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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 25 janvier 2006

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 25 JAN 2006 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Anthony Ireri Mukobo, IMC, Vicaire apostolique d'Isiolo (superficie: 25.605, population: 116.900, catholiques: 27.300, prêtres: 21,  religieux: 38), au Kenya. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Nairobi (Kenya).
NER/.../MUKOBO                                  VIS 20060125 (50)

FUNERAILLES DU PRESIDENT RUGOVA

CITE DU VATICAN, 25 JAN 2006 (VIS). Ce midi, M.Joaquín Navarro-Valls, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a annoncé que "le Saint-Père a nommé Mgr.Luigi Celata, Secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, son Représentant personnel aux funérailles de M.Ibrahim Rugova, Président du Kosovo", demain à Pristina.
OP/FUNERAILLES RUGOVA/CELATA                        VIS 20060125 (60)

POUR UN MONDE TRANSFORME


CITE DU VATICAN, 25 JAN 2006 (VIS). Lors de l'Audience générale tenue ce matin Salle-Paul VI en présence de 8.000 personnes, Benoît XVI a évoqué la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens qui se clôt aujourd'hui, avant de reprendre sa catéchèse sur les psaumes (psaume 143: "La prière du roi").

  "Dans la seconde partie de ce psaume -a dit le Saint-Père- on chante la fin des temps qui verra se taire enfin la voix du mal" et "on décrit les mauvais, oppresseurs du Peuple de Dieu et de sa foi. Ceci dit, c'est une dimension positive qui se dégage largement du psaume, celle d'un monde nouveau qui va s'affermir dans la joie. C'est là le véritable Shalom, ou paix messianique, une perspective lumineuse qui est décrite par le biais d'exemples de la vie sociale, qui peuvent être pour nous aussi un encouragement à la naissance d'une société plus juste".

  Parmi les scènes proposées par le psalmiste, on rencontre avant tout "la famille fondée sur la vitalité des générations", puis "vie économique rurale, avec ses fruits engrangés", et enfin "la ville et son entière communauté qui jouit enfin d'une précieuse paix civile".

  "Ce monde transformé est possible grâce à l'œuvre du Messie et de son peuple", a conclu le Pape. "De fait, tous ensemble, nous pouvons mettre en route ce projet d'harmonie et de paix, en mettant fin au phénomène destructeur de la haine, de la violence et de la guerre. Il faut pour cela faire le choix d'être dans le camp du Dieu  de l'amour et de la justice... Cette alliance nouvelle, annoncée par les prophètes, s'accomplira dans le Christ, et ce rappel fait référence à l'homme nouveau, à l'alléluia de la vie rachetée, à la nouveauté totale que sont Jésus et son Evangile".
AG/PSAUME 143/...                                  VIS 20060125 (300) 


DEUS CARITAS EST, PREMIERE ENCYCLIQUE DE BENOIT XVI


CITE DU VATICAN, 25 JAN 2006 (VIS). Voici une synthèse de la première encyclique de Benoît XVI, Deus Caritas Est (Dieu est amour), consacrée à l'amour chrétien. Elle est datée du 25 décembre, solennité de la Nativité.

  L'encyclique est composée de deux grandes parties. La première, intitulée "L'unité de l'amour dans la création et dans l'histoire du salut", offre une réflexion philosophico-théologique sur les différentes dimensions de l'"amour" -Eros, Philia, Agapé- précisant certaines données essentielles de l'amour de Dieu pour l'homme et du lien intrinsèque que cet amour a avec celui de l'homme. La deuxième partie, intitulée "Caritas, l'exercice de l'amour de la part de l'Eglise en tant que communauté de l'amour", présente la mise en pratique du commandement de l'amour envers le prochain".

PREMIERE PARTIE

  Le terme "amour", un des mots le plus utilisé et le plus souvent abusivement dans le monde d'aujourd'hui, possède un vaste champ sémantique. Cependant l'archétype de l'amour par excellence, celui entre l'homme et la femme, domine la multiplicité de ces sens, et il était appelé Eros dans la Grèce antique. Dans la Bible, et surtout dans le Nouveau Testament, le concept d'"amour" est approfondi, évolution qui s'exprime dans la messe  par l'abandon du mot Eros en faveur du mot Agapé qui exprime un amour oblatif.

  Cette nouvelle vision de l'amour, une nouveauté essentielle du christianisme, a trop souvent été évaluée très négativement comme refus de l'Eros et de la corporéité. Même s'il y a eu de telles tendances, le sens profond est tout autre. L'Eros, mis dans la nature même de l'homme par son Créateur, a besoin de discipline, de purification et de maturation pour ne pas perdre sa dignité originale et ne pas être dégradé au 'sexe' pur, devenant une marchandise.

  La foi chrétienne a toujours considéré l'homme comme l'être dans lequel l'esprit et la matière s'interpénètrent, lui conférant une nouvelle noblesse. On peut considérer le défis de l'Eros vaincu quand le corps et l'âme de l'homme se retrouvent en parfaite harmonie. L'amour devient alors, 'extase', mais pas dans le sens d'un moment d'ébriété passagère mais comme exode permanent du moi fermé sur soi vers sa libération dans le don de soi, et donc vers la redécouverte de soi, ou plutôt vers la découverte de Dieu: de cette façon l'Eros peut conduire l'être humain 'en extase' vers le divin.

  En fait, Eros et Agapé exigent de ne jamais être complètement séparés l'un de l'autre, au contraire plus ils trouvent tous les deux un juste équilibre, même si dans différentes dimensions, plus la vraie nature de l'amour se réalise. Même si l'Eros est initialement essentiellement désir, au fur et à mesure qu'il se rapproche de l'autre personne il se posera toujours moins de questions sur lui-même, il cherchera toujours plus le bonheur de l'autre, il se donnera et désirera 'être' pour l'autre: c'est ainsi qu'il pénètre en lui et qu'il s'affirme au moment de l'Agapé.

  L'Eros-Agapé atteint sa forme la plus radicale dans Jésus-Christ, amour incarné de Dieu. La mort en croix de Jésus, qui se donne pour relever et sauver l'homme, exprime l'amour dans sa forme la plus sublime. Jésus a conféré à ce geste d'offrande une présence durable par l'institution de l'Eucharistie; sous la forme du pain et du vin il se donne comme une nouvelle manne qui nous unit à Lui. En participant à l'Eucharistie nous sommes également impliqués dans la dynamique de son don. Nous nous unissons à Lui et en même temps nous nous unissons à tous ceux à qui Il se donne et nous devenons ainsi "un seul corps". De cette façon l'amour pour Dieu et l'amour pour le prochain fusionnent réellement. Le double commandement, grâce à cette rencontre avec l'Agapé de Dieu, n'est plus seulement exigence: l'amour peut être 'commandé' car il est avant tout donné.

DEUXIEME PARTIE

  L'amour pour le prochain, enraciné dans l'amour de Dieu, en plus d'être un devoir pour chaque fidèle, l'est aussi pour toute la communauté ecclésiale, qui dans son activité caritative doit refléter l'amour trinitaire. La conscience d'un tel devoir a eu une importance constitutive pour l'Eglise depuis ses débuts et très vite s'est imposée la nécessité d'une certaine organisation comme fondement  pour son meilleur accomplissement.

  C'est ainsi que la diaconie est apparue au sein de la structure fondamentale de l'Eglise en tant que service de l'amour vers le prochain exercé en communauté et de manière ordonnée -un service concret, mais également spirituel. Avec la diffusion progressive de l'Eglise, cet exercice de la charité s'est confirmé comme un de ses aspects essentiels. La nature intime de l'Eglise s'exprime dans un triple devoir: l'annonce de la parole de Dieu (kerygma-martyria), la célébration des sacrements (leiturgia) et le service de la charité (diakonia). Ces devoirs s'imposent les uns aux autres et ne peuvent pas être dissociés.
  A partir du XIX siècle, une objection fondamentale s'est levée contre l'activité caritative de l'Eglise car elle serait en opposition, disait-on, avec la justice et qu'elle finirait par agir comme système de maintient du statu quo. L'Eglise favoriserait le maintien du système injuste en vigueur par l'accomplissement d'œuvre caritative individuelle, le rendant supportable et freinant ainsi la rébellion et le potentiel changement vers un monde meilleur.
  C'est dans ce sens que le marxisme a indiqué dans la révolution mondiale et dans sa préparation la panacée pour le problème social -un rêve qui s'est évanouit avec le temps. Le magistère pontifical, en commençant par l'encyclique de Léon XIII: Rerum Novarum (1891), jusqu'à la trilogie d'encycliques sociales de Jean-Paul II: Laborem, Exercens (1981), Sollicitudo Rei Socialis (1987) Centesimus Annus (1991), a affronté avec toujours plus d'insistance le problème social, et s'est confronté avec les situations problématiques toujours nouvelles, et il a développé une doctrine sociale très articulée qui propose des orientations valables bien au-delà des frontières de l'Eglise.

  Toutefois, la création d'un ordre juste de la société et de l'Etat est le principal devoir de la politique, et ne peut donc être une responsabilité immédiate de l'Eglise. La doctrine sociale catholique ne veut pas conférer à l'Eglise un pouvoir sur l'Etat, mais souhaite seulement purifier et illuminer la raison, en offrant la propre contribution à la formation des consciences, afin que les authentiques exigences de justice soient perçues, reconnues et réalisées. Cependant il n'y a aucune institution d'état, aussi juste soit-elle, qui puisse rendre superflu le service de l'amour. L'Etat qui veut tout diriger devient en définitive une instance bureaucratique qui ne peut pas assurer la contribution essentielle dont l'homme qui souffre -tout homme- a besoin: le tendre dévouement personnel. Qui veut se débarrasser de l'amour se prédispose à se débarrasser de l'homme en tant qu'homme.

  Un effet positif collatéral de la globalisation se manifeste de nos temps dans la sollicitude envers le prochain, dépassant les frontières des communautés nationales et qui tend à élargir son horizon au monde entier. Les structures de l'Etat et des associations humanitaires développent de différentes façons la solidarité exprimée pour la société civile: ainsi de très nombreuses organisations à but caritatif et philanthropique sont nées. De plus, au sein de l'Eglise catholique et dans d'autres communautés ecclésiales de nouvelles activités caritatives ont pris forme. Il est fort souhaitable qu'une collaboration fructueuse s'instaure entre toutes ces instances. Naturellement il est important que l'activité caritative de l'Eglise ne perde pas sa propre identité en se dissolvant dans l'organisation commune  d'assistance, en devenant une simple variante, mais qu'elle conserve toute la splendeur de l'essence de la charité chrétienne et ecclésiale. Par conséquent:

  L'activité caritative chrétienne, en plus de la compétence professionnelle, doit se fonder sur l'expérience d'une rencontre personnelle avec le Christ, dont son amour a touché le cœur du croyant, suscitant en lui l'amour pour le prochain.

  L'activité caritative chrétienne doit être indépendante de partis et d'idéologies. Le programme du chrétien -le programme du bon samaritain, le programme de Jésus- est 'un cœur qui voit'. Ce cœur voit là où il y a besoin d'amour et agit en conséquence.

  L'activité caritative chrétienne, en outre, ne doit pas être un moyen en fonction de ce qui est appelé aujourd'hui le prosélytisme. L'amour est gratuit; il n'est pas exercé pour atteindre d'autres objectifs. Mais cela ne signifie pas que l'action caritative doive, pour ainsi dire, laisser de côté Dieu et le Christ. Le chrétien connaît le moment opportun pour parler de Dieu et quand il ne faut pas en parler, mais seulement laisser parler l'amour. L'hymne de la charité de Saint Paul doit être la Magna Carta de tout le service ecclésial pour le protéger du risque de se dégrader en activisme pur.

  Dans ce contexte, et face aux dangers du sécularisme qui peut conditionner également de nombreux chrétiens engagés dans le travail caritatif, il faut réaffirmer l'importance de la prière. Le contact vivant avec le Christ évite que l'expérience des considérables nécessités et des propres limites peuvent d'un côté pousser l'opérateur dans l'idéologie qui prétend de faire maintenant ce que Dieu, semble t'il, ne réussi pas à faire et de l'autre côté, peuvent avoir la tentation de céder à l'inertie et à la résignation. Qui prie ne perd pas son temps, même si la situation semble ne pousser qu'à l'action, et sans prétendre de changer ou de corriger les plans de Dieu, mais il cherche -sur l'exemple de Marie et des saints- à puiser en Dieu la lumière et la force de l'amour qui vainc chaque obscurité et égoïsme présents dans le monde.

  Pour lire le texte complet de l'encyclique en français, cliquer ici.
ENC/DEUS CARITAS EST/...                        VIS 20060125 (1580)


DEUS CARITAS EST, UN TEXTE CAPITAL SUR LE CŒUR DE LA FOI


CITE DU VATICAN, 25 JAN 2006 (VIS). Ce midi près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, la première encyclique de Benoît XVI, intitulée Deus Caritas Est, a été présentée par le Cardinal Renato Raffaelle Martino, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, Mgr.William J.Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Mgr.Paul Josef Cordes, Président du Conseil pontifical Cor Unum.

 Le Cardinal Martino a traité de la partie dans laquelle le Pape évoque le lien entre la justice et la charité, donne des orientations quant aux compétences de l'Eglise et de sa doctrine sociale et à celle de l'Etat en matière de justice sociale.

  Après avoir rappelé que la construction d'un ordre social et politique juste est une préoccupation majeure de l'Eglise, même si le Saint-Père rappelle que "l'Eglise a le devoir d'offrir sa propre contribution, par une purification de la raison et une formation éthique, afin que les exigences de la justice soient perceptibles et réalisables politiquement".

  Le Pape, a ajouté le Cardinal, "rappelle qu'avec la doctrine sociale, l'Eglise participe à la construction d'un ordre social juste, en réveillant les forces spirituelles et morales". C'est dans ce cadre que les fidèles laïques sont appelés en tant que citoyens à participer à la vie publique". Leur mission est "de s'engager dans la société...en coopérant avec tous en respectant les compétences et responsabilités de chacun".

  "La présence du laïc dans la société -a-t-il poursuivi- est un service, un signe de la charité qui se manifeste dans la vie familiale, culturelle, professionnelle, économique et politique".

  Ensuite, Mgr.Levada a souligné que l'encyclique est "un texte capital traitant du cœur de la foi chrétienne, c'est-à-dire de l'image chrétienne de Dieu et de l'homme qui en découle..., un texte qui entend s'opposer à un usage erroné du nom de Dieu comme à la forte ambiguité de la notion d'amour dans notre société".

  "Pour comprendre la nouveauté de l'amour chrétien, le Pape cherche avant tout -a expliqué le Préfet- à poser la différence et l'unité entre les deux concepts d'amour que l'on rencontre déjà chez les philosophes grecs de l'antiquité... L'Eros et l'Agapé ne s'opposent pas mais s'harmonisent l'un l'autre pour exprimer la réalité de l'amour humain, d'un amour correspondant à la totalité de l'être humain, le corps et l'âme. L'Agapé interdit à l'Eros de s'abandonner à l'instinct tandis que l'Eros offre à l'Agapé la relation vitale de l'existence".

  Puis Mgr.Levada a rappelé que "l'amour humain trouve une forme enracinée dans la création même sous la forme du mariage indissoluble entre un homme et une femme".

  "L'amour du prochain, qui s'enracine dans l'amour de Dieu, est une obligation pour chaque fidèle mais aussi, comme le rappelle la seconde partie de l'encyclique, pour la communauté des croyants qu'est l'Eglise. On peut dégager deux enseignements de l'évolution du concept ecclésial de l'amour: le service de la charité appartient à l'essence de l'Eglise, et personne ne doit manquer du nécessaire dans l'Eglise comme hors d'elle".

  Le Pape, a jouté le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, "commente aussi plusieurs aspects de la diaconie, service de charité, dans l'Eglise d'aujourd'hui: répondre à l'objection selon laquelle la charité envers les pauvres serait un obstacle à une juste distribution des biens entre les hommes".

  Par ailleurs, Benoît XVI fait "l'éloge des nouvelles formes de fructueuse collaboration entre les institutions civiles et ecclésiales, en évoquant le rôle du volontariat".

  Résumant l'encyclique, Mgr.Levada a indiqué qu'elle propose "une vision de  l'amour du prochain et du devoir ecclésial de la charité comme application du commandement de l'amour, qui trouve sa source dans l'essence même de Dieu qui est Amour". Le document papal, a-t-il conclu, "invite l'Eglise à renouveler son engagement au service de la diaconie-charité, qui constitue une partie essentielle de sa vie et de sa mission".

  Quant à Mgr.Paul Josef Cordes, Président du Conseil pontifical Cor Unum, il a déclaré que "le texte d'aujourd'hui est la première de toutes les encycliques sur la charité", Et "il est très probable que la présentation de cette encyclique par notre dicastère réponde au fait que Cor Unum "est responsable de l'exécution des initiatives personnelles du Pape comme signe de sa compassion pour certaine situations de misère".

  "La charité de l'Eglise est faite d'interventions concrètes" a dit le Préfet et "comprend les initiatives politiques, comme celles pour la remise des dettes des pays les plus pauvres. Nous voulons promouvoir la conscience de la justice dans la société", mais "Benoît XVI a au contraire voulu illuminer l'engagement caritatif par un fondement théologique... Il est convaincu que la foi a des répercussions sur la personne même qui agit et donc par conséquent sur les modalités et l'intensité de son aide".

  "La doctrine sociale de l'Eglise et la théologie de la charité se complètent sans aucun doute, mais elles ne coïncident pas. En effet la première énonce les principes éthiques pour la recherche du bien commun, et se situe donc sur un niveau plutôt politique et communautaire. Par contre, prendre en charge individuellement, et ensemble, les souffrances du prochain, ne demande aucune doctrine systématique. Cela naît de la parole de la foi".

  "Par chance, dans nos sociétés, la mentalité philanthropique est fréquente...mais cela peut aussi faire naître le doute chez les fidèles que la charité ne fait pas partie essentielle de la mission ecclésiale. Sans une solide base théologique, les grandes agences ecclésiales pourrait...se dissocier de l'Eglise" et "préférer s'identifier à un organisme non gouvernemental (ONG). De telle sorte, leur "philosophie" et leurs projets ne se différencieraient pas de ceux de la Croix Rouge ou des agences de l'ONU. Cela est donc en opposition avec l'histoire bimillénaire de l'Eglise et ne tient pas compte de l'intime rapport entre l'action ecclésiale pour l'homme et la crédibilité de l'annonce de l'Evangile".

  "Nous devons aller plus loin, au delà de la clarification théologique: la sensibilité actuelle de nombreuses personnes, surtout chez les jeunes, comprend également un Kairos apostolique. Elle ouvre de nombreuses perspectives pastorales. Le nombre des bénévoles est considérable et nombreux sont ceux qui réussissent à découvrir l'amour de Dieu dans leur don au prochain avec amour désintéressé".
ENC/DEUS CARITAS EST/...                         VIS 20060125 (1030)


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