CITE DU VATICAN, 11 SEP 2011 (VIS). Ce matin, le Pape a quitté Castelgandolfo par hélicoptère pour gagner la ville d'Ancône, sur la côte adriatique de l'Italie. A 10 h, aux chantiers navals d'Ancône, il a présidé la messe de clôture du XXV Congrès eucharistique national italien ("Eucharistie pour la vie quotidienne"). Dans son homélie, il a évoqué discours de Jésus sur le pain de vie, et a expliqué que la réaction des disciples, dont beaucoup desquels ont ensuite abandonné le Seigneur, n'est pas très différente de notre résistance "face au don total qu'il nous fait de lui-même. Car accueillir véritablement ce don, signifie se perdre soi-même, se laisser impliquer et transformer jusqu'à vivre de lui". La difficulté de l'acceptation tient à ce que "souvent, nous confondons la liberté avec l'absence de liens, avec la conviction de pouvoir faire seuls, sans Dieu qui est vu comme une limite à la liberté. C'est une illusion qui devient vite une déception générant l'inquiétude et la peur". Certaines idéologies laissent Dieu de côté ou le tolèrent simplement comme un choix privé qui ne doit pas interférer avec la vie publique, et veulent organiser la société en se basant sur l'économie et la force du pouvoir. Mais, a ajouté le Pape, l'histoire nous montre le désastre de tenter d'assurer le bien-être matériel et la paix en se détachant de Dieu et de sa révélation.
C'est pourquoi, aujourd'hui, il est avant tout nécessaire de "retrouver le primat de Dieu dans notre monde et dans notre vie, puisque c'est ce primat qui nous permet de trouver la vérité de ce que nous sommes et que c'est en connaissant et suivant la volonté de Dieu que nous trouverons notre vrai bien". Le point de départ pour retrouver la place de Dieu est précisément l'Eucharistie dans laquelle "Dieu se donne à nous pour ouvrir notre existence à lui". La communion eucharistique "soutient et transforme la vie quotidienne". Benoît XVI a ainsi rappelé que l'histoire de l'Eglise est pleine de saints et saintes "dont l'existence est un signe éloquent de la façon dont naît, avec l'eucharistie justement, une prise de responsabilité à tous les niveaux de la vie communautaire, et donc un développement social positif qui a pour centre la personne, en particulier, les pauvres, les malades et les nécessiteux... Ainsi, la spiritualité eucharistique est-elle un vrai antidote à l'individualisme et à l'égoïsme qui ponctuent souvent la vie quotidienne", a-t-il poursuivi. Elle est aussi l'âme d'une communauté ecclésiale qui dépasse les divisions...et souligne les diversités de charisme et de ministères en les mettant au service de l'unité de l'Eglise"... La spiritualité eucharistique est une voie pour redonner à l'homme sa dignité, "mais également à son travail, dans une recherche de conciliation des temps de fête et de famille, et dans l'engagement à dépasser l'incertitude des situations précaires et du problème du chômage". Elle nous aidera aussi à appréhender les différentes formes de fragilité humaine "conscients qu'elles ne changent pas la valeur de la personne mais exigent proximité, accueil et aide". Le Saint-Père a conclu en disant qu'"il n'y rien d'authentiquement humain qui ne trouve dans l'eucharistie sa forme adéquate pour être vécu en plénitude. Que la vie quotidienne devienne ainsi un lieu de culte spirituel pour vivre en toutes circonstances le primat de Dieu".
PV-ANCONE / VIS 20110912 (540)
C'est pourquoi, aujourd'hui, il est avant tout nécessaire de "retrouver le primat de Dieu dans notre monde et dans notre vie, puisque c'est ce primat qui nous permet de trouver la vérité de ce que nous sommes et que c'est en connaissant et suivant la volonté de Dieu que nous trouverons notre vrai bien". Le point de départ pour retrouver la place de Dieu est précisément l'Eucharistie dans laquelle "Dieu se donne à nous pour ouvrir notre existence à lui". La communion eucharistique "soutient et transforme la vie quotidienne". Benoît XVI a ainsi rappelé que l'histoire de l'Eglise est pleine de saints et saintes "dont l'existence est un signe éloquent de la façon dont naît, avec l'eucharistie justement, une prise de responsabilité à tous les niveaux de la vie communautaire, et donc un développement social positif qui a pour centre la personne, en particulier, les pauvres, les malades et les nécessiteux... Ainsi, la spiritualité eucharistique est-elle un vrai antidote à l'individualisme et à l'égoïsme qui ponctuent souvent la vie quotidienne", a-t-il poursuivi. Elle est aussi l'âme d'une communauté ecclésiale qui dépasse les divisions...et souligne les diversités de charisme et de ministères en les mettant au service de l'unité de l'Eglise"... La spiritualité eucharistique est une voie pour redonner à l'homme sa dignité, "mais également à son travail, dans une recherche de conciliation des temps de fête et de famille, et dans l'engagement à dépasser l'incertitude des situations précaires et du problème du chômage". Elle nous aidera aussi à appréhender les différentes formes de fragilité humaine "conscients qu'elles ne changent pas la valeur de la personne mais exigent proximité, accueil et aide". Le Saint-Père a conclu en disant qu'"il n'y rien d'authentiquement humain qui ne trouve dans l'eucharistie sa forme adéquate pour être vécu en plénitude. Que la vie quotidienne devienne ainsi un lieu de culte spirituel pour vivre en toutes circonstances le primat de Dieu".