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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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vendredi 14 décembre 2007

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 14 DEC 2007 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Mgr.Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode des évêques.

-Quatre prélats de la Conférence épiscopale du Japon en visite Ad Limina:

    -Mgr.Peter Takeo Okada, Archevêque de Tokyo, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.James Kazuo Koda.

    -Mgr.Francis Xavier Osamu Mizobe, SDB, Evêque de Takamatsu.

    -Mgr.Tarcisius Isao Kikuchi, SVD, Evêque de Niagata.
AP:AL/.../...                                                 VIS 20071214 (70)

NOTE DOCTRINALE SUR L'EVANGELISATION


CITE DU VATICAN - 14 DEC 2007 (VIS) - La Note doctrinale sur certains aspects de l'évangélisation, élaborée par la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été publiée aujourd'hui. La Note est accompagnée d'un résumé dont voici les points principaux:

 "Ce document est principalement consacré à l'exposé de la mission d'évangélisation telle que l'entend l'Eglise catholique, qui est d'annoncer l'Evangile de Jésus-Christ".

  "Il existe aujourd'hui une "confusion croissante" quant au devoir missionnaire de l'Eglise. Certains considèrent que "toute intention de convaincre d'autres personnes sur des questions religieuses est une atteinte la liberté". Ils suggèrent qu'il suffit d'"inviter les personnes à agir selon leur conscience" et d'"aider les hommes à être plus hommes ou plus fidèles à leur religion, et qu'il suffit de construire des communautés capables de travailler pour la justice, la liberté, la paix, la solidarité", sans avoir pour but la conversion au Christ et à la foi catholique"."D'autres soutiennent que l'on ne doit pas promouvoir la conversion au Christ, car il est possible de se sauver "sans connaissance explicite du Christ et sans incorporation formelle à son Eglise".

  Dans le cadre des implications anthropologiques, on observe que "certaines formes d'agnosticisme et de relativisme nient la capacité de l'homme à connaître la vérité, alors que la liberté de l'homme ne peut être coupée de sa référence à la vérité".

  "Nous ne pouvons nous engager dans la recherche de la vérité en ne comptant que sur nos forces -poursuit le document- car cette recherche demande l'aide des autres et la confiance en la connaissance qu'ils ont reçue. L'enseignement et le dialogue grâce auxquels on invite une personne, en toute liberté, à connaître et à aimer le Christ, n'est donc pas une "intromission indue" dans la liberté humaine, mais une "proposition légitime et un service qui peut rendre plus fécondes les relations entre les personnes".

  "Avec l'évangélisation, les cultures s'enrichissent des vérités de l'Evangile. De la même façon, grâce à l'évangélisation les membres de l'Eglise catholique apprennent à recevoir les dons des autres traditions et cultures".

  "Toute tentative d'obtenir le dialogue par la force, sans respect de la dignité et de la liberté religieuse des autres, ne peut subsister dans l'évangélisation".

  Quant à l'évangélisation, le document précise que "l'incorporation de nouveaux membres à l'Eglise n'est pas l'extension d'un groupe de pouvoir, mais l'entrée dans un réseau d'amitié avec le Christ, lien entre ciel et terre, continents et époques".

  "La Note doctrinale cite la Constitution pastorale sur l'Eglise dans le monde contemporain (Gaudium et Spes) du Concile Vatican II, pour affirmer que le respect de la liberté religieuse et sa promotion "ne doivent en aucune façon nous rendre indifférents à la vérité et au bien. Au contraire, c'est l'amour qui incite les disciples du Christ à annoncer à tous les hommes la vérité salvifique".

  Au plan oecuménique, le document "réaffirme le rôle important de l'œcuménisme dans la mission évangélisatrice de l'Eglise".

  "Quand l'évangélisation catholique s'effectue dans un pays où vivent des non catholiques -lit-on encore dans le texte explicatif- les catholiques doivent accomplir leur mission en accordant la plus grande attention au "véritable respect pour leur tradition et pour leurs recherches spirituelles", dans un "esprit de coopération sincère... L'évangélisation avance par le dialogue, et non par le prosélytisme".
CDF/NOTE EVANGELISATION/...                               VIS 20071214 (620)


EVANGELISATION ET LIBERTE


CITE DU VATICAN, 14 DEC 2007 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr.Angelo Amato, SDB, Secrétaire de ce même dicastère, le Cardinal Francis Arinze, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, et le Cardinal Ivan Dias, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, ont présenté la Note doctrinale sur certains aspects de l'évangélisation.

  Le Cardinal Levada a d'abord dit que ce document veut répondre "à une certaine confusion quand à la question de savoir si les catholiques doivent témoigner de leur foi", et qu'il envisage "certains points précis semblant entraver la réalisation du mandat missionnaire donné par le Christ".

  Puis Mgr.Amato, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a rappelé que la Note "affirme qu'évangéliser signifie non seulement enseigner une doctrine, mais aussi annoncer le Seigneur Jésus en paroles et en actions, c'est-à-dire se constituer l'instrument de sa présence et de son action dans le monde".

  "La priorité de l'Eglise -a-t-il ajouté- est de conduire les hommes à l'amitié avec Jésus-Christ dans la liberté et le respect de leur conscience... Le respect dû à leurs sensibilités et à leurs traditions respectives ne permet d'éluder ni l'exigence de la liberté ni celle de la vérité qui sont les présupposés nécessaires à toute forme de dialogue".

  "L'unité dans la vérité et l'exercice de la liberté dans la charité sont les voies exigeantes mais précieuses que la Note entend rappeler à propos du devoir coûteux et fascinant de témoigner de la foi à l'aube au troisième millénaire".

  Pour sa part, le Cardinal Arinze a traité de certaines observations relatives à l'évangélisation dans les régions de l'Afrique sub-saharienne, où la religion africaine traditionnelle a été pendant des siècles le contexte religieux et culturel dominant. C'est en effet de ce contexte -a-t-il poursuivi- que sont issues la plupart des personnes qui se sont converties au christianisme ces deux cent dernières années.

  "Partager notre foi catholique avec ceux qui ne connaissent pas encore le Christ -a-t-il affirmé- doit être considéré comme une oeuvre d'amour, à condition qu'elle se réalise dans le plein respect de leur dignité et de leur liberté. Si un chrétien ne cherchait pas à diffuser l'Evangile, en partageant la parfaite connaissance de Jésus-Christ, on pourrait penser qu'il n'est pas pleinement convaincu de sa foi, ou que, par égoïsme ou par paresse, il n'entend pas partager avec son prochain les moyens nombreux et abondants de salut".

  Ensuite, le Cardinal Ivan Dias a traité de la "perspective théologique asiatique", soulignant que "l'évangélisation dans un contexte de pluralisme religieux n'est pas une nouveauté pour l'Eglise", mais qu'aujourd'hui elle "représente un défi, du fait que nous vivons plus que jamais dans une époque où se côtoient des personnes de religions différentes".

   Face à un panel de traditions religieuses aussi vaste que celle du continent asiatique -a ajouté le cardinal- "les chrétiens doivent chercher à y découvrir l'action de l'Esprit Saint -c'est-à-dire à découvrir les semences de vérité, comme les a appelées le Concile Vatican II- et à les conduire, sans aucun complexe de supériorité, à la pleine connaissance de la vérité en Jésus-Christ".

  Quant à l'évangélisation par le dialogue interreligieux, le Cardinal Dias a affirmé que "les autres religions constituent un enjeu positif pour l'Eglise" car "elles la stimulent à découvrir et à reconnaître les signes de la présence du Christ et de l'action de l'Esprit, mais aussi à approfondir son identité en témoignant de l'intégrité de la révélation dont elle est dépositaire pour le bien de tous".
OP/NOTE DOCTRINALE EVANGELISATION/...                 VIS 20071214 (610)


ATTENTAT AU LIBAN


CITE DU VATICAN, 14 DEC 2007 (VIS). Le Cardinal Secrétaire d'Etat a adressé au nom du Pape un télégramme au Cardinal Nasrallah Pierre Sfeir, Patriarche maronite et Président de l'Assemblée épiscopale libanaise, à la suite de l'attentat qui a provoqué avant-hier la mort du Général François El Hajj et de son chauffeur ainsi que des dizaines de blessés:

  "Le Saint-Père exprime...sa profonde communion dans l'épreuve qui frappe une nouvelle fois le Liban dans ces moments difficiles et délicats pour l'avenir du pays". Il "confie les défunts à la miséricorde divine" et prie" pour les familles, les blessés et tous ceux qui sont touchés par cet acte de violence injustifiable". Benoît XVI demande aussi "au Seigneur de donner aux responsables de la vie publique et au peuple libanais la force intérieure et le courage pour trouver au delà des intérêts particuliers le chemin de l'unité et de la réconciliation, pour que le pays puisse progresser dans la paix et dans la stabilité".
TGR/ATTENTAT LIBAN/SFEIER                                 VIS 20071214 (170)


SYMBOLES DE LA NATIVITE


CITE DU VATICAN, 14 DEC 2007 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin la délégation du Südtirol italien, conduite par le Président de la Région autonome et le Maire de la commune de St.Martin in Thurn, d'où provient le sapin de Noël dressé cette année place-St.Pierre. Cet arbre centenaire de la Gadertal (Val Badia), "qui a été taillé sans dommage pour la forêt et artistiquement décoré, demeurera toutes les fêtes aux côtés de la crèche... Il symbolise -a poursuivi Benoît XVI- la naissance du Christ car ces aiguilles toujours vertes sont comme la vie qui ne meurt pas. Le sapin est aussi un signe de la religiosité populaire de ces vallées" alpines, "qui s'exprime aussi dans ces processions".

  L'arbre et la crèche, a encore dit le Pape, appartiennent à la féerie de Noël qui est le patrimoine spirituel des communautés chrétiennes. Noël offre "un climat de douce religiosité et d'intimité familiale qu'il convient de protéger dans une société où la frénésie de consommation et la recherche des biens matériels semblent prévaloir".

  Benoît XVI a conclu en soulignant combien "la Nativité est spécifiquement une fête chrétienne, et combien ses symboles tels la crèche et l'arbre décoré nous ramènent aux grand mystère de l'incarnation et de la naissance du Christ, qu'expose la liturgie de l'Avent et de Noël".
AC/SAPIN NOEL/...                                         VIS 20071214 (230)


DIRE OUI A DIEU


CITE DU VATICAN, 14 DEC 2007 (VIS). Hier après-midi, à la conclusion de la messe célébrée par le Cardinal Camillo Ruini, Vicaire générale du diocèse, pour les étudiants de Rome, le Pape s'est rendu en la basilique vaticane. S'adressant à l'assemblée il a proposé une réflexion sur la formation spirituelle de la jeunesse et sur sa récente Encyclique consacrée à l'espérance.

  Ayant d'emblée rappelé qu'à la prochaine Pentecôte 150 étudiants romains seraient confirmés, Benoît XVI a invité ces nouveaux confirmants et tous ses hôtes de s'adresser à Marie, pour apprendre de son oui à dire oui à Dieu."Plus le oui est consistant plus est consistante la présence divine".

  Il a ensuite invité des étudiants à débattre de l'Encyclique Spe Salvi, et en particulier de la partie traitant de l'espérance contemporaine. Le Pape a rappelé qu'au XVII siècle l'Europe avait connu une mutation importante qui a continuellement renforcé l'idée que le progrès était l'oeuvre de la science et de la technique, et que la foi ne servait qu'au salut de l'âme".

  "La raison et la liberté, qui sont les deux idées force de la modernité, se sont alors comme détachées de Dieu pour devenir autonomes et oeuvrer à un Règne de l'homme, conçu comme contraposition au Règne de Dieu. Ceci a favorisé la diffusion du matérialisme qui se fonde sur l'espoir de ce que le changement des structures économiques et politiques conduit à une société enfin plus juste, pacifique, libre et égalitaire".

  Puis le Saint-Père a indiqué que ce raisonnement, "qui ne manque ni de valeur ni de logique, pèche cependant par une erreur de fond. L'homme n'est pas le seul produit de conditions socio-économiques. La croissance morale de l'homme ne va pas de pair avec le progrès. Si bien que, sans principes éthiques, science, technique et politique sont utilisées, comme c'est encore malheureusement le cas, non pour le bien des personnes mais pour le mal de l'humanité entière".
AC/.../ETUDIANTS ROME                                     VIS 20071214 (330)


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