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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 8 octobre 2014

Les divisions entre chrétiens blessent le Christ


Cité du Vatican, 8 octobre 2014 (VIS). Durant l'audience générale tenue place St.Pierre, le Pape a abordé le scandale des divisions entre chrétiens, même si aujourd'hui les relations de l'Eglise catholique avec les autres confessions se caractérisent par le respect et la cordialité. Mais, a-t-il demandé: Chacun de nous, membre de l'Eglise, que devons et pouvons faire?... Il faut prier pour l'unité des chrétiens, d'autant que Jésus nous demande de nous ouvrir au dialogue et à la rencontre de l'autre, de recueillir tout ce qu'il y a de bon chez qui pense différemment... Il nous demande de ne pas nous arrêter sur ce qui nous sépare mais de pointer sur ce qui nous unit... Il est douloureux que les chrétiens soient divisés...alors que nous avons en commun le credo. Nous croyons tous en Jésus-Christ, dans le Père et dans l'Esprit... Aidons-nous donc les uns les autres... En cheminant ensemble nous communions. C'est cela l'oecuménisme spirituel, aancer dans la vie avec notre foi commune dans le Seigneur Jésus... Cela veut dire entrer en communion avec l'autre, avec nos frères en Eglise comme avec ceux des autres confessions chrétiennes. Remercions Dieu pour le baptême et demandons lui que notre communion finisse par être parfaite". Puis le Saint-Père a révélé que c'était aujourd'hui le soixante-dizième anniversaire de sa première communion: "Recevoir la communion signifie entrer en communion avec les autres, avec nos frères en Eglise". Nous ne devons donc pas être démoralisés car Dieu consolateur ne saurait boucher les oreilles de son fils pour qu'il n'entende pas notre prière. Notre prière est que tous les chrétiens ne fassent qu'un".        

Quatrième Congrégation générale du Synode


Ci du Vatican, 7 octobre 2014 (VIS). Cette session a prolongé de débat général autours des diverses propositions relatives à la pastorale de la famille. Ayant établi le lien entre crise de la foi et crise de la famille, la première générant l'autre, les pères ont noté que la foi est perçue comme un ensemble de données doctrinales, alors qu'elle est avant tout un acte libre envers Dieu. On a donc suggéré un vade-mecum de la catéchèse familiale qui puisse en renforcer la mission évangélisatrice. Le fait que nombre de baptisés aient une foi vague les conduit souvent au mariage sans une conscience précise de leur acte. La famille doit aussi faire face à la dictature de la pensée unique qui insère dans la société des contre-valeurs et déforme le concept d'union entre un homme et une femme. La crise des valeurs, le sécularisme athée et l'hédonisme, l'ambition du pouvoir détruisent et dénaturent la famille, fragilisent les personnes et donc la société toute entière. Les fidèles doivent donc redécouvrir le sens de leur appartenance à l'Eglise, car ce sont les familles de l'Eglise qui attirent les autres. Experte en humanité, l'Eglise doit réaffirmer la nécessité de la famille et son caractère irremplaçable, réveiller en l'homme le sens d'appartenance à un noyau familial. Reflet de l'amour de Dieu, c'est la famille qui éduque aux rapports sociaux.

Il a ensuite été question de l'importance du rapport entre les familles et les prêtres, qui les accompagnent dans les grandes étapes de leur vie. En retour, les familles aident les prêtres à vivre leur célibat comme affectivité équilibrée et non comme renonciation. Berceau des vocations, la famille suscite souvent dans la prière commune la naissance de l'appel au sacerdoce. A propos du lien entre baptême et mariage car la signification du sacrement conjugal est diminuée lorsque l'initiation chrétienne n'a pas été solide. Le mariage chrétien ne peut donc se réduire à un coutume ou à une exigence sociale. Il est une vocation qui a besoin d'une préparation soigneuse. Les répercussions du travail sur la vie familiale, avec notamment la flexibilité des horaires ou des contingences géographiques, le travail à la maison aussi, engendrent des difficultés dans le dialogue familial. Il a été question de la famille en Afrique, qui fait face à la polygamie et au lévirat, à l'influence des sectes, à la guerre et à la pauvreté, aux flux migratoires et au contrôle des naissances imposé par les instances internationales. Tout cela mine la stabilité de la famille et il faut y répondre par une évangélisation plus profonde, qui diffusent la paix, la justice et l'amour, le respect et la place de la femme dans la société, l'éducation et la défense de l'enfance et de toutes les victimes de violences.


Puis les pères ont à nouveau évoqué la nécessité d'un nouveau langage pour l'annonce évangélique, notamment face aux nouvelles technologies. Quant à l'indissolubilité du mariage, on a souligné combien la législation semble s'opposer au bien de la personne. La vérité du lien et de la stabilité conjugale étant inscrites dans la personne, il faut éviter de lui opposer la loi et percevoir comment aider la personne à ne pas trahir sa propre vérité. On a suggéré de réfléchir aux couples qui n'ont pas pu avoir d'enfant, et aux familles des pays frappés par l'Ebola. Enfin l'image de l'Eglise comme lumière a été rappelée pour dire qu'elle ne doit pas se limiter à fonctionner comme un phare mais se présenter sous la forme d'innombrables flammèches amies des gens. Le Conseil pontifical pour la famille a distribué à l'assemblée sont Enchiridion sur la famille.  

Cinquième Congrégation générale du Synode


Ci du Vatican, 8 octobre 2014 (VIS). Cette session a prolongé de débat général autours des défis pastoraux de la famille, de la crise de la foi dans le contexte familial, et des situations critiques internes à la famille. Il a d'abord été question de l'Eglise au proche et moyen Orient ainsi qu'en Afrique du nord, qui vit dans un contexte politique, économique et religieux critique, avec de graves effets sur la famille. Les lois y interdisent les réunifications familiales, la pauvreté pousse les gens à l'émigration, le fondamentalisme religieux nie aux chrétiens la parité avec les musulmans, ce qui pose des problèmes très graves dans les unions mixtes. Les mariage inter-religieux sont en augmentation et l'Eglise doit comprendre quelle catéchèse offrir aux enfants nés de ces mariages, et s'ils veulent continuer à pratiquer leur religion. L'Eglise, qui ne doit pas abandonner ces fidèles, ni les chrétiens qui se convertissent à l'islam pour se marier, doit réfléchir à des solutions. Le problème n'est pas strictement inter-religieux, mais parfois oecuménique comme dans les cas où un catholique n'ayant pas obtenu la nullité de son mariage passe à une autre confession pour se remarier religieusement. Même si l'Eglise choisie permet cette solution, et malgré le patrimoine commun de foi, il faut suivre un chemin de miséricorde dans les cas les plus délicats. On a par ailleurs mis en évidence que le synode devra prendre en compte, avec toute la prudence requise, les divorcés remariés, en conjuguant vérité et miséricorde envers qui souffre. Ces époux qui se trouvent dans cette situation n'en sont souvent pas la cause.


Pour sa part, le Saint-Siège ne cesse de défendre la famille à tout niveau, d'en souligner la dignité, d'en rappeler les droits et devoir y compris devant les instances internationales. Comme le disait Benoît XVI, les non de l'Eglise sont des oui à la vie. Sans hésitation, elle doit donc continuer de combattre le silence éducatif et religieux touchant la famille, au moyen d'un témoignage plus incisif de l'Evangile, c'est à dire qui tienne compte de la créativité pastorale. La place fondamentale des laïcs dans l'évangélisation a été réaffirmée, celle des jeunes avant tout, des mouvements et nouvelles communautés, qui accomplissent un service vital, missionnaire et prophétique, à contre-courant de la pensée courante. Mieux écouter les fidèles et plus investir sur eux constituent des priorités car c'est avec eux que l'Eglise peut trouver des solutions aux problèmes de leurs familles. Il a alors été question de la crise de l'emploi, du précariat et du chômage, des conséquences pour la familles d'une absence de sécurité qui peut glisser vers la pauvreté économique et la perte du foyer. Le manque d'argent en fait paradoxalement une divinité. Ainsi sacrifie-t-on des familles sur l'autel du profit alors que l'argent devrait servir à vivre. On a enfin rappelée la nécessité de mieux préparer les époux au mariage, notamment au niveau sexuel et affectif, en prônant une mystique familiale de la sexualité. Le rôle des grand parents dans la transmission de la foi au sein de la famille a également été souligné, ainsi que la nécessité d'inclure les anciens dans le noyau familial. La même attention et solidarité doit être réservée aux malades, eux aussi menacés par la culture du rebut dénoncée par le Pape.  

Autres actes pontificaux


Cité du Vatican 8 octobre 2014 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Mgr.Fausto Tardelli, Evêque de Pistoia (superficie 821, population 228.600, catholiques 219.300, prêtres 129, diacres 22, religieux 178), en Italie. Il était jusqu'ici Evêque de San Miniato (Italie).

Mgr.Celso Morga Iruzubieta, Coadjuteur de l'Archevêque de Mérida - Badajoz (superficie 17.405, population 597.300, catholiques 588.100, prêtres 311, religieux 637), en Espagne. Il était jusqu'ici Secrétaire de la Congrégation pour le clergé.

L'Abbé Levi Bonatto, Opus Dei, Auxiliaire de l'Evêque de Goiania (Brésil). L'Evêque élu, né en 1957 à Sao José dos Pinhais (Brésil) et ordonné prêtre en 1996, était jusqu'ici Aumônier du centre culturel Marumbi. Licencié en économie et en droit canonique, il a directeur de conscience et professeur près le Studium général d l'Opus Dei à Sao Paulo.


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