CITE DU VATICAN, 30 OCT 2010 (VIS). Ce matin, Place St.Pierre, Benoît XVI a rencontré le rassemblement de 80.000 enfants et jeunes de l'Action catholique italienne, répondant à trois questions posées respectivement par un enfant, un jeune et un éducateur.
A la première question: Que signifie être grands? Que devons-nous faire pour grandir à la suite de Jésus?, le Saint-Père a répondu en rappelant que lorsqu'il était jeune, il voulait "faire quelque chose de grand, de plus dans ma vie... Etre grands signifie aimer beaucoup Jésus, l'écouter et lui parler dans la prière, le rencontrer dans les sacrements, à la messe, à la confession, c'est-à-dire le connaître toujours plus et le faire connaître aux autres, être avec ses amis, même les plus pauvres, ceux qui sont malades, pour grandir ensemble".
A la deuxième question: Que signifie aimer jusqu'au bout? Comment pouvons-nous apprendre à aimer en vérité?, le Pape a répondu: "C'est une grande question. Il est très important, même fondamental, d'apprendre à aimer, à aimer pour de vrai, apprendre l'art de l'amour vrai... Vous devenez grands quand vous êtes capables de faire de votre vie un don aux autres, lorsque vous n'êtes pas repliés sur vous-mêmes mais que vous vous donnez aux autres... Vous ne pouvez et ne devez pas vous adapter à un amour réduit à une marchandise d'échange consommable sans respect pour soi et pour les autres, incapable de chasteté et de pureté. Cela n'est pas la liberté. Beaucoup "d'amour" proposé par les média et sur internet, n'est pas l'amour mais seulement égoïsme et enfermement... Il vous retient comme une chaîne étouffant les pensées et les sentiments les plus beaux, les vrais élans du cœur, cette force inaliénable qui est l'amour et qui trouve dans Jésus sa plus grande expression et dans l'Esprit-Saint, la force et le feu qui embrasent vos vies, vos pensées et vos sentiments. Certes, c'est aussi un sacrifice de vivre vraiment l'amour -on n'arrive pas à cette route sans renoncements- mais je suis certain que vous ne craignez pas la fatigue d'un amour vrai et qui s'engage. C'est le seul qui, en fin de compte, donne la vraie joie!".
La troisième question était: Que signifie aujourd'hui être éducateur? Comment affronter les difficultés que nous trouvons sur notre route? Et, que devons-nous faire pour que tous prennent soin du présent et de l'avenir des nouvelles générations? Benoît XVI a répondu en soulignant qu'"être éducateurs signifie avoir la joie au cœur et la communiquer à tous pour rendre la vie belle et bonne. Cela signifie offrir des raisons et des objectifs pour le chemin de vie, offrir la beauté de la personne de Jésus, et le faire aimer, son style de vie, sa liberté... Cela signifie surtout placer toujours haut le but de chaque existence qui nous vient de Dieu. Cela exige une connaissance personnelle de Jésus, un contact personnel, quotidien, l'aimant dans la prière, dans la méditation sur la Parole de Dieu, dans la fidélité à ses sacrements, à l'Eucharistie, à la confession. Cela exige de communiquer la joie d'être dans l'Eglise, d'avoir des amis avec qui partager non seulement les difficultés mais aussi les beautés et les surprises de la vie de foi... Vous êtes de bons éducateurs si vous savez impliquer tout le monde pour le bien des plus jeunes. Vous ne pouvez pas vous satisfaire de vous mêmes, mais vous devez faire comprendre la priorité de l'éducation des jeunes générations à tous les niveaux. Sans la présence de la famille, par exemple, vous courez le risque de construire sur du sable. Sans une collaboration avec l'école, on ne peut former une intelligence profonde de la foi. Sans un engagement des différentes personnes œuvrant aux moments de temps libre et de communication, votre œuvre patiente risque de ne pas être efficace, de ne pas avoir d'effet sur la vie quotidienne. Je suis sûr que l'Action catholique est bien enracinée sur le territoire et a le courage d'être sel et lumière. Votre présence ici, ce matin, me témoigne, ainsi qu'à tous, qu'il est possible d'éduquer, qu'il est fatigant mais beau de faire partager l'enthousiasme aux jeunes et aux enfants. Ayez le courage et même l'audace de ne laisser aucun domaine qui ne connaisse Jésus et sa tendresse que vous faites expérimenter à tous, même aux plus nécessiteux et à ceux qui sont abandonnés, grâce à votre mission d'éducateurs". Le Pape a conclu en invitant l'assemblée à suivre fidèlement "l'identité et la finalité de l'Action catholique".
AC/ VIS 20101103 (750)
A la première question: Que signifie être grands? Que devons-nous faire pour grandir à la suite de Jésus?, le Saint-Père a répondu en rappelant que lorsqu'il était jeune, il voulait "faire quelque chose de grand, de plus dans ma vie... Etre grands signifie aimer beaucoup Jésus, l'écouter et lui parler dans la prière, le rencontrer dans les sacrements, à la messe, à la confession, c'est-à-dire le connaître toujours plus et le faire connaître aux autres, être avec ses amis, même les plus pauvres, ceux qui sont malades, pour grandir ensemble".
A la deuxième question: Que signifie aimer jusqu'au bout? Comment pouvons-nous apprendre à aimer en vérité?, le Pape a répondu: "C'est une grande question. Il est très important, même fondamental, d'apprendre à aimer, à aimer pour de vrai, apprendre l'art de l'amour vrai... Vous devenez grands quand vous êtes capables de faire de votre vie un don aux autres, lorsque vous n'êtes pas repliés sur vous-mêmes mais que vous vous donnez aux autres... Vous ne pouvez et ne devez pas vous adapter à un amour réduit à une marchandise d'échange consommable sans respect pour soi et pour les autres, incapable de chasteté et de pureté. Cela n'est pas la liberté. Beaucoup "d'amour" proposé par les média et sur internet, n'est pas l'amour mais seulement égoïsme et enfermement... Il vous retient comme une chaîne étouffant les pensées et les sentiments les plus beaux, les vrais élans du cœur, cette force inaliénable qui est l'amour et qui trouve dans Jésus sa plus grande expression et dans l'Esprit-Saint, la force et le feu qui embrasent vos vies, vos pensées et vos sentiments. Certes, c'est aussi un sacrifice de vivre vraiment l'amour -on n'arrive pas à cette route sans renoncements- mais je suis certain que vous ne craignez pas la fatigue d'un amour vrai et qui s'engage. C'est le seul qui, en fin de compte, donne la vraie joie!".
La troisième question était: Que signifie aujourd'hui être éducateur? Comment affronter les difficultés que nous trouvons sur notre route? Et, que devons-nous faire pour que tous prennent soin du présent et de l'avenir des nouvelles générations? Benoît XVI a répondu en soulignant qu'"être éducateurs signifie avoir la joie au cœur et la communiquer à tous pour rendre la vie belle et bonne. Cela signifie offrir des raisons et des objectifs pour le chemin de vie, offrir la beauté de la personne de Jésus, et le faire aimer, son style de vie, sa liberté... Cela signifie surtout placer toujours haut le but de chaque existence qui nous vient de Dieu. Cela exige une connaissance personnelle de Jésus, un contact personnel, quotidien, l'aimant dans la prière, dans la méditation sur la Parole de Dieu, dans la fidélité à ses sacrements, à l'Eucharistie, à la confession. Cela exige de communiquer la joie d'être dans l'Eglise, d'avoir des amis avec qui partager non seulement les difficultés mais aussi les beautés et les surprises de la vie de foi... Vous êtes de bons éducateurs si vous savez impliquer tout le monde pour le bien des plus jeunes. Vous ne pouvez pas vous satisfaire de vous mêmes, mais vous devez faire comprendre la priorité de l'éducation des jeunes générations à tous les niveaux. Sans la présence de la famille, par exemple, vous courez le risque de construire sur du sable. Sans une collaboration avec l'école, on ne peut former une intelligence profonde de la foi. Sans un engagement des différentes personnes œuvrant aux moments de temps libre et de communication, votre œuvre patiente risque de ne pas être efficace, de ne pas avoir d'effet sur la vie quotidienne. Je suis sûr que l'Action catholique est bien enracinée sur le territoire et a le courage d'être sel et lumière. Votre présence ici, ce matin, me témoigne, ainsi qu'à tous, qu'il est possible d'éduquer, qu'il est fatigant mais beau de faire partager l'enthousiasme aux jeunes et aux enfants. Ayez le courage et même l'audace de ne laisser aucun domaine qui ne connaisse Jésus et sa tendresse que vous faites expérimenter à tous, même aux plus nécessiteux et à ceux qui sont abandonnés, grâce à votre mission d'éducateurs". Le Pape a conclu en invitant l'assemblée à suivre fidèlement "l'identité et la finalité de l'Action catholique".
AC/ VIS 20101103 (750)