Cité
du Vatican, 17 novembre 2015 (VIS). Ce matin près la Salle de
Presse, a eu lieu la présentation de la XXX Conférence
internationale organisé par le Conseil pontifical pour la pastorale
de la santé, intitulée La culture de la santé (Salus) et de
l'accueil au service de l'homme et de la planète (19 - 21 novembre).
Y ont pris part Mgr.Zygmunt Zimowski, Président du Conseil
pontifical, Mgr.Jean-Marie Mate Musivi Mupendawatu, Secrétaire, le
P.Augusto Chendi, MI, Sous Secrétaire, M.Antonio Maria Pasciuto,
Président de l'Association italienne Médecine, environnement et
santé, et Mme.Lilian Corra, président de l'Association argentine
des Médecins pour l'Environnement. Tout d'abord, Mgr.Zimowski a
expliqué que, inspirée par l'encyclique Laudato Si', la conférence
entend individualiser des méthodes et des orientations pastorales
pour répondre aux exigences, souvent urgentes, évoquées dans le
document. Il a également souligné la proximité de l'événement
avec la Conférence de Paris sur le climat et l'ouverture du Jubilé
de la miséricorde, qui fournissent des occasions de réflexion sur
l'amour d'autrui et l'action du Seigneur. Qui plus est, cette année
le Conseil pontifical fête ses trente ans et le vingtième
anniversaire de la publication de l'encyclique Evangelium Vitae. Le
lien profond du monde de la maladie avec la Mère de Jésus fera
l'objet de la la Journée mondiale du malade (11 février 2016),
ainsi que de la prochaine Conférence internationale, qui se tiendra
à Nazareth (Comme Marie, faisons confiance à Jésus). Revenant à
la présente Conférence, le Président du Conseil pontifical a
souligné la participation de 500 personnes provenant d'Afrique du
Sud, Angola, Argentine, Australie, Bangladesh, Belgique, Bénin,
Bolivie, Botswana, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Canada,
Colombie, Congo, RD Congo, Corée du Sud, Côte-d'Ivoire, Croatie,
République Dominicaine, Érythrée, Espagne, Etats-Unis d'Amérique,
France, Géorgie, Ghana, Grèce, Haïti, Inde, Irlande, Israël,
Italie, Kenya, Liban, Malte, Mexique, Nigeria, Papouasie-Nouvelle
Guinée, Pologne, Portugal, Monaco, Royaume-Uni, Roumanie,
Saint-Marin, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Taïwan,
Thaïlande, Togo, Ukraine, Uruguay et Zimbabwe. En outre, l'événement
comprendra des théologiens et exégètes, des médecins et autres
scientifiques, des diplomates et des experts juridiques. Les travaux
débuteront après une messe célébrée à l'autel de la Cathedra
par le Cardinal Turkson, et par l'audience du Pape François.
Puis
Mgr.Mate Musivi Mupendawatu a expliqué que les travaux de la
Conférence sur les changements climatiques, la protection de la
biodiversité, la pollution informative et technologique,
l'expérimentation animale et les OGM, le stress, les maladies dues
au climat, la médecine du travail et la législation
environnementale internationale se développeront à partir de
l'encyclique Laudato Si'. Il a également souligné l'attention
particulière portée aux sommets mondiaux et aux défis auxquels ils
sont confrontés, comme l'accès à l'eau potable, beaucoup refusée
à trop de gens, la santé dans les zones urbaines et en particulier
dans les périphéries des grandes villes. Il a également rappelé
que les projets de développement et des initiatives d'affaires, en
particulier dans les pays pauvres ont un impact sur l'environnement
souvent négligé ou sous-estimé. Il est par conséquent urgent de
veiller à ce que les plans de développement soient respectueux de
la vie et de l'environnement et se détachent par conséquent, loin
des objectifs dévastateurs fondés sur le seul profit. Il serait
donc opportun de réfléchir sur les racines anthropologiques de la
crise écologique en vue de la conversion écologique souhaitée,
laquelle doit découler d'une plus grande sensibilité à la
responsabilité de chacun, de manière à encourager une harmonie
nouvelle entre la personne et l'environnement.
Enfin,
Mme.Corra a cité une récente déclaration de l'Organisation
mondiale de la santé indiquant que la pollution de l'air avait de
fortes conséquences sur la santé, constituant par ailleurs la plus
grave altération de l'environnement. Ce facteur est responsable de
80% des décès dans les pays au revenu individuel le plus bas. Elle
s'est également dite particulièrement préoccupée par les effets
sur la fertilité et sur le développement neurologique, et en
particulier les problèmes de comportement, les facultés
intellectuelles et des troubles du coefficient intellectuel.
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