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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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samedi 24 mars 2012

DANS L'AVION PAPAL


Cité du Vatican, 24 mars (VIS). Hier matin, avant de s'envoler pour le Mexique, Benoît XVI a été salué à l'aéroport de Rome par M.Mario Monti, le Président du Conseil italien. Puis, au cours du vol, il a comme d'habitude rencontré les journalistes accrédités, abordant des sujets d'actualité comme le trafic de drogue et la violence qui en découle au Mexique, la situation à Cuba et la nouvelle évangélisation de l'Amérique latine. Il a d'abord rappelé que son pèlerinage se plaçait dans le sillage de Jean-Paul II, venu cinq fois au Mexique et un fois à Cuba, pays où poursuivrait l'oeuvre de son prédécesseur : « Je viens partager les joies et les peines, les espoirs et les difficultés du peuple mexicain. Je viens apprendre et confirmer dans la foi, l'espérance et la charité, soutenir le choix du bien et la lutte contre le mal. Puisse le Seigneur nous aider ».

Un journaliste mexicain lui a demandé comment l'Eglise catholique pensait résoudre la question du trafic de drogue, qui a fait 50.000 morts en cinq ans : « A côté de toutes les beautés du Mexique, il y a ce terrible problème et la violence qu'il engendre. L'Eglise y est très sensible dans un pays à 80% catholique, et on doit tout faire pour enrayer un mal qui ronge l'humanité et la jeunesse en particulier. Son premier rôle est l'annonce de Dieu, qui est juge et qui nous aime, en demandant de suivre le bien et la vérité, de lutter contre le mal... L'Eglise a une grande responsabilité dans l'éducation morale, dans l'enseignement de la responsabilité. Il nous fait démasquer le mal et dénoncer l'idolâtrie de l'argent qui réduit l'homme en esclavage par de fausses promesses... L'homme a besoin d'infini et si Dieu est absent, ce sont des apparences mensongères qui prennent sa place... L'Eglise a le devoir impératif de combattre le mal et rendre présente la bonté de Dieu, son infinie vérité... Il est nécessaire de dévoiler les fausses promesse et les mensonges...car si l'homme se créé de faux paradis, le mal prend la place du bien... Or le Dieu qui nous guide nous juge. Il nous pousse vers la foi en permettant à l'Eglise de débusquer le mal en faisant apparaître l'infini véritable. Agissons donc tous ensemble ».
Evoquant les forts contrastes sociaux de l'Amérique latine, une journaliste mexicaine a demandé au Pape si l'Eglise catholique lui semblait assez engagée sur ce front. Benoît XVI : « Naturellement l'Eglise doit s'interroger pour savoir si elle fait assez en faveur de la justice sociale de par le continent. Nous nous posons sans cesse cette question de conscience... Que doit faire l'Eglise? Que ne doit elle pas faire? L'Eglise n'étant pas un pouvoir politique, ni un parti, mais un pouvoir moral...je redis que sa première préoccupation est l'éducation des consciences afin de créer un nécessaire sens de responsabilité. On doit former les consciences à la morale personnelle et collective. Il y a en cela des carences et, ici comme ailleurs, des catholiques sont pris par une sorte de schizophrénie entre morale privée et publique... Il faut dépasser cet état...au moyen de la Doctrine sociale de l'Eglise, qui offre à la fois une morale privée et publique rationnelle partagée par tous les fidèles. A la lumière de la foi on voit tant de choses que la raison ne montre pas, et la foi sert à nous libérer des faux intérêts et de l'obsurcissement des intérêts de la raison. La doctrine sociale permet la création de modèles substantiels pour la politique...mais aussi de dépasser ses divisions ».

Un autre journaliste a rappelé que Jean-Paul II avait dit sur place que Cuba devait s'ouvrir au monde, et le monde à Cuba, signalant les récentes déclarations des défenseurs des droits de l'homme sur l'île caraïbe. Répondant que la formule était toujours d'actualité, le Saint-Père a dit que « Cuba avançait dans la voie de la collaboration et du dialogue, qui nécessite de la patience et qui va de l'avant. Il évident aujourd'hui que l'idéologie marxiste telle qu'elle était conçue ne répond plus à la réalité... Pour bâtir une société nouvelle, il convient de trouver de nouvelles formules, avec sagesse et décision, au moyen d'un dialogue qui évide les traumatismes et porte à une société fraternelle accessible à tous. Il est clair que l'Eglise est toujours du côté de la liberté et qu'elle encourage les fidèles à aller de l'avant ».

La dernière question a regardé la nouvelle évangélisation de l'Amérique latine après la Conférence d'Aparecida : Le principe de la nouvelle évangélisation, a répondu Benoît XVI, « découle de Vatican II et d'une forte volonté de Jean XXIII, reprise par Jean-Paul II. C'est une évidente nécessité dans un monde en plein bouleversements. Il faut exprimer l'Evangile selon des formes nouvelles... La sécularisation est commune à l'ensemble du monde, avec une absence de Dieu et la difficulté de reconnaître en lui une réalité concernant les hommes. Dans un contexte de rationalité moderne, il nous faut aider à découvrir Dieu comme l'orientation fondamentale de la vie, de l'espérance et des valeurs utiles à la société... Je crois qu'il est capital d'annoncer que Dieu correspond à notre raison...tout en tenant compte de la réalité. Généralement en Amérique latine, il faut comprendre que le christianisme est plus souvent lié au cœur qu'à la raison... Ce lien cordial doit donc mieux dialoguer avec l'aspect rationnel de la foi, avec sa profondeur, qui dépasse même la raison. Ne craignons pas de perdre le cœur en l'unissant à la raison...puisqu'ainsi l'homme est complet ».

ARRIVEE DE BENOIT XVI AU MEXIQUE


Cité du Vatican, 24 mars (VIS). Hier à 16 h 30' locales (23 h 30' heure de Rome), Benoît XVI est arrivé au Mexique, accueilli à l'aéroport de León par le Président Felipe de Jesús Calderón Hinojosa et Mgr.José Guadalupe Martín Rábago, Archevêque de León. Etaient présents outre 3.500 fidèles le coprs diplomatique et de nombreux évêques mexicains. Après les paroles d'accueil présidentiel, le Pape a prononcé son premier discours :

« Je suis très heureux d’être ici et je rends grâce à Dieu pour m’avoir permis de réaliser mon vœu...de pouvoir confirmer dans la foi le peuple de Dieu au Mexique. La ferveur du peuple mexicain est proverbiale, et le Successeur de Pierre le porte toujours dans sa prière. Je le dis dans ce lieu considéré comme le centre géographique de votre pays, une région où, depuis son premier voyage, mon vénéré prédécesseur désirait venir. Ne pouvant le faire, il avait laissé à cette occasion un message d’encouragement et de bénédiction lors du survol de son espace aérien. Je suis heureux de me faire l’écho de ses paroles sur la terre ferme et en étant parmi vous : Je rends grâce, avait écrit Jean-Paul II, pour l’affection envers le Pape et pour la fidélité au Seigneur des fidèles de Bajió et de Guanajuato. Que Dieu les accompagne toujours... Durant ma brève visite, je désire saluer tous les Mexicains et embrasser tous les peuples latino-américains, représentés aujourd'hui par de nombreux évêques, en ce lieu où le majestueux monument au Christ Roi qui se dresse sur le mont du Cubilete, manifeste l’enracinement de la foi catholique des Mexicains, qui recourent à sa bénédiction dans tous les événements de leur vie.
Le Mexique et la majorité des peuples latino-américains ont commémoré ou vont commémorer le bicentenaire de leur indépendance. Nombreuses ont été les cérémonies d'action de grâce à Dieu. Comme lors de la messe que j'ai célébrée en la Basilique St.Pierre pour la solennité de Notre Dame de Guadalupe, on a invoqué avec ferveur Marie, la très sainte, qui fit voir avec douceur comment le Seigneur nous aime tous et se donne pour chacun sans distinction. Notre mère du ciel a continué de veiller sur la foi de ses fils, également lors de la formation de ces nations et continue à le faire, alors que de nouveaux défis se présentent à elles.
Je viens comme pèlerin de la foi, de l’espérance et de la charité. Je désire confirmer dans la foi les croyants dans le Christ, les fortifier en elle en les invitant à la revitaliser par l’écoute de la Parole de Dieu, par les sacrements et par la cohérence de vie. Ainsi, pourront-ils la partager avec les autres, étant missionnaires parmi leurs frères, et être un levain dans la société en contribuant à une cohabitation respectueuse et pacifique basée sur l’inégalable dignité de toute personne humaine, créée par Dieu, et qu’aucun pouvoir n’a le droit d’oublier ni de déprécier. Cette dignité s’exprime de manière éminente dans le droit fondamental à la liberté religieuse, pris dans son sens authentique et dans sa pleine intégrité... Comme pèlerin de l’espérance, je vous dis avec saint Paul, Il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres qui n’ont pas d’espérance. La confiance en Dieu offre la certitude de le rencontrer, de recevoir sa grâce, et sur cela se fonde l’espérance de celui qui croit. Et, le sachant, il s’efforce de transformer aussi les structures et les évènements présents désagréables, qui paraissent immuables et insurmontables, en aidant celui qui ne trouve ni sens ni avenir à sa vie. Oui, l’espérance change l’existence concrète de chaque homme et de chaque femme de façon réelle... En outre, quand elle s’enracine dans un peuple, quand elle se partage, elle se diffuse comme la lumière qui écarte les ténèbres qui obscurcissent et blessent. Ce pays et ce continent, sont appelés à vivre l’espérance en Dieu comme une conviction profonde, en la convertissant en une attitude du cœur et en un engagement concret à cheminer ensemble vers un monde meilleur.
Avec la foi et l’espérance, celui qui croit dans le Christ et dans son Eglise vit et pratique la charité comme élément essentiel de sa mission. Dans son acception première, la charité est avant tout la simple réponse à ce qui, dans une situation déterminée, constitue la nécessité immédiate, par exemple secourir ceux qui souffrent de la faim, sont sans abri, sont malades ou dans le besoin. Personne, à cause de son origine ou de sa croyance, n’est exclu de cette mission de l’Eglise, qui n’entre pas en compétition avec d’autres initiatives privées ou publiques. La mission de l'Eglise est plus vaste, et elle collabore volontiers avec tous ceux qui poursuivent ces mêmes fins. Elle ne prétend pas autre chose que de faire de manière désintéressée et respectueuse le bien à celui qui est dans le besoin, à qui il manque précisément plus que tout une preuve d’amour authentique.
En ces jours, je demanderai au Seigneur et à la Vierge de Guadalupe que le Mexique fasse honneur à la foi reçue et à ses traditions les meilleures. Et je prierai spécialement pour ceux qui en ont le plus besoin, particulièrement ceux qui souffrent à cause de rivalités anciennes ou nouvelles, de ressentiments et de toute forme de violence. Je sais que je suis dans un pays fier de son hospitalité et désireux que personne ne se sente étranger sur sa terre. Je le sais, je le savais mais je vois maintenant ce que je ressens profondément dans mon cœur. J’espère de toute mon âme que le ressentent également tant de mexicains qui vivent en dehors de leur patrie natale, mais qui ne l’oublient jamais, et qui désirent la voir croître dans la concorde et dans un authentique développement intégral.

VIDEO-MESSAGE A L'EGLISE DE FRANCE

Cité du Vatican, 24 mars (VIS). La Conférence épiscopale française organise à Lourdes une Rencontre intitulée « Joie et espérance. 50 ans après le Concile Vatican II », à laquelle les évêques ont invité 2.500 laïcs, religieux et prêtres de tout le pays. Voici de larges extraits du texte du vidéo-message de Benoît XVI, diffusé ce matin à l'ouverture des travaux :
« Le Concile Vatican II a été et demeure un authentique signe de Dieu pour notre temps. Si nous savons le lire et le recevoir à l’intérieur de la Tradition et sous la direction sûre du Magistère, il deviendra toujours plus une grande force pour l'avenir de l'Eglise. Aussi, je souhaite vivement que cet anniversaire soit pour vous et pour toute l'Eglise qui est en France, l'occasion d'un renouveau spirituel et pastoral... Ce renouveau, qui se situe dans la continuité, prend de multiples formes et l'année de la foi, que j'ai voulu proposer à toute l'Eglise en cette occasion, doit permettre de rendre notre foi plus consciente et de raviver notre adhésion à l'Evangile. Cela demande une ouverture toujours plus grande à la personne du Christ, en retrouvant notamment le goût de la Parole de Dieu, pour réaliser une conversion profonde de notre cœur et aller par les routes du monde proclamer l'Evangile de l'espérance aux hommes et aux femmes de notre temps, dans un dialogue respectueux avec tous. Que ce temps de grâce permette aussi de consolider la communion à l'intérieur de la grande famille qu'est l'Eglise catholique et contribue à restaurer l'unité entre tous les chrétiens, ce qui fut l'un des objectifs principaux du Concile.
Le renouveau de l'Eglise passe aussi à travers le témoignage offert par la vie des chrétiens eux-mêmes pour que resplendisse la Parole de vérité que le Seigneur nous a laissée. En fréquentant les témoins de la foi, comme sainte Bernadette l'humble voyante de Lourdes, Pauline Jaricot qui a suscité dans l'Eglise un nouvel élan missionnaire et tant d'autres, qui ont germé de la terre de France, vous grandirez dans la connaissance du Christ... Sainte Jeanne d'Arc, dont nous célébrons cette année le sixième centenaire de la naissance, en est un exemple lumineux, elle qui a voulu porter l'Evangile au cœur des réalités les plus dramatiques de l'histoire et de l'Eglise de son temps. Redécouvrir la joie de croire et l'enthousiasme de communiquer la force et la beauté de la foi est un enjeu essentiel de la nouvelle évangélisation à laquelle est conviée toute l'Eglise ».

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 24 mars 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :
Mgr.Santo Gangemi, Nonce apostolique en Papouasie-Nouvelle Guinée, déjà Nonce aux Iles Salomon.
Mgr.Wieslaw Smigiel, Auxiliaire de l'Evêque de Pelplin (Pologne). L'Evêque élu, né en 1969 à Swiec nad Wisla (Pologne) et ordonné prêtre en 19894, était jusqu'ici titulaire de la chaire de théologie pastorale de l'Université catholique ce Lublin. Docteur en théologie, il a également été vicaire paroissial et secrétaire de son évêque.

vendredi 23 mars 2012

SOUS LE SIGNE DE L'ESPERANCE

Cité du Vatican, 23 mars 2012 (VIS). Benoît XVI a entamé ce matin son 23º voyage apostolique, qui le portera au Mexique et à Cuba. L'avion papal, qui a quitté Rome à 9 h 30', est attendu après quatorze heures de vol à 16 h 30' locales (23 h 30' heure de Rome) à León, capitale de l'Etat mexicain de Guanajuato, quatrième ville située au centre du pays. Durant ses trois journées mexicaines, le Pape résidera au collège Notre Dame de Miraflores, géré par les Sœurs de l'Eucharistie. Samedi, il rencontrera d'abord le Président Felipe de Jesús Calderón Hinojosa, puis dans l'après-midi les enfants de León. A 10 h locales dimanche, il célébrera la messe au Parc du bicentenaire, et à 18 h les vêpres dans la cathédrale, entourés de tous les évêques du Mexique et des évêques du continent latino-américain. Lundi 26 mars, le Saint-Père gagnera Cuba, seconde étape du périple.
Avant le départ, le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle de Presse, est revenu sur les motifs du voyage, le bicentenaire de l'indépendance des pays d'Amérique centrale et méridionale, le vingtième anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre le Mexique et le Saint-Siège, l'année jubilaire pour le 400º anniversaire de la Vierge del Cobre, patronne de Cuba. Mais, a-t-il ajouté, « cette visite au cœur du continent revêt le caractéristique d'un voyage d'espérance, celle des mexicains, peuple aux grandes capacités malheureusement frappé par des problèmes et un climat de violence qui minent son avenir ». Le P.Lombardi a également évoqué l'espérance des cubains, qui « espèrent être à l'aube de temps nouveaux, où les propos prophétiques de Jean-Paul II sur l'ouverture de Cuba au monde et du monde a Cuba puissent s'accomplir sans le développement, la liberté et la réconciliation ». Enfin, il y a l'espérance de toute l'Amérique latine, où « l'Eglise a engagé depuis Aparecida (2007) une mission continentale tendant à accompagner le progrès de ces pays de manière à ce que les valeurs chrétiennes participent au développement intégral de la personne, malgré les difficultés et dangers de notre époque ».

jeudi 22 mars 2012

JOURNEE MONDIALE DE LA JEUNESSE

Cité du Vatican, 22 mars (VIS). Le Conseil pontifical pour les laïcs organise une rencontre pour les opérateurs de la pastorale des jeunes destinée à réfléchir aux JMJ et à préparer la Journée mondiale de Rio de Janeiro 2013. Ces assises, qui se tiendront à Rocca di Papa du 28 mars au 1 avril, regrouperont les 300 délégués de 98 pays, représentant 45 communautés, associations et mouvements de la jeunesse catholique, ainsi que les comités d'organisation de Madrid et Rio. Les travaux s'ouvriront par le salut du Cardinal Stanislaw Rylko, Président du dicastère, et la première journée sera consacrée aux aspects pratiques et pastoraux de la JMJ 2011, ainsi qu'à ces fruits de par le monde. La parole passera successivement au Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archevêque de Madrid, à M.Yago de la Cierva, Directeur exécutif de la JMG de Madrid, et à l'Abbé Gregorio Roldán, Secrétaire général. Vendredi 30 sera consacré à la JMJ de Rio, dont les attentes et perspectives seront présentées par l'Archevêque Mgr.Orani Joao Tempesta, par le Président de la Commission épiscopale pour la jeunesse Mgr.Eduardo Pinheiro da Silva, et par le Responsable jeunesse de la Conférence épiscopale brésilienne l'Abbé Carlos Savio. Le lendemain sera consacré à la formation des jeunes comme priorité de l'Eglise, avec l'intervention de Mgr.Josef Cordes, Secrétaire du Conseil pontifical, du P.Fabio Attard, Conseiller général des Salésiens pour la pastorale de la jeunesse. Dimanche 1 avril, les participants prendront part à la messe des rameaux célébrée Place St.Pierre par Benoît XVI, qui correspond à la XXVII Journée mondiale de la jeunesse.

LE CARDINAL TAURAN AU NIGERIA

Cité du Vatican, 22 mars 2012 (VIS). Demain, le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, se rend au Nigeria pour visiter plusieurs diocèses et pour clôturer un séminaire d'études sur le dialogue avec les religions traditionnelles africaines

DIPLOMATIE ET CULTURE

Cité du Vatican, 22 mars (VIS). Le 26 mars, le Conseil pontifical pour la culture organise une rencontre avec les ambassadeurs près le Saint-Siège du continent africain afin de promouvoir le dialogue interculturel entre les différents pays et ce dicastère. Une première initiative avait été organisée en mars 2011 à l'attention de 22 ambassadeurs asiatiques. La journée de lundi prochain se déroulera en plusieurs phases. La première sera consacrée à une présentation du dicastère par son Président le Cardinal Gianfranco Ravasi, et le Secrétaire Mgr.Barthélémy Adoukonou (originaire du Bénin). Les ambassadeurs pourront intervenir, exprimer leur opinion et avancer des propositions pour une plus grande collaboration. Le P.Theodore Mascarenhas, SFX, chef du département pour les cultures en Afrique, animera la session. Ensuite, les participants gagneront le Temple d'Hadrien, siège de la Chambre de commerce de Rome, sponsor de la manifestation. Les ambassadeurs seront accueillis par M.Giancarlo Cremonesi, Président de l'institution, qui leur présentera les activités des différents départements. On leur présentera également le monument antique puis, en fin de journée, l’Auditorium de Rome, Parco della Musica. Ces événements visent à renforcer les liens entre les ambassades et le dicastère, pour faire émerger de nouveaux modes de coopération culturelle. Vingt-deux ambassades ont d’ores et déjà confirmé leur participation.

mercredi 21 mars 2012

L'EGLISE AU MEXIQUE ET A CUBA

Cité du Vatican, 21 mars 2012 (VIS). En prévision du voyage apostolique de Benoît XVI au Mexique et à Cuba (23 - 29 mars), pour le second centenaire de l'indépendance du premier et le quatrième centenaire de la découverte de la Vierge del Cobre, voici les statistiques relatives à l'Eglise catholique dans ces deux pays (au 31 décembre 2010):
Sur 108.426.000 habitants (pour 1.958.201 km2), le Mexique compte 99.635.000 catholiques (91,89 %). L'Eglise dispose de 93 diocèses et autres circonscriptions ecclésiastiques, de 6.744 paroisses et de 7.169 centres pastoraux, avec 163 évêques, 16.234 prêtres, 6.495 séminaristes et 4.524 postulants, 30.023 religieux, 505 laïcs consacrés, 25.846 missionnaires laïques et 295.462 catéchistes. L'éducation catholique, de la maternelle à l'éducation supérieure, compte 1.856.735 élèves et étudiants pour 8.991 structures d'enseignement, plus 5.082 autres structures d'appui. L'Eglise gère 257 hôpitaux et 1.602 dispensaires, 8 léproseries, 372 maisons de retraite, 329 orphelinats et garderies, 2.134 centres pour la famille et la protection de la vie et 340 autres centres sociaux spécialisés.
Pour une surface de 110.861 km2, Cuba compte 11.242.000 habitants dont 6.766.000 catholiques (60,19%). L'Eglise dispose de 11 diocèses et autres circonscriptions ecclésiastiques, de 304 paroisses et de 2.210 centres pastoraux, avec 17 évêques, 361 prêtres, 78 séminaristes et 13 postulants, 656 religieux, 24 laïcs consacrés, 2.112 missionnaires laïques et 4,133 catéchistes. L'éducation catholique dispose de 12 structures pour 1.113 élèves, de 10 autres centres spécialisés et de 17 centres d'assistance, 2 dispensaires, 1 léproserie, 8 maisons de retraite, 3 orphelinats et garderie, et 3 autres centres sociaux spécialisés.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 21 mars 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :
Mgr.Adriano Ciocca Vasino, Evêque Prélat de Sao Félix (superficie 150.000, population 162.000, catholiques 139.000, prêtres 20, diacres 3, religieux 43), au Brésil. Il était depuis 1999 Evêque de Floresta (Brésil).
L'Abbé José Luiz Gomes de Vasconcelos, Auxiliaire de l'Archevêque de Fortaleza (Brésil). L'Evêque élu, né en 1963 à Garanhuns (Brésil) et ordonné prêtre en 1989, était jusqu'ici Recteur du séminaire inter-diocésain de Caruaru et Responsable de l'organisation des séminaires du Nordeste 2 pour la Conférence épiscopale brésilienne. Licencié en théologie, il a été curé de paroisse et a occupé plusieurs postes de responsabilité diocésaine, comme membre du Presbyterium de Garanhuns.
Le P.Giovanni Crippa, IMC, Auxiliaire de l'Archevêque de San Salvador de Bahia (Brésil). L'Evêque élu, né en 1958 à Besana Brianz (Italie), a prononcé ses vœux religieux en 1981 et a été ordonné prêtre en 1985. Jusqu'ici Conseiller de son ordre pour le Brésil, le nouvel évêque a été curé de paroisse, enseignant et directeur spirituel de séminaire.
Membres du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, le Cardinal Wilfrid Fox Napier, OFM, Archevêque de Durban (Afrique du Sud), et Mgr.Walter Mixa, Evêque émérite d'Augsbourg (Allemagne).
Consulteurs du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, Mgr.Joachim Ntahondereyre, Evêque de Muyinga (Burundi), M.Orochi Samuel Orach, Directeur du Bureau national de pastorale de la santé (Ouganda), M.Stefano Ojetti, Vice Président de l'association italienne des médecins catholiques, et M.Salvatore Pagliuca, Président de l'UNITALSI.

mardi 20 mars 2012

RESULTATS DE LA VISITE APOSTOLIQUE POUR L'IRLANDE

Cité du Vatican, 20 mars 2012 (VIS). Voici la note diffusée par la Salle de Presse du Saint-Siège, résumant les résultats de la visite apostolique en Irlande, qui a touché les quatre archevêchés, les instituts religieux et les séminaires du pays. Le document, qui a été approuvé par les dicastères ayant réalisé cette enquête, contient également certaines indications du Saint-Siège venant compléter celles communiquées aux responsables des diverses structures visitées. Voici donc les passages essentiels de la note :
a) Le Saint-Siège réaffirme la consternation que le Pape exprimait dans sa Lettre aux catholiques d'Irlande et une proximité qu'il a souvent manifesté envers les victimes d'actes scandaleux et criminels commis par des prêtres et des religieux.
b) La visite, qui était de nature pastorale, a pu d'une part reconnaître la gravité des manquements...des évêques et des supérieurs religieux, ayant conduit à une compréhension et à une réaction inadéquates face au terrible phénomène des abus sexuels sur mineurs. D'autre part, il est clairement indiqué que, au début des années 1990, des progrès décisifs ont été accomplis, ce qui conduit à une plus grande prise de conscience du problème et à de profonds changements dans la façon d'y faire face. Il y est recommandé que les évêques et les supérieurs religieux maintiennent leur engagement à accueillir et soutenir les victimes.
c) Les lignes directrices contenues dans le document de 2008 relatif à la protection des enfants (qui remplace les documents précédents) envisagent: une vaste participation des fidèles laïcs et des structures ecclésiastiques dans le travail de prévention et de formation, ainsi qu'une coopération étroite avec les autorités civiles pour une rapide confrontation des accusations. On y rappelle la compétence constante à la Congrégation pour la doctrine de la foi dans les questions qui ont trait à sa compétence. Ces nouvelles normes se sont révélées être un instrument efficace pour le traitement des accusations d'abus et le renforcement de la sensibilisation de la communauté chrétienne tout entière en matière de la protection de l'enfance. Les lignes directrices doivent être mis à jour sur la base de la lettre circulaire publiée par la Congrégation pour la doctrine le 3 mai 2011, et périodiquement revues.
d) La liste des mesures de la Commission nationale pour la protection des enfants est complète et de grande envergure, d'autant qu'elle s'attache à vérifier la mise en œuvre des lignes directrices dans les diocèses et les instituts religieux. Il est recommandé que ce processus de vérification soit étendu dès que possible à tous les diocèses et les instituts religieux et qu'il soit régulièrement révisé.
e) Sur la base de l'orientation du document récemment publié par intérim, les évêques et les supérieurs religieux d'Irlande, en coopération avec le Conseil national, devra formuler des normes pour le traitement des cas de prêtres ou de religieux qui ont été accusés, mais pour lesquels les Autorités publiques auront abandonné les poursuites. De même, les normes devront être établies pour faciliter le retour au ministère des prêtres accusés à tort, et veiller à ce qu'une attention pastorale particulière soit accordée aux prêtres ou religieux reconnus coupables.
f) La visite aux séminaires a permis d'apprécier l'engagement des formateurs et des séminaristes, et l'attention accordée à la formation intellectuelle, humaine et spirituelle. Dans les séminaires, les normes claires de protection des enfants sont en place, avec une large compréhension de tout ce que cela implique pour la vie de l'Eglise. Afin d'améliorer la qualité de la formation, il a en particulier été recommandé, afin de s'assurer qu'elle est enraciné dans une véritable identité sacerdotale, de renforcer les structures de gouvernement épiscopal au cours des séminaires, d'introduire plus de cohérence les critères d'admission, afin d'assurer que les séminaristes sont logés dans les bâtiments réservés à leur usage exclusif, et d'inclure dans le programme académique la formation sur les questions de protection de l'enfance.
g) Chaque institut religieux est invité à concevoir un programme de trois ans pour se concentrer à nouveau sur le charisme de fondation et sur les sources fondamentales, le développement des moyens adéquats pour revitaliser les communautés individuelles dans les domaines de la prière, la vie communautaire et à la mission apostolique. Les Instituts sont invités à développer une collaboration ministérielle de sensibilisation envers qui souffrent des conséquences de ces abus.
h) La Visitation a reconnu que les événements douloureux de ces dernières années ont également ouvert de nombreuses blessures au sein de la communauté catholique. D'autre part, ce temps d'épreuve a également mis en lumière la vitalité de la foi du peuple irlandais. Parmi les signes d'espoir sont le dévouement avec lequel de nombreux évêques, prêtres et religieux vivent leur vocation, les liens humains et spirituels que beaucoup d'entre eux ont observé chez les fidèles laïcs à un moment de crise, la foi profonde de beaucoup d'hommes et de femmes et un niveau remarquable de participation parmi les prêtres, religieux et fidèles laïcs dans les structures de protection de l'enfance. Dans ce contexte, un appel à la communion a été relancé, communion entre évêques et avec le Successeur de Pierre, communion entre les évêques et prêtres, entre pasteurs et laïcs, entre structures diocésaines et communautés de vie consacrée.
i) Enfin, certaines priorités pastorales sont mentionnés dans le document, qui peuvent aider au renouvellement de la communauté: la formation dans le contenu de la foi, une nouvelle appréciation de l'engagement des laïcs, le rôle des enseignants de religion, l'ouverture à la contribution offerte par les mouvements et associations, mais aussi la fidélité aux enseignements du Magistère. Il est précisé, en outre, que le Saint-Siège et les évêques irlandais ont déjà entamé une réflexion commune sur la configuration actuelle des diocèses en Irlande, en vue d'adapter les structures diocésaines afin de les rendre mieux adaptés à la mission actuelle de l'Eglise en Irlande.

PARVIS DES GENTILS ET CULTURE DE LA LEGALITE

Cité du Vatican, 20 mars (VIS). Ce midi près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, accompagné de Mgr.Antonio Raspanti, Evêque d'Acireale (Italie) et coordinateur de la Rencontre de Palerme, de Mgr.Carmelo Cuttitta, Auxiliaire et Vicaire du diocèse de Palerme (Italie), de M.Giusto Sciacchitano, Procureur adjoint anti-Mafia, et de l'Abbé Laurent Mazas, Directeur exécutif du Parvis des Gentils, a présenté l'étape sicilienne de cette initiative destinée au dialogue entre chrétiens et non chrétiens sur les grands thèmes du moment. La Rencontre de Palerme des 29 et 30 mars aura pour thème la culture de la légalité et la société multi-religieuse. Après Bologne, Paris, Bucarest, Florence, Rome et Tirana, le Parvis des Gentils se déplace en Sicile où tous ont le devoir de répondre « par la culture du dialogue et le droit qui s'enracine dans une grande tradition plurielle sicilienne de culture et de religion, à l'inculture de la grande criminalité. Croyants et non croyants doivent créer des ponts afin de dialoguer avec le monde arabe qui bordent l'autre rive de la Méditerranée. Palerme est idéal car elle est un croisement pour l'histoire, la culture et la religion, même si elle est aussi le berceau de la Mafia mais aussi la ville symbole de la lutte anti-Mafia. On y a signé en 2000 la Convention ONU contre la criminalité organisée trans-nationale.
Le Cardinal Ravasi ouvrira les travaux le 29 en la cathédrale de Monreale, en traitant de société, culture et foi. La présence en Sicile du Parvis, a-t-il dit, exprime la volonté de relancer publiquement l'engagement de l'Eglise à lutter contre l'illégalité et toutes autres formes de dépréciation du droit. Les congressistes se rendront le 30 à l'Université de Palerme, où philosophes, théologiens, juristes, historiens débattront de Pluralisme et universalisme, de Religions et espace public. Parmi eux, le Cardinal Jean-Louis Tauran, le philosophe Rémi Brague et l'historien de la Mafia Salvatore Lupo. L'après-midi, en la cathédrale de Palerme, le Cardinal Ravasi, M.Piero Grasso, Procureur national anti-Mafia, les jeunes du mouvement Addiopizzo (contre l'impôt mafieux) et le Cardinal Paolo Romeo, Archevêque de Palerme animeront une séance ouverte à tous pour réaffirmer la dimension populaire et quotidienne du combat pour la légalité. Le même jour, au siège local de la LUMSA, se tiendra un Parvis de témoignages ouvert aux étudiants, et le 30 un Parvis des enfants, où ces derniers dérouleront une banderole de 30 m devant la cathédrale.

CONFESSION, SOURCE DE JOIE ET DE PAIX

Cité du Vatican, 18 mars 2012 (VIS). En ce quatrième dimanche de Carême, Benoît XVI a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place St.Pierre, après avoir rappelé l'importance de la confession sacramentelle durant un temps de préparation pascale qui nous porte à écouter avec plus d'attention la voix de Dieu, alors que la croix se profile à l'horizon comme le sommet de l'amour que le Christ offre pour notre salut : « Jésus sera élevé sur la croix afin que toute personne risquant de mourir à cause du péché puisse en appeler plein de foi à celui qui est mort pour nous... Tous, nous devons reconnaître notre état de malade afin d'être guéris, et confesser nos péchés afin que le pardon de Dieu accordé sur la croix puisse avoir effet dans nos cœurs et nos vies... Parfois, appesanti par ces péchés, l'homme aime plus les ténèbres que la lumière. Or c'est la confession sincère à Dieu des péchés qui accorde la paix véritable et la joie véritable. Il convient donc de se confesser régulièrement, en particulier durant le Carême, afin de recevoir le pardon du Seigneur et d'accroître notre conversion ».
Le Saint-Père a ensuite remercié tous ceux qui prient pour lui en ce jour de fête, leur demandant de prier aussi pour le voyage qu'il s'apprête à effectuer au Mexique et à Cuba, « afin qu'il soit fructueux et qu'il abonde en fruits de vie chrétienne et de renouveau ecclésial, pour le bien et le progrès des peuples ». Après la prière mariale, il a parlé du Forum mondial de l'eau, qui s'achève ce soir à Marseille, et signalé que c'est jeudi la Journée mondiale de l'eau : « J'espère que ces initiatives favoriseront pour tous un accès juste, sûr et adapté à cette ressource. Il s'agit d'un droit à la nutrition de tout être humain, au même titre que l'usage solidaire et responsable des ressources de la terre en faveur aussi des générations à venir ».

DECES DE SS SHENOUDA III

Cité du Vatican, 18 mars (VIS). Benoît XVI a fait adresser le télégramme suivant au Saint Synode de l'Eglise copte orthodoxe : «Apprenant avec tristesse le départ vers Dieu, notre Père commun, de Sa Sainteté Chenouda III, Patriarche d’Alexandrie et de la Prédication de Saint Marc, je tiens à exprimer aux membres du Saint Synode, aux prêtres et aux fidèles de tout le Patriarcat mes sentiments les plus vifs de compassion fraternelle. Je rappelle avec gratitude l'engagement du défunt en faveur de l’unité des chrétiens, sa visite mémorable à mon prédécesseur Paul VI et leur signature le 10 mai 1973 à Rome de la Déclaration commune de Foi dans l’Incarnation du Fils de Dieu, ainsi que sa rencontre au Caire avec Jean Paul II au cours du Grand Jubilé de l’Incarnation, le 24 février de l’an 2000. Je puis dire combien l’Eglise catholique toute entière partage la peine qui afflige les Coptes orthodoxes, et combien elle prie avec ferveur pour demander à celui qui est la résurrection et la vie, d’accueillir auprès de lui son serviteur fidèle. Que le Dieu de toute miséricorde le reçoive dans sa joie, sa paix et sa lumière».

ECHANGE DE VOEUX

Cité du Vatican, 19 mars 2012 (VIS). En la fête de saint Joseph, nom de baptême de Benoît XVI, ce dernier a reçu téléphoniquement les vœux du Président du Conseil des ministres italien. Le Saint-Père a pour sa part présenté ses vœux de bon anniversaire a M.Mario Monti, qui fête ses 69 ans.

VISITE DU MONEYVAL

Cité du Vatican, 17 mars (VIS). Du 14 au 16 mars s'est tenue au Vatican une série de réunions entre représentants du Saint-Siège et de l'Etat de la Cité du Vatican et un groupe d'experts du Moneyval, l'organe du Conseil de l'Europe en charge de l'évaluation des systèmes anti-recyclage des états Membres. Le communiqué diffusé par la Salle de presse du Saint-Siège indique que ces réunions ont permis de compléter l'information sur les avancées de la mise en conformité des organes vaticans avec les critères internationaux de prévention et de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, et de prendre acte notamment du décret CLIX du 25 janvier, ainsi que de l'adhésion à d'importantes conventions internationales en la matière. Cette phase coïncide avec la rédaction du rapport qui, comme annoncé, sera soumis en juillet à l'Assemblée plénière du Moneyval.

AUDIENCES

Cité du Vatican, 17 mars 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :
Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
Le Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes et Président de la Conférence épiscopale italienne.
Mgr.Guy Bagnard, Evêque de Belley-Ars (France).

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 20 mars 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :
Mgr.Christian Lépine, Archevêque métropolitain de Montréal (superficie 1.103, population 2.574.000, catholiques 1.640.000, prêtres 1.163, diacres 100, religieux 4.158), au Canada. Jusqu'ici Auxiliaire de ce même diocèse, il succède au Cardinal Jean-Claude Turcotte, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
Mgr.William E.Lori, Archevêque de Baltimore (superficie 12.430, population 3.119.000, catholiques 449.529, prêtres 543, diacres 158, religieux 1.249), aux Etats-Unis d'Amérique. Il était depuis 2001 Evêque de Bridgeport (USA).
Mgr.David J.Malloy, Evêque de Rockford (superficie 16.717, population 1.665.000, catholiques 451.509, prêtres 288, diacres 136, religieux 184), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1956 à Milwaukee (USA) et ordonné prêtre en 1983, était jusqu'ici Curé de la paroisse St.François de Sales de Lake Geneva (USA). Docteur en droit canonique et licencié en théologie, il a été au service diplomatique du Saint-Siège de 1990 à 1998, puis official de la Préfecture de la Maison pontificale de 1998 à 2001, ensuite Vice Secrétaire (2001 – 2006) de la Conférence épiscopale des Etats-Unis, et Secrétaire général de 2006 à 2011. Il succède à Mgr.Thomas G.Doran, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
L'Abbé Gregory L.Parkes, Evêque de Pensacola-Tallahassee (superficie 36.724, population 1.381.566, catholiques 74.868, prêtres 94, diacres 67, religieux 49), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1964 à Mineola (USA) et ordonné prêtre en 1999, était jusqu'ici Vicaire général de ce même diocèse. Licencié en droit canonique, il a été curé de paroisse.
Samedi dernier, 17 mars, il avait nommé :
Mgr.Rufin Anthony, Evêque d'Islamabad.Rawalpindi, Administrateur apostolique sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis du diocèse de Faisalabad (Pakistan).
Mgr.Mario Roberto Cassari, Nonce apostolique au Lesotho, déjà nonce en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie et au Swaziland.

vendredi 16 mars 2012

COMMUNIQUE DU CARDINAL LEVADA

Cité du Vatican, 16 mars (VIS).Voici le texte diffusé ce midi par la Salle de Presse du Saint-Siège : « Au cours de la rencontre du 14 septembre 2011 entre le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et Mgr.Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, un préambule doctrinal, accompagné d’une note préliminaire, a été communiqué à ce dernier, comme base fondamentale pour parvenir à la pleine réconciliation de la Fraternité avec le Siège Apostolique. Ce préambule énonçait certains principes doctrinaux et critères d’interprétation de la doctrine catholique, nécessaires pour garantir la fidélité au magistère de l’Eglise et le Sentire cum Ecclesia.
La réponse de la Fraternité sacerdotale saint Pie X à ce préambule doctrinal, parvenue en janvier 2012, a été soumise à l’examen de la Congrégation puis au jugement du Saint-Père. Conformément à la décision de Benoît XVI, l’évaluation de sa réponse a été remise aujourd'hui par écrit à Mgr.Fellay. Cette évaluation fait remarquer que la position qu’il a exprimée n’est pas suffisante pour surmonter les problèmes doctrinaux qui sont à la base de la fracture entre le Saint-Siège et ladite Fraternité. Au terme de la rencontre de ce jour, dans le souci d’éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X a été invité à clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape ».

SITE DE LA CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

Cité du Vatican, 16 mars 2012 (VIS). La Congrégation pour la Doctrine de la foi a ouvert un nouveau portail électronique (www.doctrinafidei.va) pour faciliter la consultation de ses documents qui, approuvés par le Pape, participent au magistère ordinaire du Successeur de Pierre. D'où l'importance d'une réception attentive de ces textes de la part des fidèles, et spécialement de ceux qui sont engagés, au nom de l'Eglise, dans le milieu théologique et pastoral.

Outre leur version latine, ces documents principaux sont disponibles en huit langues: allemand, anglais, espagnol, français, italien, polonais et portugais (quelquefois, en hongrois, slovaque, tchèque et néerlandais). Le recueil contient également tous les documents post-conciliaires de la Congrégation, accessibles en trois listes thématiques: ceux de nature doctrinale, ceux de nature disciplinaire et ceux de nature sacramentelle. Le même site internet propose des informations actualisées relatives aux publications de la collection Documenti e Studi, rassemblant les documents majeurs du dicastère accompagnés de commentaires de théologiens reconnus, ainsi que des informations sur les actes des colloques organisés par la Congrégation, ainsi que des interventions de ses Préfets.
En mettant à disposition via internet son enseignement doctrinal, la Congrégation pour la doctrine de la foi entend toucher un nombre croissant de personnes de part le monde. Plus que jamais, une ample diffusion de l'enseignement du dicastère est nécessaire. De fait, les documents post-conciliaires traitent de questions importantes pour la vie et la mission de l'Eglise, en offrant des réponses doctrinales sûres aux défis qui l'attendent. Les activités de la Congrégation continuent d'être accessibles sur le site officiel du Saint-Siège (www.vatican.va).
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