CITE DU VATICAN, 5 JUI 2010 (VIS). Benoît XVI s’est rendu aujourd’hui à Sulmona, dans la région italienne des Abruzzes, à l’occasion du huitième centenaire de la naissance de saint Pierre Célestin V, Pape ermite. A 10 h, il a présidé la messe place Garibaldi en présence de quelque 25.000 personnes. A l'homélie, il a évoqué leurs difficultés au quotidien, en assurant de ses prières notamment "ceux qui vivent dans des conditions de précarité, à cause du manque de travail, de l’incertitude dans l’avenir, de la souffrance physique et morale et du sentiment d’égarement suite au séisme du 6 avril 2009".
Evoquant Célestin V, dit Pierre de Morrone car il vivait retiré sur un mont connu sous ce nom jusqu’à son élection comme Pape en 1924, Benoît XVI a souligné qu’"il reste surtout connu dans l’histoire pour une sainteté", qui "ne perd jamais sa force attractive, ne tombe pas dans l’oubli, n’est jamais démodée mais qui, au contraire au fil du temps, resplendit d’une luminosité toujours plus grande, exprimant la tension pérenne de l’homme vers Dieu...Dès sa jeunesse, il fut un chercheur de Dieu, un homme désireux de trouver des réponses aux grandes questions de notre existence: qui suis-je ?, d’où viens-je?, pourquoi je vis? Pour qui je vis?... C’est dans le silence extérieur mais surtout intérieur qu’il réussit à percevoir la voix de Dieu capable d’orienter sa vie". Le Saint-Père a ainsi insisté sur le fait que "nous vivons dans une société dont chaque espace, chaque moment semble devoir être rempli d’initiatives, d’activités, de bruits. Nous ne prenons pas souvent le temps non plus d’écouter et de dialoguer. N’ayons pas peur de faire silence au-dehors et au-dedans de nous-mêmes, si nous voulons être en mesure de percevoir non seulement la voix de Dieu, mais aussi celle de ceux qui sont à nos côtés, celle des autres".
Le Pape a aussi évoqué un autre aspect de la vie de saint Célestin: l’action de la grâce de Dieu. "Ce qu’il avait, ce qu’il était, ne venait pas de lui mais lui avait été donné. C’était la grâce et de cela aussi il était responsable devant Dieu et devant les autres... Dieu nous précède toujours et dans chaque vie, il y a du beau et du bon que nous pouvons facilement reconnaître comme sa grâce... Et si nous apprenons à connaître Dieu dans sa bonté infinie, alors nous serons capables aussi de voir avec stupéfaction dans notre vie, comme les saints, les signes de ce Dieu qui nous est toujours proche, qui est toujours bon avec nous, qui nous dit: Aies confiance en moi!". Il a ensuite expliqué que la croix constituait pour Pierre de Morrone "le centre de sa vie, qu’elle lui donnait la force d’affronter les dures pénitences et les moments les plus difficiles depuis sa jeunesse et jusqu’à sa dernière heure... Quand il fut élu au Siège de Pierre, il voulut concéder une indulgence particulière dénommée la Perdonanza... Bien que menant une vie d’ermite, il n’était pas replié sur lui-même mais était empli de la passion de porter la bonne nouvelle de l’Evangile aux frères... Il affirmait que la mission de l’Eglise consistait en "l’annonce sereine, claire et ferme du message évangélique, même dans les moments de persécution, sans céder aux modes ni à la violence ou aux obligations; au détachement des préoccupations matérielles telles que l’argent ou les vêtements, en s’en remettant à la Providence du Père; à l’attention et aux soins envers notamment les malades dans leur corps ou dans leur esprit".
Après la messe et avant l’angélus, le Saint-Père a confié l’Eglise locale à la Vierge, particulièrement vénérée au sanctuaire de Sulmona, afin "qu’elle puisse cheminer unie et joyeuse sur le chemin de la foi, de l’espérance et de la charité. Fidèle à l’héritage de saint Pierre Célestin, qu’elle sache toujours unir la radicalité évangélique et la miséricorde afin que tous ceux qui cherchent Dieu puissent le trouver. Saint Pierre de Morrone trouva en Marie, Vierge du silence et de l’écoute, le modèle parfait d’obéissance à la volonté divine, dans une vie simple et humble, orientée vers l’essentiel... Nous aussi qui vivons à une époque de grandes commodités et possibilités, sommes appelés à adopter un mode de vie sobre, pour garder notre esprit et notre cœur plus libres et pour pouvoir partager nos biens avec nos frères". Après l’angélus, le Pape s’est rendu à la Maison sacerdotale du centre pastoral diocésain de Sulmona pour y déjeuner avec les évêques des Abruzzes. Celle-ci, destinée à accueillir les prêtres âgés et malades, fut inaugurée ce dimanche après des travaux de restauration, sous le nom de Benoît XVI.
Evoquant Célestin V, dit Pierre de Morrone car il vivait retiré sur un mont connu sous ce nom jusqu’à son élection comme Pape en 1924, Benoît XVI a souligné qu’"il reste surtout connu dans l’histoire pour une sainteté", qui "ne perd jamais sa force attractive, ne tombe pas dans l’oubli, n’est jamais démodée mais qui, au contraire au fil du temps, resplendit d’une luminosité toujours plus grande, exprimant la tension pérenne de l’homme vers Dieu...Dès sa jeunesse, il fut un chercheur de Dieu, un homme désireux de trouver des réponses aux grandes questions de notre existence: qui suis-je ?, d’où viens-je?, pourquoi je vis? Pour qui je vis?... C’est dans le silence extérieur mais surtout intérieur qu’il réussit à percevoir la voix de Dieu capable d’orienter sa vie". Le Saint-Père a ainsi insisté sur le fait que "nous vivons dans une société dont chaque espace, chaque moment semble devoir être rempli d’initiatives, d’activités, de bruits. Nous ne prenons pas souvent le temps non plus d’écouter et de dialoguer. N’ayons pas peur de faire silence au-dehors et au-dedans de nous-mêmes, si nous voulons être en mesure de percevoir non seulement la voix de Dieu, mais aussi celle de ceux qui sont à nos côtés, celle des autres".
Le Pape a aussi évoqué un autre aspect de la vie de saint Célestin: l’action de la grâce de Dieu. "Ce qu’il avait, ce qu’il était, ne venait pas de lui mais lui avait été donné. C’était la grâce et de cela aussi il était responsable devant Dieu et devant les autres... Dieu nous précède toujours et dans chaque vie, il y a du beau et du bon que nous pouvons facilement reconnaître comme sa grâce... Et si nous apprenons à connaître Dieu dans sa bonté infinie, alors nous serons capables aussi de voir avec stupéfaction dans notre vie, comme les saints, les signes de ce Dieu qui nous est toujours proche, qui est toujours bon avec nous, qui nous dit: Aies confiance en moi!". Il a ensuite expliqué que la croix constituait pour Pierre de Morrone "le centre de sa vie, qu’elle lui donnait la force d’affronter les dures pénitences et les moments les plus difficiles depuis sa jeunesse et jusqu’à sa dernière heure... Quand il fut élu au Siège de Pierre, il voulut concéder une indulgence particulière dénommée la Perdonanza... Bien que menant une vie d’ermite, il n’était pas replié sur lui-même mais était empli de la passion de porter la bonne nouvelle de l’Evangile aux frères... Il affirmait que la mission de l’Eglise consistait en "l’annonce sereine, claire et ferme du message évangélique, même dans les moments de persécution, sans céder aux modes ni à la violence ou aux obligations; au détachement des préoccupations matérielles telles que l’argent ou les vêtements, en s’en remettant à la Providence du Père; à l’attention et aux soins envers notamment les malades dans leur corps ou dans leur esprit".
Après la messe et avant l’angélus, le Saint-Père a confié l’Eglise locale à la Vierge, particulièrement vénérée au sanctuaire de Sulmona, afin "qu’elle puisse cheminer unie et joyeuse sur le chemin de la foi, de l’espérance et de la charité. Fidèle à l’héritage de saint Pierre Célestin, qu’elle sache toujours unir la radicalité évangélique et la miséricorde afin que tous ceux qui cherchent Dieu puissent le trouver. Saint Pierre de Morrone trouva en Marie, Vierge du silence et de l’écoute, le modèle parfait d’obéissance à la volonté divine, dans une vie simple et humble, orientée vers l’essentiel... Nous aussi qui vivons à une époque de grandes commodités et possibilités, sommes appelés à adopter un mode de vie sobre, pour garder notre esprit et notre cœur plus libres et pour pouvoir partager nos biens avec nos frères". Après l’angélus, le Pape s’est rendu à la Maison sacerdotale du centre pastoral diocésain de Sulmona pour y déjeuner avec les évêques des Abruzzes. Celle-ci, destinée à accueillir les prêtres âgés et malades, fut inaugurée ce dimanche après des travaux de restauration, sous le nom de Benoît XVI.