CITE DU VATICAN, 1 AVR 2011 (VIS). La Commission commune du Grand Rabbinat d'Israël et du Saint-Siège pour les relations religieuses a tenu sa X réunion à Jérusalem, du 29 au 31 mars sous la présidence du Grand Rabbin Shear Yashuv Cohen et du Cardinal Jorge María Mejía. Il s'agissait de débattre des défis que la société lance à la foi et aux religions.
Le communiqué final stigmatise "la crise morale d'un monde développé et aux rapides progrès technologiques, mais caractérisé par un consummisme effréné et un nihilisme qui tend à exalter l'individu contre le bien de la communauté. Face aux bienfaits du progrès, le siècle dernier a été le théâtre d'une violence et d'une barbarie sans précédent. Notre monde manque d'un sens d'appartenance mais aussi d'objectif". Les responsables religieux "ont donc une mission fondamentale pour contraster ces faits en offrant l'espérance et le sens moral qui dérivent du savoir que l'image divine habite tout homme... Le personnage de Moïse se propose en paradigme du guide religieux qui, par sa rencontre avec Dieu, répond à son appel avec une foi absolue. Aimant son peuple, il proclame sans crainte la Parole, répand la liberté et le courage avec une autorité qui vient de son obédience inconditionnelle à Dieu, et écoute chacun de qui cherche le dialogue".
La Commission exprime également son "espoir de voir les questions pendantes dans les négociations entre le Saint-Siège et Israël rapidement résolues, et l'accord bilatéral rapidement signé au bénéfice des deux parties". La délégation catholique "a approuvé l'appel à relancer l'enseignement historique de Nostra Aetate sur l'alliance de Dieu et du peuple juif, rappelant aussi la prière de Benoît XVI pour la paix lors de son audience à la délégation juive le 12 mars 2009".
.../ VIS 20110401 (300)
Le communiqué final stigmatise "la crise morale d'un monde développé et aux rapides progrès technologiques, mais caractérisé par un consummisme effréné et un nihilisme qui tend à exalter l'individu contre le bien de la communauté. Face aux bienfaits du progrès, le siècle dernier a été le théâtre d'une violence et d'une barbarie sans précédent. Notre monde manque d'un sens d'appartenance mais aussi d'objectif". Les responsables religieux "ont donc une mission fondamentale pour contraster ces faits en offrant l'espérance et le sens moral qui dérivent du savoir que l'image divine habite tout homme... Le personnage de Moïse se propose en paradigme du guide religieux qui, par sa rencontre avec Dieu, répond à son appel avec une foi absolue. Aimant son peuple, il proclame sans crainte la Parole, répand la liberté et le courage avec une autorité qui vient de son obédience inconditionnelle à Dieu, et écoute chacun de qui cherche le dialogue".
La Commission exprime également son "espoir de voir les questions pendantes dans les négociations entre le Saint-Siège et Israël rapidement résolues, et l'accord bilatéral rapidement signé au bénéfice des deux parties". La délégation catholique "a approuvé l'appel à relancer l'enseignement historique de Nostra Aetate sur l'alliance de Dieu et du peuple juif, rappelant aussi la prière de Benoît XVI pour la paix lors de son audience à la délégation juive le 12 mars 2009".
.../ VIS 20110401 (300)
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