CENTENAIRE DE LA STATUE DU CHRIST DES ANDES

CITE DU VATICAN, 13 MAR 2004 (VIS). Aujourd'hui a été publié le Message de Jean-Paul II au Cardinal Francisco Javier Errázuriz Ossa, Archevêque de Santiago de Chile et Président de la Conférence épiscopale chilienne, et à Mgr.Eduardo Vicente Mirás, Archevêque de Rosario et Président de la Conférence épiscopale argentine, à l'occasion du centenaire du monument du Christ des Andes (le 13 mars).

"Si la mise en place de ce monument majestueux -écrit le Pape dans cette Lettre du 11 février- entraîna alors un grand développement d'efforts et de collaboration entre personnes et institutions, les délicats préliminaires rendirent l'opération encore plus méritoire. Au cours des années précédentes plusieurs accords furent signés de manière à régler pacifiquement les contentieux existant entre l'Argentine et le Chili au point de porter aux quatres traités de paix définitifs de 1902".

Puis le Saint-Père a rappelé que "l'on passa alors de la menace d'une guerre à l'amitié entre deux pays voisins et frères. La joie et la satisfaction étaient parfaitement justifiés pour avoir atteint une paix si précieuse. La foi profonde des argentins et des chiliens reconnut dans cet événement un don direct de Dieu… Et pour marquer leur reconnaissance, la bénédiction divine descendant des cimes andines sur deux territoires frères, ils décidèrent que la frontière serait un lieu de rencontre et non plus un lieu d'antagonisme".

"A l'aube du troisième millénaire -écrit encore le Pape-, alors que de nouvelles menaces pèsent sur nous et sur la paix, j'invite les fils et les filles de l'Argentine et du Chili qui commémorent ce centenaire à se tourner vers le Rédempteur et de lui demander la lumière et la force nécessaires pour faire face aux enjeux d'aujourd'hui avec espérance et détermination".

En conclusion, Jean-Paul II en appelle à "l'accroissement de la fraternité, à la multiplication des terrains de collaboration et à l'engagement commun à bâtir une société fondée d'abord sur la reconnaissance de la dignité inaliénable de la personne. C'est ainsi que l'on garantira la paix et que l'on offrira aux nouvelles générations la perspective d'un avenir meilleur aux bases solides et durables".
MESS/CENTENAIRE CHRIST ANDES/ERRAZURIZ:MIRAS VIS 20040313 (360)