CITE DU VATICAN, 12 DEC 2010 (VIS). Benoît XVI s'est rendu ce matin à la paroisse St.Maximilien Kolbe, en périphérie de Rome, où il a célébré la messe. La communauté paroissiale dispose depuis 2009 d'une nouvelle église dédiée à ce saint martyr franciscain polonais. Dans son homélie, le Pape a souligné que "l'Avent est une forte invitation à laisser entrer toujours plus Dieu dans notre vie, dans nos maisons, dans nos quartiers, dans nos communautés, pour avoir une lumière au milieu de toutes les noirceurs et les fatigues de chaque jour". Après avoir souligné que "le temps passant, la paroisse s'est agrandie et en partie transformée avec l'arrivée de nombreuses personnes des pays de l'Europe de l'Est et d'ailleurs", il a dit combien "il est important de créer des occasions de dialogue et de favoriser une compréhension réciproque entre des personnes provenant de cultures, de modes de vie et de conditions sociales différents".
"Ici, comme dans toute paroisse, il faut partir des plus proches pour atteindre les plus éloignés, afin d'amener une présence évangélique dans les milieux de vie et de travail. Tous doivent pouvoir trouver en paroisse des chemins adaptés de formation et faire l'expérience de cette dimension communautaire, caractéristique fondamentale de la vie chrétienne...en faisant communauté avec tous, unis dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans la célébration des sacrements, en particulier de l'Eucharistie". Commentant l'Evangile du jour dans lequel Jean-Baptiste demande à Jésus s'il est le Roi qui changera le monde ou s'il doit en attendre un autre, Benoît XVI a affirmé que "beaucoup de prophètes, idéologues et dictateurs sont venus dire: Ce n'est pas lui! Il n'a pas changé le monde! C'est nous!, et ont créé leurs empires, leurs dictatures, leur totalitarisme qui aurait changé le monde. Et ils l'ont changé, mais en le détruisant. Nous savons que de ces grandes promesse, il n'est resté que vide et destruction... Le Seigneur, d'une façon silencieuse qui lui est propre, répond: Voyez ce que j'ai fait. Je n'ai pas fait de révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé toutes ces lumières qui forment depuis une grande route de lumières au long des millénaires".
Le Pape a ensuite évoqué saint Maximilien Kolbe qui "s'offrit de mourir de faim pour sauver un père de famille", Damien de Veuster "qui a vécu et est mort avec et pour les lépreux et qui ainsi porté la lumière dans cette communauté" et Mère Térésa de Calcutta qui "a donné tellement de lumière aux personnes qui, après une vie sans lumière, sont mortes avec un sourire parce que touchées par la lumière de l'amour de Dieu. C'est ainsi que nous pourrons continuer et que nous verrons, comme le Seigneur l'a dit dans sa réponse à Jean, que ce n'est pas une violente révolution ni les grandes promesses qui changent le monde, mais la lumière silencieuse de la vérité, de la bonté de Dieu qui est le signe de sa présence et qui nous donne la certitude d'être vraiment aimés et de ne pas être oubliés, de ne pas être un fruit du hasard mais d'une volonté d'amour". Il a conclu en soulignant que "Dieu est proche...mais nous sommes souvent loin. Rapprochons-nous, allons vers la présence de sa lumière, prions le Seigneur et, au contact de la prière, devenons nous-mêmes des lumières pour les autres".
HML/ VIS 20101213 (570)
"Ici, comme dans toute paroisse, il faut partir des plus proches pour atteindre les plus éloignés, afin d'amener une présence évangélique dans les milieux de vie et de travail. Tous doivent pouvoir trouver en paroisse des chemins adaptés de formation et faire l'expérience de cette dimension communautaire, caractéristique fondamentale de la vie chrétienne...en faisant communauté avec tous, unis dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans la célébration des sacrements, en particulier de l'Eucharistie". Commentant l'Evangile du jour dans lequel Jean-Baptiste demande à Jésus s'il est le Roi qui changera le monde ou s'il doit en attendre un autre, Benoît XVI a affirmé que "beaucoup de prophètes, idéologues et dictateurs sont venus dire: Ce n'est pas lui! Il n'a pas changé le monde! C'est nous!, et ont créé leurs empires, leurs dictatures, leur totalitarisme qui aurait changé le monde. Et ils l'ont changé, mais en le détruisant. Nous savons que de ces grandes promesse, il n'est resté que vide et destruction... Le Seigneur, d'une façon silencieuse qui lui est propre, répond: Voyez ce que j'ai fait. Je n'ai pas fait de révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé toutes ces lumières qui forment depuis une grande route de lumières au long des millénaires".
Le Pape a ensuite évoqué saint Maximilien Kolbe qui "s'offrit de mourir de faim pour sauver un père de famille", Damien de Veuster "qui a vécu et est mort avec et pour les lépreux et qui ainsi porté la lumière dans cette communauté" et Mère Térésa de Calcutta qui "a donné tellement de lumière aux personnes qui, après une vie sans lumière, sont mortes avec un sourire parce que touchées par la lumière de l'amour de Dieu. C'est ainsi que nous pourrons continuer et que nous verrons, comme le Seigneur l'a dit dans sa réponse à Jean, que ce n'est pas une violente révolution ni les grandes promesses qui changent le monde, mais la lumière silencieuse de la vérité, de la bonté de Dieu qui est le signe de sa présence et qui nous donne la certitude d'être vraiment aimés et de ne pas être oubliés, de ne pas être un fruit du hasard mais d'une volonté d'amour". Il a conclu en soulignant que "Dieu est proche...mais nous sommes souvent loin. Rapprochons-nous, allons vers la présence de sa lumière, prions le Seigneur et, au contact de la prière, devenons nous-mêmes des lumières pour les autres".
HML/ VIS 20101213 (570)
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