Cité
du Vatican, 1 novembre 2014 (VIS). A
l'angélus, le Pape a rappelé que les deux premiers jours de ce
mois, où nous fêtons les saints et les défunts, sont l'occasion de
mieux réfléchir aux choses ultimes, à ce qui relie l'Eglise d'ici
bas à celle du Ciel. La solennité liturgique du jour, a-t-il
souligné, nous aide à méditer sur la vérité de foi qu'est la
communion des saints: "La communion des saints, qui naît de la
foi et unit tous ceux qui appartiennent au Christ par le baptême,
est une union spirituelle...qui n'est pas rompue par la mort et se
poursuit dans l'au-delà. Ce lien indestructible demeure entre les
vivants de ce monde et ceux qui ont franchi le pas de la mort. Avec
ceux qui sont entrés dans l'éternité nous formons une seule grande
famille... Cette merveilleuse union entre ciel et terre se manifeste
dans la liturgie et surtout dans la messe qui exprime l'union
profonde des membres de l'Eglise. Dans l'Eucharistie nous rencontrons
Jésus vivant et sa force. Par lui nous entrons en communion avec nos
frères dans la foi, avec ceux qui vivent avec nous comme avec ceux
qui nous ont précédés dans la vie éternelle. Ceci nous remplit de
joie car il est beau de marcher avec qui a déjà entrepris la route
du ciel. Il est réconfortant de savoir qu'ils y sont, nous attendent
et prient pour nous, afin que nous puissions ensemble contempler à
jamais la gloire du Père miséricordieux. Dans la grande assemblée
des saints, Dieu a réservé la première place à la mère de Jésus.
Marie est ainsi au cœur de la communion des saints, gardienne du
lien entre le Christ et l'Eglise et de celui de la famille... Elle
est une mère attentive à laquelle on peut confier ses vœux comme
ses craintes".
Après
la prière mariale, le Saint-Père a rappelé que la liturgie du jour
évoque la gloire de la Jérusalem céleste: "Puisse la ville
sainte chère aux juifs, chrétiens et musulmans, théâtre de
tensions ces jours-ci, être à nouveau un signe de la paix que Dieu
désire pour l'humanité toute entière". Puis il a signalé la
béatification à Vitoria (Espagne) du martyr Pedro Asúa Mendia, "un
humble prêtre qui prêchait l'Evangile par sa sainteté de vie, la
catéchèse et son souci des pauvres. Torturé et assassiné pour
avoir voulu rester fidèle au Seigneur et à l'Eglise, il demeure un
bel exemple de solidité dans la foi et de témoignage de la
charité".
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