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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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jeudi 13 novembre 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 13 NOV 2008 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Juan José Asenjo Pelegrina, Coadjuteur de l'Archevêque de Séville (Espagne). Il était jusqu'ici Evêque de Cordoue (Espagne).

-Consulteur de la Congrégation pour les évêques, Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
NEC:NA/.../ASENJO:LADARIA                                         VIS 20081113 (60)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 13 NOV 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées cinq prélats de la Conférence épiscopale bolivienne, en visite Ad Limina:

-Mgr.Jesús Pérez Rodríguez, OFM,Archevêque de Sucre.

-Mgr.Walter Pérez Villamonte, Evêque de Potosí, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Ricardo Ernesto Centellas Guzmán.

-Mgr.Francisco Javier del Río Sendino, Evêque de Tarija, accompagné de son prédécesseur, Mgr.Adhemar Esquivel Kohenque.
AL/.../...                                                   VIS 20081113 (70)

DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME

CITE DU VATICAN, 13 NOV 2008 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax a présenté les commémorations prévues au Vatican pour le 60 anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme (10 décembre). Le Cardinal Renato Martino a expliqué qu'il s'agit de célébrer le document de l'ONU, d'en souligner "le caractère pérenne, d'en rappeler la valeur éducative qui tend à la construction d'un monde plus juste et solidaire... L'Eglise estime que les droits de l'homme expriment la dignité transcendante de toute personne, créature aimée de Dieu pour elle-même, comme finalité et non comme moyen. Elle estime aussi que la Déclaration universelle de 1948 marque un point fondamental dans la perception par l'humanité d'une conscience morale en accord avec la dignité humaine".

  Puis le Cardinal a souligné combien "l'Eglise a contribué à la réflexion sur ces droits envisagés sous l'angle de la Parole divine et de la raison humaine...mais aussi combien elle a agi, tel Jean XXIII dans la Pacem in Terris qui a fait de ce Pape le défenseur de la dignité et des droits de l'homme" dans le sillage de la Déclaration de 1948. "Le dernier hommage rendu à ce document est celui de Benoît XVI le 18 avril dernier, lors de sa visite au siège de l'ONU lorsqu'il affirma que la référence à la dignité humaine, base et objectif du devoir de protection, conduit à se pencher sur le thème de réflexion choisi pour ce 60 anniversaire. Ce texte vit converger des traditions religieuses et culturelles ayant la même volonté de placer la personne au coeur des institutions, des lois et de la société même, de considérer l'individu comme essentiel pour la culture, la religion et la science... Son mérite est d'avoir permis aux différentes cultures, expressions juridiques et modèles institutionnels de converger autour d'un noyau de valeurs fondamentales, donc de droits".

  Dans cet esprit, le 10 décembre, le Conseil pontifical organisera avec la Préfecture de la maison pontificale en la Salle Paul VI une cérémonie en deux temps. A 16 h une session consacrée à une  réflexion sur la valeur et l'actualité de la Déclaration, à laquelle prendront part des membres de la Curie et du Corps Diplomatique. Le Cardinal Secrétaire d'Etat interviendra, ainsi que le Directeur de l'OMT et celui de la FAO. Ensuite, à 18 h, le Saint-Père assistera à un concert de l'Orchestre de l'opéra de Francfort, sous la direction de Mme Inma Shara. Puis Benoît XVI remettra les prix annuels de la fondation St.Matthieu, constituée en souvenir du Cardinal Van Thuan. Parmi les personnalités honorées, M.Cornelio Sommaruga, ex Président international de la Croix Rouge.
OP/DECLARATION 1948/MARTINO                                VIS 20081113 (450)


RELIGIONS, PAIX ET RECONCILIATION

CITE DU VATICAN, 13 NOV 2008 (VIS).Hier à New York, le Président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, a pris la parole au cours de la XLIII session de l'Assemblée générale de l'ONU ("La culture de la paix"). Les Nations-Unies, a dit le Cardinal Tauran, "de part sa nature et sa mission, devrait être une école de la paix. Ici, en effet, on devrait apprendre à toujours penser et agir en tenant compte des aspirations et des intérêts légitimes de tous". Ici, les états membres s'efforcent "de surmonter la simple logique des rapports de force pour laisser place à la force du droit et à la sagesse des peuples, devenant des artisans de paix".

  Puis le Cardinal a rappelé que dans cette tâche exigeante, "les croyants et leurs communautés ont une place et un rôle à tenir. Les religions, en dépit des faiblesses et des contradictions de leurs adeptes, sont messagères de réconciliation et de paix". Mais les croyants doivent être "cohérents et crédibles. Ils ne peuvent utiliser la religion pour brimer la liberté de conscience, pour justifier la violence, pour répandre la haine et le fanatisme, ou pour saper l'autonomie du politique et du religieux. D'autre part, participant au dialogue public dans les sociétés dont ils sont membres, les croyants se sentent appelés à coopérer à la promotion du bien commun, qui repose sur un socle de valeurs communes à tous croyants ou non, la sacralité de la vie, la dignité de la personne, le respect de la liberté de conscience et de religion, l'attachement à la liberté responsable, l'accueil des opinions dans leur diversité, le juste usage de la raison, l'appréciation de la vie démocratique, ou l'attention aux ressources naturelles".

  Puissions-nous, tous ensemble, a conclu le Cardinal Jean-Louis Tauran, "sans renoncer à nos spécificités culturelles et religieuses, tracer la voie à un monde plus sûr et plus solidaire. Allons au-delà de la simple tolérance et des compromis incertains. Faisons de la fraternité plus qu'un idéal, une réalité!".
.../RELIGION:PAIX/ONU:TAURAN                           VIS 20081113 (340)


VISITE DU PRESIDENT BRESILIEN

CITE DU VATICAN, 13 NOV 2008 (VIS). En début d'après-midi, la Salle-de-Presse du Saint-Siège a publié le communiqué suivant: "Le Saint-Père a reçu M.Luiz Inácio Lula da Silva, Président du Brésil, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat, assisté du Secrétaire pour les relations avec les états. Les entretiens ont porté sur des sujets d'actualité internationale et sur la conjoncture régionale. Les parties ont abordé certains aspects de la situation brésilienne, notamment la politique sociale qui tend à améliorer les conditions de vie des personnes en difficulté ou marginalisées, en favorisant le rôle fondamental de la famille contre la violence et la dégradation du tissu social. Elles ont évoqué également la collaboration Eglise Etat dans la diffusion des valeurs morales au service du pays mais aussi en faveur de l'Afrique. On s'est également félicité de la visite accomplie au Brésil en mai 2007 à l'occasion de la V Assemblée générale de l'épiscopat latino-américain et caraïbe, et de l'accord Brésil Saint-Siège signé dans le cadre de la visite".

  Un second communiqué précise que l'accord en question, qui "renforce les liens d'amitié et de collaboration entre les deux parties se compose d'un préambule et de vingt articles règlementant diverses questions, comme le statut juridique de l'Eglise catholique au Brésil, la reconnaissance de ses titres universitaires, l'enseignement religieux dans l'éducation publique, le mariage canonique et ou le régime fiscal".
OP/BRESIL/LULA                                        VIS 20081113 (240)

NOUVEL AMBASSADEUR DE SAINT-MARIN


CITE DU VATICAN, 13 NOV 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les lettres de créances de M.Sante Canducci, le nouvel Ambassadeur de Saint-Marin, devant lequel il a d'abord rappelé que la foi chrétienne imprègne la vie et l'histoire de la population et des institution de son pays. Benoît XVI a ensuite dit son espoir de voir la société actuelle de Saint-Marin, civile comme religieuse, "écrire ensemble une nouvelle page de progrès et de civilisation, qui reconnaisse le rôle indispensable de chaque famille dans l'éducation des nouvelles générations au savoir et à la paix... Dans les changements, climatiques comme sociaux, que nous vivons, le but ultime de tout engagement personnel et communautaire doit demeurer la recherche du véritable bien-être des gens, et la réalisation d'une société accueillante et attentive aux besoins de chacun".

  "Un ensemble cohérent de valeurs et de lois, une spiritualité commune, ont permis à nos peuples d'écrire de siècle en siècle une belle histoire civile et religieuse. C'est un héritage précieux qu'il ne faut pas perdre mais qu'il faut faire fructifier par l'apport des progrès de la science, des techniques et de la communication mises au service du bien de l'humanité". Puis le Saint-Père a dit que "détacher la vie publique actuelle des valeurs traditionnelles serait s'enfoncer dans un cul-de-sac. C'est pourquoi il est nécessaire de redéfinir le sens d'une laïcité qui soutienne la distinction et l'autonomie des diverses composantes de la société tout en garantissant leurs compétences spécifiques dans un contexte de responsabilités partagées. Une saine laïcité de l'état implique que chaque réalité réponde à ses normes propres, qui ne doivent toutefois pas négliger les principes éthiques découlant de la nature même de l'homme et renvoyant en dernier lieu au Créateur". Benoît XVI a enfin souligné que lorsque l'Eglise, par le biais de ses pasteurs, "en appelle aux principes éthiques fondamentaux enracinés dans le patrimoine chrétien de l'Europe, elle n'agit qu'en défense de la dignité absolue de la personne, que pour promouvoir le bien véritable de la société".
CD/LETTRES CREANCES/SAINT-MARIN:CANDUCCI             VIS 20081113 (340) 


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