Home - VIS Vatican - Réception du VIS - Contactez-nous - Calendrier VIS

Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

dernières 5 nouvelles

VISnews  Twitter Go to YouTube

lundi 20 avril 2015

Visite Ad Limina des Evêques gabonais


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). Le Pape François a reçu les Evêques du Gabon en conclusion de leur visite Ad Limina. Dans le discours qu'il leur a remis, il a d'abord dit son désir de saluer à travers eux les prêtres, les religieux et religieuses, les autres agents pastoraux, ainsi que les fidèles laïcs "en cette année jubilaire commémorative de divers événements qui ont marqué la vie de leur Eglise, notamment le 170 anniversaire de sa fondation... Les vaillants missionnaires qui ont annoncé l’Evangile sur votre terre, dans des conditions héroïques, tout comme les premiers chrétiens gabonais, qui ont accueilli la Bonne Nouvelle avec un cœur généreux et en ont témoigné bien souvent au milieu de nombreuses adversités, sont les pionniers de votre Eglise locale. Leur mémoire, leur zèle et leur témoignage évangéliques ne doivent pas cesser de vous inspirer dans votre action pastorale et de constituer pour toute l’Eglise au Gabon, la source d’un engagement renouvelé pour l’annonce de l’Evangile, comme message de paix, de joie, de salut, qui libère l’homme des forces du mal afin de le conduire vers le Royaume... L’accomplissement du ministère qui vous a été confié dans vos diocèses requiert de vivre une authentique fraternité à l’intérieur de votre conférence" où la collaboration fraternelle "doit permettre de répondre au mieux aux besoins comme aux défis de l’Eglise et de veiller dans un esprit de collégialité au bien de la société. Dans cette perspective, vous avez récemment pris l’initiative d’une journée de prière pour le pays. L’Eglise témoigne par là qu’elle partage les préoccupations de tous les gabonais et que le message chrétien, loin de détourner les hommes de la construction d’un monde toujours plus juste et plus fraternel, leur en fait au contraire un devoir plus pressant".

"Le centre d’études pour la doctrine sociale et le dialogue inter-religieux, inauguré en 2011 à Libreville, révèle également votre souci d’évangéliser les mœurs et les réalités socio-politiques de votre pays. L’unité du Presbyterium autour de son évêque est exemplaire pour donner aux fidèles le sens de l’Eglise comme famille de Dieu. Elle doit se traduire notamment par un réel souci de s’immuniser contre le danger pernicieux des considérations tribales et ethniques discriminatoires qui sont la négation même de l’Evangile. Cet esprit de communion s’exprime de façon particulière à travers l’attention fraternelle que vous portez à la vie et à la mission de vos prêtres". Quant aux candidats au sacerdoce, ils "méritent eux aussi une place de choix dans vos cœurs de pasteurs". Ces jeunes ont besoin de sentir de votre part "sollicitude et encouragement, un accompagnement réel dans l’indispensable et complexe processus de discernement des vocations. Ce discernement et la formation des séminaristes doivent s’ancrer d’abord sur l’Evangile et puis sur les vraies valeurs culturelles de leur pays, sur le sens de l'honnêteté, de la responsabilité et de la parole donnée. Les religieux et les religieuses, qui depuis la fondation de l’Eglise au Gabon déploient un zèle apostolique extraordinaire au service de l’Evangile, ont également droit à une attention privilégiée empreinte d’affection de votre part". Puisse cette Année de la vie consacrée être une occasion "pour accueillir cordialement et avec joie la vie consacrée comme un capital spirituel qui profite à l'Eglise toute entière et non seulement aux familles religieuses. Cela doit se manifester par un dialogue constructif et une collaboration permanente à tous les niveaux avec eux, ainsi que par une proximité spirituelle et par la promotion dans vos diocèses des différents charismes".

"Je vous encourage également à continuer d’avoir le souci d’éveiller chez les laïcs le sens de leur vocation chrétienne, en les incitant à développer leurs charismes pour les mettre au service de l’Eglise et de la société. L’Eglise est tout entière missionnaire par nature... La formation intellectuelle et chrétienne des laïcs est un moyen important pour contribuer à l’œuvre d’évangélisation et de développement des personnes, tout en ayant le souci d’être toujours en sortie vers les périphéries de la société. On veillera aussi à présenter aux jeunes le vrai visage du Christ, leur ami et leur guide, afin qu’ils trouvent en lui un solide ancrage pour résister aux idéologies, aux sectes comme aux illusions d’une fausse modernité et au mirage des richesses matérielles. A cet égard, le prestige dont jouissent les institutions éducatives catholiques dans votre pays est à préserver par une formation davantage inspirée par l’Evangile. L’Accord entre le Saint-Siège et la République gabonaise sur le statut de l’enseignement catholique de 2001, offre à l’Eglise locale" un moyen de renforcer la promotion de la personne, "avec une option préférentielle pour les plus pauvres. Je vous encourage donc à insister dans la défense la personne et de la sacralité de sa vie. En cette période de préparation au prochain Synode des évêques sur la famille, je vous invite à prier et à faire prier pour son bon déroulement, pour un meilleur service de toutes les familles".


Visite de la Conférence des Rabbins européens


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). Pour la première fois, une délégation de la Conférence des Rabbins européens, présidée par le Rabbin Pinchas Goldschmidt, a rencontré ce matin au Vatican le Pape François. Celui-ci leur a fait part de sa joie de cette rencontre et leur a adressé ses condoléances, ainsi qu'à la communauté juive de Rome, pour le décès dimanche de l'ancien Grand Rabbin de Rome, Elio Toaff, "homme de paix et de dialogue" qui accueillit le Pape Jean-Paul II lors de sa visite historique à la synagogue de Rome en avril 1986. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'actuel Grand Rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, n'était pas présent à la rencontre. Dans son discours, le Pape a souligné que le dialogue entre l'Eglise et les communautés juives se poursuivent depuis un demi-siècle et que le 28 octobre, on célèbrera le cinquantième anniversaire de la Déclaration conciliaire Nostra Aetate qui représente la synthèse de tous nos efforts dans cette direction. Avec gratitude envers le Seigneur, repensons à ces années en nous réjouissant des progrès accomplis et de l'amitié qui avec le temps a grandi entre nous".


"Aujourd'hui en Europe, il est plus qu'important de souligner la dimension spirituelle et religieuse de la vie humaine. Dans une société toujours plus marquée par le sécularisme et menacée par l'athéisme, on court le risque de vivre comme si Dieu n'existait pas. L'homme est souvent tenté de se mettre à la place de Dieu, de se considérer comme le critère de tout, de penser pouvoir tout contrôler, de se sentir autorisé à utiliser tout ce qui l'entoure selon son propre arbitre. Il est si important, au contraire, de se rappeler que notre vie est un don de Dieu, et que nous devons avoir confiance en Dieu et nous tourner toujours vers lui. Juifs et chrétiens ont le don et la responsabilité de contribuer à maintenir vivant le sens religieux des hommes d'aujourd'hui et de notre société, témoignant de la sainteté de Dieu et de celle de la vie humaine: Dieu est saint, et la vie qu'il nous donne est sainte et inviolable". Puis le Pape a partagé sa préoccupation pour les tendances antisémites et les actes de haine et de violence commis aujourd'hui en Europe, avant d'ajouter que "chaque chrétien doit fermement déplorer toute forme d'antisémitisme, en manifestant au peuple juif sa solidarité. Récemment, nous avons commémoré le 70 anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz où s'est déroulée la grande tragédie de la Shoah. La mémoire de ce qui s'est passé au cœur de l'Europe sert d'avertissement aux générations présentes et futures. Les manifestations de haine et de violence contre les chrétiens et contre les fidèles d'autres religions doivent être également condamnées. Chers amis, je vous remercie de tout cœur de votre visite tellement significative. Je souhaite le meilleur pour vos communautés, vous assurant de ma proximité et de ma prière. Et, s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Shalom Alechem!".

Condoléances à la communauté juive de Rome


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a écrit au Grand Rabbin de Rome pour exprimer ses condoléances à la suite du décès du Rabbin Elio Toaff, qui fut longtemps le guide spirituel de la communauté juive de la capitale italienne: "Acteur de l'histoire juive et de l'histoire nationale de ces dernières décennies, il sût conquérir l'estime générale par ses qualités et sa profonde humanité". Le Rabbin Toaff, qui fut important bâtisseur du dialogue fraternel entre juifs et catholique, ouvrit les portes de la grande synagogue de Rome à Jean-Paul II. En conclusion de son message, le Pape François a assuré prier le Très Haut pour qu'il accueille le défunt en son royaume de paix.

Bouddhistes et chrétiens, ensemble contre l'esclavage moderne


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). Bouddhistes et chrétiens, ensemble contre l'esclavage moderne, est le titre du message que le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux a adressé aux bouddhistes à l'occasion des vœux pour la fête de Vesakh qui commémore les trois évènements les plus importants de la vie de Gautama Bouddha, sa naissance, son illumination et sa mort. Comme l'écrit le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président de ce dicastère, "c'est l'occasion de nous faire proche de ceux qui souffrent et de renouveler notre engagement à leur apporter réconfort et bonheur par des actes d'amitié et de compassion". Le Message de cette année s'inspire du message écrit par le Pape pour la Journée mondiale de la paix 2015 intitulé, Non plus esclaves mais frères, dans lequel le Saint-Père soulignait que, "du point de vue historique, l'institution de l'esclavage a été de nouveau acceptée et a abouti au refus de l’autre, à la maltraitance des personnes, à la violation de la dignité et des droits fondamentaux, à l'institutionnalisation d’inégalités. Par conséquent, l’esclave pouvait être vendu et acheté, cédé et acquis comme s’il était une marchandise" et ajoutait que "même si l'esclavage a été officiellement aboli partout dans le monde, il existe aujourd’hui encore des millions de personnes, enfants, hommes et femmes de tout âge, privées de liberté et contraintes à vivre dans des conditions assimilables à celles de l’esclavage".

"Le Pape a donné des exemples d'esclavage moderne: les hommes, les femmes et les enfants travailleurs, les migrants qui subissent des violences physiques, psychologiques et sexuelles en travaillant dans des conditions déplorables, des personnes forcées à la prostitution, dont beaucoup sont mineures, ainsi que des esclaves sexuels hommes et femmes, des personnes enlevées par des terroristes et forcées à devenir des combattants, sans parler de tous ceux qui sont torturés, mutilés ou tués. C’est dans les cœurs humains déformés par la corruption et l'ignorance que réside la cause de ces terribles maux contre l’humanité. Et c’est à cause de cette corruption du cœur, selon le Saint Père, que les êtres humains ne considèrent plus les autres comme des êtres d’égale dignité, comme frères et sœurs en humanité, mais comme des objets".

"Chers amis, nous partageons la conviction que l'esclavage moderne et la traite des êtres humains sont des crimes graves, des plaies béantes sur le corps de la société contemporaine. Dans une section du Sentier Octuple, à savoir celle du droit de l’enfant, le Bouddha déclare que le commerce des êtres vivants, y compris les esclaves et les prostituées, est l'une des cinq occupations à ne pas avoir. Il instruit que les biens doivent être acquis paisiblement, honnêtement et par des moyens légaux, sans contrainte, ni violence ou ni tromperie, et par des moyens qui ne nuisent pas ou ne causent pas de souffrances. Ainsi, le bouddhisme prône le respect de la vie et de la liberté de chaque personne. En tant que bouddhistes et chrétiens soucieux du respects de la vie humaine, nous devons unir nos efforts en coopérant pour mettre un terme à ce fléau. Le Pape François nous invite à surmonter l’indifférence et l'ignorance en assurant secours aux victimes, leur réhabilitation du point de vue psychologique et de la formation, et leur réintégration dans la société de destination ou d’origine".


"Nous prions pour que votre célébration du Vesakh, qui comprend des efforts particuliers pour apporter le bonheur aux moins fortunés parmi nous, soit un moment de réflexion approfondie sur les diverses manières dont nous pouvons travailler ensemble afin qu’il n’y ait plus des esclaves, mais des frères et sœurs qui vivent dans la fraternité, la bonté et la compassion envers tous".

Comment douter de la Résurrection?


Cité du Vatican, 19 avril 2015 (VIS). Ce midi le Saint-Père a récité le Regina Coeli avec les fidèles rassemblés Place St.Pierre. Dès avant, il a proposé une réflexion sur le témoignage chrétien: De quoi s'agit-il, s'est-il demandé? "Le témoin est celui qui a vu, qui s'est souvenu et qui a raconté, trois attitudes qui en décrivent l'identité et la mission. Son oeil n'a donc pas été indifférent et il s'est laissé impliquer par l'évènement auquel il a assisté. C'est la raison pour laquelle il s'est souvenu, ayant été capable d'évoquer les faits avec précision. Les faits lui ont parlé et il en a saisi le sens profond. Après quoi le témoin rapporte les faits non d'une manière détachée mais comme quelqu'un pour qui la vie a été changée ce jour l'a. Le témoignage chrétien n'est pas théorique, une idéologie ou un ensemble de préceptes et d'interdits. C'est un message de salut, quelque chose de concret, en l'occurrence une personne, le Christ ressuscité, vivant, sauveur unique". Son témoignage, qui "suit un parcours dont le fondement est le baptême et la nourriture l'Eucharistie, est scellé par la confirmation et la pénitence. Guidé par la Parole, tout chrétien peut devenir le témoin de Jésus ressuscité. Son témoignage sera d'autant plus crédible qu'il le manifestera dans un mode de vie évangélique, courageux et humble, pacifique et miséricordieux. S'il se laisse prendre par la facilité et la vanité, le chrétien devient sourd et aveugle devant la demande de savoir ce qu'est la Résurrection de ses frères. Comment pourrait-il alors communiquer Jésus vivant et sa puissance libératrice, son infinie tendresse?".


Des gens comme nous à la recherche d'une vie meilleure


Cité du Vatican, 19 avril 2015 (VIS). Après la prière mariale, le Saint-Père a lancé un nouvel appel à la communauté internationale afin qu'elle réagisse au plus tôt et de manière circonstanciée à la catastrophe humanitaire qui s'est produite la veille au large des côtes libyennes. Assurant de ses prières les survivants du naufrage et les familles des centaines de victimes, il a rappelé qu'il s'agit "d'hommes et de femmes comme nous, de frères à la recherche d'une vie meilleure, de personnes persécutées, blessées ou exploitées, victimes de guerres, qui ne cherchent que le bonheur de vivre. Prions pour eux en silence".  

Convergence Italie Saint-Siège


Cité du Vatican, 18 avril 2015 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu, en visite d'Etat, le Président italien M.Sergio Mattarella, à deux mois de son élection. Ce geste, a dit le Saint-Père, "manifeste les excellentes relations entre le Saint-Siège et l'Italie" et relève d'une longue tradition qui a vu se multiplier, en particulier après le Concile, les occasions de rencontre entre les autorités italiennes et celles de l'Eglise universelle. Dans son discours, le Pape s'est référé en premier lieu aux accords du Latran approuvés par la constitution italienne, qui constituent "un solide cadre de référence, à l'intérieur duquel se sont pacifiquement développés et renforcés les rapports entre l'Italie et le Saint-Siège, garantissant leur souveraineté et leur indépendance et en même temps, leur orientation mutuelle à une collaboration effective sur la base de valeurs partagées et en vue du bien commun". Il faut donc que, dans la distinction des rôles et des compétences et dans le plein respect des fonctions réciproques, cette collaboration se renouvelle, "en vue d'unir les forces pour le bien de tous les citoyens qui ont le droit à une telle concorde dont dérivent de nombreux bénéfices...En effet, l'autonomie de chacun ne diminue pas mais au contraire exalte la responsabilité commune pour l'être humain et pour les exigences spirituelles et matérielles de la communauté que nous avons tous le devoir de servir avec humilité et dévotion... Un pluralisme sain ne se ferme pas à l'apport spécifique des différentes composantes idéales et religieuses qui composent la société, afin que soient naturellement accueillis les principes fondamentaux qui président à la vie civile et n'instrumentalisent ni ne déforment les croyances à des fins de violence et d'abus de pouvoir. En d'autres termes, le développement ordonné d'une société civile pluraliste invite à ne pas prétendre confiner l'authentique esprit religieux à la seule intimité de la conscience, mais à reconnaître qu'il a aussi son rôle dans la construction de la société, légitimant la contribution valable qu'il peut offrir. L'histoire de l'Italie montre clairement combien est grande la contribution du christianisme à sa culture et au caractère de sa population, combien la foi chrétienne a imprégné l'art, l'architecture et les coutumes du pays".


Le Pape n'a pas manqué de citer que, parmi les biens fondamentaux pour le développement de chaque communauté, le travail se distingue "par son lien avec la dignité même de la personne, avec la possibilité de construire une existence digne et libre. Le manque de travail pour les jeunes en particulier devient un cri de douleur qui interpelle les pouvoirs publics, les organisations intermédiaires, les entrepreneurs privés et la communauté ecclésiale, pour que tout effort soit fait pour y apporter remède, afin que la solution à ce problème devienne une priorité". Il a ensuite évoqué la défense de l'environnement, et l'exposition universelle de Milan dont le thème est: Nourrir la planète. Energies pour la vie. Cet événement sera une l'occasion de présenter les technologies les plus modernes pour garantir une nourriture saine, sûre et suffisante pour tous les peuples, dans le respect de l'environnement. Puisse-t-il contribuer aussi à approfondir la réflexion sur les causes de la dégradation de l'environnement, de façon à fournir aux autorités compétentes un cadre de connaissances et d'expériences indispensables pour prendre des mesures efficaces et préserver la santé de la planète que Dieu a confié au soin du genre humain. Enfin, le Pape a remercié l'Italie de ses efforts pour accueillir les nombreux immigrés qui au péril de leurs vies, demandent l'asile. "Il est clair que les proportions prises par ce phénomène exigent une implication plus large. Ne nous lassons pas de solliciter un engagement plus étendu au niveau européen et international". Le Pape François a conclu en souhaitant que l'Italie, "mettant à profit ses nobles traditions et sa culture largement inspirée de la foi chrétienne, puisse progresser et prospérer dans la concorde, offrant sa contribution précieuse à la paix et à la justice dans le monde".

Visite d'Etat du Président italien


Cité du Vatican, 18 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en visite d'Etat le Président italien M.Sergio Mattarella qui, accompagné du Ministre des affaires étrangères M.Paolo Gentiloni, s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, et avec Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: La visite a été l'occasion pour l'Italie et le Saint-Siège de se féliciter de leurs bonnes relations, récemment renforcées par la signature d'une convention fiscale. Il a ensuite été question de la situation sociale italienne, de la famille et de l'éducation, mais aussi de l'emploi et du phénomène migratoire. La partie italienne apprécie la contribution de l'Eglise catholique face aux problèmes qui affligent certaines classes sociales. Au plan international, les parties ont manifesté leur préoccupation devant le climat de violence qui ne cesse de frapper la Méditerranée orientale et l'Afrique du nord. Elles entendent renforcer leur coopération comme leur collaboration internationale, en faveur notamment de la défense de la liberté religieuse et de la dignité de la personne.


Prendre conscience des nouvelles formes d'esclavage


Cité du Vatican, 18 avril 2015 (VIS). Le Pape a reçu ce matin l'Académie pontificale des sciences sociales, réunie en session plénière pour réfléchir à la traite des êtres humains. Il a remercié ses membres de leur travail d'approfondissement de la question des nouvelles formes d'esclavage et d'éradication du trafic des êtres humains, rappelant qu'au nombre des victimes de ce fléau se trouvent aussi les personnes contraintes au travail forcé, à la prostitution, au commerce d'organes et à la drogue: "A une époque où l'esclavage était très répandu et socialement accepté, malheureusement et de façon scandaleuse, même dans le monde chrétien parce qu'il s'agissait d'un grand commerce, saint Pierre Claver s'était senti interpelé par ces paroles du Seigneur et se consacra à être esclave des esclaves. Tant de saints et de saintes, comme par exemple saint Jean de Matha, ont combattu l'esclavage, suivant le mandat de Paul: Non plus serviteur ni servante mais frère et sœur dans le Christ... Nous savons que l'abolition de l'esclavage comme structure sociale est la conséquence directe du message de liberté porté au monde par le Christ avec sa plénitude de grâce, de vérité et d'amour, avec son programme des Béatitudes. La prise de conscience graduelle de ce message au cours de l'histoire est l'œuvre de l'Esprit du Christ et de ses dons auxquels participent ses saints et saintes et tant d'hommes et de femmes de bonne volonté, qui ne se reconnaissent pas dans la foi religieuse, mais s'engagent pour améliorer la condition humaine. Malheureusement, dans un système économique global dominé par le profit, de nouvelles formes d'esclavage se sont développées, d'une certaine façon pires et encore plus inhumaines que par le passé. Aujourd'hui plus qu'avant, suivant le message de rédemption du Seigneur, nous sommes donc appelés à les dénoncer et à les combattre. Nous devons avant tout faire prendre davantage conscience de ce nouveau mal que, dans le monde global, on veut occulter parce qu'il est scandaleux et politiquement incorrect. Il ne plaît à personne de savoir que dans sa ville, sa région ou son pays, il existe de nouvelles formes d'esclavage, alors que nous savons que ce fléau concerne presque tous les pays. Nous devons le dénoncer dans toute sa gravité. Benoît XVI avait déjà condamné, sans mâcher ses mots, les violations de l'égale dignité entre les êtres humains. Pour ma part -a ajouté le Pape François-, j'ai déclaré plusieurs fois que ces nouvelles formes d'esclavages, trafic d'êtres humains, travail forcé, prostitution, commerce d'organes, sont de très graves crimes, une plaie dans le corps de l'humanité contemporaine". Le Pape a enfin lancé un appel à la prise de conscience de toute la société, "en particulier en ce qui concerne la législation nationale et internationale, de façon à pouvoir envoyer sûrement les trafiquants devant la justice et réutiliser ce qu'ils ont injustement gagné pour la réhabilitation des victimes. On devrait chercher les modalités les plus adéquates pour pénaliser ceux qui se rendent complices de ce marché inhumain. Nous sommes appelés à améliorer les modalités de rachat et d'inclusion sociale des victimes, en réactualisant aussi les normes sur le droit d'asile. Il faut que les autorités civiles prennent davantage conscience de la gravité de cette tragédie qui constitue une régression de l'humanité.

Audience à l'Association internationale de services pour la jeunesse féminine


Cité du Vatican, 18 avril 2015 (VIS). Le Pape a reçu ce matin une soixantaine de membres de l’Association catholique internationale de services pour la jeunesse féminine, venus à l’occasion de leur assemblée générale. Rappelant qu'elle fut fondée à Fribourg (Suisse) avec le soutien de Léon XIII en 1897 pour les jeunes femmes en difficulté et aujourd’hui au service des jeunes qui vivent des situations de précarité et de souffrance: "Leur nombre croissant et la multiplicité des formes de pauvreté qui les touchent nous interpellent et doivent susciter une créativité nouvelle pour leur apporter le soutien matériel et spirituel dont ils ont besoin... Par des activités permanentes d’accueil, et par une réflexion pour prendre en compte les nouveaux défis générés par le monde actuel, comme le phénomène migratoire, votre action se veut au service de la vie et de la dignité de la personne... Les jeunes que vous accompagnez ont d’abord besoin d’attention et d’écoute..., de trouver des repères pour progresser intellectuellement et spirituellement", en se nourrissant "des valeurs évangéliques. Puissiez-vous être auprès d’eux des témoins crédibles afin qu’ils fassent l’expérience de la joie de se savoir aimés de Dieu, leur Père, et appelés au bonheur". Quant à vous, laissez-vous "instruire par les jeunes que vous côtoyez et que vous aidez. Au cœur de leurs difficultés, ils témoignent souvent de ces vertus essentielles que sont la fraternité et la solidarité. Ils nous rappellent aussi que nous sommes fragiles et dépendants de Dieu et des autres. Puisse le regard miséricordieux du Père nous toucher et nous aider à accueillir nos pauvretés pour aller de l’avant avec confiance, et nous engager ensemble dans cette révolution de la tendresse, dont Jésus nous a ouvert le chemin par son Incarnation". Puisse également grandir en vous "le sentiment de votre appartenance à l’Eglise qui est une grande famille. Je vous invite à continuer d’annoncer à tous la joie de l’Evangile, en considérant la diversité des cultures, des traditions religieuses, des origines des jeunes que vous voulez servir, comme des richesses qui demandent à être accueillies avec respect". 

Décès du Cardinal George


Cité du Vatican, 18 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir à l'Archevêque de Chicago (USA) un télégramme de condoléances à la suite du décès, hier à 78 ans de son prédécesseur le Cardinal Francis Eugene George, OMI. Il y exprime notamment la gratitude de l'Eglise pour le témoignage que le défunt, oblat de l'Immaculée, a rendu à l'apostolat de l'éducation, puis comme Evêque à Yakima, puis Portland et enfin Chicago, où il a laissé un souvenir de pasteur sage et attentif.


Le Pape recevra le mouvement Renouveau dans l'Esprit


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). La Salle de Presse communique que, le 3 juillet prochain, à 10 h Place St.Pierre, le Pape recevra le mouvement Renouveau dans l'Esprit.

En vue de la canonisation de Junípero Serra


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). Ce midi, a été présentée en Salle de Presse la Journée de réflexion consacrée au bienheureux Junípero Serra, apôtre de la Californie, organisée par la Commission pontificale pour l'Amérique latine, le diocèse de Los Angeles et le Collège pontifical de l'Amérique du Nord. Cette manifestation, qui se déroulera samedi 2 mai près ce collège romain, a été illustrée par le Cardinal Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les évêques et Président de la Commission pour l'Amérique latine, M.Guzmán Carriquiry Lecour, Secrétaire de la Commission, le P.Vincenzo Criscuolo, OFM.Cap, Rapporteur général de la Congrégation pour les causes des saints, et Mgr.James Francis Checchio, Recteur du Collège de l'Amérique du Nord. Clôturée par une messe présidée par le Pape, la journée sera organisée en conférences présentant les divers aspects de cette personnalité. En ouverture de la conférence, le Directeur de la Salle de Presse a précisé que le franciscain espagnol du XVIII siècle sera canonisé par le Saint-Père à Washington le 23 septembre prochain, aux cours de son voyage pastoral aux Etats-Unis.   

Audiences


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

M.Tomaz Kunstelj, Ambassadeur de Slovénie, pour la présentation de ses lettres de créance.

Mgr.Santo Gangemi, Nonce apostolique en Guinée et au Mali.

Mgr.Gonzalo de Villa y Vázquez, Evêque de Sololá - Chimaltenago (Guatemala).

Les membres de la Conférence épiscopale gabonaise en visite Ad Limina:

Mgr.Basile Mvé Engone, Archevêque de Libreville.

Mgr.Timothée Mobido-Nzockena, Evêque de Franceville.

Mgr.Mathieu Madega Lebouakehan, Evêque de Mouila et Administrateur apostolique de Port-Gentil, accompagné de son prédécesseur Mgr.Dominique Bonnet, CSSP.

Mgr.Jean-Vincent Ondo Eyene, Evêque d'Oyem.

Mgr.Joseph Koerber, CSSP, Vicaire apostolique de Makokou.


Samedi dernier, 18 avril, il avait reçu le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 18 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Misael Vacca Ramírez, Evêque de Duítama - Sogamoso (superficie 4.928, population 432.000, catholiques 418.000, prêtres 131, diacres 14, religieux 129), en Colombie. Il était jusqu'ici Evêque de Yopal (Colombie).


In memoriam


Cité du Vatican, 20 avril 2015 (VIS). Voici les données relatives aux prélats décédés ces dernières semaines:

Mgr.Francis Némé Baïssari, Auxiliaire maronite émérite de Joubbé, Sarba et Jounieh (Liban), le 24 février à 81 ans.

Mgr.André Vallée, PME, Evêque émérite de Hearst (Canada), le 28 février à 84 ans.

Le Cardinal Edward Michale Egan, Archevêque émérite de New York (USA), le 5 mars à 82 ans.

Mgr.Antonio Dorado Soto, Evêque émérite de Málaga (Espagne), le 17 mars à 83 ans.

Mgr.Malachy John Goltok, Evêque de Bauchi (Nigeria), le 21 mars à 49 ans.

Mgr.Ennio Appignanesi, Archevêque émérite de Potenza - Muro Lucano - Marsico Nuovo (Italie), le 26 mars à 89 ans.

Mgr.Alonso Llano Ruiz, Evêque émérite d'Istmina - Tadó (Colombie), le 26 mars à 83 ans.

Mgr.Juan Carlos Maccarone, Evêque émérite de Santiago del Estero (Argentine), le 29 mars à 74 ans.

Mgr.Alberto Ricardo da Silva, Evêque émérite de Díli (Timor Oriental), le 2 avril à 71 ans.

Mgr.William Benedict Friend, Evêque émérite de Shreveport (USA), le 2 avril à 83 ans.

Mgr.Luis María Pérez de Onraita Aguirre, Archevêque émérite de Malanje (Angola), le 3 avril à 81 ans.

Mgr.Eugène Moke Motsüri, Auxiliaire émérite de Kinshasa (R.D.Congo), le 6 avril à 99 ans.

Le Cardinal Jean-Claude Turcotte, Archevêque émérite de Montréal (Canada), le 8 avril à 78 ans.

Mgr.João Alves dos Santos, OFM.Cap, Evêque de Paranaguá (Brésil), le 9 avril à 58 ans.

Mgr.lemo Nole Joseph Perera, Evêque émérite de Galle (Sri Lanka), le 9 avril à 82 ans.

Mgr.Antônio Alberto Guimarães Rezende, CSS, Evêque émérite de Caetité (Brésil), le 13 avril à 89 ans.

Le Cardinal Roberto Tucci, SJ (Italie), le 14 avril à 93 ans.

Mgr.Felice Leonardo, Evêque émérite de Cerreto Sannita - Telese - Sant’Agata de’ Goti (Italie), le 15 avril à 100 ans.


Le Cardinal Francis Eugene George, OMI, Archevêque émérite de Chicago (USA), le 17 avril à 78 ans.
Copyright © VIS - Vatican Information Service