CITE DU VATICAN, 14 JUI 2005 (VIS). La catastrophe engendrée sur les côtes sud-asiatiques par le tsunami de décembre dernier, les secours aux populations affectées et l'aide à la reconstruction ont été les sujets traités hier par Mgr.Celestino Migliore devant le Conseil économique et social de l'ONU (Session consacrée aux "aides économiques et humanitaires spéciales en cas de catastrophe").
L'Observateur permanent a rappelé la rapidité avec laquelle le Saint-Siège a versé 4 millions d'US$ d'aide d'urgence, et celle avec laquelle les organisations catholiques se sont attachés aux opérations de reconstruction, de ravitaillement et de remise en état des écoles des pays touchés. "On calcule -a dit Mgr.Migliore- que les organismes liés au Saint-Siège ont récolté 650 millions en faveurs des populations victimes du tsunami".
"Ces fonds -a-t-il expliqué- ont été prioritairement destinés aux urgences (eau potable, habitations, aliments de base, vêtements, etc)...Les réfugiés et autres personnes déplacées de l'intérieur, les femmes et les enfants menacés d'exploitation, ont été prioritaires. Après la phase d'urgence se sont mis en place les projets de reconstruction et de réhabilitation (logements, écoles, hôpitaux, matériel agricole et piscicole, etc)".
Après avoir souligné l'importance de l'assistance spirituelle, il a dit qu'en "toute circonstance, il faut respecter les différences religieuses et culturelles, en travaillant de manière amicale afin de renforcer la confiance entre tous les croyants des diverses religions, mais aussi des non-croyants. La coopération inter-religieuse et les initiatives pacifiques ont été un élément important de l'intervention de l'Eglise après cette" tragédie régionale.
Le Nonce a parlé ensuite de la planification et de la distribution des aides. "Nos organismes présents dans les secteurs touchés par le tsunami -a-t-il précisé- ont étudié des solutions spécifiques afin d'éviter la mise en place d'une bureaucratie paralysante..., pour garantir aussi la remise effective du plus grand nombre de fonds possible à leurs destinataires réels".
Enfin, Mgr.Migliore a souligné que, paradoxalement, cette catastrophe "avait offert aux gouvernements et aux populations sud-asiatiques une occasion sans précédent de reconstruction et de développement. La coopération interne, bilatérale entre le nord et le sud, a permis la mise en place d'une plateforme de solidarité qui ne doit pas être démantelée. C'est sur cette base qu'il faut agir pour le bien des survivants et plus largement pour tous les peuples de la région".
DELSS/AIDES TSUNAMI/ONU:MIGLIORE VIS 20050714 (390)
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