CITE DU VATICAN, 5 FEV 2012 (VIS). Ce midi, avant de réciter l'angélus, Benoît XVI a commenté l'Evangile du jour, qui rapporte la guérison par Jésus de la belle-mère de Pierre et d'autres malades de Capharnaüm: "Les quatre Evangiles concordent pour attester que la libération des maladies et des infirmités était avec la prédication la principale activité publique de Jésus..., venu pour vaincre le mal à la racine. Les guérisons opérées par le Christ constituent une anticipation de sa victoire sur le mal opérée par sa mort et sa résurrection. Un jour Jésus a dit que ce ne sont pas les personnes saines mais les personnes malades à avoir besoin du médecin, faisant référence aux pécheurs qu'il était venu sauver. Ceci dit, la maladie est une condition typique de la nature humaine, dans laquelle nous constatons ne pas être autosuffisants et avoir besoin d'autrui. On pourrait dire paradoxalement que la maladie peut constituer un moment salutaire permettant de faire l'expérience de l'aide des autres mais aussi de l'attention aux autres. Certes, elle représente toujours une épreuve, qui peut être longue et pénible. Lorsque la guérison ne vient pas et les souffrances se prolongent, nous pouvons nous trouver écrasés et isolés, entrer en dépression face à une situation inhumaine. Comment agir devant l'agression du mal? Certainement par le biais de soins appropriés, la médecine ayant fait grâce à Dieu de grands progrès. Mais la Parole nous enseigne qu'il existe une attitude fondamentale pour faire face à la maladie, la foi en Dieu et dans sa bonté... Y compris devant la mort, la foi peut rendre possible ce qui est humainement impossible. Mais la foi en quoi? En l'amour de Dieu. Telle est la réponse qui détruit radicalement le mal... Nous connaissons tous des personnes ayant supporté de terribles souffrances parce que Dieu leur donnait une profonde sérénité. Je pense à l'exemple récent de la bienheureuse Chiara Badani, fauchée dans sa jeunesse par un mal incurable. Tous, nous avons besoin de chaleur humaine et pour réconforter un malade, c'est une proximité sereine et sincère qui importe, plus que des paroles....Comme au temps de Jésus, présentons lui tous nos malades, certains qu'il voudra les guérir. Invoquons aussi l'intercession de Marie, en particulier dans les cas de situations de grande souffrance et abandon".
Après la prière mariale, le Saint-Père a rappelé que c'est aujourd'hui en Italie la Journée pour la vie, destinée à promouvoir la défense de la vie naissante et chacune des autres phases de l'existence humaine. Il a dit s'associer au thème choisi par les évêques, destiné à responsabiliser les jeunes en réaffirmant que la jeunesse se réalise dans l'accueil et dans l'amour de la vie. Puis il a salué les francophones en rappelant qu'on célèbrera samedi prochain la fête de Notre Dame de Lourdes, correspondant à la Journée mondiale du malade: "Avec tous ceux et toutes celles qui sont confrontés à la maladie, demandons à Dieu qu'il nous accorde la grâce de l'abandon, de la patience et de la confiance. Qu'avec l'aide de Notre Dame de Lourdes et de Bernadette nous puissions découvrir que le bonheur véritable n'existe qu'en Dieu". Puis il a dit aux polonais qu'il demandait au Seigneur de soutenir les malades, d'accompagner ceux qui les assistent, familles et personnel de santé. "La personne qui souffre doit toujours être entourée d'amour".
OP/ VIS 20120206 (560)
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