CITE DU VATICAN, 10 MAR 2011 (VIS). Hier après-midi Benoît XVI a présidé sur l'Aventin la procession pénitentielle d'entrée en carême de l'église St.Anselme à la basilique Ste.Sabine, où il a célébré la messe et le rite des cendres. Le Pape a reçu les cendres du Cardinal Tomko, titulaire de Ste.Sabine, puis les a imposées aux Cardinaux, évêques et fidèles présents.
A l'homélie, il a rappelé que le rite des cendres, qui ouvre le temps quarésimal, marque notre engagement à la conversion et à tendre vers la grâce: "Il ne s'agit pas d'une conversion superficielle et passagère, mais d'un parcours spirituel qui touche en profondeur notre conscience et implique une promesse sincère de repentir... Il s'agit de se convertir vraiment à Dieu, de lui revenir en reconnaissant sa sainteté, sa puissance et sa majesté. Cela est possible car il est riche de miséricorde et grand dans l'amour. Sa miséricorde, qui est régénératrice, nous donne un coeur pur et un esprit ferme, nous rend la joie du salut. Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais sa conversion afin qu'il vive... Il nous offre son pardon...pour recevoir un coeur purifié du mal qui l'opprime et partager sa joie. Notre monde a besoin d'être converti par Dieu, il a besoin de son pardon et de son amour, il a besoin d'un coeur neuf... Comme l'indique le Catéchisme de l'Eglise catholique, l'appel du Christ à la conversion continue de résonner dans la vie des chrétiens. Il s'agit d'un travail quotidien pour l'Eglise entière, composée de pécheurs et sainte à la fois, qui a besoin de se purifier continuellement et doit s'appliquer au renouveau dans la pénitence. Cet effort de conversion n'est pas simplement une action humaine. Un coeur contrit est poussé par la grâce à répondre à l'amour miséricordieux de Dieu... Chacun peut s'ouvrir à l'action divine, à son amour. Les chrétiens doivent témoigner de l'Evangile et être son message vivant car c'est peut-être le seul que les hommes d'aujourd'hui sont en mesure de lire". Cette mission constitue "une raison supplémentaire de vivre correctement le carême, en offrant un témoignage de foi vécue à un monde désemparé qui a besoin de retourner à Dieu et a pour ce besoin de conversion".
Puis Benoît XVI a cité l'Evangile du jour, dans lequel Jésus rappelle les trois oeuvres de piété de la loi mosaïque, aumône, la prière et le jeûne. Il "met en évidence la tentation commune à ces trois démarches..., le désir d'être estimé et admiré". Or, le "Seigneur ne réclame pas le respect formel d'une loi étrangère à l'homme...mais invite à redécouvrir ces oeuvres de piété en les vivant de manière profonde, non par amour propre mais par amour de Dieu, comme des vecteurs de la conversion. Aumône, prière et jeûne sont le sillon de la pédagogie divine qui nous accompagne au-delà du carême vers la rencontre avec le Ressuscité. C'est un parcours à effectuer dans ostentation, dans la certitude de ce que le Père sait lire et reconnaître jusqu'au secret de nos coeurs".
HML/ VIS 20110310 (510)
A l'homélie, il a rappelé que le rite des cendres, qui ouvre le temps quarésimal, marque notre engagement à la conversion et à tendre vers la grâce: "Il ne s'agit pas d'une conversion superficielle et passagère, mais d'un parcours spirituel qui touche en profondeur notre conscience et implique une promesse sincère de repentir... Il s'agit de se convertir vraiment à Dieu, de lui revenir en reconnaissant sa sainteté, sa puissance et sa majesté. Cela est possible car il est riche de miséricorde et grand dans l'amour. Sa miséricorde, qui est régénératrice, nous donne un coeur pur et un esprit ferme, nous rend la joie du salut. Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais sa conversion afin qu'il vive... Il nous offre son pardon...pour recevoir un coeur purifié du mal qui l'opprime et partager sa joie. Notre monde a besoin d'être converti par Dieu, il a besoin de son pardon et de son amour, il a besoin d'un coeur neuf... Comme l'indique le Catéchisme de l'Eglise catholique, l'appel du Christ à la conversion continue de résonner dans la vie des chrétiens. Il s'agit d'un travail quotidien pour l'Eglise entière, composée de pécheurs et sainte à la fois, qui a besoin de se purifier continuellement et doit s'appliquer au renouveau dans la pénitence. Cet effort de conversion n'est pas simplement une action humaine. Un coeur contrit est poussé par la grâce à répondre à l'amour miséricordieux de Dieu... Chacun peut s'ouvrir à l'action divine, à son amour. Les chrétiens doivent témoigner de l'Evangile et être son message vivant car c'est peut-être le seul que les hommes d'aujourd'hui sont en mesure de lire". Cette mission constitue "une raison supplémentaire de vivre correctement le carême, en offrant un témoignage de foi vécue à un monde désemparé qui a besoin de retourner à Dieu et a pour ce besoin de conversion".
Puis Benoît XVI a cité l'Evangile du jour, dans lequel Jésus rappelle les trois oeuvres de piété de la loi mosaïque, aumône, la prière et le jeûne. Il "met en évidence la tentation commune à ces trois démarches..., le désir d'être estimé et admiré". Or, le "Seigneur ne réclame pas le respect formel d'une loi étrangère à l'homme...mais invite à redécouvrir ces oeuvres de piété en les vivant de manière profonde, non par amour propre mais par amour de Dieu, comme des vecteurs de la conversion. Aumône, prière et jeûne sont le sillon de la pédagogie divine qui nous accompagne au-delà du carême vers la rencontre avec le Ressuscité. C'est un parcours à effectuer dans ostentation, dans la certitude de ce que le Père sait lire et reconnaître jusqu'au secret de nos coeurs".
HML/ VIS 20110310 (510)
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