CITE DU VATICAN, 14 OCT 2007 (VIS). Avant l'angélus récité avec les milliers de personnes réunies Place-St.Pierre, le Pape a commenté l'Evangile du jour rapportant la guérison des dix lépreux par Jésus, dont seul le Samaritain le remercia: "La guérison complète est le salut. Le langage commun permet de bien distinguer entre santé et salut, le salut étant beaucoup plus que la santé car il est la vie nouvelle, accomplie et définitive. C'est ta foi qui t'a sauvé, dit Jésus, ici comme en d'autres occasions".
La foi, a ajouté le Saint-Père, sauve l'homme en rétablissant sa relation profonde avec Dieu, lui même et autrui. Elle exprime une gratitude. Qui, à l'exemple du Samaritain guéri sait remercier montre ne pas croire que tout lui est dû, et sait qu'il s'agit d'un don de Dieu même lorsque ça provient d'un autre homme ou de la nature".
Puis Benoît XVI a affirmé que "la lèpre véritable qui touche l'homme et la société est le péché, l'orgueil et l'égoïsme qui poussent à l'indifférence, à la haine et à la violence. Cette lèpre de l'esprit défigure l'humanité et personne n'est en mesure de la guérir sinon Dieu qui est amour. Mais il faut ouvrir nos coeurs à Dieu car la personne convertie est guérie de l'intérieur".
Le Saint-Père a ensuite évoqué les apparitions de la Vierge à Fatima il y a 90 ans, du 13 mai au 13 octobre 1917 et rappelé que le Cardinal Secrétaire d'Etat y a présidé en son nom les célébrations anniversaires. "Demandons à la Vierge, pour tous les chrétiens le don de la conversion authentique afin que le message évangélique montrant à l'humanité la voie de la paix soit annoncé et vécue dans le témoignage, avec cohérence et fidélité".
ANG/SALUT:FATIMA/... VIS 20071015 (300)
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