CITE DU VATICAN, 9 SEP (VIS). Ce matin, le Pape a célébré une messe en la cathédrale St.Etienne de Vienne, emblème de la ville et plus belle église gothique d'Autriche. Les tours du portail principal mesurent plus de 60 mètres de haut et la flêche 136 mètres.
A l'homélie, Benoît XVI a expliqué l'importance du dimanche, jour du Seigneur. "Dans le mot Dominico - a t-il dit- deux concepts sont étroitement liés... D'abord le don du Seigneur, ce don qui est sa propre personne, le Ressuscité, dont le contact et la proximité sont nécessaires aux chrétiens... La rencontre avec le Seigneur s'inscrit dans le temps par un jour déterminé".
"Nous aussi nous avons besoin du contact avec le Ressuscité, qui nous soutient jusqu'à la mort et au-delà. Nous avons besoin de cette rencontre qui nous réunit, qui nous donne un espace de liberté en nous permettant de voir au-delà de la frénésie de la vie quotidienne, l'amour créateur de Dieu, d'où l'on vient et où l'on va".
Le Pape a ensuite expliqué que "la vie n'est pas complète sans le Seigneur et sans le jour qui lui appartient. Dans nos sociétés occidentales, le dimanche s'est transformé en un week-end de temps libre. Il est certainement nécessaire et salutaire d'avoir du temps libre, spécialement dans la frénésie du monde actuel. Cependant, si le temps libre ne comporte aucune orientation claire il finit par se transformer en un temps perdu qui ne nous affaiblit. Il faut un point fort, la rencontre avec Celui qui est notre origine et notre but".
"Le premier jour de la semaine -a t-il poursuivi- est le jour du matin de la Création, le jour où Dieu a dit Que la lumière soit!. C'est pour cela que dans l'Eglise, le dimanche est également la fête hebdomadaire de la Création, la fête de la gratitude et de la joie de l'oeuvre de Dieu. A une époque où l'intervention humaine semble exposer la création à de nombreux dangers, nous devons donc nous référer à cette dimension du dimanche".
Benoît XVI a alors souligné que dans la prière de ce dimanche "nous rappelons avant tout que Dieu, par l'intermédiaire de son Fils, nous a pardonné et adopté comme des enfants bien-aimés... Etre les enfants -a conclu le Pape- veut dire être des personnes libres, et non des serviteurs, mais des membres de la famille. Cela signifie être les héritiers. Si nous appartenons à ce Dieu qui est tout puissant, alors nous sommes libres et nous ne devons pas avoir peur. Et nous sommes ses héritiers. L'hérédité qu'il nous a laissé est la même, son amour".
Après la messe, le Saint-Père a gagné le podium installé à l'extérieur pour réciter l'angélus. Avant de prier, il a affirmé que "comme Marie a porté en son sein Jésus, un petit enfant sans défense, totalement dépendant de la bienfaisance de la mère, de même, Jésus Christ, sous la forme du pain, s'est confié à vous... Aimez-le comme l'a aimé Maire! Portez-le aux hommes comme Marie l'a porté à Elizabeth, suscitant jubilation et joie! La Vierge a donné un corps humain au Verbe de Dieu pour qu'il puisse entrer dans le monde. Confiez votre corps au Seigneur pour être toujours plus instrument de l'amour de Dieu, temple de l'Esprit Saint! Portez le dimanche et son immense don, au monde!"
Après l'angélus, Benoît XVI a remis une lettre adressée aux enfants qui participent activement aux initiatives des Oeuvres pontificales de l'Enfance missionnaire: "Vous qui êtes les petits collaborateurs du service que le Pape accomplit pour l'Eglise et le monde, soutenez-moi par votre prière et par votre engagement à faire connaître l'Evangile".
Beaucoup d'enfants ne connaissent pas Jésus -y écrit-il aussi- et d'autres n'ont même pas les moyens indispensables pour vivre. "L'Eglise leur réserve une attention particulière, et plus particulièrement par l'intermédiaire des missionnaires. Mais vous aussi, vous êtes appelé à offrir votre contribution, tant personnellement qu'en tant que groupe. L'amitié avec Jésus est un don si précieux que l'on ne peu pas le garder pour soi-même!".
PV-AUTRICHE/MESSE:ANGELUS/VIENNE VIS 20070910 (680)
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