CITE DU VATICAN, 10 JAN 2008 (VIS). Comme de coutume, le Pape a reçu ce matin les élus de Rome, de sa Province et de la Région Latium, devant lesquels il a développé certains sujets d'intérêt commun touchant la vie de la population locale.
Ainsi a-t-il parlé de la priorité de l'enseignement, question qu'il avait abordée en juin dernier lors du congrès diocésain, soulignant combien il est de plus en plus difficile "de proposer de manière convaincante de bonnes bases et de bons critères du jugement aux jeunes, sur lesquels ils puissent bâtir leur vie... Une telle question ne peut laisser indifférents ni l'Eglise ni les pouvoirs publics. Ce sont les bases de la cohésion et de l'avenir de la société même qui sont enjeu, au-delà de la formation des individus. C'est pourquoi -a précisé Benoît XVI- le diocèse de Rome accorde une grande attention à cette délicate mission, qui touche tous les espaces d'éducation, la famille, le milieux scolaire et paroissial, les associations et les mouvements de jeunesse". Puis il a remercié le Latium d'accorder son soutien aux oratoires, aux centres d'enfants des paroisses et communautés.
Le Saint-Père a alors demandé à ses hôtes de "redoubler d'efforts pour répondre à tous les niveaux à l'urgence éducative, dans le respect constant de la centralité de la personne... Le respect et le soutien pour la famille fondée sur le mariage sont des priorités" alors qu'on assiste à un accroissement "des menaces et des attaques, mais aussi de l'incompréhension, envers cette réalité humaine et sociale. Il est plus que jamais nécessaire que les pouvoirs publics ne suivent pas ces tendances négatives, et qu'ils offrent à l'institution familiale un appui net et concret, agissant ainsi pour le bien général".
Benoît XVI a ensuite dit que la pauvreté constituait "une autre question prioritaire, car elle s'accroît et s'aggrave, dans les grandes périphéries principalement... L'accroissement du coût de la vie, des produits alimentaires notamment, le chômage, des salaires et des retraites souvent inadaptés et qui rendent difficiles la vie tant de personnes et de familles".
A propos de l'insécurité et de l'état dégradé de certaines banlieues, le Saint-Père a recommandé des efforts soutenus "dans le but de garantir la tranquillité de la population tout en offrant à tous, notamment aux émigrés, des conditions de vie convenables. Avec la Caritas et le volontariat, l'Eglise agit dans ces secteurs défavorisés, "où la présence active des pouvoirs publics est indispensable".
Le Pape a conclu en évoquant un autre domaine d'intérêt commun entre l'Eglise et les administrations de l'Etat, celui de la santé. Dans la grave situation du système sanitaire régional, "on déplore que les structures catholiques se trouvent parfois dans une situation dramatique... C'est pourquoi -a insisté Benoît XVI- je demande qu'elles ne soient pas pénalisées dans la distribution des subventions, non pas par intérêt de l'Eglise mais pour ne pas mettre en péril un service qui est indispensable à la population".
AC/.../REGION:PROVINCE:ROME VIS 20080110 (500)
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