Cité
du Vatican, 2 octobre 2013 (VIS). En début d'après-midi, le
Directeur de la Salle de Presse a fait le point devant les
journalistes sur le déroulement de la réunion du nouveau Conseil
cardinalice. Avant la réunion de ce matin, a précisé le
P.Lombardi, les membres ont concélébré avec le Saint-Père en la
chapelle de Ste.Marthe. Puis, par commodité, il sont restés sur
place pour cette troisième session. Après trois heures et demi de
travail, le conseil reprendra de 16 à 19 h, en principe en présence
du Pape, absent ce matin mais présent aux deux sessions d'hier. Le
P.Lombardi est ensuite passé au chirographe de samedi, qui a doté
d'un statut officiel le Conseil des Cardinaux, rendant cet organisme
juridiquement plus consistant et plus autorisé. Ses membres, a tenu
à préciser le Pape, ne sont pas des délégués continentaux mais
des membres du collège épiscopal et du collège cardinalice qui, à
la tête de grands diocèses, ont une forte expérience pastorale.
Ils ont été choisis pour ces qualités et non comme délégués des
épiscopats régionaux. Ces huit prélats, a indiqué le P.Lombardi,
jouissent de la totale confiance du Pape qui attend d'eux des
indications sur la manière la plus juste de réformer le
gouvernement de l'Eglise. Ceci est très important car ces liens de
confiance favorisent un dialogue serein.
En
ouverture à la première réunion d'hier matin, le Pape François a
proposé une réflexion ecclésiologique à partir du Concile Vatican
II, ce qui montre que les débats ne portent pas exclusivement sur la
gestion et l'organisation institutionnelles, qui prennent place dans
une perspective théologique et spirituelle. Une telle problématique
ne saurait d'ailleurs pas être traité en quelques heures autour
d'une tables. Les membres de ce conseil envisagent leur travail dans
la perspective conciliaire pour traiter des relations entre Eglises
locales et Eglise universelle, mais aussi de la communion et de la
collégialité, du concept d'Eglise des pauvres, du rôle des laïcs,
des thèmes qui ont été abordés par Vatican II. C'est à partir de
là que se développe la réflexion sur les structures de
gouvernement. Chaque participant a présenté une synthèse des
suggestions reçues, ainsi que les dossiers parvenus qui constituent
désormais un matériau d'études commun. Il s'agit maintenant de
classer cet abondant matériau selon les sujets à traiter. La
seconde session d'hier à été consacrée au Synode des évêques,
ce qui a justifié la présence du nouveau Secrétaire général de
cette institution. Le Directeur de la Salle de Presse a souligné que
la question synodale était retenue comme prioritaire. Il en va de la
participation de l'épiscopat au gouvernement de l'Eglise
universelle, d'autant qu'il convient de préparer la prochaine
assemblée. On sera bientôt fixé à ce propos, bien qu'on ne sache
s'il sera ordinaire ou extraordinaire. Le Saint-Père a toutefois
déjà avancé le sujet de la famille selon l'Evangile, tout en
rappelant que des thèmes importants comme la pastorale familiale et
matrimoniale seront eux aussi au programme de l'activité ecclésiale
à venir. Aujourd'hui, a conclu le P.Lombardi, le Conseil aborde les
divers aspects touchant à la réforme de a Curie Romaine, comme la
fonction du Secrétaire d'Etat, les rapports inter-dicastériaux et
ceux entre le Pape et les dicastères. Beaucoup de propositions ont
été enregistrées à ce sujet et il s'agira d'un long travail. Il
ne faut donc pas s'attendre à des conclusions rapides, en tout cas
pas ces jours-ci.
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