MADRID, RENDEZ-VOUS EN 2011

CITE DU VATICAN, 20 JUI 2008 (VIS). A l'angélus, Benoît XVI a proposé aux jeunes une réflexion sur Marie, "jeune femme que l'Ange invita au nom de Dieu à une offrande particulière de soi, de sa vie, de son avenir d'épouse et de mère. Imaginons comment elle ressentit ce moment, pleine de joie et comblée par la perspective qui lui était proposée". Puis le Pape a souligné qu'ayant perçu sa préoccupation, l'Ange la tranquillisa: Ne crains rien, Marie, l'Esprit viendra sur toi, ce même Esprit qui lui donna courage et capacité à répondre à l'appel du Seigneur..., qui l'aida aussi à comprendre le grand mystère qui allait s'accomplir en elle".

  Cette scène, a ajouté le Saint-Père, "est probablement le sommet du rapport entre Dieu et son peuple. Dans l'Ancien Testament, Dieu s'est partiellement révélé, graduellement, comme cela se produit pour chacun de nous... L'alliance avec Israël fut une sorte...de longues fiançailles dont l'aboutissement, le mariage, fut en quelque sorte la réalisation d'une alliance nouvelle et éternelle. A ce moment, face au Seigneur, Marie représenta l'humanité entière et c'est pour chacun de nous qu'elle dit oui. Les légendes s'achèvent toujours par: Et ils vécurent heureux. Il n'en va pas ainsi dans la vie et Marie fit face à de nombreuses difficultés causées par son oui... Siméon prophétisa qu'une épée lui transpercerait le coeur. Jésus avait douze ans lorsqu'elle fit l'expérience des pires cauchemars d'une mère, quant durant trois jours il resta introuvable. Après la vie publique de son fils, Marie en suivit l'agonie, présente au supplice et à la mort en croix. Mais à travers ces épreuves, elle resta fidèle à sa promesse, soutenue par l'Esprit de force, et en fut récompensée par la gloire".

  Nous aussi, a poursuivi Benoît XVI, "nous devons demeurer fidèles à notre acceptation de l'amitié divine. Le Seigneur, nous le savons, ne nous abandonnera pas... Il nous soutiendra à jamais à travers les dons de l'Esprit. Maria accepta la proposition du Seigneur en notre nom, et désormais c'est nous qui lui demandons de nous guider au milieu de nos difficultés, afin d'être fidèles à l'alliance que Dieu a établi avec chacun de nous".

  Ensuite, le Saint-Père a salué les grand groupes linguistiques présents, en italien, français, allemand, espagnol et portugais, et cité les pays représentés à la JMJ de Sydney. Après la cérémonie, il a pris congé de la jeunesse en remerciant tous les participants d'être venus et en leur donnant rendez-vous à Madrid (Espagne) dans trois ans (2011). "D'ici là, prions les uns pour les autres et faisons en sorte de montrer au monde la joie qu'il y a à témoigner du Christ".
PV-AUSTRALIE/ANGELUS/SYDNEY                             VIS 20080720 (450)