CITE DU VATICAN, 27 MAI 2010 (VIS). Ce matin Salle Paul VI, le Saint-Père s'est adressé aux évêques italiens actuellement réunis pour définir leurs orientations pastorales 2010 - 2020: L'Esprit, a dit Benoît XVI à ses hôtes, "guide l'Eglise dans le monde et à travers l'histoire. Le Ressuscité, en qui nous trouvons le sens de la vie humaine, accompagne notre chemin... Soutenus par l'Esprit et dans la voie tracée par le Concile Vatican II, vous vous êtes engagés pour les dix prochaines années à assumer pastoralement la question de l'éducation".
"Conscients de l'importance du phénomène, on ne saurait céder au découragement. Eduquer n'a jamais été facile et il ne faut pas capituler car cela reviendrait à trahir le mandat du Seigneur, qui nous a chargé de faire paître son troupeau... Eduquer et former pour que les nouvelles générations puissent entrer préparés en contact avec le monde, forts d'une mémoire et d'un patrimoine intérieur partagé, et de la véritable sagesse qui reconnaît la transcendance de la vie et oriente pensée, jugement et sentiments... La soif des jeunes est une forte demande de rapports humains capables d'éviter la solitude face aux défis de l'existence". Notre réponse à cette attente, a poursuivi le Saint-Père, "est notre réponse à Dieu, cet ami de l'homme qui s'est fait proche de nous en Jésus. Transmettre la foi fait entièrement partie de la formation" et la "rencontre personnelle avec le Christ est la clef permettant de comprendre la place de Dieu dans le quotidien". Pour enseigner, dans la famille, à l'école et en paroisse, la qualité du témoignage demeure la priorité de la mission ecclésiale.
Puis le Pape a parlé "des faiblesses et des péchés de certains de ses membres" que l'Eglise doit reconnaître avec humilité, sans oublier le service gratuit et passionné de tant de chrétiens et de prêtres. L'Année sacerdotale a voulu provoquer chez eux un renouveau spirituel, qui est la première condition à un plus efficace engagement ministériel et évangélique... Ce qui est source de scandale doit être pour nous un nouvel appel à re-apprendre la pénitence, à accepter la purification, à s'ouvrir au pardon comme à la nécessité de la justice". Benoît XVI a alors encouragé les évêques italiens à ne pas désespérer de la jeunesse: "Fréquentez leurs réalités, y compris le monde de la nouvelle communication qui touche toutes les facettes de la culture. Il ne s'agit pas d'adapter l'Evangile au monde mais d'en tire cette nouveauté permanente qui permet à chaque époque d'annoncer selon ses modes la Parole éternelle, celle qui sert et alimente la vie humaine. Il faut donc re-proposer aux jeunes la valeur suprême de la transcendance, de la vie comprise comme vocation". Citant enfin la crise culturelle, spirituelle et économique, Benoît XVI a lancé un appel aux responsables publics et décideurs économiques afin qu'ils fassent tout leur possible pour en atténuer les effets négatifs sur l'emploi. Je les encourage tous à réfléchir sur l'éducation, qui fonde chaque existence positive".
AC/ VIS 20100527 (620)
"Conscients de l'importance du phénomène, on ne saurait céder au découragement. Eduquer n'a jamais été facile et il ne faut pas capituler car cela reviendrait à trahir le mandat du Seigneur, qui nous a chargé de faire paître son troupeau... Eduquer et former pour que les nouvelles générations puissent entrer préparés en contact avec le monde, forts d'une mémoire et d'un patrimoine intérieur partagé, et de la véritable sagesse qui reconnaît la transcendance de la vie et oriente pensée, jugement et sentiments... La soif des jeunes est une forte demande de rapports humains capables d'éviter la solitude face aux défis de l'existence". Notre réponse à cette attente, a poursuivi le Saint-Père, "est notre réponse à Dieu, cet ami de l'homme qui s'est fait proche de nous en Jésus. Transmettre la foi fait entièrement partie de la formation" et la "rencontre personnelle avec le Christ est la clef permettant de comprendre la place de Dieu dans le quotidien". Pour enseigner, dans la famille, à l'école et en paroisse, la qualité du témoignage demeure la priorité de la mission ecclésiale.
Puis le Pape a parlé "des faiblesses et des péchés de certains de ses membres" que l'Eglise doit reconnaître avec humilité, sans oublier le service gratuit et passionné de tant de chrétiens et de prêtres. L'Année sacerdotale a voulu provoquer chez eux un renouveau spirituel, qui est la première condition à un plus efficace engagement ministériel et évangélique... Ce qui est source de scandale doit être pour nous un nouvel appel à re-apprendre la pénitence, à accepter la purification, à s'ouvrir au pardon comme à la nécessité de la justice". Benoît XVI a alors encouragé les évêques italiens à ne pas désespérer de la jeunesse: "Fréquentez leurs réalités, y compris le monde de la nouvelle communication qui touche toutes les facettes de la culture. Il ne s'agit pas d'adapter l'Evangile au monde mais d'en tire cette nouveauté permanente qui permet à chaque époque d'annoncer selon ses modes la Parole éternelle, celle qui sert et alimente la vie humaine. Il faut donc re-proposer aux jeunes la valeur suprême de la transcendance, de la vie comprise comme vocation". Citant enfin la crise culturelle, spirituelle et économique, Benoît XVI a lancé un appel aux responsables publics et décideurs économiques afin qu'ils fassent tout leur possible pour en atténuer les effets négatifs sur l'emploi. Je les encourage tous à réfléchir sur l'éducation, qui fonde chaque existence positive".
AC/ VIS 20100527 (620)