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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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vendredi 26 juillet 2013

LE PAPE DANS UNE FAVELA

Cité du Vatican, 25 juillet 2013 (VIS). Après avoir célébré la messe en privé, le Pape s'est rendu peu avant 10 h heure locale à la mairie de Rio de Janeiro, où le Maire M.Eduardo Paes lui a remis les clefs de la villes. Puis, dans le jardin, il a procédé à la bénédiction des drapeaux des Jeux olympiques et para-olympiques, saluant des athlètes de diverses disciplines. En 2016, le Brésil accueillera la XXXI Olympiade moderne, la première en Amérique du sud.

Puis il a gagné par la route la favela de Varginha, distante de 18 km, une des plus grande de la périphérie de Rio, récemment sécurisée. Le terme favela vient du nom d'une légumineuse vivace de la région. Ce quartier défavorisé vit le jour en 1897, lorsque des soldats auxquels on avait promis des logements se retrouvèrent abandonnés sans ressources sur la colline de Gamboa. Après avoir été accueilli par le curé, le vicaire épiscopal et la supérieure locale des Soeurs de la charité, le Pape François a gagné à pied la chapelle de la favela. Après y avoir prié, il s'est déplacé au stade sommaire voisin pour s'adresser à la population rassemblée. Sur le trajet, il s'était arrêté chez une famille, choisie au hasard, avec laquelle il a pu converser. Il a d'abord déclaré qu'au cours de sa visite au Brésil, il aurait désiré pouvoir visiter tous les quartiers du pays: "J’aurai voulu frapper à chaque porte, dire bonjour, demander un verre d’eau fraîche, prendre un cafezinho, pas un verre d'acool, parler comme à des amis de la maison, écouter le cœur de chacun, des parents, des enfants, des grands-parents. Mais le Brésil est trop vaste pour qu'on puisse frapper à toutes les portes". Remerciant une fois encore les brésiliens de leur accueil: "Au milieu de vous, je me sens accueilli. Et il est important de savoir accueillir... Lorsque nous sommes généreux dans l’accueil d’une personne et que nous partageons quelque chose...non seulement nous ne restons pas plus pauvres, mais nous nous enrichissons. Lorsque quelqu'un a faim et frappe à votre porte, vous trouvez toujours une façon de partager la nourriture. Comme dit le proverbe, on peut toujours ajouter de l’eau aux haricots!... Le peuple brésilien, en particulier les personnes les plus simples, offre au monde une belle leçon de solidarité, un mot souvent oublié ou tu, parce qu’il gêne. Je voudrais faire appel à qui possède plus de ressources, aux pouvoirs publics et à tous les hommes de bonne volonté engagés pour la justice sociale: Ne vous lassez pas d'oeuvrer pour un monde plus juste et plus solidaire! Personne ne peut rester insensible aux inégalités qui règnent dans le monde. Que chacun, selon ses possibilités et ses responsabilités, sache offrir sa part pour mettre fin à beaucoup d’injustices sociales. Ce n’est pas la culture de l’égoïsme, de l’individualisme qui souvent régule notre société, à construire et à mener vers un monde plus humain, mais la culture de la solidarité qui voit dans l’autre non un concurrent ou un numéro, mais un frère. Nous sommes tous des frères".

"Je désire encourager les efforts que la société brésilienne fait pour intégrer toutes ses composantes, même les plus souffrantes et nécessiteuses, dans la lutte contre la faim et la misère. Aucun effort de pacification ne sera durable, il n’y aura ni harmonie, ni bonheur pour une société qui ignore, qui met en marge et abandonne dans la périphérie une partie d’elle-même. Une telle société s’appauvrit ainsi simplement et perd même quelque chose d’essentiel pour elle-même... C’est seulement quand nous sommes capables de partager que nous nous enrichissons vraiment. Tout ce qui se partage se multiplie. La mesure de la grandeur d’une société est donnée par la façon dont elle traite celui qui est le plus nécessiteux, qui n’a rien d’autre que sa pauvreté... Avocate de la justice et défenseur des pauvres contre les inégalités sociales et économiques intolérables qui crient vers le ciel, l'Eglise désire collaborer à toute initiative ayant le sens du vrai développement de tout homme et de tout l’homme... Mais il existe une faim plus profonde, la faim d’un bonheur que seul Dieu peut rassasier. Il n’y a ni véritable promotion du bien commun, ni véritable développement de l’homme quand on ignore les piliers fondamentaux qui soutiennent une société, ses biens immatériels. Don de Dieu, la vie est une valeur à préserver et à défendre, ainsi que la famille, fondement de la vie ensemble et remède contre l’effritement social, l’éducation intégrale, qui ne se réduit pas à une simple transmission d’informations dans le but de produire du profit, la santé, qui doit chercher le bien-être intégral de la personne, aussi dans sa dimension spirituelle, essentielle pour l’équilibre humain et pour une saine vie en commun, la sécurité, dans la conviction que la violence peut être vaincue seulement à partir du changement du cœur humain".
"Ici, comme dans tout le Brésil, il y a beaucoup de jeunes. Chers jeunes, vous êtes particulièrement sensibles aux injustices, mais souvent vous êtes déçus par des faits qui parlent de corruption, de personnes qui, au lieu de chercher le bien commun, cherchent leur propre intérêt. A vous aussi et à tous, je répète qu'il ne faut jamais vous décourager, ni perdre confiance. Ne laissez pas s’éteindre l’espérance en vous. La réalité peut changer, l’homme peut changer. Soyez les premiers à apporter le bien, à ne pas vous habituer au mal, mais à le vaincre. L’Église vous accompagne, vous apportant le bien précieux qu'est la foi en Jésus-Christ, venu pour que les hommes aient la vie, et pour qu’ils l’aient en abondance... Aux habitants de cette communauté de Varginha je dis: Vous n’êtes pas seuls, l’Eglise est avec vous, le Pape est avec vous. Je porte chacun de vous dans mon cœur et je fais miennes vos attentes... Je vous confie tous à l’intercession de Nossa Senhora Aparecida, Mère de tous les pauvres du Brésil, et je vous donne avec grande affection ma bénédiction".

SALUT DU PAPE AUX JEUNES ARGENTINS


Cité du Vatican, 26 juillet 2013 (VIS). Le Pape François, ajoutant une nouvelle activité au programme officiel, s’est rendu à la cathédrale de Rio pour saluer ses compatriotes argentins auxquels il s’est adressé. Il a remercié les jeunes qui s’étaient approchés pour le saluer et leur a dit: "Je veux une Eglise qui aille dans la rue! Je veux que nous nous détachions de la mondanité, de la commodité, du confort, du cléricalisme, de ce qui nous laisse renfermés sur nous-mêmes. Les paroisses, les collèges, les institutions sont faites pour sortir! Si elles ne sortent pas, elles deviennent des ONG, et l’Eglise ne peut être une ONG"... Je pense qu’aujourd’hui, notre civilisation mondiale a dépassé les bornes... elle a dépassé les bornes! Parce qu’il est là le culte rendu au dieu argent, qui nous rend témoins d’une philosophie et d’une pratique d’exclusion des deux extrémités de la vie qui sont les promesses des peuples. Evidemment, on pourrait penser que puisse exister une sorte d’euthanasie cachée, c’est-à-dire qu’on ne s’occupe pas des personnes âgées, mais cela aussi c’est une euthanasie culturelle; nous ne devons pas la laisser parler, nous ne devons pas la laisser agir! Et l’exclusion des jeunes... Le nombre de jeunes sans travail, sans emploi, est très élevé! C’est une génération qui n’a pas l’expérience de la dignité gagnée par le travail. Cette civilisation nous a conduit à exclure ces deux extrémités qui sont notre avenir!".

Puis le Pape a encouragé les jeunes à sortir, à se faire valoir et à lutter pour les valeurs, demandant aussi aux personnes âgées de se faire entendre pour enseigner et transmettre la sagesse. "Pour le peuple argentin, je le demande de tout coeur aux personnes âgées, ne renoncez pas à être la réserve culturelle de notre peuple qui transmet la justice, qui transmet l’histoire, qui transmet les valeurs, qui transmet la mémoire du peuple. Et vous -s’adressant de nouveau aux jeunes- s’il vous plaît, ne vous opposez pas aux personnes âgées! Laissez-les parler, écoutez-les, et mettez-les en avant! Mais sachez, aujourd’hui, vous jeunes et personnes âgées, que vous êtes condamnés au même destin, l’exclusion! Ne vous laissez pas exclure! C’est clair? C’est pourquoi je crois qu’il faut se mettre au travail". Il a ensuite rappelé que la foi n’est pas une plaisanterie, que c’est quelque chose de très sérieux. "Dieu qui est venu se faire l’un de nous, c’est un scandale! Et qu’il soit mort sur la croix est un scandale, le scandale de la croix. La croix continue d’être un scandale, mais c’est le seul chemin sûr, celui de la croix de Jésus, l’incarnation de Jésus. S’il vous plaît, ne “pressez” pas votre foi en Jésus-Christ! Vous pouvez pressez une orange, une pomme, une banane, mais, s’il vous plaît, ne pressez pas votre foi! La foi est entière, elle se se presse pas! C’est la foi en Jésus. C’est la foi dans le fils de Dieu fait homme qui m’a aimé et est mort pour moi. Alors, liez-vous! Prenez soin des deux extrémités du peuple que sont les personnes âgées et les jeunes! Ne vous laissez pas exclure, ne laissez pas non plus exclure les personnes âgées, et ne pressez pas votre foi en Jésus Christ". Le Saint-Père a ensuite encouragé ses hôtes à lire les Béatitudes et le chapitre XXV de l’Evangile de Matthieu. "Avec ces deux textes, vous avez votre programme d’action", a-t-il dit avant de conclure, prier la Vierge et donner sa bénédiction.

LA FOI EST UNE REVOLUTION COPERNICIENNE

Cité du Vatican, 26 juillet 2013 (VIS). Hier à 18 h locale (23 h heure de Rome) sur la plage de Copacabana, un million de jeunes est venus saluer le Pape François pour sa première rencontre avec les jeunes cariocas et les participants aux JMJ. A cette occasion, une immense scène a été construite, inspirée des lignes irréglières des montagnes de Rio de Janeiro, définie par son auteur comme une sculpture de quatre mille mètres carrés, composée de quatre plate-formes circulaires de hauteurs différente unies par un escalier. Dans le dos du Saint-Père un écran géant a été installé pour permettre aux jeunes des derniers rangs de le voir et de l’écouter. Avant la rencontre proprement dite, a eu lieu une représentation intitulée ‘Rio de la foi’ où 150 jeunes ont mis en scène la vie quotidienne de la ville. Après les salutations de Mgr.Orani Joao Tempesta, Archevêque de Rio, le Saint-Père a pris la parole: ”Je vois en vous la beauté du visage jeune du Christ et mon cœur est plein de joie!”, s’est-il exclamé en saluant les jeunes. Il a évoqué ses souvenirs de la première Journée mondiale de la jeunesse qui s’est déroulée à Buenos Aires, sa ville, en 1987. Il a aussi invité à faire une minute de silence pour Sophie Morinière, la jeune française qui a perdu la vie dans un accident d’autobus en Guyane et pour les blessés et leurs familles.

Cette année, a-t-il ajouté, "la JMJ revient pour la seconde fois en Amérique latine. Et vous, jeunes, vous avez répondu si nombreux à l’invitation de Benoît XVI qui vous avait convoqués pour la célébrer. Nous le remercions de tout cœur! Vu que c'est lui qui nous a convoqué ici, nous le saluons et lui adressons nos applaudissements. Avant de partir pour le Brésil, je suis allé lui parler et il m'a promis de m'accompagner par la prière et de nous suivre à la télévision. Maintenant mon regard s’étend sur cette grande foule. Vous êtes si nombreux! Vous venez de tous les continents! Vous êtes souvent éloignés non seulement géographiquement, mais aussi du point de vue existentiel, culturel, social, humain. Mais aujourd’hui vous êtes ici, ou plutôt aujourd’hui nous sommes ici, ensemble, unis pour partager la foi et la joie de la rencontre avec le Christ, dans le fait d’être ses disciples. Cette semaine, Rio devient le centre de l’Eglise, son cœur vivant et jeune, parce que vous, vous avez répondu avec générosité et courage à l’invitation que Jésus vous a faite de demeurer avec lui, d’être ses amis”.

Le train de la Journée de la jeunesse est venu de loin et a traversé tout le Brésil en suivant les étapes du projet Bota fé - Mets la foi. Aujourd’hui il est arrivé à Rio de Janeiro. Du Corcovado, le Christ Rédempteur nous ouvre ses bras et nous bénit. En regardant la mer, la plage et vous tous, il me revient à l’esprit le moment où Jésus a appelé les premiers disciples à le suivre sur la rive du lac de Tibériade. Aujourd’hui, Jésus demande à chacun de nous s'il veut encore être son disciple: Veux-tu être mon ami? Veux-tu être un témoin de mon Evangile? Au cœur de l’Année de la foi ces questions nous invitent à renouveler notre engagement de chrétiens. Vos familles et les communautés locales vous ont transmis le don immense de la foi, le Christ a grandi en vous. Aujourd’hui je suis venu pour vous confirmer dans cette foi, la foi au Christ vivant qui demeure en vous. Mais je suis venu aussi pour être confirmé par l’enthousiasme de votre foi! Vous savez que la vie d'un évêque est remplies de problèmes et d'attentes de solutions. Cela risque parfois d'entamer sa foi, d'en faire un évêque triste. Pour que ma foi ne soit pas triste, je suis venu pour être conquis par votre enthousiasme”.

Le Pape a ensuite été salué par cinq jeunes représentant les cinq continents et après la lecture de l’Evangile de saint Luc qui raconte l’épisode de la transfiguration, le Pape François s’est à nouveau adressé aux personnes présentes: Il est heureux que nous soyons ici, s’est écrié Pierre après avoir vu le Seigneur Jésus transfiguré, revêtu de gloire. Est-ce que nous voulons nous aussi redire ces paroles?”, a demandé le Saint-Père. “Je pense que oui, parce que pour nous tous aujourd’hui, il est beau d’être ici réunis autour de Jésus. C’est lui qui nous accueille et se rend présent au milieu de nous, ici à Rio. Mais dans l’Evangile nous avons aussi écouté les paroles de Dieu le Père: Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. Si d’une part, c’est Jésus qui nous accueille, de l’autre nous devons, nous aussi, l’accueillir, nous mettre à l’écoute de sa parole, parce que c’est en accueillant Jésus Christ, Parole incarnée, que le Saint Esprit nous transforme, illumine la route de l’avenir et fait grandir en nous les ailes de l’espérance pour marcher avec joie”.

Mais que pouvons-nous faire?: Bota fé - Mets la foi. La croix des Journées mondiales de la Jeunesse a crié ces paroles tout au long de son pèlerinage à travers le Brésil. Mets la foi, qu’est-ce que cela signifie? Quand se prépare un bon plat, si tu vois qu’il manque le sel, alors tu y mets du sel; s’il manque l’huile, alors tu y mets de l’huile… Mettre, c’est placer, verser. Il en est ainsi dans notre vie, chers jeunes. Si nous voulons qu’elle ait vraiment sens et plénitude, comme vous-mêmes le désirez et le méritez, je dis à chacun et à chacune d’entre vous: mets la foi et ta vie aura une saveur nouvelle, elle aura une boussole qui donne la direction; mets l’espérance et chacune de tes journées sera illuminée, ton horizon ne sera plus sombre, mais lumineux; mets l’amour et ton existence sera comme une maison construite sur le roc, ton chemin sera joyeux, parce que tu rencontreras beaucoup d’amis qui marchent avec toi. Mets la foi, mets l’espérance, mets l’amour. Mais qui peut nous donner tout cela? Dans l’Evangile nous avons entendu la réponse: le Christ... Jésus est celui qui nous porte Dieu et qui nous porte à Dieu, avec lui, toute notre vie se transforme... C’est pourquoi je vous dis aujourd’hui avec force: Mets le Christ dans ta vie, et tu trouveras un ami en qui te fier toujours. Mets le Christ, et tu verras croître les ailes de l’espérance pour parcourir avec joie la route de l’avenir. Mets le Christ et ta vie sera pleine de son amour, elle sera une vie féconde”.

Aujourd’hui, je voudrais que tous nous nous demandions avec sincérité en qui nous plaçons notre confiance? En nous-mêmes, dans les choses, ou bien en Jésus? Nous sommes tentés de nous mettre au centre, de croire que nous sommes seuls, nous, à construire notre vie, ou que celle-ci est rendu heureuse par la possession, par l’argent, par le pouvoir. Mais il n’en n’est pas ainsi. Certes, l’avoir, l’argent, le pouvoir peuvent donner un moment d’ébriété, l’illusion d’être heureux; mais, à la fin, ce sont eux qui nous possèdent et nous poussent à avoir toujours plus, à ne jamais être rassasiés. A la fin nous le sommes sans avoir été alimentés. Et c'est triste de voir une jeunesse rassasiée mais faible. Mets donc le Christ dans ta vie, mets en lui ta confiance et tu ne seras jamais déçu. C'est que la foi accomplit dans notre vie une révolution que nous pourrions appeler copernicienne, parce qu’elle nous enlève du centre et le rend à Dieu. La foi nous immerge dans son amour qui nous donne sécurité, force, espérance. En apparence rien ne change, mais au plus profond de nous-mêmes tout change. Dans notre cœur demeurent la paix, la douceur, la tendresse, le courage, la sérénité et la joie, qui sont les fruits du Saint-Esprit, et notre existence se transforme, notre façon de penser et d’agir se renouvelle, elle devient la façon de penser et d’agir de Jésus, de Dieu. Dans l’Année de la foi, cette Journée mondiale de la jeunesse est vraiment un don qui nous est offert pour nous approcher davantage du Seigneur, pour être ses disciples et ses missionnaires, pour le laisser rénover notre vie. La foi est révolutionnaire. Alors, êtes vous disposés à oeuvrer à cette révolution de la foi? Votre vie ne sera féconde que si vous vous investissez”.

Cher jeune, mets le Christ dans ta vie. En ces jours, il t’attend dans sa Parole. Ecoute-le avec attention et ton cœur sera réchauffé et enthousiasmé de sa présence. Mets le Christ. Il t’accueille dans le Sacrement du Pardon, pour guérir de sa miséricorde les blessures du péché. N’aie pas peur de demander pardon à Dieu. Il ne se fatigue jamais de nous pardonner, comme un père qui nous aime. Dieu est pure miséricorde! Mets le Christ. Il t’attend dans la rencontre avec sa Chair dans l’Eucharistie, Sacrement de sa présence, de son sacrifice d’amour, et dans l’humanité de tant de jeunes qui t’enrichiront de leur amitié, qui t’encourageront de leur témoignage de foi, qui t’apprendront le langage de la charité, de la bonté, du service. Toi aussi, cher jeune, tu peux être un témoin joyeux de son amour, un témoin courageux de son Evangile pour porter en notre monde un peu de lumière. Il est bon pour nous d’être ici, de mettre le Christ dans notre vie, de mettre la foi, l’espérance, l’amour qu’il nous donne. Chers amis, dans cette célébration nous avons accueilli l’image de Notre Dame d’Aparecida. Nous voulons que Marie nous dise comment suivre Jésus, dont nous voulons être les disciples et les missionnaires”. Après avoir récité le Pater et béni les personnes présentes, le Pape François a regagné sa résidence de Sumaré pour la nuit.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 26 juillet 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

L'Abbé Paul Mattekatt, Evêque de Diphu (superficie 15.222, population 1.178.809, catholiques 57.165, prêtres 55, religieux 161), en Inde. L'Evêque élu, né en 1961 et ordonné prêtre en 1988, était jusqu'ici curé de paroisse et directeur d'école à Japrajan (Inde). Licencié en droit canon et en pastorale, il a été secrétaire épiscopal, économe diocésain et chancelier de ce même diocèse, Président de la fraternité sacerdotale diocésaine.

L'Abbé Kishore Kumar Kujur, Evêque de Rourkela (superficie 9.675, population 1.829.000, catholiques 238.085, prêtres 164, religieux 155), en Inde. L'Evêque élu, né en 1964 à Gaibira (Inde) et ordonné prêtre en 1993, était jusqu'ici professeur près le séminaire régional de l'Orissa. Docteur en sciences bibliques, il a été vicaire paroissial et membre du Presbyterium diocésain.

L'Abbé Niranjan Sual Singh, Evêque de Sambalpur (superficie 37.254, population 7.565.323, catholiques 42.656, prêtres 131, religieux 400), en Inde. L'Evêque élu, né en 1961 à Kottama (Inde) et ordonné prêtre en 1991, était jusqu'ici professeur et coordinateur des séminaristes du diocèse de Cuttack - Bhubaneswar (Inde). Docteur en théologie, il a été secrétaire épiscopal, vicaire paroissial et animateur d'un groupe de dialogue oecuménique. Il succède à Mgr.Lukas Kerketta, SVD, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr.Eugenio Scarpellini, Evêque de El Alto (superficie 23.000, population 1.342.000, catholiques 1.007.000, prêtres 64, diacres 38, religieux 80), en Bolivie. Il était jusqu'ici Auxiliaire de ce même diocèse.

AVIS


Cité du Vatican, 26 juillet 2013 (VIS). En raison du séjour brésilien du Saint-Père, le bulletin VIS sera diffusé demain samedi 27 et après-demain dimanche 28 juillet,

jeudi 25 juillet 2013

AU SANCTUAIRE MARIAL D'APARECIDA

Cité du Vatican, 24 juillet 2013 (VIS). Le Pape François s'est rendu ce matin au sanctuaire national d'Aparecida, où il est arrivé depuis Rio situé à 200 km. En 1717, après plusieurs pêches infructueuses dans le Paraiba, trois pêcheurs remontèrent en deux parties une statuette de Marie. Et à leur troisième tentative leurs filets furent remplis de poisson. Cette statuette "de la pêche miraculeuse" demeura une quinzaine d'années au domicile d'un des pêcheurs, chez qui les gens se réunissaient pour le chapelet. Les grâces obtenues rendirent populaire cette dévotion à la Madone Aparecida. La chapelle construite en 1734 fut remplacée un siècle plus tard par une basilique. La statuette fut couronnée en 1904 et, en 1929, Pie XI proclama la Vierge d'Aparecida Reine et Patronne du Brésil. Aidés par l'épiscopat brésilien, les Rédemptoristes desservant le sanctuaire entreprirent en 1955 la construction de l'actuelle basilique, consacrée quoique inachevée en 1980 par Jean-Paul II. Le 13 mai 2007, Benoît XVI y inaugura la V Conférence générale de l'épiscopat latino-américain et caraïbe, qui traça les lignes pastorales à venir du continent.

Après s'être recueilli devant l'image de la Vierge, il a présidé à 10 h 30' locales (15 h 30' heure de Rome) la messe célébrée avec les évêques régionaux et ceux chargés des catéchèses durant le JMJ. Au début de son homélie, le Saint-Père a rappelé qu'au lendemain de son élection il s'était rendu en la Basilique Ste.Marie Majeure, afin de confier à Marie son ministère pétrinien. "Aujourd’hui, j’ai voulu venir ici pour demander à notre Mère le succès de la Journée mondiale de la jeunesse et pour déposer à ses pieds l'avenir des peuples latino-américains". Ayant évoqué sa participation à la Conférence du CELAM, il a salué le "tressage entre les travaux des pasteurs et la foi simple des pèlerins, sous la protection maternelle de Marie. Quand elle cherche le Christ, l’Eglise frappe toujours à la porte de la maison de sa Mère et demande: Montre-nous Jésus. C’est d’elle que nous apprenons à être de vrais disciples. C’est pourquoi l’Eglise va en mission en marchant toujours dans le sillon de Marie. Aujourd’hui, le regard tourné vers la JMJ qui m’a conduit au Brésil, je viens moi aussi frapper à la porte de la maison de Marie...afin qu’elle nous aide tous, pasteurs du peuple de Dieu, parents et éducateurs, à transmettre à nos jeunes les valeurs qui les rendront artisans d’une société et d’un monde plus justes, plus solidaires et plus fraternels. En ce sens, nous devons tous garder l’espérance, nous laisser surprendre par Dieu et vivre dans la joie".

"D'abord garder l’espérance. La deuxième lecture de la messe présente une scène dramatique: une femme, image de Marie et de l’Eglise, est persécutée par le Diable qui veut dévorer son enfant... Que de difficultés dans la vie de chacun de nous, dans l’existence des personnes, dans nos communautés, mais pour aussi énormes que ces difficultés puissent sembler, Dieu ne nous laisse jamais en être submergés. Face au découragement...qui pourrait gagner ceux qui œuvrent pour l’évangélisation ou qui font l’effort de vivre la foi en tant que père et mère de famille, je dis: Ayez toujours la certitude que Dieu marche à vos côtés, qu'il ne vous abandonne à aucun moment! Ne perdez jamais l’espérance!... C’est vrai que de nos jours, tous, un peu, et nos jeunes aussi, se sentent séduits par beaucoup d’idoles qui se substituent à Dieu et semblent offrir de l'espérance: l’argent, le succès, le pouvoir, le plaisir. Une sensation de solitude et de vide gagne souvent le cœur de beaucoup et les pousse à la recherche de compensations, de ces idoles éphémères. Alors soyons des lumières d’espérance! Ayons un regard positif sur la réalité. Encourageons la générosité qui caractérise les jeunes, accompagnons-les dans leur recherche à devenir les protagonistes de la construction d’un monde meilleur. Ils sont un moteur puissant pour l’Eglise et pour la société. Ils n’ont pas besoin seulement de choses, ils ont besoin avant tout que leur soient proposées les valeurs immatérielles qui sont le cœur spirituel d’un peuple, la mémoire d’un peuple. Dans ce sanctuaire, inscrit dans la mémoire du Brésil, nous pouvons presque lire les valeurs que sont spiritualité, générosité, solidarité, persévérance, fraternité, joie. Elles trouvent leurs plus profondes racines dans la foi chrétienne".

"La deuxième attitude est de se laisser surprendre par Dieu. L’homme ou la femme d’espérance...sait que, même au milieu des difficultés, Dieu agit et nous surprend. L’histoire de ce sanctuaire en est un exemple", avec la découverte miraculeuse d'une image de Nossa Senhora da Conceiçaio. "Qui aurait jamais imaginé que le lieu d’une pêche infructueuse serait devenu le lieu où tous les brésiliens peuvent se sentir fils d’une même mère? Dieu surprend toujours, comme le vin nouveau dans l’Evangile que nous venons d’entendre. Dieu réserve toujours ce qu’il y a de meilleur pour nous. Mais il nous demande de nous laisser surprendre par son amour et d’accueillir ses surprises. Ayons confiance en Dieu! Si nous nous éloignons de lui, le vin de la joie, le vin de l’espérance finit. Si nous nous approchons de lui, si nous restons avec lui, nos froideurs, nos difficultés, nos péchés se transforment en vin nouveau d’amitié avec lui".

"La troisième attitude est de vivre dans la joie. Si nous marchons dans l’espérance, nous laissant surprendre par le vin nouveau que Jésus nous offre, il y aura de la joie en nos cœurs et nous ne pourrons être que des témoins de cette joie. Le chrétien est joyeux, il n’est jamais triste. Dieu nous accompagne. Nous avons une mère qui intercède toujours pour la vie de ses enfants, pour nous, comme la reine Esther dans la première lecture de la messe. Jésus nous a montré que le visage de Dieu est celui d’un père qui nous aime. Le péché et la mort ont été vaincus. Le chrétien ne peut pas être pessimiste, ni avoir pas le visage d’une personne en deuil permanent. Si nous sommes vraiment attachés au Christ et si nous sentons combien il nous aime, notre cœur s’enflammera d’une joie telle qu’elle contaminera tous nos voisins. Comme le disait Benoît XVI, le disciple sait que sans le Christ il n’y a pas de lumière, pas d’espérance, pas d’amour, pas d’avenir".

"Nous sommes venus frapper à la porte de la maison de Marie. Elle nous a ouvert, elle nous a fait entrer et nous a montré son fils. Elle nous demande maintenant de faire tout ce qu’il vous dira de faire. Oui, notre Mère, nous nous engageons à faire ce que Jésus nous dira. Et nous le ferons avec espérance, sûrs des promesses de Dieu et pleins de joie".

Après la messe, le Pape François a béni depuis la balcon extérieur les milliers de fidèles qui n'avaient pas pu entrer dans la basilique et avaient suivi la messe sur écrans malgré la pluie. Improvisant en espagnol, il a annoncé son intention de revenir pour le tricentenaire du sanctuaire. Puis s'étant excusé de ne pas parler portugais, il a béni l'assistance et leurs familles, les enfants et les plus âgés, le Brésil tout entier. "Maintenant, je vais voir si vous me comprenez. Une mère oublie-t-elle ses enfants? Marie, qui ne nous oublie pas, nous protège et nous guide". Rappelant que la bénédiction vient du Tout Puissant, le Pape a demandé à nouveau de prier pour lui comme une faveur. "J'en ai besoin!", a-t-il dit. Et que Notre Dame "d'Aparecida vous protège en attendant de se revoir ici en 2017!". Après qui il a gagné le séminaire missionnaire voisin de Bom Jesus pour déjeuner avec les évêques régionaux et les séminaristes. Il a béni le portrait de Frei Galvao, canonisé en 2007 à Sao Paulo par Benoît XVI, qui sera placé dans son sanctuaire de Guaratinguetá. Après le repas, le Saint-Père est retourné à Rio de Janeiro pour visite l'hôpital St.François.

TENDRE LA MAIN A QUI A CHUTE

Cité du Vatican, 23 juillet 2013 (VIS). A 18 h 30' locales, le Pape François est arrivé à l’hôpital St.François de Rio, spécialisé dans le traitement des drogués et alcooliques, mais également l'assistance médico-chirurgicale aux indigents. Fondé en 1985 et fort de 500 lits, il est géré par le Tiers Ordre franciscain. Le Saint-Père a été reçu par le Directeur de l'institut et le Secrétaire d'Etat à la santé, avant de gagner la chapelle où s'est déroulé la rencontre avec les patients:

"Dieu a voulu que mes pas, après le sanctuaire d'Aparecida, me conduisent à ce sanctuaire particulier de la souffrance humaine qu’est l’hôpital St.François. La conversion de saint François est bien connue. Ce jeune homme abandonna richesses et confort pour se faire pauvre parmi les pauvres, ayant compris que les biens, les idoles du monde, ne sont ni la vraie richesse ni la vraie joie, qu'offrent au contraire la suite du Christ et le service de l'autre... Dans chaque frère et sœur en difficulté, nous embrassons la chair souffrante du Christ. Aujourd’hui, en ce lieu de lutte contre la dépendance chimique, je voudrais embrasser chacun et chacune d’entre vous, vous qui êtes la chair du Christ, et demander que Dieu remplisse de sens et de ferme espérance votre chemin comme le mien... Nous avons tous besoin d’apprendre à embrasser celui qui est dans le besoin, comme saint François. Il y a tant de situations au Brésil, et dans le monde, qui réclament attention, soin, amour, comme la lutte contre la dépendance chimique. Souvent, dans nos sociétés, prévaut l’égoïsme. Combien de marchands de mort suivent la logique du pouvoir et de l’argent à tout prix! La plaie du narcotrafic, qui favorise la violence et sème souffrance et mort, requiert un acte de courage de toute la société. Ce n’est pas avec la libéralisation de l’usage des drogues, comme on en discute un peu partout en Amérique latine, que l’on pourra réduire la diffusion et l’influence de la dépendance chimique. Il est nécessaire d’affronter les problèmes qui sont à la base de l'utilisation de ces produits toxiques, en promouvant une plus grande justice, en éduquant les jeunes aux valeurs qui construisent la vie commune, en accompagnant celui qui est en difficulté, et en donnant espérance dans l’avenir. Nous avons tous besoin de regarder l’autre avec le regard d’amour du Christ, d’apprendre à embrasser celui qui est dans le besoin, afin de lui exprimer proximité, affection, amour".

"Mais embrasser n’est pas suffisant. Tendons la main à celui qui est en difficulté, à celui qui est tombé dans l’obscurité de la dépendance, peut-être sans savoir comment, et disons-lui qu'il peut se relever, refaire surface. Certes cela demande un effort, mais c’est possible si on le veut". A vous tous et "à tant d’autres de par le monde qui n’ont pas eu le courage d’entreprendre votre cheminement", je dis: Tu as le premier rôle dans ton relèvement. Là réside la condition indispensable. Tu trouveras la main tendue de qui voudra bien t’aider, mais personne ne peut remonter à ta place.... L’Eglise et beaucoup de personnes vous sont proches. Regardez avec confiance devant vous. Votre trajet est long et pénible, mais regardez en avant car il y a un avenir certain, qui se situe dans une perspective différente des propositions illusoires des idoles du monde, mais qui donne un nouvel élan et de nouvelles forces à la vie quotidienne... Ne vous laissez pas voler l’espérance... Ne volons pas l’espérance, mais devenons tous des porteurs d’espérance". Puis le Pape François a affirmé que, "dans cet hôpital, la parabole du Bon Samaritain se fait concrète. Ici, ce n’est pas l’indifférence, mais l’attention. Ce n’est pas le désintérêt, mais l’amour". Félicitant l’Association saint François et son réseau de traitement de la dépendance chimique, il a redit que se pencher sur celui qui est en difficulté, signifie reconnaître en lui le visage du Christ, "parce qu’en lui c’est la chair du Christ qui souffre... Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait", a dit Jésus. Enfin, à tous ceux qui luttent contre la dépendance chimique, et dont la tâche n'est pas toujours facile, le Pape François a dit: "L’Eglise, qui est proche de vos peines, vous accompagne avec affection. Le Seigneur est proche et vous tient par la main. Regardez–le dans les moments plus difficiles et il vous donnera consolation et espérance. Remettez-vous en à l’amour maternel de Marie, sa Mère. Ce matin, au sanctuaire d’Aparecida, j’ai confié chacun de vous à son cœur. Là où il y a une croix à porter, là, tout près de nous, il y a toujours Marie, notre Mère".

Après ce discours, le Saint-Père s'est adressé aux jeunes italiens rassemblés dans le stade de Maracanazinho, qui avaient assisté à l'évènement via télévision: "Ayez confiance dans le Christ, écoutez le et suivez son chemin. Jamais il ne vous abandonnera, pas même dans les moments sombres. Lui, il est notre espérance. Et demain à Copacabana nous pourrons approfondir cette vérité qui éclaire nos vies".

CATASTROPHE FERROVIAIRE EN ESPAGNE

Cité du Vatican, 25 juillet 2013 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir à l'Archevêque de Santiago de Compostela (Espagne) un télégramme de condoléances à la suite de la catastrophe ferroviaire qui a causé hier soir la mort de 78 personnes. Il prie pour le repos des défunts et le rétablissement des blessés (plus de 140), pour leurs familles affligées et tous ceux qui sont touchés par ce drame. En ce jour où l'Eglise fête l'Apôtre Jacques, patron de l'Espagne, il s'associe également au deuil de tous les espagnols et des galiciens, auxquels il accorde sa bénédiction en signe de réconfort spirituel.

mercredi 24 juillet 2013

MESSE D'OUVERTURE DE LA J.M.J.


Cité du Vatican, 24 juillet 2013 (VIS).Hier après-midi à Rio de Janeiro, un demi million de jeunes a assisté à la messe d'ouverture de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse, célébrée sur la plage de Copacabana par l'Archevêque de Rio Mgr.Orani Joao Tempesta. La cérémonie a débuté par la procession de la croix des JMJ et l'icône de la Vierge, puis une prière de suffrage pour les victimes d'un incendie de discothèque, des enfants vagabonds assassinés et la jeune française décédée dans un accident de bus en route vers Rio. Comme de coutume, le Pape n'y a pas pris part, mais le P.Lombardi a précisé à la presse qu'il avait suivi la messe à la télévision, impressionné par la grande participation. A l'homélie, Mgr.Tempesta a commenté le thème de cette JMJ, Allez et faites des disciples de toutes les nations, encourageant les jeunes à se faire missionnaires: "Cette semaine Rio devient le coeur de l'Eglise, d'une Eglise vivace et jeune. Vous êtes venus du monde entier pour partager la foi et la joie d'être disciples de vos nations. Votre enthousiasme montre le visage jeune de l'Eglise où nous devons tous conjuguer l'authenticité de la vie chrétienne avec la dimension sociale de l'Evangile... Vous êtes appelés à bâtir un monde nouveau et je suis certain que vous le ferez chez vous car ce monde a besoin de jeunes comme vous".

Par ailleurs, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a révélé qu'à cause du mauvais temps le Pape se rendrait demain à Aparecida en avion et non comme prévu en hélicoptère, et qu'avant d'embarquer il saluerait les jeunes argentins en la cathédrale. Le mauvais temps a également empêché le Cardinal Secrétaire d'Etat de présenter la médaille de la JMJ au pied du Christ de Corcovado. La cérémonie s'est déroulée à la résidence de Sumaré. Frappée par la Monnaie brésilienne, elle montre à l'avers le portait du Pape, au revers la croix de la cathédrale de Rio et le profil du sanctuaire d'Aparecida, et témoigne de la simplicité de gestes qui ont conquis le monde. Pour trois jours jusqu'au 26 juillet, dans 300 points de la ville comme des favellas, des plages comme des paroisses, 250 évêques venus des tous les continents donneront les catéchèses pour les participants à la JMJ: Soif d'espérance, soif de Dieu (le 24), Soyez des disciples du Christ (le 25), Soyez missionnaires et allez! (le 26): 133 en portugais, 50 en espagnol, 25 en anglais, 15 en italien et français, 8 en allemand, 5 en polonais, le reste en une vingtaine d'autres langues comme l'arabe, le croate, le slovène, le grec, le tchèque, le danois et le russe.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 24 juillet 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Leo Cushley, Archevêque métropolitain de Saint Andrews and Edinburgh (superficie 5.504, population 1.533.000, catholiques 115.900, prêtres 120, diacres 4, religieux 145), en Ecosse GB. L'Evêque élu, né en 1961 à Wester Moffat (Ecosse GB) et ordonné prêtre en 1985, était jusqu'ici Conseiller de nonciature en service près la Secrétairerie d'Etat. Docteur en droit canon et licencié en liturgie, il a été vicaire de la cathédrale de son diocèse d'origine et aumônier de collège, et est entré au service diplomatique du Saint-Siège en 1997.

mardi 23 juillet 2013

L'AFFECTION DU PAPE S'ÉTEND A TOUS


Cité du Vatican, 23 juillet 2013 (VIS). Avec une vingtaine de minutes d'avance, l'avion papal a atterri hier à 15 h 40' heure locale à Rio de Janeiro, où il a été accueilli par la Présidente fédérale du Brésil Mme Dilma Roussef, le Gouverneur de l'Etat de Rio et le Maire de la cité, l'Archevêque local Mgr.Orani Joao Tempesta et le Cardinal Raymundo Damasceno Assis, Archevêque d'Aparecida et Président de la Conférence épiscopale brésilienne. Après quoi le Saint-Père a parcouru la distance jusqu'au palais de Guanabra, siège du gouvernement local, en voiture banalisée puis en jeep découverte, puis en hélicoptère militaire. L'itinéraire prévu n'a pas été entièrement suivi, ce qui a permis au véhicule papal de contourner la cathédrale et d'avoir un contact plus large avec la foule. A la nuit tombée s'est déroulée la cérémonie protocolaire au palais de Guanabara, en présence des corps constitués et du corps diplomatique. Après le discours de bienvenue de la Présidente Roussef, le Pape François a prononcé son premier discours sur le continent américain:

"Dieu a voulu que le premier voyage international de mon pontificat m’offre la possibilité de retourner dans cette Amérique latine bien-aimée, concrètement au Brésil... J’ai appris que pour avoir accès au peuple brésilien, il fallait entrer par la porte de son cœur immense. Qu’il me soit donc permis aujourd’hui de frapper délicatement à cette porte. Je demande la permission d’entrer et de passer cette semaine avec vous. Je n’ai ni or ni argent, mais je vous apporte ce qui m’a été donné de plus précieux, Jésus Christ! Je viens en son nom pour alimenter la flamme d’amour fraternel qui brûle dans chaque cœur, et je désire que mon salut vous rejoigne tous et chacun. La paix du Christ soit avec vous!... Par cette visite, je désire poursuivre la mission pastorale propre à l’Evêque de Rome qui est de confirmer ses frères dans la foi au Christ, de les encourager à témoigner les raisons de l’espérance qui vient de lui et de les stimuler à offrir à tous les richesses inépuisables de son amour. Mais, la principale raison de ma présence au Brésil dépasse ses frontières. En effet, je suis venu pour la Journée mondiale de la jeunesse. Je suis venu rencontrer les jeunes venus de toutes les parties du monde, attirés par les bras grands ouverts du Rédempteur... Tous ces jeunes viennent de continents divers, parlent des langues différentes et sont porteurs de cultures variées. Cependant ils trouvent dans le Christ les réponses à leurs plus hautes et communes aspirations et ils peuvent se rassasier d’une vérité limpide, d’un amour authentique qui les unissent au-delà de toute diversité... Le Christ a confiance en eux et leur confie l’avenir de sa propre mission, qui est d'aller et faire des disciples. Allez donc au-delà de ce qui est humainement possible et suscitez un monde de frères. Mais les jeunes aussi font confiance au Christ, ils n’ont pas peur de risquer avec lui l’unique vie dont ils disposent, parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas déçus".


"En commençant ma visite au Brésil, je suis bien conscient qu’en m’adressant aux jeunes, je parle aussi à leurs familles, à leurs communautés ecclésiales et nationales d’origine, aux sociétés dans lesquelles ils sont insérés, aux hommes et aux femmes dont dépend l’avenir de ces nouvelles générations... Il n’est pas rare chez vous d’entendre les parents dire que les enfants sont la pupille de leurs yeux. Comme elle est belle cette expression de la sagesse brésilienne qui appliquent aux jeunes l’image de la pupille des yeux, la fenêtre à travers laquelle la lumière entre en nous et nous offre le miracle de la vision. Qu’en sera-t-il de nous si nous ne prenons pas soin de nos yeux? Comment pourrons-nous avancer? Mon souhait est que durant cette semaine, chacun de nous se laisse interpeller par cette question provocatrice... La jeunesse est la fenêtre à travers laquelle l’avenir entre dans le monde, et elle nous propose donc de grands défis. Notre génération se révélera à la hauteur de la promesse qui est en chaque jeune quand elle saura lui offrir un espace et lui assurer les conditions matérielles et spirituelles nécessaires à son épanouissement, quand elle saura lui donner de solides fondements sur lesquels il puisse construire sa vie.. Pour conclure, je demande à tous la gentillesse de l’attention et, si possible, l’empathie nécessaire pour établir un dialogue entre amis. En ce moment, les bras du Pape s’élargissent pour embrasser toute le brésilien, dans sa richesse humaine, culturelle et religieuse complexe. De l’Amazonie à la pampa, des régions arides au Pantanal, des petits villages aux métropoles, que personne ne se sente exclu de l’affection du Pape".

Avant de gagner la résidence de Sumaré, où il logera durant tout son séjour brésilien, le Saint-Père s'est entretenu en privé avec le chef de l'Etat, le Gouverneur et le Maire de Rio. Ce mardi sera consacrée au repos et à la préparation de la visite au sanctuaire national d'Aparecida, situé à environ 200 km de Rio de Janeiro.

LE PAPE COMPTE SUR L'APPUI DES JOURNALISTES

Cité du Vatican, 23 juillet 2013 (VIS). Au cours du vol vers Rio, le Pape a salué un a un les journalistes qui l'accompagnent pour ce premier voyage international. Après les avoir remercié de leur présence il a tenu à leur rappeler l'importance pour lui de rencontrer des jeunes et son espoir d'une société capable d'unir les forces de la jeunesse, l'expérience des adultes et la sagesse des personnes âgées: "Ce voyage est parfait pour rencontrer des jeunes non détachés du concret, sur leur propre terrain social. Lorsque nous écartons les jeunes nous commettons une injustice. Nous les privons d'appartenance, à une famille, à une nation, à une culture ou à une foi. En cela il nous faut les aider, et ne pas les isoler dans la société, d'autant qu'ils sont l'avenir de toute société. Pourquoi? Parce qu'ils sont remplis d'énergies". Puis il a évoqué les adultes et les personnes âgées, qui sont eux aussi l'avenir d'une société. L'avenir d'un peuple dépend de ces différentes richesses... C'est également une injustice que d'isoler les plus anciens, car ils sont partie prenante du tissu social et ne cessent de lui apporter leur sagesse, leur sagesse de vie, d'histoire du pays ou de la famille. Nous avons tous besoin d'eux... La crise mondiale est mauvaise pour la jeunesse et nous courrons le risque de créer une génération démunie d'emploi. Or c'est du travail que vient la dignité de la personne. Gagner son pain!". La jeunesse est en crise...et nous risquons de nous habituer à la culture du rebut qui trop souvent touche les couches âgées de la société, auxquelles s'ajoutent désormais les jeunes sans emploi". Après avoir dénoncé cette accoutumance au rebut social, le Pape François a dit à ses hôtes qu'il comptait sur leur appui pour oeuvrer au bien de la société, des jeunes comme des moins jeunes.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 23 juillet 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
Mgr.Luis Armando Tineo Rivera, Evêque de Carora (superficie 11.708, population 298.000, catholiques 288.000, prêtres 34, diacres 2, religieux 42), au Venezuela. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Caracas (Venezuela).

L'Abbé Gustavo Oscar Zanchetta, Evêque d'Orán (superficie 55.000, population 360.000, catholiques 285.000, prêtres 35, diacres 3, religieux 80), en Argentine. L'Evêque élu, né en 1964 à Rosario (Argentine) et ordonné prêtre en 1991, était jusqu'ici Sous Secrétaire de la Conférence épiscopale argentine. Licencié en théologie, il a été curé de paroisse, économe et directeur de petit séminaire, enseignant, secrétaire épiscopal et secrétaire d'une commission de la Conférence épiscopale.

lundi 22 juillet 2013

LE PAPE EN ROUTE POUR RIO DE JANEIRO

Ci du Vatican, 22 juillet 2013 (VIS). Aéroport de Fiumicino, Rome, 8 h 53' du matin. L'avion dans lequel voyage le Pape, un Airbus A330 d'Alitalia, a décollé à destination de Rio de Janeiro (Brésil) où il devrait atterrir à l'aéroport international à 16 h locales (21 h, heure de Rome). Le premier voyage apostolique international du Pape argentin a commencé. Le Pape François est parti avec un bagage à main qu'il portait lui-même et s'est mis dans la file des passagers auprès des journalistes accrédités et des autres prélats. Le voyage devrait durer 12 heures et l'avion survolera l'Italie, l'Algérie, la Mauritanie et le Sénégal pour se rendre à Rio, où une multitude de jeunes attendent le Pape. Peu de temps avant le décollage, celui-ci leur a envoyé un tweet: "J'arrive à Rio dans quelques heures et mon cœur est rempli de joie parce que dans peu de temps je serai avec vous pour célébrer la XXVIII JMJ". Le message a été envoyé aux plus de 7 millions et demi d'abonnés au compte @Pontifex.

ECOUTE DE LA PAROLE ET SERVICE CONCRET

Ci du Vatican, 21 juillet 2013 (VIS). Revenant sur l'épisode évangélique de la visite de Jésus à Marthe et Marie à Béthanie, le Pape a évoqué ce matin à l'angélus deux points forts pour la vie du chrétien: L'écoute de la Parole de Dieu et le service concret du prochain, qui ne doivent pas être vécus séparément mais "en profonde unité et harmonie". Il a expliqué aux milliers de fidèles réunis Place St.Pierre que ces deux femmes "accueillent Jésus mais de façon différente". Marie s'assoit à ses pieds et l'écoute alors que Marthe s'affaire aux taches domestiques, réprimandant sa sœur qui ne l'aide pas, et dit au Seigneur: Cela ne te fais rien que ma sœur me laisse seule à faire le service? Dis-lui donc de m'aider. Et Jésus lui répond avec douceur: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. "Que veut dire Jésus par là?: Avant tout, il est important de comprendre qu'il ne s'agit pas d'opposer deux attitudes: l'écoute de la parole du Seigneur, la contemplation, et le service concret envers le prochain. Ces deux attitudes ne s'opposent pas, au contraire, elles sont toutes deux essentielles pour notre vie chrétienne et ne doivent jamais être séparées, mais vécues en profonde unité et harmonie".

"Alors, pourquoi Jésus reprend Marthe? Parce qu'elle a pensé que l'essentiel était seulement ce qu'elle était en train de faire, c'est-à-dire qu'elle était trop absorbée et préoccupée par les choses à faire. Chez un chrétien, les œuvres de service et de charité ne sont jamais détachées de la source principale de chacune de nos actions c'est à dire de l'écoute de la Parole du Seigneur, d'être aux pieds de Jésus, comme Marie, dans une attitude de disciple. C'est pour cela que Jésus a réprimandé Marthe. Dans notre vie chrétienne également, prière et action sont toujours profondément unies. Une prière qui ne conduit pas à une action concrète envers le frère pauvre, malade, dans le besoin...est une prière stérile et incomplète. Mais, de la même façon, quand, dans le service ecclésial, on ne pense qu'à faire, que l'on donne plus de poids aux choses, aux fonctions, aux structures, et que l'on oublie la centralité du Christ, que l'on ne prend pas de temps pour dialoguer avec lui dans la prière, on risque de servir soi-même et non Dieu présent dans le frère nécessiteux... Demandons donc à la Vierge Marie, Mère de l'écoute et du service de nous enseigner à méditer dans notre cœur la Parole de son fils, à prier fidèlement, pour être toujours plus attentifs aux besoins de nos frères".

LA SEMAINE DE LA JEUNESSE

Cité du Vatican, 21 juillet 2013 (VIS). Après l'angélus, le Saint-Père a noté sur la place une banderole lui souhaitant bon voyage. Il a recommandé aux fidèles de l'accompagner spirituellement au Brésil, avant de déclarer que la JMJ serait une véritable semaine de la jeunesse qui vient du monde entier pour "entendre la voix de Jésus, écouter sa parole. Seigneur, que dois-je faire de ma vie? Quel chemin dois-je prendre?... Vous, les jeunes qui êtes sur cette place, demandez la même chose au Seigneur... Confions ces questions à la Vierge Marie, si aimée et vénérée au Brésil, afin qu'elle nous aide au cours de cette nouvelle étape de notre pèlerinage".

VISITE SURPRISE A SAINTE-MARIE MAJEURE

Cité du Vatican, 21 juillet 2013 (VIS). Hier après-midi, le Pape François a effectué une visite surprise à la Basilique Ste.Marie-Majeure, où il est venu demander la protection de la Vierge pour son voyage au Brésil et la Journée mondiale de la jeunesse de Rio. Reçu par le Cardinal Archiprêtre Santos Abril y Castelló, il est allé prier devant la célèbre icône Salus Populi Romani, entouré des chanoines et de la communauté dominicaine desservant le sanctuaire. Il a prié et médité une demi-heure, après avoir déposé un bouquet de fleurs et allumé un cierge portant le logo de la JMJ. Avant de repartir, le Saint-Père s'est arrêté devant le maître autel pour entendre le salut du Cardinal puis s'adresser aux personnes présentes. Il a demandé aux fidèles de l'accompagner par la prière. Vers 18 h il était de retour au Vatican.

BENOÎT XVI EN PRIERE POUR LA J.M.J.

Cité du Vatican, 20 juillet 2013 (VIS). Hier soir, la Salle de Presse du Saint-Siège a indiqué que le Pape François venait de se rendre auprès de Benoît XVI pour lui demander de l'accompagner de sa prière durant la Journée mondiale de la jeunesse. Il a remis à son prédécesseur le programme définitif du séjour à Rio de Janeiro afin qu'il puisse suivre en direct les divers évènements, ainsi que la médaille commémorative de la XXVIII JMJ. Evoquant ses merveilleux souvenirs des JMJ de Cologne, de Sydney et de Madrid, le Pape émérite a assuré le Pape François de ses prières. Avant leur demi-heure d'entretien, ils ont prié ensemble dans la chapelle.

COMMEMORATION DU BOMBARDEMENT DE ROME

Cité du Vatican, 20 juillet 2013 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège a publié la lettre envoyée par le Pape François au Cardinal Agostino Vallini, Vicaire général du diocèse de Rome, pour le LXX anniversaire des bombardements du quartier San Lorenzo: "Je suis spirituellement uni à vous, à la communauté des frères capucins et à tous ceux qui sont réunis dans la Basilique St.Laurent-hors-les-murs pour commémorer le bombardement du 19 juillet 1943 qui causa de très graves dommages à cet église et à tout le quartier, ainsi qu'à d'autres parties de la ville, semant mort et destruction". Le Saint-Père y évoque aussi Pie XII qui, en ces heures terribles, "fut proche de ses concitoyens si durement touchés. Le Pape Pacelli n'hésita pas à accourir, immédiatement et sans escorte, au milieu des ruines fumantes du quartier, pour secourir et consoler une population terrorisée. A cette occasion, il se montra un pasteur attentionné au milieu de son troupeau, spécialement au moment de l'épreuve, prêt à partager les souffrances de son peuple".

Le Saint-Père a consacré quelques lignes à tous ceux qui apportèrent leur aide morale et matérielle lors de ce moment dramatique, évoquant notamment Mgr.Giovanni Battista Montini, futur Paul VI, qui, à cette époque Substitut de la Secrétairerie d'Etat, accompagna le Pape à San Lorenzo. Evêques, prêtres, religieux et religieuses de Rome et de toute l'Italie furent comme le bon Samaritain de la parabole évangélique -ajoute le Pape François- "s'inclinant sur leur frère souffrant, pour l'aider et lui apporter consolation et espérance. Ce fut une course à la charité qui s'étendit à tout être humain en danger et ayant besoin d'attention et de soutien". Le Pape a enfin rappelé les paroles de Pie XII: Rien n'est perdu avec la paix, tout peut être perdu avec la guerre... La paix est un don de Dieu qui doit trouver aujourd'hui aussi des cœurs disponibles à l'accueillir et à œuvrer pour être des constructeurs de réconciliation et de paix".

DECES DU CARDINAL PIMENTA

Cité du Vatican, 20 juillet 2013 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir à l'Archevêque de Bombay (Inde) un télégramme de condoléances à la suite du décès hier à 93 ans de son prédécesseur le Cardinal Simon Ignatus Pimenta, assurant le diocèse, sa famille et tous ceux qui sont dans la peine de sa solidarité spirituelle.
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