Cité
du Vatican, 3 octobre 2012 (VIS). Le Secrétaire pour les relations
avec les états, est intervenu hier devant la 67 Assemblée générale
de l'ONU ("Réaliser par des moyens pacifiques l'ajustement ou
le règlement de différents ou de situations de caractère
international).
Dans
son discours, Mgr.Domenico Mamberti, a notamment rappelé que "la
perte de confiance dans la valeur du dialogue, la tentation de
favoriser à priori l’une des parties en cause dans les conflits
régionaux et nationaux, mettent en danger le respect des mécanismes
juridiques des Nations-Unies. Pourtant, la prééminence des valeurs
affirmées par la Charte devrait conduire, au contraire, à
l’adoption de tous les moyens possibles pour assurer la protection
des plus vulnérables, promouvoir le respect de l'état de droit et
des droits de l'homme, ainsi que la sauvegarde des équilibres
culturels et religieux multiséculaires... L’urgence de la
situation apparaît de manière d’autant plus flagrante au regard
des événements qui ont cours au Moyen-Orient et, en particulier, en
Syrie. Il ne peut y avoir de solution en dehors du respect des règles
du droit international et du droit humanitaire, ainsi que de la mise
en œuvre des mécanismes établis par la Charte des Nations-Unies.
Toutes les instances concernées devraient faire en sorte, non
seulement de faciliter la mission de l'Envoyé spécial de l’ONU et
de la Ligue Arabe, mais aussi d’assurer une assistance humanitaire
aux populations en détresse. La communauté internationale doit unir
ses efforts afin que toutes les parties impliquées substituent la
négociation au recours aux armes et exiger le respect effectif de la
liberté religieuse, des droits de l'homme et de toutes les libertés
fondamentales... De plus, seule une communauté internationale
fortement ancrée sur les valeurs authentiquement conformes à la
dignité humaine pourra apporter des solutions viables aux nouveaux
types de conflits engagés par des groupes transnationaux, qui
diffusent une idéologie hégémonique pseudo-religieuse au mépris
des droits des personnes et de la paix civile. Pensons à
l'instabilité et aux récents attentats terroristes dans certains
pays d'Afrique et d'Asie ou à la collusion entre le narcotrafic et
le terrorisme dans d’autres régions du monde... Il apparaît enfin
de la plus grande importance d’apporter une solution effective au
débat ouvert sur la réforme et l’amélioration du fonctionnement
des organes de l’Organisation des Nations-Unies, afin de raviver sa
capacité à prévoir les conflits et à les résoudre par des moyens
pacifiques".
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