Cité
du Vatican, 14 septembre 2015 (VIS). Ce matin, en présence du
Saint-Père, s'est ouverte la XI Réunion du Conseil des Cardinaux en
charge de la réforme de la Curie. Les travaux se poursuivront cet
après-midi et jusqu'à mercredi 18 septembre.
Home - VIS Vatican - Réception du VIS - Contactez-nous - Calendrier VIS
Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
dernières 5 nouvelles
lundi 14 septembre 2015
Les systèmes économiques injustes sont la cause des migrations
Cité
du Vatican, 14 septembre 2015
(VIS). Le Pape François a accordé récemment deux entretiens, l'un
à l'émission portugaise Radio Renascenca, à l'occasion de la
visite Ad Limina des évêques portugais, l'autre à la radio
argentine Milenium, au sujet de la protection de la création et de
la valeur de l'amitié et du dialogue. Dans le premier entretien,
répondant à une visite éventuelle au Portugal à l'occasion du
centenaire des apparitions de la Vierge à Fatima, le Saint-Père a
fait part de son souhait d'aller dans ce pays et a ajouté que "ce
que la Vierge nous demande, c'est de prier, de prendre soin de notre
famille, d'observer les commandements. Elle nous demande peu de
choses... Et elle se manifeste à ses enfants. C'est curieux comme
elle va toujours chercher des âmes simples". Evoquant ensuite
le phénomène migratoire vers l'Europe, il a ajouté: "C'est la
pointe de l'iceberg. Nous voyons ces réfugiés, ces pauvres gens,
qui fuient la guerre, la faim... Mais la cause de tout cela c'est un
système socio-économique mauvais et injuste... S'agissant du
problème écologique, au sein du monde socio-économique, au sein de
la politique, on doit toujours trouver la personne au centre. Le
système économique dominant aujourd'hui décentre la personne pour
placer au centre le dieu argent, l'idole à la mode". C'est
pourquoi, il précise qu'il faut remonter aux causes. "Là où
les causes sont la faim, y mettre du travail, investir. Là où la
guerre est la cause, chercher la paix, travailler pour la paix.
Aujourd'hui, le monde est en guerre, en guerre contre lui-même".
Le Pape réaffirme l'importance de l'accueil. "Accueillir les
gens et les accueillir tels qu'ils viennent...". Il a évoqué
l'appel lancé à toutes les paroisses d'accueillir une famille de
réfugiés. "Quand je demande à une paroisse d'accueillir une
famille de réfugiés, je ne demande pas à ce qu'ils vivent dans le
presbytère, à la maison paroissiale, mais que toute la communauté
paroissiale voie s'il y a un lieu, un coin de collège pour faire un
petit appartement ou, dans le pire des cas, un modeste appartement à
louer pour cette famille, mais qu'elle ait un toit, qu'elle soit
accueillie, et qu'elle soit intégrée au sein de la communauté".
Le
Saint-Père a aussi abordé le sujet de la culture du bien-être,
rappelant que le taux de natalité est très bas dans des pays comme
l'Italie, le Portugal et l'Espagne. "Quand il y a un espace
vide, les gens cherchent à le remplir. Si un pays n'a pas d'enfants,
que des migrants viennent prendre la place. Ne pas vouloir avoir
d'enfants est, en partie, mais c'est mon interprétation, je ne sais
pas si elle est correcte, un peu la culture du bien-être, non? Alors
les personnes âgées restent seules. Je crois que le grand défi de
l'Europe est de revenir à être la mère Europe... et non la
grand-mère Europe. Il faut reconnaître que l'Europe a une culture
exceptionnelle, vraiment, des siècles de culture. Cela donne aussi
un bien-être intellectuel, et, en tous cas, ce que je retiendrais de
l'Europe, c'est sa capacité de retrouver un leadership dans le
concert des nations. Qu'elle redevienne l'Europe qui donne la
direction, parce qu'elle a la culture pour le faire... L'Europe doit
jouer son rôle, c'est-à-dire retrouver son identité. Il est vrai
que l'Europe s'est trompée. Je ne lui reproche pas, elle ne s'en
souvient plus. Quand elle veut parler de son identité, elle n'a pas
voulu reconnaître, sans doute le plus intime de son identité, sa
racine chrétienne. Là elle s'est trompée. Bon, mais nous
commettons tous des erreurs dans la vie. Il est temps d'y remédier".
Le Pape a souligné que l'Eglise doit sortir, elle doit prendre des
risques. "Si, une Eglise, une paroisse, un diocèse, un
institut, vit fermé sur lui-même, il tombe malade. Il lui arrive la
même chose qu'une habitation fermée. Nous avons alors une Eglise
rachitique, aux normes figées, sans créativité...en sécurité,
avec une compagnie de personnes en sécurité, mais pas sûre d'elle.
Au contraire, si l'on sort, si une église, une paroisse, va
au-dehors pour évangéliser, il peut lui arriver la même chose que
toute personne qui sort dans la rue, un accident. Mais entre une
Eglise malade et une Eglise accidentée, je préfère l'accidentée
parce qu'au moins, elle est sortie". Il a aussi fait part de ses
attentes sur le Jubilé de la miséricorde, souhaitant que tout le
monde vienne. "Qu'ils viennent et sentent l'amour, le pardon de
Dieu", et à propos de sa lettre à Mgr.Fisichella dans laquelle
il accorde le pardon pendant le Jubilé aux cas difficiles, et de ses
deux Motu Proprio sur la réforme du procès canonique de nullité
matrimoniale, il a expliqué que son intention était de
"simplifier... Aider les gens dans leur foi. Que l'Eglise soit
mère".
Dans
son entretien avec Milenium, le Pape a dit "nous maltraitons la
création, nous la traitons parfois comme notre pire ennemi" et
"nous vivons dans un système où pour gagner de l'argent on
enlève l'homme de sa place centrale et on y met l'argent, débouchant
sur des systèmes corrompus, esclavagistes, et maltraitant la
création". Interrogé sur le fondamentalisme qui cherche la
destruction parce que ses adeptes sont fidèles à une idée, non à
une réalité, le Pape François a averti du danger que représente
cette "obscurité transversale qui nous empêche de voir
l'avenir" et fait que nous restons prisonniers de nos propres
convictions et, entre guillemets, de nos idéologies. C'est une
muraille, il ne peut donc y avoir de discussion".
Suivre Jésus c'est repousser la mentalité mondaine
Cité
du Vatican, 13 septembre 2015
(VIS). Le chemin de ceux qui suivent Jésus ne conduit pas à la
gloire passagère mais débouche sur la liberté authentique. C'est
ce qu'a expliqué le Pape aux milliers de fidèles réunis ce matin
Place St.Pierre pour prier l'angélus avec lui. Il a commenté
l'évangile du jour qui raconte que Jésus, en route vers Césarée,
demande à ses disciples ce que les gens disent de lui, parce que
bien qu'ils le considèrent comme un envoyé de Dieu, ils ne le
voient pas comme le Messie. Les apôtres lui répondent que certains
disent qu'il est Elie, d'autre Jean-Baptiste ou un autre prophète.
Alors le Christ demande à ses disciples: Pour vous qui suis-je?
"Voici la demande la plus importante, par laquelle Jésus
s'adresse directement à ceux qui l'ont suivi, pour vérifier leur
foi. Pierre, au nom de tous, déclare avec franchise: Tu es le
Christ. Et Jésus, ému par sa foi reconnaît le fruit de la grâce,
d'une grâce particulière de Dieu le Père. Il révèle alors aux
disciples ce qui les attend à Jérusalem, c'est-à-dire que le Fils
de l'homme devra beaucoup souffrir, être tué et, au bout de trois
jours, ressusciter". En entendant cela, Pierre qui venait de
professer sa foi en Jésus comme Messie, se scandalise et, à part,
le réprimande. Jésus réagit avec une grande sévérité en lui
disant: Ecarte toi de moi Satan!...parce que ses pensées ne sont pas
celles de Dieu mais celles des hommes. Jésus se rend compte que chez
Pierre, comme chez les autres disciples, et aussi pour chacun de
nous, à la grâce du Père s'oppose la tentation du Malin qui veut
nous écarter de la volonté de Dieu. En annonçant qu'il devra
souffrir et être mis à mort pour ensuite ressusciter, Jésus veut
faire comprendre à ceux qui le suivent qu'il est un Messie humble et
un serviteur. Il est le Serviteur obéissant à la Parole et à la
volonté du Père, jusqu'au sacrifice complet de sa vie. C'est
pourquoi, s'adressant à toute la foule présente, il déclare que
celui qui veut être son disciple doit accepter d'être serviteur,
comme lui s'est fait serviteur, et prévient: Si quelqu'un veut venir
à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il
me suive. Suivre Jésus signifie prendre sa croix, nous en avons
tous, pour l'accompagner sur le chemin, un chemin difficile qui n'est
pas celui du succès, de la gloire passagère, mais celui qui conduit
à la vraie liberté, celle qui nous libère de l’égoïsme et du
péché. Il s'agit d'opérer un net refus de cette mentalité
mondaine qui met le moi et ses propres intérêts au centre de
l'existence... Au contraire, Jésus nous invite à perdre notre vie
pour lui, pour l'Evangile, pour la recevoir renouvelée, accomplie et
authentique. Nous sommes sûrs, grâce à Jésus, que cette route
conduit à la fin de la résurrection, à la vie pleine et définitive
avec Dieu. Décider de le suivre, notre Maître et Seigneur qui s'est
fait serviteur de tous, exige de marcher derrière lui et de
l'écouter attentivement dans sa Parole. Rappelez-vous: lire tous les
jours un passage de l'Evangile...et dans les sacrements". Enfin,
le Pape s'est adressé aux jeunes présents sur la place: "Je
vous demande: Avez-vous ressenti le désir de suivre Jésus de plus
près? Réfléchissez. Priez. Et laissez le Seigneur vous parler".
Le premier martyr sud-africain
Cité
du Vatican, 13 septembre 2015 (VIS). Après la récitation de
l'angélus dominical, le Saint-Père a d'abord évoqué Samuel
Benedict Daswa, le premier martyr catholique d'Afrique du sud, lapidé
en 1990 à cause de sa fidélité à l'Evangile. Toute sa vie, a
rappelé le Pape, "s'est déroulée sous le signe de la
cohérence. Rejetant toute attitude païenne comme mondaine, il s'est
toujours comporté en chrétien. Puisse son témoignage aider tout
particulièrement les familles à répandre la vérité et la charité
du Christ. Il rejoint celui de tant de nos frères et soeurs, jeunes,
âgés ou enfants persécutés, exploités voire tués par fidélité
au Christ. Remercions le, ainsi que tous les martyrs, d'avoir
témoigné. Demandons leurs d'intercéder pour nous". Parmi les
saluts conclusifs, il a tenu à encourager les enseignants précaires
venus de Sardaigne, rappelant la nécessité de régler les problèmes
du monde du travail en tenant compte de la famille et de ses besoins.
Répandre et enraciner l'honnêteté
Cité
du Vatican, 12 septembre 2015
(VIS). "L'Eglise connaît la valeur des coopératives. A
l'origine de nombre d'entre elles on trouve des prêtres, des laïcs
engagés, des communautés animées par l'esprit de solidarité
chrétienne...et, dans l'encyclique Laudato Si', j'ai souligné leur
valeur dans le champ des énergies renouvelables et dans
l'agriculture", a dit le Pape ce matin recevant plus de sept
mille personnes de la direction, des employés, et des familles de la
Banque de Crédit Coopératif de Rome. Renouvelant ses encouragements
de février à la Confédération des coopératives, il a dit:
"Continuer d'être un moteur qui développe la partie la plus
faible des communautés locales et de la société civile, en pensant
surtout aux jeunes sans emploi et visant à la naissance de nouvelles
entreprises coopératives. Etre des protagonistes dans la proposition
et la réalisation de nouvelles solutions de bien-être, en
commençant par le domaine de la santé. Se préoccuper du rapport
entre l'économie et la justice sociale, en maintenant au centre la
dignité et la valeur des personnes. Au centre toujours la personne,
pas le dieu argent. Faciliter et encourager la vie des familles et
proposer des solutions coopératives et de mutualité pour la gestion
des biens communs qui ne peuvent devenir la propriété de
quelques-uns ni faire l'objet de spéculations. Promouvoir un usage
solidaire et social de l'argent, dans le style de la vraie
coopérative, où le capital ne commande pas sur les hommes, mais les
hommes sur le capital. Accroître l'économie de l'honnêteté...à
une époque où la corruption s'immisce partout. Je ne vous demande
pas seulement d'être honnête car cela est normal, mais de diffuser
et d'enraciner l'honnêteté autour de vous. Une lutte contre la
corruption", a souligné le Saint-Père, suggérant en dernier
lieu "la participation active à la globalisation pour que ce
soit une globalisation de la solidarité... Vous êtes la plus grande
banque de crédit coopératif d'Italie et votre mission la plus
important est de grandir en continuant d'être une vraie coopérative,
et en le devenant toujours plus. Cela implique de favoriser la
participation active des membres. Faire ensemble et faire pour les
autres... Etre banquier est un métier délicat qui exige une grande
rigueur. Mais une banque coopérative doit avoir quelque chose en
plus: chercher à humaniser l'économie, unir l'efficacité à la
solidarité". Il existe dans la doctrine sociale un autre mot
important: subsidiarité, que les banques de crédit coopératif ont
utilisé "pour affronter les difficultés de la crise avec leurs
moyens, en réunissant leurs forces et non à la charge des autres.
Cela est la subsidiarité: ne pas peser sur les institutions et donc
sur le pays quand on peut régler les problèmes avec ses propres
forces, avec responsabilité". Il est aussi important que les
coopératives destinent leurs ressources à la bienfaisance et à la
mutualité, "ainsi qu'à soigner la façon dont le revenu est
produit, en faisant attention à mettre toujours au centre les
personnes, les jeunes, les familles".
"Aux
origines des Caisses rurales, on espérait que la coopérative de
crédit stimule d'autres initiatives de coopération. Cet esprit
reste valable. Votre banque peut être le noyau autour duquel se
construit un grand réseau pour faire naître des entreprises qui
donnent du travail... Il y a tant de personnes sans travail! Des
entreprises qui donnent du travail pour soutenir les familles, pour
expérimenter le microcrédit et d'autres façons d'humaniser
l'économie, et surtout pour donner l'opportunité à chaque homme et
à chaque femme d'avoir leur dignité, cette dignité qui donne du
travail!".
Message au Conseil des Conférences épiscopales d'Europe
Cité
du Vatican, 12 septembre 2015 (VIS). Le Saint-Père
a fait parvenir au Cardinal Péter Erdö, Archevêque d'Esztergom -
Budapest (Hongrie) et Président du Conseil des Conférences
épiscopales d'Europe, un message à l'occasion de l'assemblée qui
se déroule (11 - 16 septembre) à la Domus Galileae (Israël). E
voici le texte: "Sachant que vous vous réunissez pour réfléchir
sur la vie de l'Eglise dans vos pays, je prie pour que votre
rencontre soit avant tout un temps fort de prière et de solidarité.
Puisse votre repos dans le Seigneur vous renouveler dans la sainteté
de vie et dans le zèle apostolique envers ceux qui sont confiés à
vos soins. Puisse-t-il également raviver la fraîcheur de
l'Evangile, de laquelle surgissent de nouvelles voies, des méthodes
créatives, d’autres formes d’expression, des signes plus
éloquents, des paroles chargées de sens renouvelé pour le monde
d’aujourd’hui. Je confie tout spécialement à vos prières le
prochain Synode général, afin que l'Église puisse répondre avec
toujours plus d'urgence et de générosités aux besoins de la
famille. En invoquant l'intercession de Marie, notre Mère, j’envoie
à tous cordialement ma bénédiction en gage de sagesse et de force
en Jésus-Christ notre Seigneur".
Cor Unum organise une réunion sur la crise humanitaire en Syrie et en Irak
Cité
du Vatican, 14 septembre 2015
(VIS). Le Conseil pontifical Cor Unum organise le 17 septembre une
réunion sur la crise humanitaire en Syrie et en Irak, à laquelle
ont notamment été invités les organismes de charité catholique
qui œuvrent au Moyen Orient, et les évêques de la région. La
réunion, à laquelle plus de trente organismes ont adhéré, se
déroulera en deux temps. Dans la matinée, après l'introduction de
Mgr.Giampietro dal Toso, Secrétaire du Conseil pontifical, suivront
les rapports du Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation
pour les Eglises orientales, et du Sous-secrétaire des Nations-Unies
pour les affaires humanitaires, M.Stephen O'Brien. Sera ensuite
présenté le Rapport sur l'aide humanitaire des entités ecclésiales
dans le contexte de la crise syrienne et irakienne (2014 – 2015),
réalisé par Cor Unum. Dans l'après-midi, après l'intervention de
Mgr. Akasheh Khaled, chef du Bureau Islam du Conseil pontifical pour
le dialogue interreligieux, et les actualisations des Eglises locales
par Mgr.Mario Zenari, Nonce apostolique en Syrie, Mgr.Antoine Audo,
Prèsident de Caritas Syrie et Mgr.Shelmon Warduni, Président de
Caritas Irak, la rencontre se concentrera sur les aspects concrets de
la collaboration entre les différents sujets en Syrie, en Irak et
dans les pays limitrophes. L'objectif de la réunion, en continuité
avec le parcours entrepris ces trois dernières années, est de
dresser un bilan de travail accompli jusqu'à présent par les
organsimes caritatifs catholiques dans le contexte de la crise,
partageant les informations sur l'évolution de la crise et les
réponses de l'Eglise à la situation humanitaire, discuter des
critiques émises et individualiser les priorités pour l'avenir,
analyser la situation des communautés chrétiennes résidant dans
les pays touchés par la guerre, encourageant la synergie entre les
organismes ecclésiaux, les congrégations religieuses et les
diocèses, analyser l'activité de l'Humanitarian Focal Point,
institué par les agences de charité catholiques auprès de Cor
Unum, l'an passé. La crise syrienne et irakienne
est au centre de l'attention de la communauté internationale pour la
gravité de la situation des suites de la guerre. Le Saint-Siège,
outre son activité diplomatique, participe activement aux programmes
d'aide et d'assistance humanitaire. Depuis 2011, selon les données
disponibles, la crise aurait fait plus de 250.000 victimes et un
million de blessés. Actuellement, plus de 12 millions de personnes
ont besoin d'aide en Syrie, et plus de 8 millions en Irak. Il y a 7,6
millions de réfugiés en Syrie et plus de 3 millions en Irak, alors
qu'il y a 4 millions de réfugiés syriens dans toute la zone du
Moyen Orient. En particulier, 1,9 million en Turquie, 1,1 million au
Liban et plus de 600.000 en Jordanie.
Parvis des gentils à Assise
Cité
du Vatican, 14 septembre 2015 (VIS). A Assise
(Italie) du 23 au 27 septembre, se déroulera une édition du Parvis
des gentils, consacrée à saint François et à l'humanité, "à
celui qui n'a pas craint de dialoguer avec le sultan d'Egypte,
d'embrasser un lépreux et d'adresser un chant de louange à la
création. Présentant l'initiative et ses participants, le Cardinal
Ravasi a dit que pour débattre de l'humanité il fallait que chacun
puise au plus profond de son identité, quelles que soient les
différences de foi, d'idées et comportement et d'appartenance
socio-politique. Prendront part notamment au Parvis d'Assise, le
sociologue polonais Zygmunt Bauman, le directeur de musée tunisien
Moncef Nen Moussa, l'architecte espagnol Santiago Calatrava ou le
philosophe italien Massimo Cacciari.
Envoyé spécial en Suisse
Cité
du Vatican, 12 septembre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la
lettre latine du 13 août par laquelle le
Saint-Père a nommé le Cardinal Kurt Koch, Président du Conseil
pontifical pour l'unité des chrétiens, son Envoyé spécial à la
clôture du 1.500 anniversaire de l'abbaye de Saint-Maurice (Suisse,
22 septembre). Il sera accompagné par Mgr.Markus Büchel, Evêque de
Sankt Gallen et Président de la Conférence épiscopale suisse, et
de Dom Marc de Pothuau, O.Cist., Abbé de Hauterive.
Audiences
Cité
du Vatican, 14 septembre 2015 (VIS). Le Saint-Père
a reçu ce matin Mgr.Martin Krebs, Nonce apostolique en Nouvelle
Zélande, Fidji, Cook, Marshall, Kiribati, Nauru, Palau, Samoa,
Micronésie, Vanuatu et Tonga, Délégué apostolique pour le
Pacifique.
Samedi
dernier, 12 septembre, il avait reçu:
Le
Cardinal Giuseppe Versaldi, Préfet de la Congrégation pour
l'éducation catholique, accompagné de Mgr.Angelo Vincenzo Zani,
Secrétaire.
Mgr.Guido
Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Le
Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes et Président de la
Conférence épiscopale italienne.
L'Abbé
Raul Reinaldo Troncoso (Argentine).
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 14 septembre (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Angelo De
Donatis, Auxiliaire pour le diocèse de Rome (Italie). L'Evêque élu,
né en 1954 à Casarano (Italie) et ordonné prêtre en 1980, était
jusqu'ici Membre du Presbyterium. Licencié en théologie, il a été
Archiviste du Collège cardinalice, Directeur de l'Office clergé du
Vicariat de Rome, directeur spirituel de séminaire et Curé de la
paroisse St.Marc.
Samedi
dernier, il avait nommé le Cardinal Albert Malcolm Ranjit
Patabendige Don, Archevêque de Colombo (Sri Lanka), son Envoyé
spécial au Congrès eucharistique national indien (Mumbai 12 - 15
novembre).
Inscription à :
Articles (Atom)
Copyright © VIS - Vatican Information Service
En conformité avec les normes internationales relatives à la Propriété Intellectuelle et aux Droits d'Auteur, les nouvelles contenues dans les envois du Vatican Information Service peuvent être reproduites intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source (VIS - Vatican Information Service).
En conformité avec les normes internationales relatives à la Propriété Intellectuelle et aux Droits d'Auteur, les nouvelles contenues dans les envois du Vatican Information Service peuvent être reproduites intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source (VIS - Vatican Information Service).