CITE DU VATICAN, 25 JUI 2002 (VIS) - Le 23 juillet, Mgr.Diarmuid Martin, Observateur permanent du Saint-Siège près le Bureau des Nations-Unis de Genève, est intervenu au cours de la seconde réunion des experts gouvernementaux, organisée en marge de la "Convention sur l'interdiction ou la limitation de certaines armes conventionnelles pouvant provoquer des effets traumatiques excessifs ou indiscriminés".
"Les états sont de plus en plus conscients -a-t-il dit- de l'importance de la prévention des conflits, de la défense ou du rétablissement de la paix à la suite de conflit, lesquelles doivent être traitées dans le cadre des actions et des responsabilités internationales". Mgr.Martin a ensuite rappelé que la Déclaration des Nations-Unies pour le troisième millénaire fait explicitement référence à ce sujet, considérant "la lutte contre la pauvreté comme le coeur d'un engagement intégral et multilatéral en faveur du développement et de la paix".
Il a ensuite rappelé que "la vie socio-économique normale est menacée parfois par la permanence de munitions de guerre. Or, il n'existe aucun avantage, ni militaire ni civil, à ne pas les éliminer, alors que les risques humanitaires sont élevés et que ces matériels mettent en danger la vie des plus pauvres, au moment même o— s'ouvre pour eux un avenir d'espoir".
"La Délégation du Saint-Siège -a conclu Mgr.Martin- reconnaît le caractère complexe de la définition et de l'application du droit humanitaire international à ces munitions abandonnées. L'expérience montre à l'évidence que dans les situations o— il faut envisager le principe de proportionnalité, il est préférable d'appliquer de façon équitable le droit humanitaire, et ce partout o— il est possible de parvenir à un accord sur des normes de fond et des points acceptables par tous".
DELSS;CONVENTIONS MUNITIONS;...;MARTIN;VIS;20020725;Mot:300;
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