CITE DU VATICAN, 30 JUI 2003 (VIS) - Le Psaume 50, correspondant au Miserere, a été le sujet des réflexions de Jean-Paul II à l'occasion de l'Audience générale tenue dans la cour intérieure de Castel Gandolfo.
Le Pape a dit que ce psaume nous invitait "à reconnaître le mal dans les consciences et à demander au Seigneur purification et pardon... Ceci dit -a-t-il ajouté- le message d'espérance du Miserere, que le psalmiste place dans la bouche de David, le pécheur converti, est que Dieu peut 'effacer, laver, purifier' la faute confessée d'un coeur contrit".
Evoquant la fin du psaume, "plein d'espérance parce que l'orant est conscient d'avoir été pardonné par Dieu", le Pape a dit: "Il s'apprête à proclamer devant le monde la louange du Seigneur, en attestant de la joie que ressent l'âme purifiée du mal, c'est-à-dire libérée du remord".
Puis Jean-Paul II a rappelé que ce psaume "s'achève d'une façon inattendue... On passe de la supplique ultime d'un pécheur à une prière collective pour la reconstruction de Jérusalem", et en plus, "un ajout final" vient "corriger ou compléter la perspective du psaume davidique". D'une part, "on n'a pas voulu que le Psaume se réduise à un prière individuelle, vue le piteux état de la ville entière. D'autre part, on a voulu redimensionner le rejet divin des sacrifices rituels".
"Les pécheurs ne sont pas en mesure de se purifier tous seuls, car les bons sentiments ne suffisent pas. Il faut une médiation extérieure qui soit efficace. Le Nouveau Testament révèle le sens plein de cette intuition en montrant que par l'offrande de sa vie le Christ a accompli une médiation sacrificielle parfaite".
AG;PSAUME 50;...;...;VIS;20030730;Mot:300;
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire