Cité
du Vatican, 28 janvier 2016 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le
Président togolais M.Faure Essozimna Gnassingbé, qui s'est
ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire
d'Etat, accompagné par Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour
les rapports avec les états: Prenant acte de la qualité de leurs
relations dans la perspective de les renforcer, les parties se sont
penchées sur la participation des catholiques au progrès du pays
comme du peuple togolais dans son ensemble, notamment en matière
d'enseignement. Il a ensuite été question de certains enjeux
intéressant l'Afrique occidentale et subsaharienne, et d'un
engagement commun en faveur de la sécurité et de la paix régionale.
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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
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jeudi 28 janvier 2016
Audience au Comité national italien de bioéthique
Cité
du Vatican, 28 janvier 2016 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le
Comité national italien de bioéthique, institué il y a vingt-cinq
par la présidence du Conseil des ministres: Tout le monde sait la
sensibilité de l'Eglise face aux questions d'éthique, a déclaré
le Pape. "Mais il est peut-être moins clair que l'Eglise ne
revendique aucun espace privilégié dans ce domaine. Au contraire,
elle se réjouit lorsque la conscience civile, à différents
niveaux, est en mesure de réfléchir, de discerner et d'agir sur la
base d'un libre raisonnement, ouvert aux valeurs fondamentales de la
personne et de la société... C'est alors le signe de ce que la
semence de l'Evangile, révélé et confié à l'Eglise, a porté ses
fruits en permettant le développement la recherche de la vérité,
du beau et du bien... Il s'agit en substance de continuer à servir
la personne, la personne tout entière...avec une attention
particulière aux plus vulnérables et défavorisés, dont il est
difficile d'entendre la voix... Dans ce domaine, la communauté
ecclésiale et civile sont appelées à collaborer, chacune selon ses
compétences respectives''. Puis le Pape François a rappelé que le
Comité "a du à plusieurs reprises juger du respect de la
dignité individuelle ou du respect de la vie de sa conception à la
mort naturelle. Compte tenu de son unicité, la personne doit
toujours être envisagée comme une fin et jamais simplement comme un
moyen... Ce principe éthique est essentiel, car il concerne les
applications de la biotechnologie dans le domaine médical,
lesquelles ne peuvent jamais être utilisées au préjudice de la
dignité humaine, ni obéir à de simples finalités industrielles ou
commerciales''.
La
bioéthique, a-t-il alors précisé, es "née pour confronter,
grâce à un effort critique, les raisons et les conditions relevant
de la dignité de la personne avec les développements de la science
et de la technologie, de la biologie et de la médecine. Ceux-ci
s'accélèrent à un rythme tel qu'on risque de perdre toute
référence autre que l'utilité et le profit... Il faut donc bien
être conscients que la recherche sur la complexe question bioéthique
est délicate. Elle ne permet pas toujours de parvenir à une
conclusion harmonieuse immédiate. Il faut donc toujours faire preuve
d'humilité et de réalisme, sans craindre la confrontation entre
différentes positions; et, enfin, le témoin a donné à la vérité
contribue à la maturation de la conscience civile''. Enfin, le
Souverain Pontife a encouragé les membres du Comité à poursuivre
ses travaux dans trois directions, l'analyse interdisciplinaire des
causes de la dégradation de l'environnement dans lequel il serait
opportune une comparaison entre théories anthropocentriques et
biocentriques, rechercher tous les moyens d'établir la centralité
de la personne, dans le respect des autres êtres vivants et de
l'environnement, aider à définir les conditions préalables pour la
protection des générations futures.
Le
deuxième domaine évoqué a été le handicap et la marginalisation
sociale des sujets vulnérables, dans une société tendue vers la
concurrence et l'accélération du progrès: "Le défi est de
s'opposer la culture du rebut, qui revêt de multiples formes, y
compris le traitement de l'embryon humain comme matériau jetable. De
même pour les personnes âgées et les personnes proches de la mort.
Le Saint-Père a également encouragé un effort international
croissant à la confrontation, en vue d'une possible et souhaitable,
bien que complexe, harmonisation des normes et critères dans les
expérimentations biologiques et médicales, remerciant le Comité
pour ses efforts d'identification de stratégies de sensibilisation
aux questions de bioéthique et de la biotechnologie.
Présentation de la Journée mondiale du malade
Cité
du Vatican, 28 janvier 2016 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse
a eu lieu la présentation de la Journée mondiale du malade 2016.
Cette XXIV édition aura le 11 février pour épicentre Nazareth (le
thème est tiré du passage sur les noces de Cana: Faîtes tout ce
qu'il vous dit). La conférence de présentation a été animée par
Mgr.Zygmunt Zimowski, Président du Conseil pontifical pour la
pastorale de santé, assisté de Mgr.Jean-Marie Mate Musivi
Mupendawatu, Secrétaire du dicastère, de l'Abbé Augusto Chendi,
Sous Secrétaire, et du P.Pietro Felet, SCI, Secrétaire ordinaire de
l'Assemblée des évêques catholiques de Terre Sainte.
Le
lieu de célébration de la Journée est le premier point à noter, a
déclaré Mgr.Zimowski. Nazareth est le lieu de l'Incarnation où
Jésus a commencé sa mission de salut en Galilée et fait de
nombreuses guérisons, comme le raconte l'Evangile de Marc lu ces
derniers jours, lorsque le Christ fait venir à lui des malades pour
les guérir et, à son tour, être recherché par les gens. Nous
sommes tous appelés, un jour ou l'autre et chacun d'une manière
différente, a expérimenter la maladie et la souffrance. Il est
parfois terrible de souffrir et nécessaire de demander l'assistance
d'une autre personne. Nous somme parfois désarmés de ne pouvoir
guérir comme le faisait Jésus. Alors l'important est d'aller vers
ceux qui souffrent, et qui peut-être ont plus besoin d'attention et
de présence que de guérison, de compassion et de solidarité. A
propos ensuite des médecins et des infirmières, de tous les
professionnels de la santé, il a souligné la nécessité de
maintenir une tradition qualitative au sein des institutions de santé
humaine... Le travail du médecin ou celui de l'infirmière est non
seulement une profession mais aussi, et peut-être avant tout, une
vocation. Prendre soin également des handicapés, des personnes
âgées et des malades mentaux illustre le degré de culture d'une
société et de ses institutions.
Deuxièmement,
Mgr.Zimowski a rappelé que la journée prend place dans le Jubilé
extraordinaire de la Miséricorde, durant leq uel il seait bon de
visiter la basilique du Saint-Sépulcre et Gethsémani, des lieux où
le Christ s'est donné pour notre salut . Jésus s'est uni à
l'humanité à travers sa croix, et la célébration de la Journée
mondiale du malade en Terre Sainte nous aidera à mettre en œuvre le
voeu exprimé par le Pape dans la bulle d'indiction, à savoir que
l'année jubilaire peut également favoriser la rencontre avec le
judaïsme, l'islam et les autres traditions religieuses. Elle est une
bonne occasion pour mieux nous ouvrir au dialogue et pour mieux
connaître l'autre et mieux se comprendre mutuellement, pour éliminer
toutes les formes de repli sur soi et de mépris, pour s'éloigner de
toutes les formes de violence et de discrimination. Chaque traitement
hospitalier ou à domicile peut être un signe visible et un lieu de
promouvoir la culture de la rencontre et de la paix, où l'expérience
de la maladie et la souffrance, ainsi que de l'aide professionnelle
et fraternelle contribuer à surmonter toutes les limites et toutes
les divisions. Enfin, revenant au rôle des serveurs aux noces de
Cana, auxquels Marie a demandé de faire ce que leur demandait Jésus.
Bien sûr, c'était un miracle, mais cela peut se faire à travers
l'œuvre du Christ, qui peut se prévaloir de l'aide humaine pour
accomplir de nouveaux miracles. Jésus, est vraiment venu non pour
être servi, mais pour servir.
La
Journée 2016 du malade doit donc être concrète, dans la proximité
des malades. Elle doit s'exprimer dans la miséricorde envers eux et
envers tous les nécessiteux, qui doivent ressentir, outre l'appui
matériel, la proximité spirituelle de la communauté chrétienne.
Il est important de ne pas les laisser dans l'abandon et la solitude,
car ils traversent des moments très délicats de la vie.
L'Abbé
Chendi a ensuite illustré le programme de la journée, divisé en
trois étapes, l'aspect liturgique, l'approfondissement théologique
et pastoral, des actes concrets de charité, dont la visite
d'hôpitaux et autres structures. La première débutera dès le 9
février à l'Institut pontifical Notre-Dame Center de Jérusalem,
avec la participation des évêques et patriarches catholiques et
d'évêques des Eglises sœurs de Terre Sainte. Puis il a rappelé
qu'avant tout l'indulgence plénière accordée par le Saint-Père
peut être obtenue par les participant à cette manifestation avec
l'intention explicite de pratiquer des œuvres spirituelles et
corporelles de miséricorde. En ce qui concerne la dimension
théologique pastorale, le Congrès du 9 février sera l'occasion de
vérifier certains problèmes, notamment de type éthique, clinique
ou législatif. En particulier, l'enseignement relatif à la valeur
inviolable de chaque vie humaine et de la dignité unique de chaque
personne, avec en particulier les problèmes liés à la fin de vie
et l'acceptation des personnes atteintes de certaines maladies
invalidantes, au physique comme au mental. En ce qui concerne la
dimension caritative, l'Abbé Chendi a expliqué que les visites
prévues à certaines structures catholiques et non-catholiques
oeuvrant Terre Sainte, constitueront le signe tangible de la
tendresse maternelle de Marie à Cana, traduit dans une volonté de
servir les nécessiteux et en particulier nos frères et sœurs
malades.
Audiences
Cité
du Vatican, 28 janvier 2016 (VIS). Le Saint-Père
a reçu ce matin:
Mgr.George
Panikulam, Nonce apostolique en Uruguay.
M.Leonardo
DiCaprio.
Autres actes pontificaux
Cité
du Vatican, 28 janvier 2016 (VIS). Le Saint-Père a nommé l'Abbé
José Hiraís Acosta Beltrán, Evêque de Huejutla (superficie 6.014,
population 557.987, catholiques 502.752, prêtres 96, religieux 67),
au Mexique. L'Evêque élu, né en 1966 à Pezmathán (Mexique) et
ordonné prêtre en 1993, était jusqu'ici Administrateur de ce même
diocèse. Il a été professeur de séminaire et juge ecclésiastique,
défenseur du lien et directeur spirituel.
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