Cité du Vatican, 1 avril 2012 (VIS). Benoît XVI a ouvert hier les célébrations de la Semaine Sainte en célébrant, Place St-Pierre, devant plus de soixante mille fidèles, la messe du dimanche des Rameaux.
Le Pape a parcouru la place en papamobile avant de rejoindre l'autel, depuis l'obélisque, décoré à l'occasion de cette festivité avec 50.000 branches d'arbres, d'arbustes et de fleurs méditerranéens de différentes sortes. 13 oliviers séculaires avaient aussi été amenés, provenant, comme le reste de la décoration florale, de la région italienne des Pouilles.
"Le dimanche des Rameaux -a dit le Pape dans son homélie- est le grand portique qui nous introduit dans la Semaine Sainte, la semaine où le Seigneur Jésus s’achemine vers le sommet de sa vie terrestre. Il monte à Jérusalem pour accomplir les Écritures et pour être suspendu sur le bois de la croix, le trône à partir duquel il régnera pour toujours, attirant à lui l’humanité de tous les temps et offrant à tous le don de la rédemption".
Le Pontife a rappelé les deux épisodes jalonnant l'entrée du Christ à Jérusalem. La guérison de l'aveugle Bartimée et l'enthousiasme des disciples et de la multitude qui l'acclame avec les anciennes paroles de bénédiction des pèlerins: 'Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur'. "Cette joyeuse acclamation transmise par les quatre évangélistes, est un cri de bénédiction, un hymne d’allégresse: elle exprime la conviction commune qu’en Jésus, Dieu a visité son peuple et que le Messie attendu est finalement venu", a-t-il expliqué.
"Mais quel est le contenu, la résonance la plus profonde de ce cri de joie? La réponse nous est donnée par toute l’Ecriture qui nous rappelle que le Messie accomplit la promesse de bénédiction de Dieu, la promesse des origines, que Dieu avait faite à Abraham, le père de tous les croyants: 'Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai… En toi seront bénies toutes les familles de la terre'... C’est pourquoi, celui qui est acclamé par la foule comme le béni, est en même temps celui en qui sera bénie toute l’humanité. Dans la lumière du Christ, l’humanité se reconnaît ainsi profondément unie et comme recouverte par le manteau de la bénédiction divine, une bénédiction qui pénètre tout, soutient tout, rachète tout, sanctifie tout".
D'ailleurs, le premier message de la festivité d'aujourd'hui est "l’invitation à avoir le juste regard sur l’humanité entière, sur les gens qui forment le monde, sur les diverses cultures et civilisations. Le regard que le croyant reçoit du Christ est le regard de la bénédiction : un regard sage et aimant, capable de saisir la beauté du monde et de compatir à sa fragilité. Dans ce regard transparaît le regard même de Dieu sur les hommes qu’il aime et sur la création, œuvre de ses mains".
Et maintenant, "pour nous, qui est Jésus de Nazareth? Quelle idée du Messie avons-nous, quelle idée de Dieu avons-nous? C’est une question cruciale que nous ne pouvons pas éluder, étant donné qu’au cours de cette semaine, nous sommes appelés justement à suivre notre roi qui choisit comme trône la croix; nous sommes appelés à suivre un Messie qui ne nous garantit pas un bonheur terrestre facile, mais le bonheur du ciel, la béatitude de Dieu".
"Quelles sont nos vraies attentes?", a demandé le Saint-Père. Et s'adressant en particulier aux jeunes, protagonistes de la Journée mondiale de la jeunesse, célébrée aujourd'hui, il a dit: "que le dimanche des Rameaux soit pour vous le jour de la décision, la décision d’accueillir le Seigneur et de le suivre jusqu’au bout, la décision de faire de sa Pâque de mort et de résurrection le sens même de votre vie de chrétiens. C’est la décision qui conduit à la vraie joie, comme j’ai voulu le rappeler dans le Message aux jeunes pour cette Journée – soyez toujours dans la joie du Seigneur".
Enfin, Benoît XVI a ajouté que "deux sentiments doivent nous habiter particulièrement en ces jours: la louange, comme l’ont fait ceux qui ont accueilli Jésus à Jérusalem par leur 'hosanna'; et l’action de grâce car, dans cette Semaine sainte, le Seigneur Jésus renouvellera le plus grand don que l’on puisse imaginer: il nous donnera sa vie, son corps et son sang, son amour. Toutefois, à un si grand don, nous devons répondre d’une manière adéquate, c’est-à-dire par le don de nous-mêmes, de notre temps, de notre prière, de notre vie en profonde communion d’amour avec le Christ qui souffre, meurt et ressuscite pour chacun de nous".
Benoît XVI a résumé cette idée avec les mots de saint André, évêque de Crête et Père de l'Eglise: "Etendons-nous humblement donc devant le Christ...revêtus de sa grâce, ou mieux, de lui-même tout entier...comme des tuniques étendues...pour pouvoir offrir au vainqueur de la mort non plus de simples rameaux de palmes, mais des trophées de victoire".
Le Pape a parcouru la place en papamobile avant de rejoindre l'autel, depuis l'obélisque, décoré à l'occasion de cette festivité avec 50.000 branches d'arbres, d'arbustes et de fleurs méditerranéens de différentes sortes. 13 oliviers séculaires avaient aussi été amenés, provenant, comme le reste de la décoration florale, de la région italienne des Pouilles.
"Le dimanche des Rameaux -a dit le Pape dans son homélie- est le grand portique qui nous introduit dans la Semaine Sainte, la semaine où le Seigneur Jésus s’achemine vers le sommet de sa vie terrestre. Il monte à Jérusalem pour accomplir les Écritures et pour être suspendu sur le bois de la croix, le trône à partir duquel il régnera pour toujours, attirant à lui l’humanité de tous les temps et offrant à tous le don de la rédemption".
Le Pontife a rappelé les deux épisodes jalonnant l'entrée du Christ à Jérusalem. La guérison de l'aveugle Bartimée et l'enthousiasme des disciples et de la multitude qui l'acclame avec les anciennes paroles de bénédiction des pèlerins: 'Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur'. "Cette joyeuse acclamation transmise par les quatre évangélistes, est un cri de bénédiction, un hymne d’allégresse: elle exprime la conviction commune qu’en Jésus, Dieu a visité son peuple et que le Messie attendu est finalement venu", a-t-il expliqué.
"Mais quel est le contenu, la résonance la plus profonde de ce cri de joie? La réponse nous est donnée par toute l’Ecriture qui nous rappelle que le Messie accomplit la promesse de bénédiction de Dieu, la promesse des origines, que Dieu avait faite à Abraham, le père de tous les croyants: 'Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai… En toi seront bénies toutes les familles de la terre'... C’est pourquoi, celui qui est acclamé par la foule comme le béni, est en même temps celui en qui sera bénie toute l’humanité. Dans la lumière du Christ, l’humanité se reconnaît ainsi profondément unie et comme recouverte par le manteau de la bénédiction divine, une bénédiction qui pénètre tout, soutient tout, rachète tout, sanctifie tout".
D'ailleurs, le premier message de la festivité d'aujourd'hui est "l’invitation à avoir le juste regard sur l’humanité entière, sur les gens qui forment le monde, sur les diverses cultures et civilisations. Le regard que le croyant reçoit du Christ est le regard de la bénédiction : un regard sage et aimant, capable de saisir la beauté du monde et de compatir à sa fragilité. Dans ce regard transparaît le regard même de Dieu sur les hommes qu’il aime et sur la création, œuvre de ses mains".
Et maintenant, "pour nous, qui est Jésus de Nazareth? Quelle idée du Messie avons-nous, quelle idée de Dieu avons-nous? C’est une question cruciale que nous ne pouvons pas éluder, étant donné qu’au cours de cette semaine, nous sommes appelés justement à suivre notre roi qui choisit comme trône la croix; nous sommes appelés à suivre un Messie qui ne nous garantit pas un bonheur terrestre facile, mais le bonheur du ciel, la béatitude de Dieu".
"Quelles sont nos vraies attentes?", a demandé le Saint-Père. Et s'adressant en particulier aux jeunes, protagonistes de la Journée mondiale de la jeunesse, célébrée aujourd'hui, il a dit: "que le dimanche des Rameaux soit pour vous le jour de la décision, la décision d’accueillir le Seigneur et de le suivre jusqu’au bout, la décision de faire de sa Pâque de mort et de résurrection le sens même de votre vie de chrétiens. C’est la décision qui conduit à la vraie joie, comme j’ai voulu le rappeler dans le Message aux jeunes pour cette Journée – soyez toujours dans la joie du Seigneur".
Enfin, Benoît XVI a ajouté que "deux sentiments doivent nous habiter particulièrement en ces jours: la louange, comme l’ont fait ceux qui ont accueilli Jésus à Jérusalem par leur 'hosanna'; et l’action de grâce car, dans cette Semaine sainte, le Seigneur Jésus renouvellera le plus grand don que l’on puisse imaginer: il nous donnera sa vie, son corps et son sang, son amour. Toutefois, à un si grand don, nous devons répondre d’une manière adéquate, c’est-à-dire par le don de nous-mêmes, de notre temps, de notre prière, de notre vie en profonde communion d’amour avec le Christ qui souffre, meurt et ressuscite pour chacun de nous".
Benoît XVI a résumé cette idée avec les mots de saint André, évêque de Crête et Père de l'Eglise: "Etendons-nous humblement donc devant le Christ...revêtus de sa grâce, ou mieux, de lui-même tout entier...comme des tuniques étendues...pour pouvoir offrir au vainqueur de la mort non plus de simples rameaux de palmes, mais des trophées de victoire".
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