CITE DU VATICAN, 26 JUI 2004 (VIS). Aujourd'hui a été diffusé un Communiqué relatif au séjour au Soudan (22-25 juillet) de Mgr.Paul Josef Cordes Président du Conseil pontifical Cor Unum, qui a tout particulièrement apporté aux réfugiés du Darfour la solidarité spirituelle du Saint-Père.
"Outre les bidonvilles de la périphérie de Khartoum, qui abritent depuis plus de dix ans une population déplacée du sud Soudan chassée par la guerre", Mgr.Cordes a visité près de Nyala au Darfour le camp de réfugiés de Kalma. Il y a rencontré les membres des agences catholiques d'assistance, qui préparent avec d'autres organisations chrétiennes un programme d'aide de 17 millions d'US$. Les conditions de vie de dizaines de milliers de personnes y sont indescriptives. Il y a plus de 10.000 réfugiés dans ce seul camp, sous des abris de paille ou des toiles plastiques en plein désert".
Les médias arabes locaux ont accordé une grande place à la visite du représentant papal. L'Eglise du Soudan et les dirigeants gouvernementaux ont exprimé leur gratitude envers le Saint-Père pour son intéressement au sort de ce pays africain et de tous ceux qui y souffrent.
La Note précise que Mgr.Cordes a concélébré en sa cathédrale la Messe d'hier avec le Cardinal Gabriel Zubei Wako, l'Archevêque de Khartoum, et avec Mgr.Dominique Mamberti, le Nonce apostolique.
Achevant sa visite, le Président de Cor Unum a redit que "les autorités soudanaises, avec l'appui de la Communauté internationale, se doivent de garantir tous ceux qui ont été privés d'aide et le retour de la sécurité dans les villages de ceux qui ont tout perdu, obligés de fuir et à vivre dans des conditions indignes de l'homme. Par le biais de la Conférence épiscopale nationale, le réseau Caritas et ses autres agences, l'Eglise catholique offre une vaste aide à tous ceux qui depuis plus de 20 ans de conflit ont du quitter leurs foyers. Il a également exprimé sa conviction qu'avec la collaboration de toutes les composantes du pays on saura bâtir un avenir meilleur pour le Soudan".
"Malheureusement, la guerre au Soudan a trop longtemps été oubliée par les responsables et ignorée de l'opinion publique. Depuis peu, le monde est enfin attentif à la situation de ce pays. Les instances internationales se sont rendues compte de la nécessité de voir au-delà de leurs propres intérêts immédiats. Un avenir digne au Soudan passe avant tout par ce qui a été demandé par le Pape à l'Angélus du 25 juillet: 'priez pour nos frères et sœurs d'Afrique, sur laquelle j'invoque la protection maternelle de Marie'".
…/VISITE SOUDAN/CORDES VIS 20040726 (430)
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