Cité
du Vatican, 5 mai 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les
évêques du Burundi ayant conclu leur visite Ad Limina, devant
lesquels il a d'abord évoqué l'accord-cadre fixé entre le
Saint-Siège et leur pays, "riche d’avenir pour l’annonce de
l’Evangile". Il a d'ailleurs encouragé ses hôtes à
accroître leur présence "dans le dialogue social et politique,
et à rencontrer sans hésiter les pouvoirs publics. Les personnes en
charge de l’Autorité ont besoin de votre témoignage de foi et de
votre annonce courageuse des valeurs chrétiennes. Elles doivent
connaître davantage la doctrine sociale de l’Eglise, en apprécier
la valeur et s’en inspirer dans la conduite des affaires
publiques". Votre pays, a-t-il poursuivi, "a connu dans un
passé proche, de terribles conflits. Le peuple burundais est encore
divisé, de profondes blessures ne sont pas encore refermées. Seule
une authentique conversion des cœurs à l’Evangile peut incliner
les hommes à l’amour fraternel et au pardon, car c’est dans la
mesure où Dieu réussira à régner parmi nous que la vie sociale
sera un espace de fraternité de justice, de paix et de dignité pour
tous. L’évangélisation en profondeur de votre peuple reste bien
la première de vos préoccupations car pour réussir une véritable
réconciliation l’Eglise a besoin de témoins qui soient
profondément enracinés dans le Christ, de témoins qui mettent leur
vie en accord avec leur foi... Outre une formation intellectuelle
indispensable, les futurs prêtres doivent recevoir une solide
formation spirituelle, humaine et pastorale. Ce sont les quatre
piliers de la formation! En effet, c’est par toute leur vie, dans
le quotidien de leurs relations humaines, qu’ils porteront
l’Evangile à tous. Il ne doit pas y avoir dans le ministère
sacerdotal de prédominance de l’aspect administratif sur l’aspect
pastoral, ni une sacramentalisation sans autre forme
d’évangélisation". Passant à la question des vocations,
aujourd’hui fragiles, et aux personnes consacrées, le Pape a
affirmé que "les nombreuses communautés nouvelles qui se
forment ont besoin du discernement attentif et prudent" des
évêques "pour garantir une solide formation à leurs membres
et accompagner les évolutions qu’elles sont appelées à vivre en
vue du bien de toute l’Eglise". Et pour conclure il a rappelé
à ses hôtes que le Burundi "a connu une histoire récente
difficile, traversée par la division et la violence, dans un
contexte de grande pauvreté qui malheureusement perdure. Malgré
cela, les efforts courageux d’évangélisation que vous déployez
dans votre ministère pastoral portent de nombreux fruits de
conversion et de réconciliation. Je vous invite à ne pas faiblir
dans l’espérance, mais à aller courageusement de l’avant, avec
un esprit missionnaire renouvelé, afin de porter la Bonne Nouvelle à
tous ceux qui l’attendent encore ou qui en ont le plus besoin, afin
qu’ils connaissent enfin la miséricorde du Seigneur".
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dernières 5 nouvelles
lundi 5 mai 2014
UN SERVICE EXEMPLAIRE DERRIERE UN UNIFORME PRESTIGIEUX
Cité
du Vatican, 5 mai 2014 (VIS). Comme chaque
année à la veille de leur assermentation, le Pape s'est adressé
aux nouvelles recrues de la Garde Suisse Pontificale, reçues avec
leurs familles. Rappelant qu'ils prêteront serment le 6 mai, un jour
spécial où l'on commémore le Sac de Rome de 1527 et l’action
héroïque des Suisses, il a souligné combien le contexte social et
ecclésial avait beaucoup changé depuis...mais le cœur de l’homme,
sa capacité à être fidèle et courageux, Acriter et Fideliter, est
resté le même. Votre service est donc un témoignage authentique,
parce qu’il exprime concrètement le désir de se donner à une
tâche importante et exigeante... Servir dans la Garde Suisse
Pontificale signifie vivre une expérience où se rencontrent le
temps et l’espace de manière très particulière... Mais votre
service particulier vous conduit à donner un témoignage chrétien,
serein et joyeux, à tous ceux qui arrivent au Vatican...pour
rencontrer le Pape. Vivez intensément vos journées! Soyez solides
dans votre foi et généreux dans l’amour envers les personnes que
vous rencontrez. L’uniforme que vous endossez a cent ans cette
année. Ses couleurs et sa forme sont connues du monde entier. Elles
rappellent le dévouement, le sérieux, la sécurité. Elles évoquent
un service singulier et un passé glorieux. Cependant, derrière tout
uniforme se trouve une personne, avec une famille et une terre
d’origine, avec une personnalité et une sensibilité, avec des
attentes et des projets de vie. Votre uniforme est un trait
caractéristique de la Garde Suisse qui attire l’attention des
gens. Mais rappelez-vous que ce n’est pas l’uniforme mais celui
qui l’endosse qui doit toucher les autres par la gentillesse, par
l’esprit d’accueil, par l’attitude de charité envers tous.
Considérez cela aussi dans les rapports entre vous, en donnant aussi
de l’importance à votre vie communautaire, au partage des moments
joyeux et des moments plus difficiles, en n’ignorant pas qui parmi
vous se trouve en difficulté et a parfois besoin d’un sourire,
d’un geste d’encouragement et d’amitié, en évitant une
distance négative qui sépare les camarades et qui, dans la vie de
toutes les personnes du monde, peut générer le mépris, la
marginalisation ou le racisme".
LE SAINT-SIEGE DANS LA CONVENTION CONTRE LA TORTURE
Cité
du Vatican, 3 mai 2014
(VIS). Mgr.Silvano Tomasi, chef de la délégation
du Saint-Siège auprès des Nations Unies à Genève, a présenté le
premier rapport périodique du Saint-Siège au Comité sur la
convention contre la torture (CAT) pour sa LII session. Dans son long
rapport, le prélat souligne que "le Saint-Siège a adhéré à
la Convention contre la torture, le 22 juin 2002 avec l'intention
claire et directe que cette convention s'applique à la Cité du
Vatican et, en qualité de souverain de la Cité du Vatican, le
Saint-Siège a fourni une importante 'Déclaration interprétative'
qui montre son approche de la CAT.
En
premier lieu, la Déclaration interprétative considère
la Convention comme un instrument valable pour la défense
contre les actes de torture quand elle dit: Le Saint-Siège considère
cette convention et d'autre traitement cruel, inhumain ou dégradant
comme un instrument valable et approprié pour lutter contre les
actes qui constituent une atteinte grave à la dignité de la
personne. En ce sens, en effet, le
Saint-Siège a souhaité exprimer l'harmonie de ses propres principes
et vision de la personne humaine avec les
idéaux et pratiques exposées dans la Convention contre la torture.
La Déclaration interprétative insiste pour que le Saint-Siège,
devenant parti à la Convention pour le compte de l'Etat de la Cité
du Vatican, entreprenne de l'appliquer dans la mesure où il est
compatible, en pratique, avec la nature particulière de cet Etat. En
tant que tel, en ce qui concerne l'application de la Convention et de
tout examen, question ou critique, ou de leur mise en œuvre, le
Saint-Siège entend se concentrer exclusivement sur l'Etat de la Cité
du Vatican, respectant la souveraineté de cet Etat et l'autorité
légitime et spécifique de la Convention et du Comité compétent
pour examiner les rapports de l'Etat. Le Saint-Siège, comme membre
de la Communauté internationale, est lié mais séparé et distinct
du territoire de l'Etat de la Cité du Vatican, sur lequel il exerce
sa souveraineté. Sa personnalité internationale n'a jamais été
confondue avec les territoires sur lesquels il exerce sa souveraineté
d'Etat. En sa forme actuelle, l'Etat de la Cité du Vatican a été
créé en 1929 pour garantir plus efficacement la mission spirituelle
et morale du Saint-Siège. Ainsi, des références familières au
Saint-Siège comme "le Vatican" peuvent induire en erreur.
En ce sens, le Saint-Siège, tel que mentionné, encourage
globalement des principes de base et des droits de l'homme
authentiques reconnus dans la CAT, par sa mise en œuvre sur le
territoire de l'Etat de la Cité du Vatican conformément à la
Déclaration interprétative.
Après
avoir exposé quelques points essentiels devant orienter et présider
la discussion, Mgr.Tomasi a donné une vue générale du rapport
initial que le Saint-Siège a présenté devant la Commission en
décembre 2012: Outre la présentation des distinctions essentielles
et des relations entre le Saint-Siège, l'Etat de la Cité du Vatican
et l'Eglise catholique, je souhaite mettre en évidence plusieurs
éléments importants présentés dans la section d'informations
générales. Je pense, en particulier, au
système légal de l'Etat de la Cité du Vatican, qui est autonome à
l'égard du système légal de l'Eglise catholique. En fait, les
normes canoniques ne sont pas toutes appropriées pour la gouvernance
de ce territoire. En ce qui concerne le crime et la punition, il
existe des lois spécifiques qui criminalisent des activités
illicites et prévoient des peines proportionnées dans l'Etat de la
Cité du Vatican. Comme indiqué dans la section statistique, la
modeste population de l'Etat de la Cité du Vatican, recevant environ
18 millions de pèlerins et touristes annuellement, a un taux
de plaintes criminelles et pénales relativement bas.
Revenant
maintenant à la troisième partie du Rapport initial, qui aborde
systématiquement chacun des seize articles principaux de la CAT, ma
délégation souhaite mettre en évidence plusieurs pas significatifs
et améliorations de l'Etat de la Cité du Vatican pour le respect de
la Convention, depuis la remise du Rapport initial en décembre 2012.
En premier lieu, la législation de l'Etat de la Cité du Vatican a
été modifiée avec la promulgation de la Lettre apostolique
du Pape François du 11 juillet 2013, sur
la juridiction des autorités juridiques de l'Etat
de la Cité du Vatican en matière criminelle, en particulier
l'article 3, de la loi n. VIII, qui traite spécifiquement du crime
de torture. Tandis que la mise en œuvre de cette loi de base dans le
droit pénal de l'Etat de la Cité du Vatican concerne d'une certaine
façon différents articles de la Convention, il est bon d'en
mentionner quelques-uns directement. Quant
à l'article 1 de la Convention, la nouvelle législation de l'Etat
de la Cité du Vatican intègre, pratiquement mot pour mot, la
définition de torture et la punition cruelle et inhumaine comme
indiquée et, donc, de facto, répond à l'article 4 de la Convention
par son intégration dans le code pénal et l'établissement de
peines appropriées pour de tels délits. Le paragraphe 6 du même
article 3 de la loi modifiée n. VIII reformule effectivement
l'article 15 de la Convention, interdisant l'utilisation de toute
déclaration faite en conséquence de la torture comme preuve. Les
amendements de la loi IX, également modifiée en juillet 2013,
éclaire particulièrement les questions en matière de crimes, dans
ou à l'extérieur du territoire de l'Etat, de la juridiction, de
l'extradition et des sentences de condamnation. Les modifications
procédurales et législatives cherchent à mettre en œuvre les
principes contenus dans la Convention contre la torture dans les
articles 3, 5 et 8. On peut souligner en particulier le développement
de la question de l'extradition et de son refus de la part du
Saint-Siège si la requête vient d'un Etat qui pratique la torture
ou la peine de mort.
La
quatrième partie du Rapport initial, sur l'affirmation de
l'interdiction de la torture et d'autre traitement cruel, inhumain ou
dégradant dans les enseignements et les activités du Saint-Siège,
fait référence à la large gamme de documents, proclamations,
publications, programme de radio et télévision par lequel le
Saint-Siège s'adresse activement non seulement aux adeptes de la foi
catholique, mais aussi à la communauté internationale et à toutes
les personnes de bonne volonté. Il convient de souligner, au
vu du nombre de confusions, que le Saint-Siège n'a aucune
juridiction, telle que ce terme est compris dans l'article 2.1 de la
Convention, sur les membres de l'Eglise catholique. Le Saint-Siège
souhaite réaffirmer que les personnes sont sous la juridiction des
autorités légitimes du pays dans lequel elles vivent et sont ainsi
soumis à la loi domestique et à ses conséquences. Les autorités
d'Etat sont obligées de protéger et, si
nécessaire, de poursuivre les personnes
qui sont sous leur juridiction. Le Saint-Siège exerce la même
autorité sur ceux qui vivent dans l'Etat de la Cité du Vatican
conformément à ses lois. Ainsi, le Saint-Siège, dans le respect
des principes d'autonomie et de souveraineté des Etats, insiste pour
que l'autorité d'Etat, qui a compétence légitime, agisse comme
responsable de justice en matière de crimes et d'abus commis par des
personnes sous leur juridiction. Ma délégation souhaite souligner
que cela n'inclut pas seulement les actes de torture et les autres
actes cruels et inhumains, mais aussi tous les autres actes
considérés comme des crimes commis par n'importe quel individu qui,
malgré son affiliation à une institution catholique, est soumis à
l'autorité de son Etat. L'obligation et la responsabilité de
promouvoir la justice dans de tels cas revient à la juridiction
domestique compétente.
Pour
récapituler cette quatrième partie du Rapport, on peut dire que les
moyens pris par le Saint-Siège pour mettre en place des mesures
législatives, administratives, juridiques ou d'autres mesures de
prévention et d'interdiction de la torture et pour éviter qu'à
l'avenir ces agissements se répètent sur son territoire, sont
nombreux. Cela montre combien le Saint-Siège est désireux de prêter
son appui moral et sa collaboration à la communauté internationale,
afin de contribuer à l'élimination des recours à la torture, qui
est inadmissible et inhumain".
MESSE POUR LES POLONAIS
Cité
du Vatican, 3 mai 2014 (VIS). Le Saint-Père s'est rendu ce matin en
l'église romaine St.Stanislas pour y rencontrer la communauté
polonaise et y célébrer la messe à une semaine de la canonisation
de Jean-Paul II, qui s'y rendit plus de 80 fois au cours de son
pontificat. Reprenant à l'homélie la lecture du jour, il a rappelé
que Pierre témoigne dans les Actes de l'espérance qui repose en
Jésus... Pierre demeure la ferme référence de la communauté car
il repose sur le rocher qu'est le Christ. Quant à Jean-Paul II, il
fut une autre pierre posée sur le grand rocher... Dans les moments
d'abattement et de tristesse, lorsque tout semble perdu, il gardait
l'espérance contenue dans sa foi. Ainsi était-il le roc de cette
communauté qui priait ici et écoutait la Parole, préparait et
recevait les sacrements, accueillait qui était dans le besoin,
chantait et faisait fête avant de se disperser en ville... Non pour
l'avoir lu mais pour l'avoir vu, je sais que saint Jean-Paul II a
suivi la voie de Pierre en digne fils de sa patrie terrestre. Il l'a
suivie de façon exemplaire en recevant de Dieu un dépouillement
total. C'est pourquoi il repose dans l'espérance". Comme
Pierre, Jean-Paul II vous encourage à "agir dans la crainte de
Dieu car nous vivons ici bas en étrangers. Si nous sommes de passage
nous ne errons pas car nous savons où nous porte notre voyage. Qui
erre l'ignore. Mais nous nous sommes des pèlerins, comme le disait
saint Jean-Paul II... Nous aussi pouvons devenir des voyageurs
ressuscités si la parole du Christ ranime notre coeur et son
eucharistie nous ouvre à la foi, nous nourrit d'espérance et de
charité. Puissions nous accompagner nos frères et nos soeurs
tristes ou désespérés, ranimer leur confiance avec l'Evangile en
partageant avec eux le pain de la fraternité. Que saint Jean-Paul II
nous aide à être ces voyageurs ressuscités".
PAROLE DE DIEU ET EUCHARISTIE POUR RAVIVER LA FOI
Cité
du Vatican, 4 mai 2014
(VIS). Le Saint-Père a récité le Regina Cœli dominical avec les
fidèles réunis Place St.Pierre. Auparavant, il leur a parlé des
disciples d'Emmaüs qui rencontrent Jésus sur leur route mais ne le
reconnaissent pas: "Les voyant si tristes il les aide d'abord à
comprendre que la passion et la mort du Messie étaient prévues dans
le dessein de Dieu et annoncées par l'Ecriture Sainte. Ainsi
rallume-t-elles en eux le feu de
l'espérance... Le chemin d'Emmaüs devient ainsi le symbole de notre
chemin de foi: l'Ecriture et l'Eucharistie
sont les éléments indispensables pour la rencontre avec le
Seigneur. Nous aussi arrivons souvent à la messe dominicale avec nos
préoccupations, nos difficultés et désillusions... Parfois, la vie
nous blesse et nous cheminons tristement vers notre Emmaüs en
tournant le dos au dessein de Dieu. Nous nous éloignons alors de
Dieu. Mais la liturgie de la Parole nous accueille: Jésus nous
explique l'Ecriture et rallume en nous la foi et de l'espérance. Il
nous donne sa force dans la communion". Avant de conclure, le
Pape a rappelé que la Parole de Dieu et l'Eucharistie nous
remplissent toujours de joie: "Rappelez-le vous bien, a-t-il
souligné. "Quand tu es triste, tu prends la Parole de Dieu.
Quand tu n'as pas le moral, tu prends la Parole de Dieu et tu vas à
la messe du dimanche pour communier, pour participer au mystère de
Jésus. Parole de Dieu et Eucharistie nous
remplissent de joie... Il y a toujours cette parole qui nous donne la
direction après nos égarements. Et à travers nos fatigues et nos
désillusions, il y a toujours un Pain partagé qui nous fait aller
de l'avant sur le chemin".
LE PAPE ENCOURAGE L'ACTION CATHOLIQUE ITALIENNE
Cité
du Vatican, 3 mai 2014 (VIS). Ce matin, le
Saint-Père a reçu Salle Paul VI l'Action catholique italienne, qui
tient son assemblée annuelle, félicitant à ses adhérents
d'appliquer le propos de leurs assises, être "des personnes
nouvelles en Jésus-Christ, co-responsables de la joie de vivre".
Ceci s'insère bien "dans le contexte social et ecclésial car
les laïcs de l'Action catholique sont appelés à relancer une
action missionnaire ouverte aux perspectives que l'Esprit indique à
l'Eglise, une action expression d'un renouveau de l'apostolat laïque.
Les paroisses, surtout celles qui sont recroquevillées et usées,
ont besoin de votre enthousiasme apostolique, de votre disponibilité
et de votre créativité. Pour arriver à tous il convient d'avoir du
dynamisme missionnaire en privilégiant les personnes qui se sentent
éloignées ainsi que celles qui sont marginalisées. Ouvrez les
portes afin que le Christ en sorte". En premier lieu, a
recommandé le Pape, les fidèles doivent rester en sa compagnie afin
d'être ses témoins et ses annonciateurs: "Notre rencontre avec
le Seigneur, notre vie et notre joie, permet à notre témoignage de
gagner chaque jour en force". Ensuite, il "faut aller par
les rues de vos villes et les chemins de vos campagnes pour annoncer
que Dieu est père et que Jésus l'a révélé, que cette
connaissance a changé vos vies de frères porteurs d'une espérance
qui ne déçoit pas". Nous devons aller partout à la rencontre
de l'homme, "là il souffre et où il espère, là où il aime
et croit, là où sont ses attentes les plus profondes, ses questions
les plus essentielles. C'est là que Jésus vous attend"
. Enfin "soyez des personnes
joyeuses, qui chantent la vie et la foi, capables de reconnaître
talents et limites de chacun. Ainsi noterez-vous les signes de la
présence du Seigneur jusque dans les jours les plus sombres. Soyez
heureux qu'il vous ait appelé à être co-responsables de la mission
de son Eglise". Grâce à ces trois attitudes "vous saurez
accomplir votre vocation et éviter la tentation du relâchement
confortable, contraire à la compagnie de Jésus, celle du repli sur
soi et du contentement ou du sérieux formel. Ne soyez pas des pièces
de musée mais des personnes appelées par le Christ à vivre et
diffuser la joie de l'Evangile".
FAVORISER LE DIALOGUE CONTRE L'EXTREMISME AU SRILANKA
Cité
du Vatican, 3 mai 2014 (VIS). La
contribution de l'Eglise catholique à
la réconciliation nationale et à la
reconstruction de la société civile, l'importance du dialogue
inter-religieux face à un extrémisme qui promeut un faux sentiment
d'unité nationale basée sur une unique identité religieuse et la
protection de la famille, ont été les sujets de la rencontre du
Pape François avec les évêques du Srilanka au terme de leur visite
Ad Limina. Après de nombreuses années de combats et d'épanchement
de sang, la guerre civile a finalement pris fin et ses habitants
espèrent maintenant reconstruire leurs vies et leurs communautés.
Les évêques se sont consacrés à cette tâche comme ils l'ont
souligné dans leur lettre pastorale intitulée "Vers la
réconciliation et la reconstruction du pays" dans laquelle, en
plus de partager les tourments de leur peuple, ils
affirment qu'il reste encore beaucoup à
faire pour le
respect des droits de l'homme et le dépassement des tensions
ethniques. Le Pape s'est uni à eux en prononçant des paroles
réconfortantes "pour tous ceux qui ont perdu des êtres chers
durant la guerre et regardent l'avenir avec appréhension",
invitant les communautés à suivre le conseil de Paul en portant le
poids les unes
des autres, et à être "fortes dans la foi, proches de ceux qui
pleurent et souffrent des dernières conséquences de la guerre".
L'Eglise catholique qui compte autant de Cinghalais que de
Tamouls, doit encourager l'unité entre les deux groupes ethniques
puisqu'elle connaît de près "ses préoccupations et ses
craintes, et surtout la façon dont ils
peuvent se marginaliser et se détruire les uns les autres. Les
fidèles, qui connaissent les raisons des tensions entre les
Cinghalais et les Tamouls,
doivent favoriser une atmosphère de
dialogue face à la reconstruction d'une société plus juste et
équitable". Le Srilanka compte non seulement une riche
diversité ethnique mais aussi différentes traditions religieuses.
C'est pourquoi le dialogue inter-religieux et œcuménique qui
favorise la reconnaissance mutuelle est de première importance. Le
Pape a ainsi loué l'effort fait par les évêques dans ce domaine,
qui "permet à l'Eglise de collaborer plus facilement avec les
autres pour garantir une paix durable et leur assurer la liberté de
poursuivre leurs fins, surtout dans l'éducation des jeunes à la foi
et dans le libre témoignage de la foi chrétienne. "Cependant
le pays a été la scène de la montée d'extrémismes religieux qui,
promouvant un faux sentiment d'unité nationale basée sur une unique
identité religieuse, ont créé des tensions par différents actes
d'intimidation et de violence. Comme ces tensions peuvent menacer les
relations œcuméniques, l'Eglise au Srilanka doit rester ferme
lorsqu'il s'agit de chercher des alliés pour la paix et des
interlocuteurs pour le dialogue". Le Saint-Père a ensuite
évoqué l'important travail des prêtres et des religieux dans la
transmission de la foi et la promotion de la réconciliation et du
dialogue et a consacré la dernière partie de son discours à la
famille, rappelant que beaucoup pâtissent aujourd'hui des
conséquences de la guerre tant à cause du déplacement de ses
membres que par la mort de nombre d'entre eux. "Beaucoup ont
perdu leur travail et alors les familles ont été séparées parce
que les couples ont du laisser leur foyer pour trouver un emploi. Il
y a aussi le défi qu'engendre l'augmentation des mariages
mixtes, qui demande une plus grande
attention à la préparation et à
l'aide aux couples qui doivent former leurs enfants à la foi.
Quand nous sommes attentifs à
nos familles et à leurs besoins, quand
nous comprenons leurs problèmes et leurs
espérances, nous fortifions le témoignage de l'Eglise et la
proclamation de l'Evangile... Vos efforts pour aider la famille
n'aident pas seulement l'Eglise, mais la société srilankaise tout
entière, notamment dans ses efforts pour la réconcilation et
l'unité".
PREMIERE REUNION DE LA COMMISSION POUR LA PROTECTION DES MINEURS
Cité
du Vatican, 3 mai 2014 (VIS). La
Commission
pontificale pour la protection des mineurs s'est réunie pour la
première fois du 1 au 3 mai. Comme annoncé, l'objectif était de
présenter au Saint-Père des suggestions quant au fonctionnement de
la Commission et de suggérer la nomination
d'autres membres experts. Ont pris part à
cette réunion: Mme.Catherine Bonnet (France), Mme.Marie Collins
(Irlande), Mme.Sheila Baroness Hollins (GB), le Cardinal Sean Patrick
O'Malley, OFM.Cap (USA), M.Claudio Papale (Italie), Mme.Hanna
Suchocka (Pologne), le P.Humberto Miguel Yáñez, SJ (Argentine) et
le P.Hans
Zollner, SJ (Allemagne). Au terme de la rencontre, la Salle de Presse
du Saint-Siège a publié le communiqué suivant:
"Alors
que nous commençons ensemble notre service, nous souhaitons exprimer
notre profonde solidarité à toutes les victimes d'abus sexuels,
enfants ou adultes vulnérables, et souhaitons souligner que, depuis
le début de notre travail, nous avons adopté le principe que le
bien d'un enfant ou d'un adulte vulnérable est prioritaire au moment
de prendre toute décision. Au cours de nos rencontres, chacun de
nous a pu partager ses idées, ses expériences et aspirations pour
cette commission pontificale. Répondant aux requêtes du Saint-Père,
ces discussions ont été consacrées à la nature et aux objectifs
de la Commission et à l'élargissement du nombre de ses membres, en
vue d'inclure des personnes provenant d'autres aires géographiques
et d'autres domaines de compétence. Au cours de nos conversations,
nous avons aussi examiné de nombreuses propositions sur les façons
dont la Commission pourrait collaborer avec des experts de divers
domaines liés à
la sauvegarde des enfants et adultes vulnérables. Nous avons aussi
rencontré quelques membres de la Curie romaine correspondant
à des domaines de coopération à venir, parmi lesquels les
représentants de la Secrétairerie d'Etat, de la Congrégation pour
la doctrine de la foi, de la Congrégation pour le clergé, de la
Salle de Presse du Saint-Siège et de la Gendarmerie vaticane.
En
tant que Commission consultative, nous communiquerons au Saint-Père
les résultats de nos travaux. Nous proposerons ensuite des
initiatives pour encourager la responsabilité locale dans le monde
et le partage réciproque de meilleures pratiques pour la protection
de tous les mineurs, avec des programmes d'entrainement, d'éducation,
de formation et de réponses face aux abus. Nous avons aussi fait
part au Pape de
l'importance que nous accordons
à certains domaines de notre action à venir. Nous considérons
qu'il est particulièrement important de
garantir l'exercice de la responsabilité dans l'Eglise, y compris
par la diffusion de
règles et de procédures efficaces et transparentes.
Nous
proposerons au Saint-Père des Statuts pour exprimer plus précisément
la nature de la Commission, sa structure, son activité et ses
objectifs. Il est clair, par exemple, que la Commission ne traitera
pas de cas individuels d'abus, mais pourra présenter des
recommandations sur les directives pour assurer l'obligation de
responsabilité et de meilleures pratiques. Nous ferons
des propositions précises pour trouver les
moyens de sensibiliser les personnes sur les conséquences tragiques
des abus sexuels et sur les conséquences dévastatrices du manque
d'écoute, du manque d'aide dans les
suspicions d'abus et du manque de soutien aux victimes d'abus sexuels
et à leurs familles. Alors que les catholiques s'engagent à faire
de nos paroisses, écoles et institutions, des lieux sûrs pour tous
les mineurs, nous nous engageons avec toutes les personnes de bonne
volonté à garantir aux enfants et adultes vulnérables une
protection face aux abus. Nous demandons les prières de tous ceux
qui désirent soutenir le travail de la Commission".
NOTE SUR LA REUNION DU CONSEIL POUR L'ECONOMIE
Cité
du Vatican, 3 mai 2014 (VIS). Le Conseil
pour l'économie, institué le 24 février dernier, a tenu hier sa
première réunion, en deux séances. Ses travaux ont été présidés
par son Coordinateur le Cardinal Marx. Le Cardinal Secrétaire d'Etat
Parolin et le Cardinal Pell, Président du Secrétariat pour
l'économie, et le Prélat Secrétaire de ce dicastère, Mgr.Ferme,
se sont joints aux quinze Membres. Le Saint-Père a reçu le Conseil
pour l'économie, auquel il s'est brièvement adressé. Ses
importantes paroles, ainsi que la synthèse italienne du discours
introductif du Cardinal Marx, sont publiées sur L'Osservatore Romano
des 2 et 3 mai. Comme l'ont souligné le Pape et le Coordinateur, les
membres du Conseil, 8 cardinaux et 7 laïcs sont revêtus de la même
autorité, des mêmes responsabilités et des mêmes droits. Ceci
s'est traduit par des postes alternés et non séparés à la table
de travail. Il a principalement été question du projet de statuts
de l'organisme, un examen qui sera repris lors de la prochaine
réunion, en vue d'être soumis à l'approbation papale. Les travaux
de la Commission d'étude et de proposition sur l'organisation
administrative et économique du Saint-Siège (instituée le 18
juillet dernier) ont été présentés au Conseil (auquel
appartiennent son président et deux autres membres). La prochaine
réunion du Conseil pour l'économie aura lieu le 5 juillet, les
suivantes en septembre et en décembre prochains.
JOURNEE POUR L'UNIVERSITE CATHOLIQUE DE MILAN
Cité
du Vatican, 3 mai 2014 (VIS). Le Cardinal
Secrétaire d'Etat a écrit au Cardinal Archevêque de Milan,
Président de l'Institut Toniolo, à l'occasion de la 90 Journée
pour l'Université catholique du Sacré Coeur (4 mai: "Avec les
jeunes, acteurs de l'avenir"). Le Cardinal Parolin souligne
combien ce thème "exprime bien la proximité de l'institution à
la jeunesse ainsi que son engagement à offrir aux étudiants de quoi
répondre à leurs besoins et à une formation qualifiée". Au
nom du Saint-Père, il encourage ensuite l'université à poursuivre
aussi son "témoignage de vie et d'engagement de l'Eglise envers
les nouvelles générations". Il soutient l'engagement de chacun
à faire grandir et renforcer l'institution, en assurant confier ses
membres à la protection de Marie, Sedes Sapientiae.
AUDIENCES
Cité
du Vatican, 5 mai 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
Le
Cardinal Juan Luis Cipriani Thorne, Archevêque de Lima (Pérou).
Mgr.Marek
Solczyński, Nonce apostolique en Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan.
La
Présidence de la Conference of Major Superiors of Men (USA).
Dix
prélats de la Conférence épiscopale du Burundi, en visite Ad
Limina:
Mgr.Simon
Ntamwana, Archevêque de Gitega.
Mgr.Joachim
Ntahondereye, Evêque di Muyinga.
Mgr.Gervais
Banshimiyubusa, Evêque de Ngozi, accompagné de son prédécesseur
Mgr.Stanislas Kaburungu.
Mgr.Bonaventure
Nahimana, Evêque de Rutana.
Mgr.Blaise
Nzeyimana, Evêque de Ruyigi.
Mgr.Evariste
Ngoyagoye, Archevêque de Bujumbura.
Mgr.Jean
Ntagwarara, Evêque de Bubanza, accompagné de son Coadjuteur,
Mgr.Georges Bizimana.
Mgr.Venant
Bacinoni, Evêque de Bururi.
Le
Cardinal Jaime Lucas Ortega y Alamino, Archevêque de San Cristóbal
de La Habana (Cuba).
Samedi
dernier, 3 mai, il avait reçu:
Le
Cardinal Reinhard Marx, Archevêque de Munich (Allemagne) et
Coordinateur du Conseil pour l’économie.
Le
Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les
évêques.
Quatorze
prélats de la Conférence épiscopale srilankaise en visite Ad
Limina:
Le
Cardinal Albert Malcolm Ranjith Patabendige Don, Archevêque
de Colombo, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Fidelis Lionel
Emmanuel Fernando et Mgr.Sampathawaduge Maxuell Grenville Silva.
Mgr.Norbert
Marshall Andradi, OMI, Evêque d'Anuradhapura.
Mgr.Julian
Winston Sebastian Fernando, SSS, Evêque de Badulla.
Mgr.Joseph
Ponniah, Evêque de Batticaloa.
Mgr.Warnakulasurya
Wadumestrige Devsritha Valence Mendis, Evêque de Chilaw.
Mgr.Raymond
Kingsley Wickramasinghe, Evêque de Galle.
Mgr.Thomas
Savundaranayagam Emmanuel, Evêque de Jaffna.
Mgr.Joseph
Vianney Fernando, Evêque de Kandy.
Mgr.Harold
Anthony Perera, Evêque de Kurunegala.
Mgr.Rayappu
Joseph, Evêque de Mannar.
Mgr.Cletus
Chandrasiri Perera, OSB.Silv, Evêque de Ratnapura.
Mgr.Joseph
Kingsley Swampillai, Evêque de Trincomalee.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité
du Vatican 5 mai 2014 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Francesco
Oliva, Evêque de Locri - Gerace (superficie 1.248, population
133.000, catholiques 122.000, prêtres 99, diacres 7, religieux 144),
en Italie. L'Evêque élu, né en 1951 et ordonné prêtre en 1976,
était jusqu'ici Vicaire Général du diocèse de Cassano all'Jonio
(Italie). Docteur en droit civil et canonique, il a été avocat de
la Rote Romaine, juge ecclésiastique régional et vicaire judiciaire
diocésain, professeur de droit canonique, Pro Recteur du séminaire
diocésain et Administrateur du même diocèse.
Samedi
3 mai, il avait:
Nommé
l'Abbé Frank Kalabat, Evêque de l'éparchie chaldénne de Detroit
(catholiques 105.500, prêtres 22, religieux 1), aux Etats-Unis
d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1970 au Koweït et ordonné
prêtre en 1995, était jusqu'ici Curé de la paroisse chaldéenne
St.Thomas de Detroit (USA). Licencié en théologie, il a été
Directeur du centre diocésain des vocations et du Centre de
re-évangélisation. Il succède à Mgr.Ibrahim Namo Ibrahim.
Accepté
la renonciation de Mgr.Hanna Zora, à la charge pastorale de
l'éparchie chaldénne de Toronto (USA).
Nommé
l'Abbé Daoud Baffro, Administrateur apostolique de l'éparchie
chaldénne de Toronto (USA).
Nommé
Mgr.Martin Krebs, Nonce apostolique aux Marshall et à Nauru, déjà
Nonce en Nouvelle Zélande, aux Cook, Fidji, Kiribati, Palau, Samoa,
Micronésie, Tonga et Vanuatu, Délégué apostolique pour le
Pacifique.
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