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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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vendredi 15 février 2013

VISITE DU PRESIDENT ROUMAIN

Cité du Vatican, 15 février 2013. Le Saint-Père a reçu ce matin le Président M.Traian Basescu, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat et le Secrétaire pour les rapports avec les états. Ces entretiens ont permis de constater la qualité des relations entre les deux parties, et l'excellence de leur collaboration au niveau européen en faveur de valeurs partagées. Ont également été abordées les projets de coopération scolaire entre l'Etat roumain et l'Eglise catholique. Il a enfin été question de dossiers relatifs à la vie des communautés catholiques locales, tout en soulignant la contribution de l'Eglise catholique à l'intégration des citoyens roumains à l'étranger".

AUDIENCE A "PRO PETRI SEDE"

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). Comme de coutume chaque année, Benoît XVI a reçu ce midi l'association Pro Petri Sede (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas), qui en signe de communion ecclésiale offre un appui financier au Saint-Siège. L’Année de la foi, a-t-il dit à ses hôtes, "nous invite à une conversion authentique au Seigneur Jésus, l’unique Sauveur du monde. En accueillant par la foi la révélation de l’amour salvifique de Dieu dans notre vie, notre existence tout entière est appelée à se modeler sur la nouveauté radicale introduite dans le monde par la Résurrection du Christ. La foi est une réalité vivante qu’il faut sans cesse découvrir et approfondir afin qu’elle puisse grandir. C’est elle qui doit orienter le regard et l’action du chrétien. Car elle est un nouveau critère d’intelligence et d’action qui change toute la vie de l’homme. Comme j’ai eu l’occasion de le dire dans la lettre apostolique Porta Fidei, l’Année de la foi est une occasion propice pour intensifier le témoignage de la charité. La foi sans la charité ne porte pas de fruit et la charité sans la foi serait un sentiment à la merci constante du doute. Foi et charité se répondent, si bien que l’une permet à l’autre de réaliser son chemin. Pour vivre ce témoignage de la charité, la rencontre du Seigneur qui transforme le cœur et le regard de l’homme est donc indispensable. En effet, c’est le témoignage de l’amour de Dieu pour chacun de nos frères en humanité qui donne le vrai sens de la charité chrétienne. Celle-ci ne peut se réduire à un simple humanisme ou à une entreprise de promotion humaine. L’aide matérielle, aussi nécessaire soit-elle, n’est pas le tout de la charité qui est participation à l’amour du Christ reçu et partagé. Toute œuvre de charité authentique est donc une manifestation concrète de l’amour de Dieu pour les hommes et par là elle devient annonce de l’Evangile. En ce temps du Carême, que les gestes de charité, généreusement accomplis, permettent à chacun de progresser vers le Christ, lui qui ne cesse de venir à la rencontre des hommes! Chers amis, puisse votre pèlerinage fortifier votre relation au Christ et raviver la grâce reçue au baptême. Que grandisse en vous le désir de toujours témoigner de votre foi là où vous êtes ! Je confie chacun de vous et chacune de vos familles, ainsi que les membres de votre association, à l’intercession maternelle de la Vierge Marie et à la protection de l’Apôtre Pierre".

BENOIT XVI PARLE "DE LA JOIE DU CONCILE"

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). Hier, dans le cadre de sa rencontre avec les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, Benoît XVI a longuement évoqué le Concile Vatican II, confiant en particulier des souvenirs personnels d'expert. Voici de larges extraits de son intervention improvisée:

Nous jeunes experts, "nous nous sommes rendus avec joie au Concile, et même avec enthousiasme car cela ouvrait une perspective incroyable. Nous espérions que tout serait rénové, une nouvelle Pentecôte, une nouvelle ère de l'Eglise". Malgré ses apparences de santé, "on sentait que l'Eglise n'avançait pas, qu'elle se repliait, qu'elle semblait plus une chose du passé qu'un instrument d'avenir. On espérait donc que le rapport au monde se renouvelle, qu'il change, que l'Eglise soit à nouveau une force pour le monde contemporain et celui à venir. Depuis le débit de l'époque moderne le rapport au monde de l'Eglise était ambigu, à commencer par l'affaire Galilée. On espérait...trouver un nouveau lien entre l'Eglise et le mieux des forces de la société, en vue d'offrir à l'humanité un progrès authentique". On commença par faire connaissance les uns des autres, ce qui n'était pas acquis d'avance. "Ce fut déjà une expérience de l'universalité de l'Eglise et de ses réalités, d'une Eglise qui ne reçoit pas seulement des instructions d'en haut, mais avance de toute manière sous la conduite du Successeur de Pierre". Les questions avancées par les pères conciliaires étaient la liturgie, la Parole, la Révélation et l'oecuménisme. "Rétrospectivement, j'estime qu'il était très positif de commencer par la liturgie, avec le primat de Dieu et de l'adoration". Le Concile a parlé de Dieu, et ce sujet fut son premier soucis: "Ouvrir...le peuple des fidèles à l'adoration de Dieu dans la célébration communautaire de l'Eucharistie". S'est alors posé la question de l'intelligibilité de la liturgie: "Plutôt que de rester close dans une langue oubliée et non parlée, elle devait activement vécue. Malheureusement ce point a été victime de malentendus". Mais il y avait un second point relatif à l’Eglise: "On voulait dire et comprendre que l'Eglise n'est pas seulement une organisation, quelque chose de structurel, juridique, institutionnel, mais d'abord un organisme, une réalité vitale, qui entre dans mon âme, de sorte que moi-même, justement avec mon âme de croyant je suis un élément constructif de l'Eglise en tant que telle... L'Eglise n'est pas une structure; nous chrétiens, ensemble, sommes tous le Corps vivant de l'Eglise. Et, naturellement cela signifie que nous, le vrai nous des croyants, avec le moi du Christ constituons l'Eglise; chacun de nous, pas un nous, un groupe qui se déclare Eglise”.

La première idée était de compléter l’ecclésiologie de façon théologique, mais en continuant aussi d'une façon structurelle c'est-à-dire au côté de la succession de Pierre, de sa fonction unique, mieux définir aussi la fonction des évêques, du corps épiscopal. Et pour cela, il s'est trouvé le mot collégialité, très discuté, avec d’intenses débats, je dirais, un peu exagérés aussi. Mais c'était le mot...pour exprimer que les évêques ensemble sont la continuation des Douze, du Corps des Apôtres. Nous avons dit: un seul évêque, celui de Rome, est le successeur d'un apôtre déterminé, Pierre.... Ainsi, le corps des évêques, le Collège, est la continuation du Corps des Douze, et il a ainsi sa nécessité, sa fonction, ses droits et devoirs”.

Une autre question du domaine ecclésiologique a été de définir le concept de Peuple de Dieu qui implique la continuité des testaments, la continuité de l'histoire de Dieu avec le monde, avec les hommes, et qui implique aussi l’élément christologique. C’est seulement à travers la christologie que nous nous convertissons en Peuple de Dieu et ainsi les deux concepts se rejoignent. Et le Concile a décidé de créer une construction trinitaire de l’ecclésiologie: Peuple de Dieu le Père, Corps du Christ, Temple de l’Esprit Saint... Le lien entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ est effectivement la communion avec le Christ dans l'union eucharistique. Ainsi nous nous convertissons en Corps du Christ; c'est à dire que la relation entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ crée une nouvelle réalité: la communion... La question de la Révélation était encore plus conflictuelle. Il s’agissait de la relation entre Ecriture et Tradition... L'important consiste certainement en ce que les Ecritures sont la Parole de Dieu et que l'Eglise est sous l'Ecriture, elle obéit à la Parole de Dieu, et elle n'est pas au-dessus de l'Ecriture. Cependant, l'Ecriture n’est Ecriture que parce qu'il y a une Eglise vivante, son sujet vivant; sans le sujet vivant de l'Eglise, l'Ecriture est seulement un livre ouvert à différentes interprétations et ne donne pas de clarté. Dans ce sens l'intervention du Pape Paul VI a été décisive.. de proposer la formule ‘nos omnis certitudo de veritatibus fidei potest sumi ex Sacra Scriptura’, c'est-à-dire la certitude de l'Eglise sur la foi ne naît pas seulement d'un livre isolé, mais a besoin du sujet Eglise illuminé, qui apporte le Saint-Esprit. C’est seulement ainsi que l'Ecriture parle et tient toute son autorité... Et, enfin, l’œcuménisme. Je ne voudrais pas entrer maintenant dans ces problèmes, mais il était évident que, surtout après les passions subies à l'époque du nazisme, les chrétiens pouvaient trouver l'unité, ou au moins la chercher; mais il était aussi clair que Dieu seul peut donner l'unité. Et nous poursuivons encore sur ce chemin”.

La deuxième partie du Concile a été beaucoup plus large. Le sujet est apparu avec une grande urgence: monde d'aujourd'hui, ère moderne, et Eglise, et avec les sujets de la responsabilité de la construction de ce monde, de la société, la responsabilité pour l'avenir de la planète et l'espérance eschatologique; la responsabilité éthique du chrétien...et aussi la liberté religieuse, le progrès, et la relation avec les autres religions. A ce moment, toutes les parties du Concile sont entré réellement en discussion, non seulement les Etats-Unis pour qui la liberté religieuse comptait beaucoup ... mais aussi l'Amérique latine est entrée en grande force, connaissant la misère du peuple sur un continent catholique, et la responsabilité de la foi pour la situation de ces hommes. Et ainsi, l'Afrique, l'Asie, ont également perçu la nécessité d'un dialogue interreligieux... Le grand document Gaudium et Spes a très bien analysé le problème entre eschatologie chrétienne et progrès mondain, en incluant la responsabilité de la société de demain et les responsabilités du chrétien face à l'éternité, et c’est là aussi qu’a été renouvelé l'éthique chrétienne depuis ses origines... Le fondement d'un dialogue, dans la différence, dans la diversité, dans la foi en l'unicité du Christ qui est un, et il n'est pas possible pour un croyant de penser que les religions sont des variations d’un même sujet. Non, il y a une réalité du Dieu vivant qui a parlé et c’est un Dieu, un Dieu incarné, par conséquent, une Parole de Dieu qui est réellement la Parole de Dieu. Mais il y a aussi une expérience religieuse, avec une lumière humaine déterminée sur la création et c'est pourquoi il est nécessaire et possible d'entrer dans un dialogue, et ainsi de s’ouvrir aux autres et ouvrir tous à la paix de Dieu, de tous ses enfants, et de toute sa famille".

"J'aimerais encore ajouter un troisième point: Le Concile des médias. C'était presque un Concile par lui-même, et le monde a perçu le Concile à travers eux. Le Concile des journalistes, ne s’est pas réalisé, naturellement, à l'intérieur de la foi, mais à l'intérieur des catégories des médias d’aujourd’hui, c'est-à-dire en dehors de la foi, avec une herméneutique différente... Une herméneutique politique. Pour les médias, le Concile était une lutte politique, une lutte de pouvoir entre les différents courants dans l'Eglise... Le problème était triple: le pouvoir du Pape, ensuite déplacé au pouvoir des évêques et au pouvoir de tous, la souveraineté populaire... Et il en fut de même avec la liturgie: la liturgie n'intéressait pas comme acte de foi, mais comme quelque chose où les choses deviennent compréhensibles, un type d'activité de la communauté.... Ces traductions, banalisations de l'idée du Concile, ont été virulentes dans la pratique de l'application de la réforme liturgique; elles étaient nées d'une vision du Concile en dehors de sa propre clé, celle de la foi... Nous savons combien ce Concile des médias a été accessible à tous. Par conséquent, il a été dominant, le plus efficient, et a créé tant de calamités, de problèmes et de misères... Et le vrai Concile a eu des difficultés à se concrétiser et se réaliser; le Concile virtuel était plus fort que le Concile réel. Mais la force du Concile était présente et, peu à peu, il se réalise de plus en plus et devient la vraie force, qui est, ensuite, la vraie réforme, le vrai renouvellement de l'Eglise. Il me semble qu'après cinquante ans, nous voyons comment ce Concile virtuel casse, perd et comment le vrai Concile apparaît, avec toute sa force spirituelle”.

NOUVEAU PRESIDENT DU "IOR"

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège communique que la Commission cardinalice de contrôle de l'Institut pour les oeuvres religieuses a nommé M.Ernst von Freyberg, Président du Conseil d'administration. Les quatre autres Membres sont reconduits: "Ce choix résulte d'une profonde évaluation de la situation et des audits effectués par la Commission, assistée par les Membres du Conseil. Avec l'appui d'une agence internationale spécialisée, il a été possible d'évaluer durant ces mois plusieurs profils de haute qualité professionnelle et morale. Ayant suivi le processus de sélection, le Saint-Père a confirmé la proposition de la Commission cardinalice".

Allemand, né en 1958, Ernst von Freyberg a effectué toute sa formation juridique universitaire à Munich, Bonn, Spire, Ulm et Stuttgart, de 1978 à 1988. Sa carrière professionnelle s'est déroulée près la TCR Limited (Bemberg Group) et le Three City Research Inc.. Fondateur et PGG en 1991 de la Daiwa Corporate Advisory, et depuis 2012 Président du Blohm+Voss Group. Avocat, il est actif au sein de l'Ordre de Malte et co-responsable des pèlerinages à Lourdes du diocèse de Berlin. Il est membre fondateur depuis 2009 de la Fondation Freyberg, qui soutient trois institutions catholiques en France, Allemagne et Autriche par des bourses d'études. Membre du conseil d'administration de la Flossbach von Storch AG, une société de gestion de fonds, il est encore membre de la direction de la Manpower allemande.

AUDIENCES

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience sept prélats de la Conférence épiscopale de Ligurie (Italie), en visite Ad Limina:

Le Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes.

Mgr.Martino Canessa, Evêque de Tortona.

Mgr.Mario Oliveri, Evêque d'Albenga-Imperia.

Mgr.Alberto Maria Careggio, Evêque de Ventimiglia-San Remo.

Mgr.Alberto Tanasini, Evêque de Chiavari.

Mgr.Luigi Ernesto Palletti, Evêque de La Spezia-Sarzana-Brugnato.

Mgr.Vittorio Lupi, Evêque de Savona-Noli.


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé le P.Friedrich Bechina, FSO, Sous Secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique.
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