CITE DU VATICAN, 6 FEV 2006 (VIS). Ce matin, Benoît XVI a célébré la messe en l'église paroissiale Ste.Anne du Vatican, dont la pastorale est confiée aux Augustins.
A l'homélie, le Pape a commenté l'Evangile du jour, le Seigneur va chez Simon-Pierre et y trouve sa belle-mère malade. "Jésus -a t-il dit- venant du Père se rend dans la maison de l'humilité, sur notre terre et trouve une humanité malade, malade de fièvres, de ces fièvres que sont les idéologies, les idolâtries, l'oubli de Dieu. Le Seigneur nous donne sa main, il nous soulève et nous guérit. A toutes les époques il nous prend par la main et avec sa parole, dissipe les brouillards de l'idéologie et de l'idolâtrie...il nous soigne de la fièvre de nos passions et de nos péchés par l'absolution dans le sacrement de la réconciliation".
Parlant du tableau d'autel de cette église, où sainte Anne apparaît expliquant l'Ecritures à la Vierge, sa fille, le Saint-Père a affirmé: "Les femmes sont également les premières à porter la parole de Dieu de l'Evangile, ce sont de vraies évangélisatrices". C'est pourquoi il a remercié toutes les femmes "qui nous aident constamment à connaître la parole de Dieu non seulement intellectuellement mais aussi avec le cœur".
Puis retournant au passage de l'Evangile où Jésus, qui dormait chez Pierre, se lève très tôt pour aller prier dans un lieu désert, Benoît XVI a précisé que "cet Evangile nous révèle le centre de la foi et de notre vie, c'est à dire la primauté de Dieu. Là où Dieu est absent alors l'homme n'est plus respecté. C'est seulement si la splendeur de Dieu resplendit sur son visage que l'homme, image de Dieu, est protégé par une dignité qui ne peut être violée par personne".
Après avoir rappelé que l'Eglise célèbre aujourd'hui en Italie la Journée pour la Vie, le Saint-Père a souligné que "l'être humain n'est pas patron de la vie mais en est plutôt le gardien et l'administrateur". Il existe "deux mentalités qui s'opposent de manière inconciliable...: la première soutient que la vie humaine est dans les mains de l'homme, la seconde qu'elle dans les mains de Dieu".
Benoît XVI a affirmé que "le plein respect de la vie est lié au sens religieux, à l'attitude intérieure par laquelle l'homme se confronte à la réalité, comme patron ou comme gardien. D'ailleurs le mot 'respect' vient du latin Respicere-regarder, et indique une façon de regarder en prenant soin. En fin, si l'on prive les créatures de la référence à Dieu, comme fondement transcendant, alors elles risquent de tomber en proie à l'arbitraire de l'homme qui peut en faire, comme nous le voyons, un usage irresponsable".
HML/.../SAINTE ANNE VIS 20060206 (470)
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