L'EGLISE, SAINTE ET MERE DE TOUS LES PEUPLES

CITE DU VATICAN, 16 JUI 2003 (VIS) - Au cours de l'Audience générale tenue dans la cour du Palais apostolique de Castel Gandolfo, Jean-Paul II a commenté le cantique du dernier chapitre du Livre d'Isa‹e, "Joie et consolation dans la Cité de Dieu".

Le Pape a rappelé que cet hymne d'Isa‹e, qui invite au bonheur et commence ainsi: "Rejouissez-vous, exultez, frémissez de joie", est "dominé par la figure maternelle de Jérusalem puis par la sollicitude affectueuse de Dieu lui-même", qui se réjouit de bonheur de son peuple.

"La raison et l'origine de cette joie intérieure -a-t-il ajouté- réside dans la vitalité retrouvée de Jérusalem", après "l'obscure parenthèse de l'Exil de Babylone... Jérusalem est redevenue une cité-mère qui accueille, nourrit et réjouit ses fils, ses habitants".

"La prospérité de Jérusalem et la paix que Dieu lui a donné généreusement assureront désormais à ses enfants une vie marquée de tendresse maternelle. Ils 'seront portés au bras, caressés sur les genoux', telle est la tendresse maternelle de Dieu qui, 'comme une mère console son fils, vous consolera'. Ainsi le Seigneur adoptera-t-il la métaphore maternelle pour décrire son amour pour ses créatures".

Jean-Paul II a enfin indiqué que, "devant la cité-mère, il est facile d'arriver à l'image de l'Eglise, vierge mais mère féconde... L'Eglise est vierge par la sainteté qu'elle reçoit dans les Sacrements mais aussi mère des peuples".

AG;CANTIQUE ISAIE;...;...;VIS;20030716;Mot:250;