CITE DU VATICAN, 13 NOV 2008 (VIS).Hier à New York, le Président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, a pris la parole au cours de la XLIII session de l'Assemblée générale de l'ONU ("La culture de la paix"). Les Nations-Unies, a dit le Cardinal Tauran, "de part sa nature et sa mission, devrait être une école de la paix. Ici, en effet, on devrait apprendre à toujours penser et agir en tenant compte des aspirations et des intérêts légitimes de tous". Ici, les états membres s'efforcent "de surmonter la simple logique des rapports de force pour laisser place à la force du droit et à la sagesse des peuples, devenant des artisans de paix".
Puis le Cardinal a rappelé que dans cette tâche exigeante, "les croyants et leurs communautés ont une place et un rôle à tenir. Les religions, en dépit des faiblesses et des contradictions de leurs adeptes, sont messagères de réconciliation et de paix". Mais les croyants doivent être "cohérents et crédibles. Ils ne peuvent utiliser la religion pour brimer la liberté de conscience, pour justifier la violence, pour répandre la haine et le fanatisme, ou pour saper l'autonomie du politique et du religieux. D'autre part, participant au dialogue public dans les sociétés dont ils sont membres, les croyants se sentent appelés à coopérer à la promotion du bien commun, qui repose sur un socle de valeurs communes à tous croyants ou non, la sacralité de la vie, la dignité de la personne, le respect de la liberté de conscience et de religion, l'attachement à la liberté responsable, l'accueil des opinions dans leur diversité, le juste usage de la raison, l'appréciation de la vie démocratique, ou l'attention aux ressources naturelles".
Puissions-nous, tous ensemble, a conclu le Cardinal Jean-Louis Tauran, "sans renoncer à nos spécificités culturelles et religieuses, tracer la voie à un monde plus sûr et plus solidaire. Allons au-delà de la simple tolérance et des compromis incertains. Faisons de la fraternité plus qu'un idéal, une réalité!".
.../RELIGION:PAIX/ONU:TAURAN VIS 20081113 (340)
Puis le Cardinal a rappelé que dans cette tâche exigeante, "les croyants et leurs communautés ont une place et un rôle à tenir. Les religions, en dépit des faiblesses et des contradictions de leurs adeptes, sont messagères de réconciliation et de paix". Mais les croyants doivent être "cohérents et crédibles. Ils ne peuvent utiliser la religion pour brimer la liberté de conscience, pour justifier la violence, pour répandre la haine et le fanatisme, ou pour saper l'autonomie du politique et du religieux. D'autre part, participant au dialogue public dans les sociétés dont ils sont membres, les croyants se sentent appelés à coopérer à la promotion du bien commun, qui repose sur un socle de valeurs communes à tous croyants ou non, la sacralité de la vie, la dignité de la personne, le respect de la liberté de conscience et de religion, l'attachement à la liberté responsable, l'accueil des opinions dans leur diversité, le juste usage de la raison, l'appréciation de la vie démocratique, ou l'attention aux ressources naturelles".
Puissions-nous, tous ensemble, a conclu le Cardinal Jean-Louis Tauran, "sans renoncer à nos spécificités culturelles et religieuses, tracer la voie à un monde plus sûr et plus solidaire. Allons au-delà de la simple tolérance et des compromis incertains. Faisons de la fraternité plus qu'un idéal, une réalité!".
.../RELIGION:PAIX/ONU:TAURAN VIS 20081113 (340)
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