CITE DU VATICAN, 28 MAR 2010 (VIS). Aujourd'hui, dimanche des Rameaux, Benoît XVI a présidé la messe Place St.Pierre devant quelque milliers de personnes dont de nombreux jeunes, à l'occasion de la XXV Journée mondiale de la Jeunesse. Avant la messe, le Pape a béni les palmes et les rameaux d'olivier à l'obélisque de la place et s'est ensuite rendu à l'autel en papamobile.
Dans son homélie, il a expliqué qu'"être chrétien signifie considérer le chemin de Jésus-Christ comme étant le bon chemin pour l'homme, un chemin de vie qui mène à un but, à une humanité pleinement réalisée et authentique". S'adressant spécialement aux jeunes, il a souligné qu'"être chrétien est un chemin, ou mieux, un pèlerinage pour aller ensemble à Jésus-Christ. Une marche dans la direction qu'il nous a indiquée et qu'il nous indique. "Mais de quelle direction s'agit-il? Comment se trouve-t-elle?", a-t-il ajouté. "L'Evangile donne deux indications à ce sujet. D'abord, il dit qu'il s'agit d'une ascension... Jésus marche devant nous et monte. Il nous conduit vers ce qui est grand, pur. Il nous conduit vers l'air sain des hauteurs, vers la vie selon la vérité, vers le courage qui ne se laisse pas intimider par les jacasseries des opinions dominantes, vers la patience qui supporte et soutient l'autre".
Benoît XVI a ajouté qu'"au cours de l'ascension de Jésus, apparaissent les dimensions que prennent notre suite, le but auquel il veut nous conduire: jusqu'à Dieu, à la communion avec Dieu, à l'être-avec-Dieu. Voilà la vraie destination et la communion avec lui est le chemin. La communion avec le Christ est de cheminer, une permanente ascension vers la vraie hauteur de notre appel. Marcher ensemble avec Jésus est, en même temps, un cheminement du "nous" de ceux qui veulent le suivre... Nous sommes, pour ainsi dire, en cordée avec Jésus-Christ, avec lui dans notre montée vers Dieu. Il nous tire et nous soutient. Il appartient à cette suite du Christ qui nous laisse nous intégrer à cette cordée; nous devons accepter de ne pas pouvoir la faire tout seuls... C'est un acte d'humilité".
Le Saint-Père a ajouté que "faire partie ensemble de la cordée consiste aussi à ne pas se comporter en maîtres de la Parole de Dieu, à ne pas courir derrière une fausse idée d'émancipation. L'humilité de "l'être-avec" est essentielle pour l'ascension. Ainsi, nous devons aussi savoir prendre la main du Seigneur dans les sacrements, nous laisser purifier par lui et nous fortifier, accepter la discipline de l'ascèse même si nous sommes fatigués".
"Cette montée vers le haut de Jésus-Christ, vers Dieu lui même, fait partie de la croix. Comme pour les évènements de ce monde, on ne peut atteindre de grands résultats sans renoncement et sans un dur entraînement. Comme la joie d'une grande découverte de la connaissance ou d'une vraie capacité d'action est liée à la discipline et à la fatigue de l'apprentissage, de même, le chemin vers la vie, vers la réalisation de l'humanité, est lié à la communion avec celui qui est monté jusqu'à Dieu par la Croix. La Croix est, en dernier lieu, l'expression de ce que signifie l'amour: seul celui qui se perd lui-même, se trouve".
Le Pape a ensuite souligné que "notre pèlerinage à la suite du Christ ne va donc pas vers une cité terrestre mais vers la nouvelle cité de Dieu qui grandit au milieu de ce monde. Le pèlerinage vers la Jérusalem terrestre, toutefois, peut aussi être pour nous chrétiens un élément utile pour un plus grand voyage".
Rappelant enfin ce que disent les pèlerins en entrant dans la cité sainte: "Paix au ciel et gloire au plus haut des cieux!", Benoît XVI a conclu en demandant à Dieu de "nous attirer vers le ciel: la gloire de Dieu et la paix des hommes. Nous entendons ce salut dans l'esprit de la demande du Notre Père: "Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel!".Nous savons que le ciel est ciel, lieu de la gloire et de la paix, parce que la volonté de Dieu y règne pleinement. Et nous savons que la terre n'est pas le ciel tant que la volonté de Dieu ne s'y est pas réalisée".
HML/DIMANCHE RAMEAUX VIS 20100329 Dans son homélie, il a expliqué qu'"être chrétien signifie considérer le chemin de Jésus-Christ comme étant le bon chemin pour l'homme, un chemin de vie qui mène à un but, à une humanité pleinement réalisée et authentique". S'adressant spécialement aux jeunes, il a souligné qu'"être chrétien est un chemin, ou mieux, un pèlerinage pour aller ensemble à Jésus-Christ. Une marche dans la direction qu'il nous a indiquée et qu'il nous indique. "Mais de quelle direction s'agit-il? Comment se trouve-t-elle?", a-t-il ajouté. "L'Evangile donne deux indications à ce sujet. D'abord, il dit qu'il s'agit d'une ascension... Jésus marche devant nous et monte. Il nous conduit vers ce qui est grand, pur. Il nous conduit vers l'air sain des hauteurs, vers la vie selon la vérité, vers le courage qui ne se laisse pas intimider par les jacasseries des opinions dominantes, vers la patience qui supporte et soutient l'autre".
Benoît XVI a ajouté qu'"au cours de l'ascension de Jésus, apparaissent les dimensions que prennent notre suite, le but auquel il veut nous conduire: jusqu'à Dieu, à la communion avec Dieu, à l'être-avec-Dieu. Voilà la vraie destination et la communion avec lui est le chemin. La communion avec le Christ est de cheminer, une permanente ascension vers la vraie hauteur de notre appel. Marcher ensemble avec Jésus est, en même temps, un cheminement du "nous" de ceux qui veulent le suivre... Nous sommes, pour ainsi dire, en cordée avec Jésus-Christ, avec lui dans notre montée vers Dieu. Il nous tire et nous soutient. Il appartient à cette suite du Christ qui nous laisse nous intégrer à cette cordée; nous devons accepter de ne pas pouvoir la faire tout seuls... C'est un acte d'humilité".
Le Saint-Père a ajouté que "faire partie ensemble de la cordée consiste aussi à ne pas se comporter en maîtres de la Parole de Dieu, à ne pas courir derrière une fausse idée d'émancipation. L'humilité de "l'être-avec" est essentielle pour l'ascension. Ainsi, nous devons aussi savoir prendre la main du Seigneur dans les sacrements, nous laisser purifier par lui et nous fortifier, accepter la discipline de l'ascèse même si nous sommes fatigués".
"Cette montée vers le haut de Jésus-Christ, vers Dieu lui même, fait partie de la croix. Comme pour les évènements de ce monde, on ne peut atteindre de grands résultats sans renoncement et sans un dur entraînement. Comme la joie d'une grande découverte de la connaissance ou d'une vraie capacité d'action est liée à la discipline et à la fatigue de l'apprentissage, de même, le chemin vers la vie, vers la réalisation de l'humanité, est lié à la communion avec celui qui est monté jusqu'à Dieu par la Croix. La Croix est, en dernier lieu, l'expression de ce que signifie l'amour: seul celui qui se perd lui-même, se trouve".
Le Pape a ensuite souligné que "notre pèlerinage à la suite du Christ ne va donc pas vers une cité terrestre mais vers la nouvelle cité de Dieu qui grandit au milieu de ce monde. Le pèlerinage vers la Jérusalem terrestre, toutefois, peut aussi être pour nous chrétiens un élément utile pour un plus grand voyage".
Rappelant enfin ce que disent les pèlerins en entrant dans la cité sainte: "Paix au ciel et gloire au plus haut des cieux!", Benoît XVI a conclu en demandant à Dieu de "nous attirer vers le ciel: la gloire de Dieu et la paix des hommes. Nous entendons ce salut dans l'esprit de la demande du Notre Père: "Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel!".Nous savons que le ciel est ciel, lieu de la gloire et de la paix, parce que la volonté de Dieu y règne pleinement. Et nous savons que la terre n'est pas le ciel tant que la volonté de Dieu ne s'y est pas réalisée".
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