CITE DU VATICAN, 4 NOV 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
-L'Abbé Pedro Ossandón Buljevic, Auxiliaire de l'Archevêque de Concepción (Chili). L'Evêque élu, né en 1957 à Santiago de Cile (Chili) et ordonné prêtre en 1986, était jusqu'ici Vicaire épiscopal pour le même diocèse.
-Mgr.Carlos Suárez Cázares, Auxiliaire de l'Archevêque de Morelia (Mexique). Il était jusqu'ici Evêque émérite de Zamora (Mexique).
NEA/.../OSSANDON:SUAREZ VIS 20081104 (70)
CITE DU VATICAN, 4 NOV 2008 (VIS). Le 28 octobre à New York, l'Observateur permanent du Saint-Siège s'est exprimé devant le second comité de la LXIII session ordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU ("Développement soutenable, protection de l'environnement pour aujourd'hui et pour demain"). Dans son discours, Mgr.Celestino Migliore a souligné qu'il n'existe pas qu'une opposition entre homme et environnement puisqu'il existe une alliance dans laquelle la nature conditionne fortement la vie et le développement humain, tandis que l'homme perfectionne et ennoblit l'environnement... Le devoir de protéger le climat exige de mieux connaître les interactions entre sécurité alimentaire et mutations climatiques en ayant pour référence le bien de la personne et en particulier des individus les plus vulnérables, qui se trouvent souvent dans les zones rurales de pays en voie de développement".
En second lieu, a dit Mgr.Migliore, "le devoir de protéger le climat doit se fonder sur les principes de subsidiarité et de solidarité globale. Dans notre monde globalisé on assiste à la multiplication rapide de défis en bien des secteurs de la vie humaine, de la crise alimentaire aux désordres du secteur financier". Puis il a déclaré que la question environnementale "ne saurait être envisagée séparément de l'énergie et de l'économie, de la paix et de la justice, des intérêts nationaux dans la solidarité internationale... Notre société ne peut répondre correctement à son devoir de défense de la nature sans sérieusement repenser son mode de vie, de consommation et de production. Il est donc prioritaire d'éduquer à une responsabilité écologique fondée sur le rapport entre la question environnementale et les principes éthiques, fondamentaux pour le développement d'une société pacifique".
DELSS/ENVIRONNEMENT:MIGLIORE VIS 20081104 (280)
CITE DU VATICAN, 4 NOV 2008 (VIS). Afin de renforcer leurs rapports et la coopération internationale, le Botswana et le Saint-Siège ont décidé d'établir des relations diplomatiques fixes au rang de nonciature et d'ambassade, dans le respect de la Convention de Vienne. Ce jour à Pretoria, à la nonciature apostolique en Afrique-du-Sud, ont été signées par les deux parties les documents annonçant la volonté de la République du Botswana et du Saint-Siège de nouer des relations diplomatiques complètes.
Le Botswana est un état membre du Commonwealth depuis le 30 septembre 1966, présidé depuis le 1 avril dernier par M.Seretse Khama Ian Khama. Superficie: 581.730, population: 1.586.000. Le désert du Kalahari représente 70% du territoire. Au nord-ouest, se trouve le vaste delta interne de l'Okavango, le plus grand au monde.
Très jeune et numériquement réduite, l'Eglise le regroupe que 5 % des habitants. Les premiers missionnaires catholiques arrivèrent en 1850 dans ce protectorat britannique, et en 1928 seulement les Oblats de l'Immaculée puirent ouvrir une école élémentaire. Une mission fut ouverte en 1930 à Lobate, une autre à Ramotwsa en 1935. Après la seconde guerre mondiale ce fut le tour des Passionnistes irlandais. Les 84.000 catholiques disposent du diocèse de Gaborone et du vicariat apostolique de Francistown, de 27 prêtres diocésains, 38 paroisses, 40 religieux prêtres, 4 religieux non prêtres, 77 religieuses et environ 300 catéchistes. Les rapports Eglise Etat sont bons et, au cours de l'Assemblée plénière 2005 de la FAO, le Président Festus Mogae avait fait part au Cardinal Angelo Sodano, alors Secrétaire d'Etat, du désir de son pays d'établir à terme des relations diplomatiques.
OP/RELATIONS DIPLOMATIQUES/BOTSWANA VIS 20081104 (270)
CITE DU VATICAN, 4 NOV 2008 (VIS). Aujourd'hui s'est ouvert le premier séminaire du Forum catholico-musulman, créé par le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux et des autorités musulmanes, à la suite de la lettre adressée par 48 personnalités de l'Islam au Pape et à d'autres réalités chrétiennes le 13 décembre dernier. En écho, 138 personnalités musulmanes avaient répondu à la lettre adressée au nom du Saint-Père par le Cardinal Secrétaire d'Etat. Le thème de la rencontre, à laquelle prennent part 29 personnes de chaque composante, "Amour de Dieu et amour du prochain", sera abordé sous l'angle des fondements théologiques et spirituels, et sous celui de la dignité de la personne et du respect mutuel. Les rapports des deux parties serviront de matière au débat. Les participants seront reçus le 6 novembre, dernier jour du séminaire. A 16 h 30', aura lieu à l'Université pontificale Grégorienne une session publique au cours de laquelle sera présentée la Déclaration commune qui devrait être approuvée en clôture des travaux. Un membre musulman et un catholique du Forum répondront aux questions du public.
CON-DIR/FORUM CATHOLICO-MUSULMAN VIS 20081104 (190)
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