Cité
du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le
Président polonais M.Andrzej Duda, qui s'est ensuite entretenu avec
le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par
Mgr.Antoine Camilleri, Sous Secrétaire pour les rapports avec les
états: Après avoir convenu du rôle positif que joue l'Eglise dans
la société polonaise, les parties ont évoqué la prochaine venue
du Saint-Père à Cracovie, pour la Journée mondiale de la jeunesse
2016. Elles se sont ensuite penchées sur certaines questions comme
la promotion de la famille, le soutien aux classes sociales
défavorisées ou la gestion du phénomène migratoire. Avant
d'aborder plusieurs thèmes internationaux, tels la paix et la
sécurité, le conflit ukrainien ou la crise du proche et moyen
Orient.
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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
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lundi 9 novembre 2015
Face au besoin de notre prochain, nous sommes appelés à nous priver
Cité
du Vatican, 8 novembre 2015
(VIS). Le Saint-Père a consacré l'angélus dominical à expliquer
comment ne devaient pas se comporter ceux qui veulent suivre Jésus
et l'idéal exemplaire du chrétien, deux questions abordées dans
l'Evangile du jour. "Dans la première partie -a-t-il dit-,
Jésus impute aux scribes, maîtres de la loi, trois défauts qui se
manifestent dans leur style de vie: orgueil, avidité et
hypocrisie... Sous des apparences si solennelles se cachent
malhonnêteté et injustice... Aujourd'hui aussi, nous courons le
risque d'adopter de telles attitudes, par exemple, quand on sépare
la prière de la justice, parce qu'on ne peut rendre un culte à Dieu
et faire du tort aux pauvres. Ou quand on prétend aimer Dieu et
qu'on lui oppose au contraire notre vanité, notre propre profit".
Dans
la deuxième partie, l'Evangile parle de la scène au Temple de
Jérusalem, précisément l'endroit où les gens jetaient leur
monnaie comme offrande. Des riches jetaient beaucoup d'argent et une
pauvre femme, veuve, y jeta deux piécettes. "Les riches ont
donné, avec grande ostentation, de leur superflu, alors que la
veuve, avec discrétion et humilité, a donné tout ce qu'elle avait
pour vivre; c'est pourquoi, elle a donné plus que les autres".
Le Pape a rappelé que "Jésus, aujourd'hui, nous dit aussi que
la mesure de la justice n'est pas la quantité mais la plénitude. Il
y a une différence entre quantité et plénitude. Tu peux avoir
beaucoup d'argent mais être vide, il n'y a pas de plénitude dans
ton cœur", et il a invité à réfléchir cette semaine sur la
différence entre ces deux concepts. "Ce n'est pas une question
de portefeuille mais de cœur", a-t-il ajouté. Face au besoin
de notre prochain, nous sommes appelés à nous priver de
l'indispensable, et pas seulement du superflu. Nous sommes appelés à
donner le temps nécessaire, et pas seulement celui que nous avons
devant nous. Nous sommes appelés à donner tout de suite et sans
réserve quelque talent que nous avons, mais pas après l'avoir
utilisé à nos fins personnelles ou de groupe".
Le Pape revient sur la divulgation de documents confidentiels
Cité
du Vatican, 8 novembre 2015
(VIS). Après l'angélus, le Pape s'est adressé à l'assistance pour
revenir sur les événements de ces derniers jours au Vatican: "Chers
frères et sœurs, je sais que beaucoup d'entre vous ont été
troublés par les informations relatives aux documents confidentiels
du Saint-Siège qui ont été volés et publiés. C'est pourquoi, je
voudrais vous dire, avant tout, que le vol de ces documents est un
délit. C'est un acte déplorable qui n'aide en rien. C'est moi qui
avait demandé de faire cette étude, et ces documents avaient déjà
été portés à ma connaissance et à celle de mes collaborateurs.
Des mesures ont, d'ailleurs, déjà été prises et ont commencé à
porter leurs fruits, dont certains sont visibles. C'est pourquoi, je
veux vous assurer que ce triste épisode ne me détourne certainement
pas du travail de réforme que nous sommes en train de mener avec mes
collaborateurs et avec le soutien de vous tous. Oui, avec le soutien
de toute l'Eglise, parce que l'Eglise se renouvelle avec la prière
et avec la sainteté quotidienne de chaque baptisé. Je vous remercie
donc et vous demande de continuer à prier pour le Pape et pour
l'Eglise, sans vous laisser perturber mais en allant de l'avant avec
confiance et espérance".
Respecter le droit du travail
Cité
du Vatican, 7 novembre 2015
(VIS). Le droit au repos, à la juste retraite, à l'assistance
maternité, parmi les autres droits liés à l'exercice du travail,
"basés sur la nature même de la personne humaine et sur sa
dignité transcendante", ont été au cœur du discours du Pape
François qui s'est adressé, ce matin, place St.Pierre, à 23.000
membres de l'Institut national de prévoyance sociale italien (INPS).
Le Pape a insisté sur la protection du droit au repos. "Je ne
pense pas seulement à ce repos qui est soutenu et légitimé par une
large série de prestations sociales -a-t-il dit-, mais aussi et
surtout à une dimension de l'être humain qui ne manque pas de
racines spirituelles". Dieu, qui a appelé l'homme au repos,
s'est aussi reposé le septième jour. C'est pourquoi, dans le
langage de la foi, le repos a en même temps, une dimension humaine
et divine, mais "avec une prérogative unique: celle de ne pas
être une simple abstention de la fatigue et de l'engagement
ordinaire, mais une occasion de vivre pleinement comme créature,
élevée à la dignité filiale de Dieu. L'exigence de sanctifier le
repos est alors liée à celle, re-proposée chaque semaine par le
dimanche, d'un temps qui permet de s'occuper de la vie familiale,
culturelle, sociale et religieuse, faisant de toutes ces occupations
un espace et un temps pour Dieu et pour l'homme".
Le
Pape a ensuite évoqué les situations complexes du monde du travail,
du chômage à la précarité dans l'emploi. "Et si l'on vit
ainsi, comment peut-on se reposer? Le repos est le droit que nous
avons tous quand nous travaillons. Mais si la situation de chômage,
d'injustice sociale, de travail clandestin, de précarité est si
forte, comment peut-on se reposer? C'est honteux. Il y a des gens qui
disent: Tu veux travailler? Très bien. Tu commences en septembre
jusqu'à juillet, et ensuite, en juillet, août et une partie de
septembre, tu ne manges pas, tu ne te reposes pas... Voilà ce qui se
passe aujourd'hui. Et ça se passe dans le monde entier, ici aussi.
Je me repose quand j'ai travaillé. Sinon, on ne peut pas se
reposer". Jusqu'à il y a peu de temps encore, il était normal
d'associer la retraite avec le troisième âge, où l'on pouvait
profiter du repos mérité et offrir sagesse et conseil aux nouvelles
générations. Cependant, "l'époque contemporaine a
sensiblement changé ces rythmes. D'un côté, l'éventualité du
repos a été anticipée, parfois diluée dans le temps, parfois
renégociée jusqu'à des extrêmes aberrants, comme d'arriver à
dénaturer l'hypothèse même d'une cessation de travail. D'un autre
côté, sont aussi apparues des exigences d'assistance, tant pour
ceux qui ont perdu leur travail ou n'en ont jamais eu, que pour ceux
qui sont contraints à l'interrompre pour les raisons les plus
diverses... On arrête de travailler et on se retrouve sans
assistance sanitaire". C'est pourquoi, la tâche d'instituts
comme l'INPS est de contribuer à ce que ne manquent pas les
subventions indispensables pour la subsistance des travailleurs en
arrêt et pour leurs familles. "Parmi vos priorités, portez une
attention privilégiée au travail des femmes, et à l'assistance à
la maternité qui doit toujours protéger la vie naissante et la
servir quotidiennement. Que ne manquent pas non plus l'assurance
vieillesse, l'assurance maladie et pour les accidents liés au
travail. Que ne manque pas le droit à la retraite, et je souligne:
le droit, parce que c'est bien de cela qu'il s'agit".
"Du
reste, travailler veut dire prolonger l'œuvre de Dieu dans
l'histoire, en y contribuant d'une façon personnelle, utile et
créative. En soutenant le travail, vous soutenez cette même œuvre.
En outre, en garantissant une subsistance digne à qui doit cesser
son activité, vous en affirmez la réalité la plus profonde: le
travail, en effet, ne peut pas être un simple engrenage du mécanisme
pervers qui broie les ressources pour obtenir des profits toujours
plus grands. Il ne peut donc être prolongé ou réduit en fonction
du gain de quelques-uns et de formes productives qui sacrifient
valeurs, relations et principes. Cela vaut pour l'économie en
général... Et cela vaut, de la même façon, pour toutes les
institutions sociales, dont le principe, le sujet et la fin, est et
doit être la personne humaine... N'oubliez pas l'homme, c'est
impératif. Aimer et servir l'homme avec conscience, responsabilité
et disponibilité. Travailler pour qui travaille, sans laisser de
côté qui le voudrait mais ne le peut. Le faire non comme une œuvre
de solidarité, mais comme un devoir de justice et de subsidiarité.
Soutenir les plus faibles pour que personne ne manque de dignité et
de liberté de vivre une vie authentiquement humaine".
Envoyé spécial en Inde
Cité
du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la
lettre latine du 12 octobre par laquelle le
Saint-Père a nommé le Cardinal Albert Malcolm Ranjit Patabendige
Don, Archevêque de Colombo (Sri Lanka), son Envoyé spécial au
congrès eucharistique national indien (Mumbai, du 12 au 15
novembre). Il sera accompagné de l'Abbé Steven Fernandes,
Professeur au séminaire local, et de l'Abbé Jervis D'Souza, Vicaire
judiciaire.
Audiences
Cité
du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père
a reçu ce matin:
Le
Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Archevêque de Valence
(Espagne).
Mgr.Michael
A.Blume, Nonce apostolique en Ouganda.
Mgr.José
Antonio Eguren Anselmí, Archevêque de Piura (Pérou).
Samedi
dernier, 7 novembre, il avait reçu:
Le
Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les
évêques.
Le
Cardinal Agostino Vallini, Vicaire Général pour le diocèse de
Rome.
M.Larry
Yu-yuan Wang, Ambassadeur de Chine - Taïwan, en visite de congé.
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé l'Abbé
Hervé Gosselin, Evêque d'Angoulême (surface 5.956, population
365.851, catholiques 275.000, prêtres 75, diacres 10, religieux
176), en France. L'Evêque élu, né en 1956 à Nantes (France) et
ordonné prêtre en 1994, était jusqu'ici Directeur du foyer de
charité de Tressaint. Licencié en théologie, il a été aumônier
de prison, professeur et directeur spirituel au séminaire
inter-diocésain. Il succède à Mgr.Claude Dagens, dont la
renonciation a été acceptée pour limite d'âge.
Samedi
dernier, 7 novembre, il avait nommé:
Le
P.Lorenzo Piretto, OP, Archevêque d'Izmir (catholiques 15.000,
prêtres 17, religieux 19), en Turquie. L'Evêque élu, né en 1942 à
Mazze (Italie), a prononcé ses voeux religieux en 1963 et a été
ordonné prêtre en 1966. Jusqu'ici Supérieur du couvent dominicain
d'Izmir, il succède à Mgr.Ruggero Franceschini, OFM.Cap, dont la
renonciation a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en
théologie, il a été enseignant et directeur de revue, a occupé
diverses fonctions au sein de son ordre et a été curé de paroisse.
Mgr.Eugeniusz
Miroslaw Popowicz, Archevêque de l'archiéparchie byzantine de
Przemysl - Warszawa (catholiques 30.000, prêtres 47, religieux 97),
en Pologne. Jusqu'ici Auxiliaire de ce même diocèse, il succède à
Mgr.Jan Martyniak, dont la renonciation a été acceptée pour limite
d'âge.
Mgr.Damase
Zinga Atangana, Evêque de Kribi (surface 11.000, population 150.000,
catholiques 85.000, prêtres 44, religieux 17), au Cameroun. L'Evêque
élu, né en 1964 à Nkog Bong (Cameroun) et ordonné prêtre en
1992, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse d'Obala
(Cameroun). Docteur en théologie, diplômé en histoire et sciences
des religions, il a été aumônier, curé de paroisses et recteur de
petit séminaire.
L'Abbé
Pedro Manuel Salamanca Mantilla, Auxiliaire de l'Archevêque de
Bogotá (Colombie). L'Evêque élu, né en 1961 à Bucaramanga
(Colombie) et ordonné prêtre en 1986, était jusqu'ici Curé de la
paroisse St.Norbert de Bogotá. Licencié en théologie, il a été
curé de paroisses, formateur au grand séminaire, délégué
diocésain à la formation permanente du clergé.
L'Abbé
Luis Manuel Ali Herrera, Auxiliaire de l'Archevêque de Bogotá
(Colombie). L'Evêque élu, né en 1967 à Barranquilla (Colombie) et
ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Curé de la paroisse
St.Norbert de Bogotá. Licencié en théologie, il a été curé de
paroisses, aumônier d'université et depuis 2014 Membre de la
Commission pontificale pour la protection des mineurs.
L'Abbé
Ricardo Orlando Seirutti, Auxiliaire de l'Archevêque de Córdoba
(Argentine). L'Evêque élu, né en 1956 à Buenos Aires (Argentine)
et ordonné prêtre en 1988, était jusqu'ici Curé de la paroisse
St.Joseph de Casalanz. Licencié en théologie, il a été formateur
au petit séminaire, responsable diocésain de la pastorale des
vocations et du diaconat.
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