Cité du Vatican, 31 mars 2012 (VIS). Les franciscains et clarisses du monde entier célèbrent par une "année sainte Claire" le VIII centenaire de l'appel à la conversion et à la consécration de sainte Claire d'assise (1194-1253) que l'on situe le dimanche des Rameaux de 1211 ou 1212. C'est pourquoi Benoît XVI a écrit une lettre à Mgr.Domenico Sorrentino, évêque du diocèse d'Assise en Italie.
Le Pape y évoque l'histoire de la fondatrice des clarisses qui, après avoir assisté à la messe des Rameaux sur le conseil de saint François, parée de ses plus beaux atours pour recevoir un rameau des mains de l'évêque, s'enfuit la même nuit de chez elle -ses parents voulaient la marier avec un jeune homme très riche- et se mit en route pour la Portioncule où l'attendaient François et ses compagnons. Là, Claire renonça au monde et lorsque François lui coupa les cheveux, elle se couvrit la tête d'un voile noir qui avec une paire de sandales grossières constituèrent la première tenue des clarisses.
L'histoire de Claire, écrit Benoît XVI "parle aussi à notre génération et exerce une grande fascination surtout pour les jeunes". Le Saint-Père explique que François avait très bien compris la raison de suggérer à Claire de s'échapper au début de la semaine sainte. "Toute la vie chrétienne, et donc aussi la vie de consécration spéciale, sont un fruit du mystère pascal et une participation à la mort et à la résurrection du Christ. Dans la liturgie du dimanche des Rameaux douleur et gloire se mêlent en un thème qui sera ensuite développé les jours suivants, depuis l’obscurité de la Passion jusqu'à la lumière de Pâques. Claire, par son choix, revit ce mystère".
Dans son sens le plus profond, la conversion de Claire est une conversion à l'amour. Elle ne portera plus les habits raffinés de la noblesse d'Assise, mais l'élégance d'une âme consacrée à la louange de Dieu et au don de soi. Dans le petit espace du monastère Saint-Damien, à l'école de Jésus Eucharistie... se développeront, jour après jour, les traits d'une fraternité régie par l'amour de Dieu et par la prière, par l'attention et le service. C'est dans ce contexte de foi profonde et de grande humanité que Claire se fait l'interprète sûre de l'idéal franciscain, implorant ce privilège de la pauvreté, c'est-à-dire en renonçant à posséder aussi des biens mêmes communautaires. Cela laissa le Souverain Pontife longtemps perplexe, mais il se rallia finalement à l’héroïsme de sa sainteté".
"Comment ne pas proposer Claire, comme François, à l'attention des jeunes d'aujourd'hui? Le temps qui nous sépare de l'histoire de ces deux saints n'en a pas diminué leur attrait. Au contraire, ils confirment au contraire leur actualité face aux illusions et désillusions qui marquent souvent la condition actuelle des jeunes. Jamais une époque n'a autant fait rêver les jeunes, avec les mille attractions d'une vie où tout semble possible et permis. Et pourtant, combien l'insatisfaction est-elle présente, combien de fois la recherche de bonheur et de réalisation finit par prendre des routes menant vers des paradis artificiels, comme ceux de la drogue et de la sensualité effrénée! La situation actuelle avec ses difficultés pour trouver un travail digne et former une famille unie et heureuse, ajoute aussi des nuages à l'horizon".
"Pourtant -a ajouté le Saint-Père- aujourd'hui encore, certains jeunes ne manquent pas de répondre à l'invitation de faire confiance au Christ et d'affronter avec courage, responsabilité et espérance le chemin de la vie, faisant aussi le choix de tout laisser pour le suivre dans un service total envers lui et nos frères. L'histoire de Claire, avec celle de François, est une invitation à réfléchir sur le sens de l'existence et à chercher en Dieu le secret de la vraie joie. C'est la preuve concrète que celui qui accomplit la volonté du Seigneur et s'en remet à lui, non seulement ne perd rien, mais trouve le véritable trésor qui donne du sens à toute chose".
Le Pape y évoque l'histoire de la fondatrice des clarisses qui, après avoir assisté à la messe des Rameaux sur le conseil de saint François, parée de ses plus beaux atours pour recevoir un rameau des mains de l'évêque, s'enfuit la même nuit de chez elle -ses parents voulaient la marier avec un jeune homme très riche- et se mit en route pour la Portioncule où l'attendaient François et ses compagnons. Là, Claire renonça au monde et lorsque François lui coupa les cheveux, elle se couvrit la tête d'un voile noir qui avec une paire de sandales grossières constituèrent la première tenue des clarisses.
L'histoire de Claire, écrit Benoît XVI "parle aussi à notre génération et exerce une grande fascination surtout pour les jeunes". Le Saint-Père explique que François avait très bien compris la raison de suggérer à Claire de s'échapper au début de la semaine sainte. "Toute la vie chrétienne, et donc aussi la vie de consécration spéciale, sont un fruit du mystère pascal et une participation à la mort et à la résurrection du Christ. Dans la liturgie du dimanche des Rameaux douleur et gloire se mêlent en un thème qui sera ensuite développé les jours suivants, depuis l’obscurité de la Passion jusqu'à la lumière de Pâques. Claire, par son choix, revit ce mystère".
Dans son sens le plus profond, la conversion de Claire est une conversion à l'amour. Elle ne portera plus les habits raffinés de la noblesse d'Assise, mais l'élégance d'une âme consacrée à la louange de Dieu et au don de soi. Dans le petit espace du monastère Saint-Damien, à l'école de Jésus Eucharistie... se développeront, jour après jour, les traits d'une fraternité régie par l'amour de Dieu et par la prière, par l'attention et le service. C'est dans ce contexte de foi profonde et de grande humanité que Claire se fait l'interprète sûre de l'idéal franciscain, implorant ce privilège de la pauvreté, c'est-à-dire en renonçant à posséder aussi des biens mêmes communautaires. Cela laissa le Souverain Pontife longtemps perplexe, mais il se rallia finalement à l’héroïsme de sa sainteté".
"Comment ne pas proposer Claire, comme François, à l'attention des jeunes d'aujourd'hui? Le temps qui nous sépare de l'histoire de ces deux saints n'en a pas diminué leur attrait. Au contraire, ils confirment au contraire leur actualité face aux illusions et désillusions qui marquent souvent la condition actuelle des jeunes. Jamais une époque n'a autant fait rêver les jeunes, avec les mille attractions d'une vie où tout semble possible et permis. Et pourtant, combien l'insatisfaction est-elle présente, combien de fois la recherche de bonheur et de réalisation finit par prendre des routes menant vers des paradis artificiels, comme ceux de la drogue et de la sensualité effrénée! La situation actuelle avec ses difficultés pour trouver un travail digne et former une famille unie et heureuse, ajoute aussi des nuages à l'horizon".
"Pourtant -a ajouté le Saint-Père- aujourd'hui encore, certains jeunes ne manquent pas de répondre à l'invitation de faire confiance au Christ et d'affronter avec courage, responsabilité et espérance le chemin de la vie, faisant aussi le choix de tout laisser pour le suivre dans un service total envers lui et nos frères. L'histoire de Claire, avec celle de François, est une invitation à réfléchir sur le sens de l'existence et à chercher en Dieu le secret de la vraie joie. C'est la preuve concrète que celui qui accomplit la volonté du Seigneur et s'en remet à lui, non seulement ne perd rien, mais trouve le véritable trésor qui donne du sens à toute chose".
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