Le Saint-Père écrit que, "malheureusement, l'organisation du travail est envisagée en fonction du marché, de la concurrence et du profit, tandis que la fête devient une occasion d'évasion et de consommation au dam de la famille et de la communauté. En les désagrégeant, elle favorise l'individualisme. Il convient donc de soutenir une réflexion et une action tendant à concilier...temps de travail et temps de la famille, afin de retrouver le juste sens de la fête, en particulier du dimanche, pâque hebdomadaire, jour du Seigneur mais aussi de l'homme, de la famille et de la solidarité. La prochaine rencontre des familles sera une excellente occasion de repenser le travail et la fête en faveur d'une famille unie et ouverte à la vie, socialement et ecclésialement bien insérée, attentive à la qualité relationnelle comme au bon fonctionnement familial". Puis il espère que dès l'année prochaine, pour le trentième anniversaire de l'exhortation apostolique Familiaris Consortio, magna charta de la pastorale familiale, on "engage des initiatives préparatoires dans les paroisses et les diocèses afin de dégager les expériences en matière de travail et de fête...en particulier pour ce qui touche directement à la vie des familles". En conclusion, il rappelle que les cinq jours de la Rencontre de 2012 s'achèveront par une fête de témoignage et une messe solennelle qu'il présidera en présence des familles réunies en "famille des familles".
Commentant la lettre papale, le Cardinal Antonelli a évoqué les problèmes touchant la famille: "Privatisée, la famille n'est plus qu'un espace d'affection et de gratification individuelle, privé de soutien culturel, juridique, économique et politique. Elle subit le fort conditionnement de dynamiques complexes qui influencent l'organisation du travail et le temps libre". La rencontre de Milan "peut devenir une importante contribution à la défense et à la promotion d'un humanisme authentique, à commencer par un nouveau mode de vivre en famille... Il faut encourager dans la famille une redistribution des tâches domestiques, un choix judicieux de l'emploi des époux, un mode de vie sobre, ouvert aux relations personnelles, à l'assistance du prochain et à la communauté ecclésiale. Le jour de fête doit pouvoir éclairer le sens même de la vie et du travail dans la cohésion familiale et...un plus solide rapport quotidien avec le Christ, Seigneur et Sauveur". Après quoi, Mgr.De Scalzi a souligné l'importance symbolique de Milan dans l'accueil de familles pauvres du sud du monde, qui viendront de pays où il est difficile de se faire entendre. Il est donc important que ces famille puissent témoigner de leur vie et de leur vision du travail et de la fête au sein du foyer.
OP/ VIS 20100924 (570)
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