EN BREF

JEAN-PAUL II, a célébré hier 4 novembre sa fête par une déjeuner avec ses plus proches collaborateurs, et a assisté l'après-midi à un concert offert par les polonais, notamment de Rome. Cette nouvelle célébration du jubilé pontifical était constituée de chants et poésie, et en particulier d'oeuvres poétiques de l'ancien Archevêque de Cracovie et d'autres récemment publiés
dans le Triptyque Romain de Jean-Paul II. Des acteurs polonais ont lu ces poèmes du Pape tandis que des chanteurs et des choeurs les accompagnaient. Le Pape a remercié les intervenants à la fin du concert pour leurs prestations et leurs prières, bénissant toute l'assemblée.

MGR.CELESTINO MIGLIORE, OBSERVATEUR PERMANENT du Saint-Siège près les Nations-Unies, est intervenu le 3 novembre à New York sur le Thème 83 du Programme: Organismes d'Oeuvres publiques et Secours pour les Réfugiés de Palestine et du Proche-Orient. "L'Eglise catholique et ses institutions
socio-humanitaires -a-t-il dit- témoignent quotidiennement des difficultés des personnes qu'elles assistent... Avec la récente rupture du cessez-le-feu, le niveau de la violence s'est considérablement accru, avec l'assassinat de civils israéliens et palestiniens. Le Saint-Siège est convaincu de ce que le conflit du Proche-Orient ne trouvera de solution durable que lorsqu'il existera deux états souverains et indépendants vivant côte à côte pacifiquement en sécurité. C'est pourquoi la question des réfugiés palestiniens et des colonies israéliennes, ou bien celui des frontières et du statut des Lieux Saints de Jérusalem nécessitent un dialogue sincère... La négociation "relative à la Feuille de Route se trouve à un point crucial...et il faut continuer d'aider tous ceux pour qui la violence est devenue un habitude".

LE RAPPORT DU HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS-UNIES pour les Réfugiés et Populations déplacées a été le sujet traité le 4 novembre par Mgr.Migliore devant l'Assemblée des Nations-Unies. Le représentant du Saint-Siège à l'ONU a notamment dit que "le Saint-Siège connaît parfaitement les problèmes des réfugiés et des populations déplacées, immigrés et apatrides... Grâce à ses organismes, l'Eglise catholique a accumulé une grande expérience en travaillant auprès de ces catégories... Cette réalité touche aujourd'hui des millions de personnes. Il est donc préoccupant de voir l'ACNUR signaler que certains médias ou personnalités politiques considèrent les demandeurs
d'asile, réfugiés ou apatrides comme suspects ou dangereux. Une telle position contribue malheureusement à en faire des sujets d'humiliations, de persécutions ou de violences. Par le biais des Conseils pontificaux Cor Unum et pour les Migrants, de la Caritas Internationalis et d'autres organismes, le Saint-Siège coopère avec d'autres institutions. Elle soutient les efforts de l'ACNUR pour protéger la dignité humaine des réfugiés et garantir leurs droits fondamentaux et le regroupement familial".
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