Cité
du Vatican, 22 janvier 2013 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse
du Saint-Siège, le Cardinal Francesco Coccopalmerio, Président du
Conseil pontifical pour les textes législatifs, assisté de Mgr.Juan
Ignacio Arrieta, Secrétaire du dicastère, et de Mgr.Giuseppe
Antonio Scotti, Président de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger
- Benoît XVI, a présenté la Journée d'études sur la réforme
post conciliaire du Code de droit canonique (25 janvier). La
manifestation est organisée pour le trentième anniversaire de la
promulgation du nouveau code par le dicastère, la fondation et
l'Institut international de droit canonique comparé de Lugano
(Suisse). Le Cardinal a tout d'abord rappelé que Jean XXIII avait
clairement à l'esprit une révision du Code de 1917 qui exprimerait
l'ecclésiologie issue d'assises mondiales et oecuméniques. "Le
cadre ecclésiologique conciliaire, disait Jean-Paul II, exigeait
une reformulation des lois... Le motif de cette étroite relation fut
souligné par ce Pape dans le préambule de la constitution
apostolique Sacrae Disciplinae Leges" lorsqu'il écrivit que le
Code de 1983 "était en quelque sorte un complément de Vatican
II, un double complément: Le Code prenait acte du Concile en en
proposant les institutions et innovations principales, tout en fixant
les normes de sa mise en application".
Ensuite,
le Président du Conseil des textes législatifs a cité divers
exemples du lien étroit existant entre Concile et Code: "Tout
d'abord dans la doctrine sur l'épiscopat et dans le rapport
épiscopat primat, c'est à dire en matière de collégialité. Il ne
s'agit pas d'une nouveauté absolue dans la conscience ecclésiale
mais d'une heureuse redécouverte. La collégialité épiscopale est
clairement exposée aux canons 330 à 341...et complétée par
l'institution du Synode des évêques qui la met en place par les
canons 342 - 348". Un second exemple est "la doctrine
conciliaire relative au laïcat et à la mission spécifique des
fidèles dans la vie de l'Eglise. Ici non plus, on est en présence
d'une redécouverte. Aux canons 224 à 231, le code canonique rénové
repropose la doctrine en l'actualisant par une série de normes"
relative au conseil pastoral diocésain et paroissial, "deux
structures qui permettent la participation effective des laïcs aux
décisions de l'évêque et du curé... Un troisième exemple figure
dans la conception de la paroisse offerte par le Concile et fixée
par le Code", comme communauté de fidèles et non plus
simplement comme territoire. "Ceci représente une grande
innovation conciliaire par rapport à la vision précédente... Un
autre exemple d'innovation de Vatican II est d'ordre oecuménique,
avec Lumen Gentium, Orientalium Ecclesiarum et Unitatis
Redintegratio, qui contiennent la doctrine de la communion ecclésiale
imparfaite, mais présente et réelle dans le lien de l'Eglise
catholique avec les autres Eglises et autres communautés non
catholiques. Ceci représente une nouveauté d'immense portée ...qui
est elle aussi fixée par le nouveau code canonique", qui permet
notamment, "à de précises conditions, d'admettre aux
sacrements de l'Eglise des non catholiques". En conclusion, a
dit le Cardinal Coccopalmerio, le lien étroit entre le Concile
Vatican II et le nouveau code "a produit des fruits de
renouveau, dans de nombreux domaines et à divers niveaux de la vie
de l'Eglise".
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