CITE DU VATICAN, 30 MAR (VIS). A Genève le 24 mars, Mgr.Silvano Tomasi, CS, Observateur permanent du Saint-Siège près l'Organisation des Nations-Unies a pris la parole devant la LX session de la Commission des Droits de l'Homme sur le Thème 7, consacré au droit au développement. La session a débuté le 15 mars et prendra fin le 15 avril.
Le Nonce a tout d'abord observé que le Saint-Siège considère la situation actuelle comme " une occasion qui tombe bien pour l'ONU alors que s'accroît le fossé entre les pays les plus riches et les plus pauvres. La globalisation a rendu le monde entier plus sensible à l'injustice, à la pauvreté, à la discrimination, à la dégradation de l'environnement ".
" La Déclaration des Droits de l'Homme adoptée en 1986 par l'Assemblée générale est unique parmi les normes internationales relatives au droits humains puisqu'elle identifie la personne comme le centre et le bénéficiaire du droit, et l'état comme principal responsable de la garantie de ce droit. Elle met aussi en relief le lien direct entre le droit et l'obligation de la coopération internationale d'aide aux états dans l'exercice de leurs devoirs et premiers promoteurs et protecteurs du droit de chacun au développement ".
La globalisation, a ajouté Mgr.Tomasi, " impose une responsabilité aussi importante à la Communauté internationale ", en vue de faciliter les recours d'assistance à ceux qui, comme le soulignait Jean-Paul II, " quoiqu'aujourd'hui majorité sont dépourvus des moyens nécessaires pour occuper la place sociale qui leur revient, qui doit être digne au sein d'un système productif dans lequel le travail est vraiment essentiel ".
Le Nonce a conclu en rappelant que " l'interdépendance des droits et des responsabilités inter-personnelles, inter-familiales, entre états et Communauté internationale, constitue un thème récurrent du Magistère social du Siège apostolique… De même, nous croyons -a-t-il dit- que la promotion, la protection et l'application du droit au développement relève d'abord de la responsabilité de l'état ".
DELSS/DEVELOPPEMENT/ONU :GENEVE:TOMASI VIS 20040330 (340)
La globalisation, a ajouté Mgr.Tomasi, " impose une responsabilité aussi importante à la Communauté internationale ", en vue de faciliter les recours d'assistance à ceux qui, comme le soulignait Jean-Paul II, " quoiqu'aujourd'hui majorité sont dépourvus des moyens nécessaires pour occuper la place sociale qui leur revient, qui doit être digne au sein d'un système productif dans lequel le travail est vraiment essentiel ".
Le Nonce a conclu en rappelant que " l'interdépendance des droits et des responsabilités inter-personnelles, inter-familiales, entre états et Communauté internationale, constitue un thème récurrent du Magistère social du Siège apostolique… De même, nous croyons -a-t-il dit- que la promotion, la protection et l'application du droit au développement relève d'abord de la responsabilité de l'état ".
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