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lundi 6 octobre 2014

Parler sans crainte, écouter avec humilité et accueillir avec un cœur ouvert


Ci du Vatican, 6 octobre 2014 (VIS). Ce matin, en présence du Saint-Père, s'est tenue la première Congrégation générale du Synode des évêques, consacré aux défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation. Le Pape a salué les pères synodaux et tous les collaborateurs du Synode, les rapporteurs, les consultants, les traducteurs et toutes les personnes qui "ont travaillé avec dévouement, patience et compétence, pendant de longs mois, lisant, évaluant et élaborant les sujets, les textes et les travaux de cette Assemblée générale extraordinaire. "Je vous remercie également- a dit le Saint-Père- chers cardinaux, patriarches, évêques, prêtres, religieux et religieuses, laïcs et laïques, pour votre présence et votre participation qui enrichit les travaux et l'esprit de collégialité et de synodalité pour le bien de l'Eglise et des familles!... Vous apportez la voix des Eglises particulières, réunies au niveau d'Eglises locales à travers les Conférences épiscopales. L'Eglise universelle et les Eglises particulières sont d'institution divine; les Eglises locales ainsi entendues sont d'institution humaine. Cette voix, vous la porterez en synodalité. C'est une grande responsabilité: porter les réalités et les problématiques des Eglises, pour les aider à cheminer sur cette voie qu'est l'Evangile de la famille... Une condition générale de base est de parler clairement. Que personne ne dise: Cela je ne peux pas le dire, on penserait ceci ou cela de moi. Il faut tout dire de ce que l'on sent avec Parresia. Après le dernier consistoire (février 2014) où l'on a parlé de la famille, un cardinal m'a écrit en disant: dommage que certains cardinaux n'aient pas eu le courage de dire certaines choses par respect pour le Pape, pensant peut-être que le Pape pensait diversement. Cela ne va pas, ce n'est pas la synodalité, parce qu'il faut dire tout ce que dans le Seigneur on se sent le devoir de dire, sans respect humain, sans crainte. En même temps, on doit écouter avec humilité et accueillir avec un cœur ouvert ceux que disent nos frères. C'est par ces deux attitudes que l'on exerce la synodalité. C'est pourquoi, je vous demande, s'il vous plaît, d'avoir ces attitudes de frères dans le Seigneur, de parler avec parresia et d'écouter avec humilité. Faites-le en toute tranquillité et paix, parce que le Synode se déroule toujours cum Petro et sub Petro, et la présence du Pape est garantie pour tous et garde de la foi. Chers frères, collaborons tous pour que s'affirme avec clarté la dynamique de la synodalité".


Après le bref discours du Saint-Père et le discours du président de séance, le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris (France), le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, a pris la parole pour décrire les différentes étapes de préparation de cette assemblée extraordinaire, le nombre de participants, les nouveautés et le travail du Secrétariat du Synode, depuis la dernière Assemblée générale ordinaire d'octobre 2012, sous le pontificat de Benoît XVI, et a conclu avec le souhait que l'assemblée actuelle soit "un lieu privilégié de collégialité synodale qui annonce l'Evangile en cheminant et qui soit imprégnée d'une nouvelle ouverture à l'Esprit, d'une méthode et d'un style de vie et de témoignage, qui garantisse l'unité dans la diversité, l'apostolicité dans la catholicité". Le Cardinal Peter Erdö, Archevêque de Esztergom-Budapest (Hongrie) et Rapporteur général du Synode, a ensuite pris la parole pour lire la Relatio ante Disceptationem dont suit un résumé dans l'article suivant.

Résumé de la Relatio ante Disceptationem


Cité du Vatican, 6 octobre 2014 (VIS). Le rapport préliminaire aux débats synodaux a été lu ce matin par le Cardinal Peter Erdö. Rapporteur général de l'assemblée, il a évoqué les points principaux sur lesquels la discussion devra se développer. Il a d'abord souligné l'élément nouveau, le fait que le rapport inclut déjà les interventions écrites des pères synodaux, préalablement envoyées au Secrétariat général du Synode. Dans le but de mieux répondre au sens collégial de ces assises, le Rapport du Cardinal Erdö invite à envisager la famille avec espérance et miséricorde, en annonçant sa valeur et sa beauté car malgré les nombreuses difficultés, celle-ci n'est pas un modèle dépassée. Nous vivons dans un monde fait de seules émotions -a dit le Cardinal- dans lequel la vie n'est pas un projet mais une série de moments, et l'engagement stable semble redouté pour l'homme fragilisé par l'individualisme. Mais c'est justement ici, face à ces signes des temps, que l'Evangile de la famille se présente comme un remède, un véritable médicament, proposé en se plaçant du point de vue de ceux qui ont plus de difficultés à la reconnaître et à la vivre. Donc, non au catastrophisme ou à l'abdication à l'intérieur de l'Eglise car il existe un patrimoine de foi large et partagé. Par exemple, des formes idéologiques comme la théorie du gender ou la mise à égalité des unions homosexuelles et du mariage entre homme et femme, n'ont pas l'approbation de la grande majorité des catholiques, alors que le mariage et la famille sont encore largement entendus comme un patrimoine de l'humanité, à conserver, promouvoir et défendre. Certes, entre les fidèles, la doctrine est souvent peu connue ou peu pratiquée, mais cela ne signifie pas qu'elle soit mise en discussion. Cela vaut en particulier pour l'indissolubilité du mariage et sa sacramentalité entre baptisés. La doctrine de l'indissolubilité du mariage en tant que telle n'est pas remise en question, celle-ci reste au contraire incontestée et dans la majeure partie observée aussi dans la praxis pastorale de l'Eglise, avec les personnes qui ont échoué dans leur mariage et qui cherche un nouveau départ. Ainsi, ce ne sont pas les questions doctrinales, mais les questions pratiques, inséparables d'autre part de la vérité de la foi, qui sont en discussion dans ce Synode, de nature exclusivement pastorales. D'où la nécessité d'une plus grande formation, surtout pour les fiancés, afin qu'ils soient clairement conscients tant de la dignité sacramentelle du mariage basé sur l'unicité, la fidélité et la fécondité, qu'il s'agit d'une institution de la société. Egalement menacée par des facteurs désagrégeants comme le divorce, l'avortement, les violences, la pauvreté, les abus, le cauchemar de la précarité, le déséquilibre causé par les migrations, la famille reste toujours une école d'humanité. La famille est presque la dernière réalité humaine accueillante dans un monde déterminé presque exclusivement par la finance et la technologie. Une nouvelle culture de la famille peut être le point de départ d'une civilisation humaine renouvelée. C'est pourquoi soutient concrètement la famille, même si une telle aide ne peut faire abstraction d'un engagement effectif des états dans la protection et la promotion du bien commun, à travers des politiques adéquates".

En tenant compte, ensuite, de ceux qui vivent dans des situations matrimoniales difficiles, le Cardinal Erdö souligne que "l'Eglise est une maison paternelle où une action de pastorale familiale renouvelée et adéquate est nécessaire à leur égard, surtout pour qu'ils sentent qu'ils sont aimés de Dieu et de la communauté ecclésiale, dans une optique de miséricorde qui n'efface pas, cependant, la vérité et la justice. La miséricorde n'enlève donc pas non plus les engagements qui naissent des exigences du lien matrimonial. Ceux-ci continuent de subsister même lorsque l'amour humain s'est affaibli ou a cessé. Cela signifie que dans le cas d'un mariage sacramentel (consommé), après un divorce, alors que le premier conjoint est encore en vie, un deuxième mariage reconnu par l'Eglise n'est pas possible". En outre, vu la diversité des situations, divorces, mariages civils, cohabitation, le Cardinal Erdö souligne "la nécessité de lignes directrices claires, afin que les pasteurs des communautés locales puissent concrètement aider les couples en difficultés, en évitant les improvisations d'une pastorale-bricolage. Quant aux divorcés remariés civilement, il serait trompeur de se concentrer seulement sur la question de la réception des sacrement. Il convient, en revanche, de prêter attention à un contexte plus large de préparation au mariage et de soutien aux époux, non bureaucratique, mais pastoral, pour les aider à comprendre les raisons de l'échec de leur première union et de déterminer d'éventuels éléments de nullité. Il faut tenir compte de la différence entre ceux qui ont par leur faute rompu un mariage et ceux qui ont été abandonnés. La pastorale de l'Eglise devrait prendre soin d'eux de façon particulière. Les divorcés remariés civilement appartiennent à l'Eglise. Ils ont besoin et ont le droit d'être accompagnés par leurs pasteurs, mais pas seulement. Vu le peu de conscience que l'on a aujourd'hui du sacrement de mariage et la mentalité de divorce diffuse, déclarer non valides des mariages célébrés dans l'Eglise ne relève pas du hasard. D'où la suggestion, contenue dans le Rapport, de revoir l'obligation de la double sentence conforme pour la nullité du lien, afin d'éviter de tomber dans l'automatisme, l'impression de concéder le divorce ou dans des solutions injustes et scandaleuses. Dans ce contexte. il semble nécessaire d'étudier la praxis des quelques Eglises orthodoxes qui prévoient la possibilité de deuxièmes et troisièmes noces, à caractère pénitentiel".

Dans la dernière partie, le document du Cardinal Erdö revient sur l'Evangile de la vie: "L'existence va de la conception à la mort naturelle, et l'ouverture à la vie constitue une partie essentielle, une exigence intrinsèque de l'amour conjugal, alors qu'aujourd'hui, surtout en occident, qui choisit de ne pas avoir d'enfants ou qui en veut à tout prix, se voit écrasé par sa propre détermination. L'accueil de la vie, la prise de responsabilité en ce qui concerne la procréation et le soin de la vie, ne sont possibles que si la famille ne se conçoit pas comme un fragment isolé, mais se sent insérée dans un réseau de relations... Il devient de plus en plus important de ne pas laisser la famille, les familles seules, mais de les accompagner et de les soutenir dans leur chemin... Derrière les tragédies familiales, se cache souvent une solitude désespérée, un cri de souffrance que personne n'a su percevoir. Il est donc important de retrouver le sens d'une solidarité diffuse et concrète, de dépasser cette privatisation des affects qui vide de sens la famille et la confie au choix d'un seul. Il faut créer, au niveau institutionnel, des conditions qui facilitent l'accueil d'un enfant et l'assistance des personnes âgées, comme un bien social à protéger et favoriser. De son côté, l'Eglise doit consacrer un soin particulier à l'éducation de l'affectivité et de la sexualité, en expliquant leur valeur et en évitant les banalisations et superficialités". En conclusion, affirme le Cardinal, "le défi du Synode est de réussir à proposer de nouveau au monde, au-delà du cercle des catholiques pratiquants et au vu de la situation complexe de la société, la beauté du message chrétien sur le mariage et la famille, en donnant des réponses vraies et pleines de charité, parce que le monde a besoin du Christ".
Pour le texte complet:
http://press.vatican.va/content/salastampa/fr/bollettino/pubblico/2014/10/06/0712/03003.html


Seconder le projet de Dieu en suivant l'Esprit


Cité du Vatican, 5 octobre 2014 (VIS). Le Saint-Père a présidé ce matin dans la Basilique vaticane la messe solennelle d'ouverture de l'assemblée synodale sur la famille. Voici son homélie: Dans la lecture d'Isaïe et de l’Evangile du jour on trouve l’image de la vigne du Seigneur. "La vigne du Seigneur est le projet qu’il cultive avec tout son amour, comme un paysan prend soin de son vignoble. La vigne est une plante qui demande beaucoup de soin! Le projet de Dieu c’est son peuple. Il l’a planté et le cultive avec un amour patient et fidèle, pour qu’il devienne un peuple saint, un peuple qui porte beaucoup de fruits de justice. Mais, aussi bien dans la prophétie ancienne que dans la parabole de Jésus, le rêve de Dieu est déçu. Isaïe dit que la vigne, aimée et si bien soignée, a produit de mauvais raisins. Alors que Dieu attendait le droit, voici le crime. Il attendait la justice, et voici les cris. Dans l’Evangile, au contraire, ce sont les paysans qui ruinent le projet du Seigneur: Ils ne font pas leur travail, mais ils pensent à leurs intérêts. Dans sa parabole, Jésus s’adresse aux chefs des prêtres et aux anciens du peuple, c’est à dire aux sages, à la classe dirigeante. Dieu leur a confié de façon particulière son peuple, pour qu’ils le cultivent, en prennent soin, le protègent des animaux sauvages. Voilà la tâche des chefs du peuple, cultiver la vigne avec liberté, créativité et ardeur". Mais la tentation de la cupidité est toujours présente. Nous la trouvons aussi, a dit le Pape, "dans la prophétie d’Ezéchiel sur les pasteurs, commentée par saint Augustin dans son célèbre discours" repris par la liturgie des heures. Pour assouvir leur cupidité d’argent et de pouvoir...les mauvais pasteurs chargent sur les épaules des gens des fardeaux insupportables qu’eux-mêmes ne déplacent pas même avec un doigt. Nous aussi, au Synode, nous sommes appelés à travailler pour la vigne du Seigneur. Les assemblées synodales ne servent pas à discuter d’idées belles et originales, ou à voir qui est le plus intelligent. Elles servent à cultiver et à mieux garder la vigne du Seigneur, pour coopérer à son projet d’amour sur son peuple".


"C'est pourquoi le Seigneur nous demande de prendre soin de la famille, qui depuis les origines est partie intégrante de son dessein d’amour pour l’humanité. Nous sommes tous pécheurs et à nous aussi, peut arriver la tentation de nous emparer de la vigne, à cause de la cupidité qui ne nous manque jamais à nous, êtres humains. Le rêve de Dieu se heurte toujours à l’hypocrisie de quelques-uns de ses serviteurs. Nous pouvons décevoir le rêve de Dieu si nous ne nous laissons pas guider par l’Esprit. Puisse-t-il nous donner la sagesse qui va au-delà de la science, pour travailler généreusement avec vraie liberté et humble créativité. Pour cultiver et bien garder la vigne, il faut que nos cœurs et nos esprits soient gardés en Jésus-Christ dans la paix qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir. Ainsi nos pensées et nos projets seront conformes au rêve de Dieu, qui est de former un peuple saint qui lui appartienne et qui produise les fruits du Royaume".

Chaque famille doit lire la Bible


Ci du Vatican, 6 octobre 2014 (VIS). A l'issue de la messe, le Pape a récité l'angélus avec les fidèles rassemblés Place St.Pierre. Il a tout particulièrement remercié les frères pauliniens qui ont distribué la Bible éditée pour marquer le centenaire de leur ordre: En ce début de Synode sur la famille, remercions les. Mais attention, ce n'est pas une Bible de plus! "La Bible n'est pas faite pour être posée sur un rayon de bibliothèque. Il faut l'avoir en permanence à portée de main, la lire souvent, chaque jour, le soir, le dimanche, seul ou ensemble, parents, et enfants. Ainsi la famille grandit-elle dans la lumière et la force de la Parole". Puis le Saint-Père a invité l'assemblée à soutenir les travaux synodaux par la prière, en invoquant l'intercession maternelle de Marie, rappelant que c'est à Pompei la traditionnelle supplique à la Vierge du Rosaire. Puisse-t-elle accorder la paix aux familles et au monde!". 

Veillée de prière pour l'assemblée synodale


Cité du Vatican, 4 octobre 2014 (VIS). A 18 h a débuté Place St.Pierre la veillée de prière pour la III Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, organisée par la Conférence épiscopale italienne en présence du Pape et des pères synodaux. Après des moments de prière et de réflexion, entrecoupés de témoignages de la vie familiale, le Saint-Père a pris la parole en indiquant d'abord que c'est l'heure à laquelle habituellement on rentre à la maison pour se retrouver en famille. "C'est aussi l'heure à laquelle certains se retrouvent seuls face à l'échec de leurs projets. Nombreux sont ceux qui passent leur journée en traînant leur résignation, leur état d'abandon et parfois leur rancoeur. Dans tant de foyer, la joie de vivre s'en est allée. Prions ce soir tout particulièrement pour ces personnes... Jusque dans la culture individualiste, qui dénature ou rend lâches les liens affectifs, existe le besoin essentiel de la stabilité... La communion de vie des époux, leur ouverture à la vie et à la solidarité, au dialogue inter-générations, au devoir d'éducation et de transmission de la foi, font que la famille continue d'être une école inégalée d'humanité, indispensable pour une société plus juste et plus solide. Et plus ses racines sont profondes, plus il est possible d'aller de l'avant dans la vie sans se perdre ni se sentir dépaysé. C'est cet horizon de la famille qui aide à percevoir toute l'importance de l'assemblée qui s'ouvre demain... Pour comprendre ce que le Seigneur demande à son Eglise, nous devons être attentifs aux signes de ce temps et percevoir l'état d'esprit des gens afin de les comprendre, de saisir leurs attentes comme leurs problèmes. C'est seulement ainsi que nous pourrons proposer de manière crédible la bonne nouvelle appliquée à la famille... Demandons avant tout à l'Esprit le don de l'écoute, de l'écoute de Dieu afin de ressentir avec lui le cri du peuple, l'écoute du peuple afin de respirer la volonté divine. Demandons aussi d'être prêts à débattre fraternellement et sincèrement afin de répondre en pasteurs aux enjeux qu'impose une société en changement... La troisième qualité que nous invoquons...est de ne jamais perdre de vue Jésus-Christ", c'est à dire d'assumer son mode de penser et d'agir. Ainsi n'aurons-nous pas de difficulté à dégager de nos travaux synodaux les parcours pastoraux utiles à la famille et à ses composantes... Avec la joie évangélique nous retrouverons une Eglise réconciliée et miséricordieuse, pauvre et amie des pauvres, une Eglise capable d'aborder sereinement les difficultés venant de l'intérieur comme de l'extérieur".




Le témoignage des athlètes handicapés


Cité du Vatican, 4 octobre 2014 (VIS). Le Saint-Père a rencontré 7.000 athlètes handicapés du Comité paralympique italien, devant lesquels il a rappelé la place du sport dans les rapports entre personnes d'horizons différents. Source d'enrichissement réciproque, il permet de se reconnaître frères et soeurs en favorisant la culture de la rencontre contre celle du rejet: Ceci "rehausse votre expérience car la pratique sportive malgré le handicap physique transmet un message d'encouragement pour les personnes en difficulté, un encouragement à employer toutes ses forces pour réaliser de belles choses en dépassant les barrières qui nous entourent comme celles qui sont en nous. Votre témoignage d'athlètes est un grand signe d'espérance, la preuve que chacun possède des capacités qu'il n'imagine souvent pas... Le Père le sait, qui nous connaît mieux que tout autre, qui nous aime tel que nous sommes et nous pousse à grandir selon nos possibilités. Dans votre action en faveur d'un sport sans barrière ni exclusion, vous n'êtes jamais seuls car Dieu vous accompagne. Puisse donc le sport être pour tous un entraînement quotidien au respect de soi et des autres, une occasion de découvrir des personnes et des espaces nouveaux qui vous aident à vous sentir pleinement partie prenante à la société".   

On ne peut assister passivement aux persécutions


Cité du Vatican, 6 octobre 2014 (VIS). Ce matin, le Secrétaire d'Etat a présidé une messe pour les participants à la réunion des Nonces apostoliques en poste au proche et moyen Orient. Voici les passages saillants de son homélie: Ce qui est en cours dans certains pays de cette région, a dit le Cardinal Parolin, nous accable. La paix est de plus en plus menacée et nous sommes inquiets du sort des communautés chrétiennes de Syrie et d'Irak persécutées par une entité méprisant le droit et usant le terrorisme pour étendre son pouvoir. Les chrétiens qui, depuis les temps apostoliques, vivent au proche et moyen Orient sont en grand danger, ouvertement persécutés, le plus souvent contraints à fuir leurs foyers et leurs pays... Les forces du mal sont en action lorsque des esprits malades se convainquent de ce que la violence et la terreur sont des méthodes pour imposer à autrui une volonté de puissance se cachant sous une vision religieuse. S'agissant d'une perversion du sens religieux, il faut répondre à ses dramatiques conséquences. Si l'Eglise ne peut rester silencieuse face aux persécutions dont ses fils souffrent, la communauté internationale ne peut rester neutre entre agresseurs et victimes. Seigneur, protège moi, tu es mon refuge, dit le paslmiste...qui sait que sa vie est dans les mains de Dieu. Le Seigneur est sa force et sa sécurité, celui qui accorde la paix, qui prépare un avenir de joie... Tout chrétien sait que l'histoire est guidée par la Providence et que les forces du mal ne prévaudront pas. Cette certitude nous réjouit...et nous encourage personnellement comme communautairement à prier sans répit et à agir pour sensibiliser les gouvernements et l'opinion publique. Il ne faut rien négliger qui puisse atténuer les souffrances de nos frères qui sont dans l'épreuve et faire cesser les actions des violents. La Providence continue de se servir de nous, de notre liberté et de notre créativité, de notre disponibilité et de notre engagement quotidien. Les chrétiens persécutés et toutes les personnes souffrant injustement doivent pouvoir trouver dans l'Eglise une institution qui les défend, qui prie et agit en leur faveur, qui ne craint pas d'affirmer la vérité, qui parle pour les sans voix, qui soutient les abandonnés, les déplacés et les discriminés. Si tout dépend de Dieu et de sa grâce, il convient d'agir comme si tout dépendait de nous, de nos prières et de notre solidarité".

En bref


Ci du Vatican, 4 octobre 2014 (VIS). LE SAINT-PERE A ENVOYE UN MESSAGE-VIDEO au Centre international des Focolari de Loppiano (Italie) à l'occasion du 50 anniversaire de sa fondation par Chiara Lubich. Il y dit que Loppiano "est une citadelle inspirée de l'Evangile de la fraternité...qui vit au service de l'Eglise et du monde...et constitue un témoignage vivant et efficace de communion entre personnes de différentes nations, cultures et vocations, en ayant surtout soin au quotidien de maintenir avant tout une charité mutuelle et continue".


EN FINIR AVEC LA GUERRE ET LES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME. C'est ce que disent les représentants pontificaux au proche et moyen Orient au terme de leur rencontre (2 - 4 octobre) au Vatican pour discuter de la situation des chrétiens dans cette région. De graves préoccupations font suite aux actes de quelques groupes extrémistes, en particulier de "l'Etat Islamique", dont les violences et abus ne peuvent laisser indifférents. On ne peut se taire et la communauté internationale ne peut rester inerte face au massacre de personnes en raison de leur seule appartenance religieuse et ethnique... ni face à l'exode de milliers de personnes et à la destruction de lieux de culte, ont-ils affirmés. Les participants à la rencontre ont rappelé qu'il est licite d'arrêter l'agresseur injuste, toujours dans le respect du droit international. On ne peut cependant confier la résolution des problèmes à la seule réponse militaire, mais celle-ci doit être traitée de façon approfondie à partir des causes qui en sont à l'origine et qui proviennent d'une idéologie fondamentaliste. Les leaders religieux, chrétiens et musulmans, devraient jouer un rôle important en collaborant pour favoriser le dialogue et l'éducation à la compréhension réciproque, et en dénonçant clairement l'instrumentalisation de la religion pour justifier la violence. Face au drame de tant de personnes qui ont été contraintes à laisser leurs maisons de façon brutale, les participants ont rappelé la nécessité que soit reconnu le droit des chrétiens et des autres groupes ethniques et religieux de rester sur leurs terres d'origine, et pour ceux qui ont été contraints d'émigrer, le droit de revenir dans des conditions adéquates de sécurité, en ayant la possibilité de vivre et de travailler en liberté et avec des perspectives pour l'avenir. Cela exige, dans les circonstances actuelles l'engagement des gouvernements concernés et celui de la communauté internationale. Enfin, ils ont souligné qu'on ne peut se résigner à imaginer un Orient sans les chrétiens qui, depuis deux mille ans, y confessent le nom de Jésus.

Audiences


Cité du Vatican, 4 octobre 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Mgr.Joseph Edward Kurtz, Archevêque de Louisville et Président de la Conférence épiscopale des Etats-Unis, accompagné du Cardinal Daniel N.DiNardo, Archevêque de Galveston - Houston et Vice Président, de Mgr.Ronny E.Jenkins, Secrétaire général, et de Mgr.Brian Bransfield, Secrétaire général Adjoint.

Mgr.Wojciech Zaluski, Nonce apostolique au Burundi.


Mgr.Paolo Rudelli, Envoyé spécial et Observateur permanent près le Conseil de l'Europe.

Autres actes pontificaux


Cité du Vatican 4 octobre 2014 (VIS). Le Saint-Père a:

Accepté la renonciation à la charge pastorale du diocèse de Arundel and Brighton (GB), présenté par Mgr.Kieran Conry, en conformité au canon 401,2 du CIC.

Nommé le P.Stane Zore, OFM, Archevêque métropolitain de Ljubjana (superficie 6.134, population 776.336, catholiques 554.417, prêtres 428, diacres 221, religieux 546), en Slovénie. L'Evêque élu, né en 1958 à Kamniku (Slovénie), a émis ses voeux religieux en 1984 et a été ordonné prêtre en 1985. Jusqu'ici Provincial de son ordre et Président de la Conférence des religieux de Slovénie, il a été curé de paroisse et maître de novices.
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