CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé le P.Tarcisio Scaramussa, SDB, Auxiliaire de l'Archevêque de Sao Paulo (Brésil). L'Evêque élu, né en 1950 à Prosperidade (Brésil), a émis ses voeux religieux perpétuels et a été ordonné prêtre en 1977. Il était jusqu'ici Conseiller général des Salésiens à Rome.
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CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu hier en audience le Cardinal Paul Josef Cordes, Président du Conseil pontifical Cor Unum.
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CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la lettre de Benoît XVI au diocèse de Rome (21 janvier) à propos de la mission éducative. Dimanche dernier à l'angélus, à l'occasion de la Journée diocésaine de l'école catholique, il s'était adressé aux parents enseignants et élèves, les encourageant à aller de l'avant malgré les difficultés, et "de mettre l'Evangile au coeur d'un projet éducatif tendant à une formation intégrale de la personne".
Le Saint-Père y reconnaît tout d'abord qu'éduquer est de plus en plus difficile. "C'est pourquoi on parle d'une crise éducative, face aux échecs que nous rencontrons souvent malgré tous nos efforts pour offrir une formation solide, pour former des personnes ouvertes aux autres et capables de donner un sens à leur propre vie... On parle aussi -écrit-il encore- d'une fracture inter générations qui est plutôt l'effet et non la cause d'un défaut de transmission des valeurs sures".
Puis il signale la tentation de nombre de parents et professeurs de renoncer à leur mission, "et pire leur incapacité à comprendre quel est leur rôle spécifique... Cette mentalité ou cette forme de culture conduisent à douter de la valeur de la personne, du sens de la vérité et du bien, de la bonté même de la vie". Face à des difficultés qui n'ont rien d'insurmontable, précise le Pape, il ne faut pas avoir peur. "Les plus grandes valeurs du passé ne peuvent être héritées facilement. Il faut les faire siennes, puis les raviver selon un choix personnel qui peut être difficile".
"Lorsque les fondements sont malmenés, les certitudes essentielles sont affaiblies. Il faut donc qu'ils s'expriment de manière claire. Il y a aujourd'hui un accroissement des attentes pour une éducation de qualité". Les parents comme des enseignants ont cette exigence et réclament la qualité éducative, "la société dans son ensemble...et les jeunes eux-mêmes ne veulent pas être abandonnés face aux enjeux de la vie... Une éducation qui se limiterait à fournir des notions et des informations, laissant de côté les questions de la vérité, de celle qui peut guider la vie, ne serait" par conséquent pas digne de ce nom.
Le Saint-Père indique alors que le point le plus délicat de la mission éducative est la recherche d'un juste équilibre entre liberté et discipline, "le rapport éducatif étant avant tout la convergence de deux libertés car un bon enseignement est une préparation à l'usage correct de la liberté... Il faut donc accepter le risque de la liberté tout en étant attentif à aider" l'enfant à corriger idées et choix erronés... Mais l'éducation -écrit-il encore- ne saurait se passer du sérieux qui rend crédible l'exercice de l'autorité". Ce sérieux découle avant tout d'une cohérence de vie" et va de pair avec le sens de la responsabilité, "personnelle tout autant que partagée".
Puis Benoît XVI observe que "les orientations générales de notre société, comme l'image qu'elle donne d'elle-même dans les media, ont une grande influence sur la formation des jeunes, en bien parfois, en mal souvent", rappelant que la société n'est pas une abstraction et que nous la composons!
Enfin le Pape évoque l'espérance, le sujet de sa dernière encyclique, pour dire qu'elle est l'âme de l'éducation. Il écrit que, "de nos jours, l'espérance est menacée de toute part, au point que nous risquons de redevenir comme les païens jadis des hommes sans espérance ni Dieu dans ce monde... Aux racines de la crise de l'éducation il y a une crise de confiance dans la vie", affirme Benoît XVI. "L'espérance tourné vers Dieu n'est jamais un espérance égoïste, pour soi seul, mais pour les autres. Elle ne nous isole pas mais nous rend solidaires dans le bien, nous encourage à éduquer et à nous éduquer les uns les autres à la vérité et à l'amour".
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CITE DU VATICAN, 23 JAN 2008 (VIS). La catéchèse de Benoît XVI durant l'audience générale, tenue Salle Paul VI, a été consacrée à la Semaine de prière pour l'unité, qui s'achèvera vendredi en la fête de la conversion de Paul, et durant laquelle "les chrétiens des diverses Eglises et communautés ecclésiales convergent pour implorer du Seigneur le rétablissement de la pleine unité de ses disciples". Dans la prière, a dit le Pape, "ils s'engagent à tout faire afin que l'humanité toute entière connaisse le Christ et le reconnaisse comme seul Pasteur et unique Seigneur".
Ensuite le Saint-Père a évoqué l'histoire de cette semaine annuelle, dont le thème 2008 est "Priez sans cesse". Cette octave de prière pour l'unité de tous les chrétiens fut l'oeuvre du prêtre anglican américain Paul Watson, qui rejoignit plus tard l'Eglise catholique. En 1916, Benoît XV étendit à toute l'Eglise l'adhésion à une initiative d'unité dont le Concile Vatican II se fit l'écho. Le décret conciliaire Unitatis Redintegratio rappelle avec force "le rôle et l'importance de la prière dans la recherche de l'unité. Elle est même l'élément central de tout le cheminement oecuménique".
"Grâce à cet oecuménisme spirituel -a ajouté Benoît XVI- spécifiquement fondé sur la prière et la conversion sincère, l'avancée dans la recherche commune de l'unité a été notable ces dernières décades, grâce aussi a de nombreux gestes, la reconnaissance réciproque, l'esprit de fraternité, des échanges amicaux et des collaborations allant du dialogue théologique à la recherche de formes concrètes de communion".
Le Pape a cité le Concile pour réaffirmer l'importance de la prière commune, par laquelle "les diverses communautés chrétiennes prennent conscience des différents nés de la division et répondent obéissants à la volonté" du Christ". Cette prière ne saurait "être un simple geste sociologique mais l'expression de la foi qui unit tous ses disciples... La conscience de nos humaines limites nous porte -a ajouté le Saint-Père- à nous en remettre au Seigneur. De fait, le sens profond de la Semaine de prière est qu'il faut s'appuyer solidement sur celle du Christ, qui continue de prier afin que nous soyons tous une chose seule, afin que le monde croie... Combien on ressent le puissant réalisme de ces paroles! Le monde souffre de l'absence de Dieu...dans sa recherche de Dieu. Mais comment le connaître à travers le Christ si les chrétiens eux-mêmes sont divisés? Seulement dans l'unité nous serons en mesure de montrer au monde le besoin qu'il a de Dieu et donc du Christ".
AG/SEMAINE PRIERE UNITE/... VIS 20080123 (420)
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