Home - VIS Vatican - Réception du VIS - Contactez-nous - Calendrier VIS

Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

dernières 5 nouvelles

VISnews  Twitter Go to YouTube

vendredi 15 février 2013

BENOIT XVI PARLE "DE LA JOIE DU CONCILE"

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). Hier, dans le cadre de sa rencontre avec les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, Benoît XVI a longuement évoqué le Concile Vatican II, confiant en particulier des souvenirs personnels d'expert. Voici de larges extraits de son intervention improvisée:

Nous jeunes experts, "nous nous sommes rendus avec joie au Concile, et même avec enthousiasme car cela ouvrait une perspective incroyable. Nous espérions que tout serait rénové, une nouvelle Pentecôte, une nouvelle ère de l'Eglise". Malgré ses apparences de santé, "on sentait que l'Eglise n'avançait pas, qu'elle se repliait, qu'elle semblait plus une chose du passé qu'un instrument d'avenir. On espérait donc que le rapport au monde se renouvelle, qu'il change, que l'Eglise soit à nouveau une force pour le monde contemporain et celui à venir. Depuis le débit de l'époque moderne le rapport au monde de l'Eglise était ambigu, à commencer par l'affaire Galilée. On espérait...trouver un nouveau lien entre l'Eglise et le mieux des forces de la société, en vue d'offrir à l'humanité un progrès authentique". On commença par faire connaissance les uns des autres, ce qui n'était pas acquis d'avance. "Ce fut déjà une expérience de l'universalité de l'Eglise et de ses réalités, d'une Eglise qui ne reçoit pas seulement des instructions d'en haut, mais avance de toute manière sous la conduite du Successeur de Pierre". Les questions avancées par les pères conciliaires étaient la liturgie, la Parole, la Révélation et l'oecuménisme. "Rétrospectivement, j'estime qu'il était très positif de commencer par la liturgie, avec le primat de Dieu et de l'adoration". Le Concile a parlé de Dieu, et ce sujet fut son premier soucis: "Ouvrir...le peuple des fidèles à l'adoration de Dieu dans la célébration communautaire de l'Eucharistie". S'est alors posé la question de l'intelligibilité de la liturgie: "Plutôt que de rester close dans une langue oubliée et non parlée, elle devait activement vécue. Malheureusement ce point a été victime de malentendus". Mais il y avait un second point relatif à l’Eglise: "On voulait dire et comprendre que l'Eglise n'est pas seulement une organisation, quelque chose de structurel, juridique, institutionnel, mais d'abord un organisme, une réalité vitale, qui entre dans mon âme, de sorte que moi-même, justement avec mon âme de croyant je suis un élément constructif de l'Eglise en tant que telle... L'Eglise n'est pas une structure; nous chrétiens, ensemble, sommes tous le Corps vivant de l'Eglise. Et, naturellement cela signifie que nous, le vrai nous des croyants, avec le moi du Christ constituons l'Eglise; chacun de nous, pas un nous, un groupe qui se déclare Eglise”.

La première idée était de compléter l’ecclésiologie de façon théologique, mais en continuant aussi d'une façon structurelle c'est-à-dire au côté de la succession de Pierre, de sa fonction unique, mieux définir aussi la fonction des évêques, du corps épiscopal. Et pour cela, il s'est trouvé le mot collégialité, très discuté, avec d’intenses débats, je dirais, un peu exagérés aussi. Mais c'était le mot...pour exprimer que les évêques ensemble sont la continuation des Douze, du Corps des Apôtres. Nous avons dit: un seul évêque, celui de Rome, est le successeur d'un apôtre déterminé, Pierre.... Ainsi, le corps des évêques, le Collège, est la continuation du Corps des Douze, et il a ainsi sa nécessité, sa fonction, ses droits et devoirs”.

Une autre question du domaine ecclésiologique a été de définir le concept de Peuple de Dieu qui implique la continuité des testaments, la continuité de l'histoire de Dieu avec le monde, avec les hommes, et qui implique aussi l’élément christologique. C’est seulement à travers la christologie que nous nous convertissons en Peuple de Dieu et ainsi les deux concepts se rejoignent. Et le Concile a décidé de créer une construction trinitaire de l’ecclésiologie: Peuple de Dieu le Père, Corps du Christ, Temple de l’Esprit Saint... Le lien entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ est effectivement la communion avec le Christ dans l'union eucharistique. Ainsi nous nous convertissons en Corps du Christ; c'est à dire que la relation entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ crée une nouvelle réalité: la communion... La question de la Révélation était encore plus conflictuelle. Il s’agissait de la relation entre Ecriture et Tradition... L'important consiste certainement en ce que les Ecritures sont la Parole de Dieu et que l'Eglise est sous l'Ecriture, elle obéit à la Parole de Dieu, et elle n'est pas au-dessus de l'Ecriture. Cependant, l'Ecriture n’est Ecriture que parce qu'il y a une Eglise vivante, son sujet vivant; sans le sujet vivant de l'Eglise, l'Ecriture est seulement un livre ouvert à différentes interprétations et ne donne pas de clarté. Dans ce sens l'intervention du Pape Paul VI a été décisive.. de proposer la formule ‘nos omnis certitudo de veritatibus fidei potest sumi ex Sacra Scriptura’, c'est-à-dire la certitude de l'Eglise sur la foi ne naît pas seulement d'un livre isolé, mais a besoin du sujet Eglise illuminé, qui apporte le Saint-Esprit. C’est seulement ainsi que l'Ecriture parle et tient toute son autorité... Et, enfin, l’œcuménisme. Je ne voudrais pas entrer maintenant dans ces problèmes, mais il était évident que, surtout après les passions subies à l'époque du nazisme, les chrétiens pouvaient trouver l'unité, ou au moins la chercher; mais il était aussi clair que Dieu seul peut donner l'unité. Et nous poursuivons encore sur ce chemin”.

La deuxième partie du Concile a été beaucoup plus large. Le sujet est apparu avec une grande urgence: monde d'aujourd'hui, ère moderne, et Eglise, et avec les sujets de la responsabilité de la construction de ce monde, de la société, la responsabilité pour l'avenir de la planète et l'espérance eschatologique; la responsabilité éthique du chrétien...et aussi la liberté religieuse, le progrès, et la relation avec les autres religions. A ce moment, toutes les parties du Concile sont entré réellement en discussion, non seulement les Etats-Unis pour qui la liberté religieuse comptait beaucoup ... mais aussi l'Amérique latine est entrée en grande force, connaissant la misère du peuple sur un continent catholique, et la responsabilité de la foi pour la situation de ces hommes. Et ainsi, l'Afrique, l'Asie, ont également perçu la nécessité d'un dialogue interreligieux... Le grand document Gaudium et Spes a très bien analysé le problème entre eschatologie chrétienne et progrès mondain, en incluant la responsabilité de la société de demain et les responsabilités du chrétien face à l'éternité, et c’est là aussi qu’a été renouvelé l'éthique chrétienne depuis ses origines... Le fondement d'un dialogue, dans la différence, dans la diversité, dans la foi en l'unicité du Christ qui est un, et il n'est pas possible pour un croyant de penser que les religions sont des variations d’un même sujet. Non, il y a une réalité du Dieu vivant qui a parlé et c’est un Dieu, un Dieu incarné, par conséquent, une Parole de Dieu qui est réellement la Parole de Dieu. Mais il y a aussi une expérience religieuse, avec une lumière humaine déterminée sur la création et c'est pourquoi il est nécessaire et possible d'entrer dans un dialogue, et ainsi de s’ouvrir aux autres et ouvrir tous à la paix de Dieu, de tous ses enfants, et de toute sa famille".

"J'aimerais encore ajouter un troisième point: Le Concile des médias. C'était presque un Concile par lui-même, et le monde a perçu le Concile à travers eux. Le Concile des journalistes, ne s’est pas réalisé, naturellement, à l'intérieur de la foi, mais à l'intérieur des catégories des médias d’aujourd’hui, c'est-à-dire en dehors de la foi, avec une herméneutique différente... Une herméneutique politique. Pour les médias, le Concile était une lutte politique, une lutte de pouvoir entre les différents courants dans l'Eglise... Le problème était triple: le pouvoir du Pape, ensuite déplacé au pouvoir des évêques et au pouvoir de tous, la souveraineté populaire... Et il en fut de même avec la liturgie: la liturgie n'intéressait pas comme acte de foi, mais comme quelque chose où les choses deviennent compréhensibles, un type d'activité de la communauté.... Ces traductions, banalisations de l'idée du Concile, ont été virulentes dans la pratique de l'application de la réforme liturgique; elles étaient nées d'une vision du Concile en dehors de sa propre clé, celle de la foi... Nous savons combien ce Concile des médias a été accessible à tous. Par conséquent, il a été dominant, le plus efficient, et a créé tant de calamités, de problèmes et de misères... Et le vrai Concile a eu des difficultés à se concrétiser et se réaliser; le Concile virtuel était plus fort que le Concile réel. Mais la force du Concile était présente et, peu à peu, il se réalise de plus en plus et devient la vraie force, qui est, ensuite, la vraie réforme, le vrai renouvellement de l'Eglise. Il me semble qu'après cinquante ans, nous voyons comment ce Concile virtuel casse, perd et comment le vrai Concile apparaît, avec toute sa force spirituelle”.

NOUVEAU PRESIDENT DU "IOR"

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège communique que la Commission cardinalice de contrôle de l'Institut pour les oeuvres religieuses a nommé M.Ernst von Freyberg, Président du Conseil d'administration. Les quatre autres Membres sont reconduits: "Ce choix résulte d'une profonde évaluation de la situation et des audits effectués par la Commission, assistée par les Membres du Conseil. Avec l'appui d'une agence internationale spécialisée, il a été possible d'évaluer durant ces mois plusieurs profils de haute qualité professionnelle et morale. Ayant suivi le processus de sélection, le Saint-Père a confirmé la proposition de la Commission cardinalice".

Allemand, né en 1958, Ernst von Freyberg a effectué toute sa formation juridique universitaire à Munich, Bonn, Spire, Ulm et Stuttgart, de 1978 à 1988. Sa carrière professionnelle s'est déroulée près la TCR Limited (Bemberg Group) et le Three City Research Inc.. Fondateur et PGG en 1991 de la Daiwa Corporate Advisory, et depuis 2012 Président du Blohm+Voss Group. Avocat, il est actif au sein de l'Ordre de Malte et co-responsable des pèlerinages à Lourdes du diocèse de Berlin. Il est membre fondateur depuis 2009 de la Fondation Freyberg, qui soutient trois institutions catholiques en France, Allemagne et Autriche par des bourses d'études. Membre du conseil d'administration de la Flossbach von Storch AG, une société de gestion de fonds, il est encore membre de la direction de la Manpower allemande.

AUDIENCES

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience sept prélats de la Conférence épiscopale de Ligurie (Italie), en visite Ad Limina:

Le Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes.

Mgr.Martino Canessa, Evêque de Tortona.

Mgr.Mario Oliveri, Evêque d'Albenga-Imperia.

Mgr.Alberto Maria Careggio, Evêque de Ventimiglia-San Remo.

Mgr.Alberto Tanasini, Evêque de Chiavari.

Mgr.Luigi Ernesto Palletti, Evêque de La Spezia-Sarzana-Brugnato.

Mgr.Vittorio Lupi, Evêque de Savona-Noli.


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé le P.Friedrich Bechina, FSO, Sous Secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique.

jeudi 14 février 2013

LE PAPE RENCONTRE LE CLERGE DE ROME

Cité du Vatican, 14 février 2013 (VIS). Ce matin Salle Paul VI, le Pape a rencontré les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, avec le Cardinal Vicaire et les Evêques auxiliaires. Précédemment, ils s'étaient rendus en procession en la Basilique vaticane pour renouveler leur profession de foi à l'autel de la Cathedra. Accueilli par le Tu Es Petrus, Benoît XVI a remercié l'assemblée de ses manifestations d'affection, a félicité le clergé pour son amour de l'Eglise et du Pape, et salué le Cardinal Agostino Vallini qui s'était adressé à lui au nom de tous. "La providence m'a accordé de rencontrer une dernière fois mon clergé avant de quitter le ministère pétrinien. Ce rendez-vous est toujours l'occasion de constater combien l'Eglise est vivante à Rome, avec des pasteurs qui guident la communauté dans l'esprit du Pasteur Suprême. Il s'agit d'un clergé vraiment catholique, universel, qui correspond à l'essence même de l'Eglise de Rome, à son rôle d'universalité et de catholicité auprès des peuples et des cultures... Aujourd'hui vous avec récité le Credo devant la tombe de saint Pierre. En cette année de la foi, c'est une démarche opportune et même nécessaire pour les prêtres de se réunir devant la tombe de celui auquel le Seigneur a dit: A toi je confie mon Eglise, sur toi je bâtirai mon Eglise. Pierre avait confessé devant lui: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. C'est ainsi que l'Eglise a grandi, avec Pierre, en confessant le Christ et en le suivant. C'est ce que nous continuons de faire, et je vous suis reconnaissant de vos prières. Je reste proche de chacun de vous et vous assure de ma proximité continuelle, même lorsque je serai coupé du monde". Après quoi, comme l'avaient demandé les curés de Rome, le Saint-Père a fait un exposé de son expérience personnelle du Concile Vatican II.

DEPASSER INDIVIDUALITES ET RIVALITES

Cité du Vatican, 14 février 2013 (VIS). Hier après-midi en la Basilique vaticane, Benoît XVI a présidé la procession pénitentielle d'entrée en Carême, célébré la messe et imposé les cendres. Cette cérémonie, qui se déroule traditionnellement sur l'Aventin a été déplacée en raison du nombre des fidèles désireux de prendre part aux derniers rendez-vous du pontificat. Voici les passages saillants de l'homélie du Saint-Père:

"La tradition romaine...prévoit que la première des stations quarésimales se déroule en la Basilique de Ste.Sabine. Mais les circonstances" ont suggéré de nous retrouver ici, "nombreux autour de la tombe de l'Apôtre Pierre, pour solliciter son intercession en faveur de l'Eglise, qui vit un un passage délicat" de son histoire. "C'est pour moi l'occasion de vous remercier tous, et en particulier les fidèles du diocèse de Rome, alors que je m'apprête à conclure mon ministère pétrinien en vous demandant de prier pour moi. Les lectures que nous venons d'entendre montrent que nous sommes appelés à manifester concrètement la grâce de Dieu durant le Carême. L'Eglise repropose tout particulièrement l'appel que le Prophète Joël lançait à Israël: Ainsi dit le Seigneur. Revenez à moi, de tout coeur, dans le jeûne, les pleurs et les lamentations. Ce de tout coeur doit être souligné car il signifie le fond de nos pensées et de nos sentiments, de nos décisions, de nos choix et actions... Mais ce retour à Dieu est-il possible? Certes car la force nécessaire ne dépend pas de nous. Elle vient du coeur de Dieu et de la force de sa miséricorde... Mais ce retour à Dieu n'est réalisé dans nos vies que lorsque la grâce du Seigneur la pénètre en nous donnant la force de lacérer nos coeurs", selon la formule de Joël: "Lacérez vos coeurs et non vos vêtements! Aujourd'hui aussi, nombreux sont ceux tout prêts à se lacérer les vêtements face aux scandales et aux injustices, ceux commis par autrui. Mais peu sont ceux à sembler disponibles à peser sur leur conscience et leurs intentions, en laissant le Seigneur transformer, raviver et convertir leur coeur. Revenir à Dieu de tout coeur est également un appel à la communauté... Sonnez du cor sur Sion, proclamez un jeûne solennel, convoquez un rassemblement sacré... La dimension communautaire est en effet une dimension essentielle pour la foi et la vie chrétienne... C'est pourquoi il est important de s'en souvenir et de le vivre durant le Carême. Chacun doit être certain qu'on ne s'engage pas seuls sur la voie de la pénitence, mais avec nos frères et soeurs en Eglise".

Le Prophète Joël s'arrête ensuite sur la prière des prêtres, qui les larmes aux yeux priaient Dieu en le suppliant de ne pas exposer Israël à la dérision du monde, des peuples qui auraient dit: Où est leur Dieu? "Cette prière permet de méditer l'importance du témoignage de la foi et de la vie chrétienne pour chacun de nous et nos communautés, l'importance de la manière dont nous présentons le visage de l'Eglise, parfois défiguré. Je pense aux blessures infligées à l'unité de l'Eglise, aux divisions du corps ecclésial. Vivre le Carême accroît l'intensité et la visibilité de la communion ecclésiale, permet de dépasser individualités et rivalités, de lancer un signe humble et précieux en direction des personnes éloignées de la foi ou indifférentes. Voici un moment favorable, voici le jour du salut? Ces paroles de Paul aux chrétiens de Corinthe constituent pour nous un rappel fort à une priorité qui n'admet ni absence ni inertie. Le terme d'heure, plusieurs fois répété, signifie que l'occasion ne saurait être manquée, car elle nous est offerte d'une manière unique et non reproposée. Le regard de l'Apôtre se concentre sur la condivision, dont le Christ a voulu caractériser son existence, qui embrasse l'humanité toute entière afin de prendre en charge le péché des hommes... La réconciliation nous a été offerte à prix fort, celui de la Croix sur laquelle fut cloué le Fils incarné de Dieu. Nos racines de notre justification sont dans cette immersion de Dieu dans la souffrance humaine et dans l'abysse du mal. Retourner de tout coeur à Dieu dans le Carême signifie passer par la Croix, suivre le Christ sur le chemin du Calvaire, jusqu'au don total de soi... Dans le passage de l'Evangile de Mathieu baptisé discours de la montagne Jésus cite les trois pratiques fixées par la loi mosaïque: la charité, la prière et le jeûne. Ce sont des indications traditionnelles du temps quarésimal qui permettent de répondre à l'invitation du retour cordial à Dieu. Mais Jésus a souligné la qualité et la vérité du rapport avec Dieu, ce qui qualifie l'authenticité du geste religieux. C'est pourquoi il a dénoncé l'hypocrisie religieuse, le goût de l'apparence, la recherche des applaudissements et de l'approbation. Le serviteur véritable ne se sert pas lui même ni ce qui est public, mais son Seigneur, en simplicité et générosité... Moins nous rechercherons notre gloire au profit de la recherche de ce qui est juste aux yeux de Dieu, plus notre témoignage sera plus incisif. La récompense du juste est Dieu lui même, de lui être unis ici bas, sur le chemin de la foi, à la conclusion de la vie, dans la paix et dans la lumière de sa rencontre à jamais".

MGR.GÄNSWEIN RESTE SECRETAIRE DU PAPE

Cite du Vatican, 14 février 2013 (VIS). Le Préfet de la Maison pontificale, Mgr.Georg Gänswein, qui est resté depuis son accession à l'épiscopat le secrétaire privé de Benoît XVI, continuera d'assumer ces deux fonctions. Il accompagnera le Saint-Père à Castelgandolfo comme dans sa retraite vaticane successive. Au cours du point de presse de ce matin, le P.Lombardi a également précisé que les Cardinaux arrivant à Rome avant le début de la vacance du siège apostolique ne logeront pas immédiatement à la Résidence Ste.Marthe. Le Directeur de la Salle de Presse a également déclaré que la chute subie par le Pape au Mexique n'avait eu aucune incidence sur sa décision de renoncer au pontificat suprême, pas plus que le rapport remis par les Cardinaux Herranz, Tomko et De Giorgi chargés en avril dernier d'enquêter sur la fuite de documents réservés.

ACCORD CULTUREL ITALIE SAINT-SIEGE


Cité du Vatican, 14 février 2013 (VIS). Le Ministère italien de la culture et le Governat de l'Etat du Vatican se sont accordés sur l'utilisation touristique du Passetto di Borgo, le mur médiéval reliant le Château St.Ange au Palais du Vatican. Le protocole (1 préambule et 8 articles) a été signé par M.Lorenzo Ornaghi, Ministre de la culture, et par le Cardinal Giuseppe Bertello, Président du Governorat. Dans le sillage d'un échange de notes datant de 1991 sur la propriété du monument et son utilisation, il a été envisagé une collaboration pour son entretien et sa mise en valeur. Le document précise l'utilisation du bastion de manière à favoriser la circulation interne et extérieure des visiteurs, ainsi que l'accès aux handicapés. Cet accord prend place dans un vaste projet de restauration de ce mur en liaison avec le musée national du Château St.Ange.

NOMBRE DES CARDINAUX ELECTEURS

Cité du Vatican, 14 février 2013 (VIS). Il avait été indiqué de manière erronée que le nombre des Cardinaux devant élire le successeur de Benoît XVI pourrait varier selon la date d'entrée en conclave. Or la Constitution Universi Dominici Gregis indique (article 33) que ne peuvent être électeurs les Cardinaux ayant atteint 80 ans avant le jour d'entrée dans la période de vacance du siège apostolique. Par conséquent, le Cardinal Walter Kasper, dont l'anniversaire tombe le 5 mars, et le Cardinal Severino Poletto, le 18, seront du nombre des électeurs.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 14 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Laurent Percerou, Evêque de Moulins (superficie 7.381, population 347.900, catholiques 346.000, prêtres 102, diacres 17, religieux 273), en France. L'Evêque élu, né en 1961 à Dreux (France) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse de Chartres (France). Licencié en théologie, il a été curé de paroisse, responsable diocésain des vocations, aumônier de scouts et administrateur diocésain en 2005.

mercredi 13 février 2013

SECOND POINT DE PRESSE

Cité du Vatican, 13 février 2013 (VIS). Devant la presse, le P.Lombardi a confirmé et précisé le calendrier des activités de Benoît XVI jusqu'au 28 février. Comme annoncé hier, il rencontrera demain le clergé de Rome Salle Paul VI. Les 15 et 16, il recevra les chefs d'état roumain et guatémaltèque, ainsi que les groupes d'évêques ligures et lombards en visite Ad Limina. Le 15, il recevra également en audience la fondation Pro Petri Sedem. Par contre la rencontre avec le Président du Cameroun, prévue le 28, est annulée, ainsi que l'audience aux évêques des Marches (Italie) programmées les 25 et 28. Le 16 février, le Pape recevra le Président du Conseil italien, et le 23 le Président de la République italienne, qui "tous deux ont exprimé le voeu de saluer le Saint-Père". De dimanche 17 après-midi au samedi 23 au matin, il suivra les traditionnels exercices spirituels de la Curie, prêchés par le Cardinal Ravasi. Durant cette retraite, et comme à l'accoutumé, toutes les audiences sont supprimées. Dimanche 24 février, il récitera l'angélus et recevra le lendemain les Cardinaux en audience privée La dernière audience générale devrait se tenir Place St.Pierre mercredi 27. Le 28 février, dernier jour du pontificat, il rencontrera le Sacré Collège puis gagnera à 17 h Castelgandolfo en hélicoptère. La vacance du siège apostolique débutera le 1 mars et par conséquent toutes les activités ultérieurement programmées du Saint-Père sont annulées. Les congrégations générales, qui impliquent des démarches juridiques, débutent dès la vacance apostolique. Ces réunions servent aux Cardinaux à échanger leurs opinions sur l'état de l'Eglise et la perspective de l'élection pontificale. Le conclave devant être convoqué entre le quinzième et le vingtième jour de Sede Vacante, "si tout se passe normalement" a précisé le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, "le conclave pourrait s'ouvrir entre le 15 et le 19 mars. Ce sont les Cardinaux qui fixeront ce calendrier".

BENOIT XVI RAPPELLE SA RENONCIATION


Cite du Vatican, 13 février 2013 (VIS). Avant la catéchèse, Benoît XVI est revenu sur sa décision de renoncer au pontificat suprême. Interrompu par les applaudissements, il a d'abord remercié l'assistance pour ses manifestations de sympathie: "C'est en toute liberté et pour le bien de l'Eglise, après avoir longuement prié et fait un examen de conscience devant Dieu, que j'ai décidé de renoncer au ministère que le Seigneur m'a confié le 19 avril 2005. Tout à fait conscient de la gravité de ma décision, j'ai constaté ne plus être en mesure d'assumer le ministère pétrinien avec les forces nécessaires. Je suis soutenu par la certitude de ce que l'Eglise appartient au Christ, qui ne cessera de me guider et de m'assister. Je vous remercie tous pour l'amour que vous me manifestez et pour les prières qui m'accompagnent. En ces jours difficiles, j'ai ressenti presque physiquement la force de la prière que l'Eglise et chacun de vous m'assure. Continuez à prier pour moi, pour l'Eglise et pour le futur Pape. Le Seigneur nous guidera".

NE PAS MANIPULER DIEU

Cité du Vatican, 13 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale tenue Salle Paul VI au Carême, qui s'ouvre aujourd'hui. Ce sont, a-t-il dit, "quarante jours de préparation à Pâques, un temps d'engagement particulier dans notre parcours spirituel". Ce chiffe rappelle le voyage d'Elie vers l'Horeb et "le séjour de Jésus au désert avant d'entamer sa vie publique, durant lequel il fut tenté par le Diable... Réfléchir sur cette tentation nous pousse à répondre à une question fondamentale: Qu'est ce qui compte vraiment dans nos vies... Le noeud des trois tentations subies par Jésus est la proposition de manipuler Dieu, de l'utiliser à son propre intérêt, pour obtenir gloire et succès, ni plus ni moins de prendre sa place, de l'écarter de son existence en en faisant quelque chose de superflu. Chacun de nous devrait donc se demander quelle place a Dieu dans sa vie. Est-il le Seigneur ou bien est-ce moi?... Donner à Dieu la première place est le devoir de tout chrétien. Se convertir...signifie suivre Jésus en appliquant l'Evangile comme guide de vie". Cela signifie aussi "se reconnaître créature, reconnaître dépendre de Dieu et de son amour... Cela exige de faire nos choix à la lumière de la Parole. On ne peut plus être chrétien du simple fait de vivre dans une société aux racines chrétiennes. Qui naît dans une famille chrétienne...doit renouveler chaque jour son choix d'être chrétien, mettre Dieu au premier rang face aux tentations continuelles d'une société sécularisée et au sens critique de nombre de nos contemporains. Les multiples épreuves auxquelles la société soumet le chrétien touchent sa vie sociale comme personnelle. Il n'est pas facile d'être fidèles au mariage chrétien, de pratiquer la miséricorde au quotidien, de conserver du temps pour la prière et la méditation. Il n'est pas facile de résister à des choix que d'autres considèrent comme évidents tel l'avortement volontaire, l'euthanasie en cas de grave maladie, de sélection d'embryons en raison de maladies héréditaires. La tentation de mettre de côté la foi est constante, tandis que la conversion devient une option soumise aux circonstances de l'existence".

Puis le Pape a ensuite évoqué certaines "grandes conversions comme celle de Paul ou Augustin, mais aussi celles qui se manifestent dans une époque d'éclipse du sacré. La grâce de Dieu est à l'oeuvre de façon merveilleuse chez nombre de personnes". Par exemple, pour "l'orthodoxe russe Pavel Florenskij qui, après une éducation agnostique...s'exclama: On ne peut vivre sans Dieu. Il changea radicalement de vie et se fit moine". Quant à "Etty Hillesum, un jeune juif néerlandais, mort à Auschwitz, éloigné de Dieu, qui finit par découvrir écrivant: "Il y a en moi un puits profond, avec Dieu dedans". Il découvrit Dieu durant la Shoah... De nos jours également, les conversions de ce genre sont nombreuses, de personnes qui après une éducation chrétienne superficielle et un éloignement redécouvrent le Christ et l'Evangile... En ce Carême de l'Année de la foi, renouvelons tous notre engagement à la conversion, afin de surmonter notre tendance au repli plutôt que de s'ouvrir à Dieu en regardant la réalité quotidienne... Se convertir signifie ne pas s'enfermer dans le succès personnel et le prestige, mais faire en sorte de manifester chaque jour dans les gestes les plus humbles la vérité, la foi et l'amour de Dieu".

CAMPAGNE DE FRATERNITE AU BRESIL

Cite du Vatican, 13 février 2013 (VIS). Benoît XVI a fait parvenir un message à l'Eglise du Brésil à l'occasion de la campagne quarésimale de fraternité, qui insiste cette année sur la place de la jeunesse: "Voici que s'ouvre ce temps de prière, de pénitence et de charité, en préparation à Pâques...qui, en cette cinquantième édition, s'inscrit dans le climat spirituel de la XXVII Journée mondiale de la jeunesse prévue à Rio de Janeiro... Je m'unis bien volontiers à l'initiative de l'Eglise brésilienne et salue cordialement chacun de vous dans le Seigneur, et je soutiens les efforts de tous ceux qui sont engagés dans l'assistance aux jeunes. Soyez les agents d'une société plus juste et plus fraternelle inspirée par l'Evangile". Les signes des temps "dans la société et dans l'Eglise se manifestent en particulier dans la jeunesse. Leur discernement signifie prendre en compte toutes les occasions de renouveau. Les jeunes, qui sont le présent et l'avenir, doivent être intégrés dans leurs communautés et recevoir la confiance que l'Eglise leur réserve. Pour cela il faut des prêtres, des religieux et des consacrés capables de les assister et de leur offrir leur empathie à témoigner du salut et de la foi".

SOUTENIR LE MONDE AGRICOLE

Cite du Vatican, 13 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un message au Conseil des gouverneurs du Fonds international pour le Développement agricole, réunis pour leur 36 session. Il y fait l'éloge de "la méthodologie suivie par l’IFAD, qui fait passer le développement durable avant la seule assistance. Elle joint la dimension du groupe à la dimension exclusivement individuelle, jusqu’à prévoir des formes de dons et de prêts sans intérêts, choisissant souvent, comme premiers bénéficiaires, les plus pauvres parmi les pauvres. Cette action montre qu’une logique inspirée par le principe de gratuité et de la culture du don peut trouver place à l’intérieur de l’activité économique normale. En effet, l’approche suivie par le Fonds unit l’élimination de la pauvreté non seulement à la lutte contre la faim et à la garantie de la sécurité alimentaire, mais aussi à la création d’opportunités de travail et de structures institutionnelles et décisionnelles. Tout le monde sait que, quand ces facteurs manquent, la participation des travailleurs ruraux aux choix qui les concernent se réduit et, en conséquence, la conviction d’être limités dans leurs propres capacités et dans leur propre dignité s’accentue en eux. Dans ce domaine on peut apprécier deux orientations spécifiques mises en œuvre par l’organisation. La première est la constante attention portée à l’Afrique, où, en soutenant des projets de crédit rural, l’IFAD vise à doter de moyens financiers, modiques mais essentiels, les petits agriculteurs, et à les rendre aussi protagonistes dans la phase de décision et de gestion. La seconde orientation est le soutien aux communautés indigènes, qui ont un soin particulier pour la conservation les biodiversités, reconnues comme des biens précieux mis par Dieu Créateur à la disposition de la famille humaine tout entière. La sauvegarde de l’identité de ces peuples est à poursuivre, en reconnaissant leur rôle irremplaçable dans la connaissance du savoir traditionnel".

"L’Eglise catholique, dans son enseignement et dans ses œuvres a toujours soutenu la centralité du travailleur de la terre, souhaitant un caractère concret dans l’action politique et économique qui le concerne. C’est une position dont il me plaît de signaler qu’elle est en harmonie avec ce qui est mis en œuvre par le Fonds pour la promotion des agriculteurs, comme individus ou petits groupes, les rendant ainsi protagonistes du développement de leurs communautés et de leurs pays. L’attention à la personne, dans sa dimension individuelle et sociale, sera la plus efficace si elle est réalisée à travers des formes d’associations, de coopératives et de petites entreprises familiales qui soient mises en mesure de produire un revenu suffisant pour un niveau de vie décent. Dans cet ordre d’idées ma pensée va à la prochaine année internationale que les Nations-Unies ont décidé de consacrer à la famille rurale, en faveur d’une conception enracinée et saine du développement agricole et de la lutte contre la pauvreté, centrées sur cette cellule fondamentale de la société. L’IFAD sait bien, par expérience, que le cœur de l’ordre social est la famille, dont la vie est réglée, avant qu’elle ne le soit par les lois d’un Etat ou par des normes internationales, par des principes moraux intégrés dans le patrimoine naturel de valeurs qui sont immédiatement reconnaissables aussi dans le monde rural. Ces principes inspirent la conduite de chacun, la relation entre les conjoints et entre les générations, le sens du partage. Méconnaître ou négliger cette réalité équivaut à saper les fondements, non seulement de la famille, mais de la communauté rurale tout entière, avec des conséquences dont il n’est pas difficile de prévoir la gravité".

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 13 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé Auditeur Général de la Chambre Apostolique, Mgr.Giuseppe Sciacca, Secrétaire Général du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican.

mardi 12 février 2013

IMPOSITION DES CENDRES


Cite du Vatican, 12 février 2013 (VIS). Demain à 17 h, Benoît XVI célébrera le rite des cendres et célébrera la messe en la Basilique vaticane, et non comme à l'habitude en la Basilique Ste.Sabine. Le Directeur de la Salle de Presse a précisé que cette disposition tend à accueillir une assistance nombreuse, étant donné qu'il s'agira de la dernière cérémonie liturgique du Saint-Père. Pour la même raison, la rencontre annuelle avec le clergé de Rome se déroulera Salle Paul VI le 14. Le thème retenu cette année à la demande des prêtres sera le Concile Vatican II. Il a enfin confirmé que le 27 Benoît XVI tiendra sa dernière audience générale, probablement sur la Place St.Pierre. Le P.Lombardi a par ailleurs déclaré devant la presse que le Saint-Père se porte bien et qu'il est serein. "Il n'a pas renoncé au pontificat à cause de la maladie mais à cause des faiblesses qu'entraîne l'âge". Il a par ailleurs confirmé que Benoît XVI a récemment été soumis à une intervention de routine ayant consisté dans la substitution de la pile de son pacemaker, "ce qui n'a eu aucun effet sur la décision prise. Pas plus que la fatigue du voyage à Cuba et au Mexique en aurait été la motivation. Même si cela peut avoir favorisé sa prise de décision". Le Directeur de la Salle de Presse a également confirmé que le programme du Pape reste inchangé jusqu'au 28 février: audiences à des groupes d'évêques italiens, visites des présidents roumain et guatémaltèque. N'étant pas prête, l'encyclique sur la foi ne sera pas publiée.

DECLARATION DU CARDINAL DZIWISZ

Cite du Vatican, 12 février 2013 (VIS). Après l'annonce de Benoît XVI, le Cardinal Stanislaw Dziwisz, Archevêque de Cracovie (Pologne) a déclaré "accueillir avec grande émotion et respect sa renonciation au gouvernement de l'Eglise et d'en remettre le sort au Sacré Collège. J'en comprends les motifs. Après la disparition de Jean-Paul II, Benoît XVI a guidé l'Eglise du Christ avec soin et sagesse, grâce à sa grande compétence intellectuelle et à sa foi profonde. Je lui rend grâce de ses efforts pour conduire la rénovation de l'Eglise dans la fidélité au Seigneur. Avec les évêques de Pologne, je l'assure de notre gratitude pour son exceptionnelle amitié envers le peuple polonais, pour son amitié avec Jean-Paul II et pour avoir béatifié son prédécesseur. Je lui serait personnellement toujours reconnaissant de tout ce que j'ai reçu de lui, et l'Eglise de Cracovie restera à jamais fidèle à Benoît XVI. Dans la gratitude et la fidélité, nous prierons pour lui, en confiant le Pierre d'aujourd'hui à l'Esprit saint et à Notre Dame de Lourdes que nous fêtons en ce jour".

PROCHAINES CANONISATIONS


Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). A 11 heures s'est tenu sous la présidence du Saint-Père le consistoire ordinaire public pour approuver les causes de canonisation de:
Antonio Primaldo et de ses compagnons martyrs, de Laura de Santa Catalina de Siena Montoya y Upegui, religieuse fondatrice des Missionnaires de Marie immaculée et de Ste.Catherine de Sienne, et de María Guadalupe García Zavala, religieuse cofondatrice des Servantes de Ste.Marguerite-Marie et des pauvres. La messe de canonisation est fixée au dimanche 12 mai prochain.

DIEU APPRECIE LA FOI DES ELUS

Cité du Vatican, 19 février 2013 (VIS). La méditation dominicale du Saint-Père, avant l'angélus, a été consacrée à l'appel des premiers disciples selon le récit de Luc. Cet appel, a souligné Benoît XVI, "a été précédée par l'enseignement de Jésus à la foule et la pêche miraculeuse". Alors que celle-ci couvrait les berges du lac pour l'écouter, Jésus vit la déception de Pierre qui n'avait rien pris de toute la nuit et lui demande de monter à bord de sa barque. Il lui ordonna de partir au large avec ses amis et de jeter les filets. Ainsi pêchèrent-ils une incroyable quantité de poissons. "Ainsi l'Evangéliste fait voir comment les disciples suivirent Jésus à qui ils avaient fait confiance". Croire en la Parole, "telle est la pédagogie de l'appel divin, qui ne tend pas tant à la qualité qu'à la foi des élus, comme dans le cas de Pierre... L'image de la pêche nous ramène à la mission de l'Eglise... Quoique exceptionnelle, l'expérience de Pierre est typique de l'appel évangélique de chaque apôtre, qui ne doit jamais se décourager dans l'annonce du Christ à l'humanité et jusqu'aux extrémités de la terre. Mais le texte d'aujourd'hui nous pousse à réfléchir sur la vocation au sacerdoce et à la vie consacrée. Elle est oeuvre de Dieu car l'homme n'est pas l'auteur d'un appel divin auquel il répond. Les faiblesses humaines ne doivent pas faire peur si Dieu appelle. Il faut avoir confiance dans une force qui agit dans notre pauvreté. Il faut donc avoir une confiance renforcée dans une miséricorde qui transforme et rénove. Cette parole de Dieu ravive en nous et dans nos communautés le courage, la confiance et l'élan d'annoncer et de témoigner de l'Evangile. Les insuccès et les difficultés ne doivent pas conduire au découragement. C'est à nous qu'il revient aujourd'hui de lancer les filets de la foi. Le Seigneur fera le reste".

Après la prière mariale, le Pape a évoqué le nouvel an lunaire et souhaité aux peuples d'Extrême Orient "paix, harmonie et grâce céleste, des valeurs universelles. Elles sont désirées par chacun pour bâtir sa famille et la société. J'espère que ces biens se réalisent pour tous ces peuples qui aspirent à une vie heureuse et prospère. J'adresse un salut particulier aux catholiques afin que l'Année de la foi les conduisent vers la sagesse du Christ. Demain, fête de Notre Dame de Lourdes, la célébration solennelle de la Journée mondiale du malade se déroulera au sanctuaire mariale d'Altötting en Bavière. Je suis proche par la prière et la pensée à tous les malades, auquel je m'unis spirituellement dans un sanctuaire cher à mon coeur".

VISITE AU GRAND SEMINAIRE DE ROME

Cite du Vatican, 9 février 2013 (VIS). Hier en fin d'après-midi, le Pape s'est rendu au grand séminaire de Rome pour les premières vêpres de la fête patronale de la Vierge de la confiance. Il a ensuite fait une Lectio Magistralis aux séminaristes de cet institut, auxquels s'étaient joints leurs confrères du Collège Capranica, du collège diocésain Redemptoris Mater et du du séminaire du Divin Amour. En voici les passages principaux: Commentant la première épître de Pierre, Benoît XVI y voit pratiquement une première encyclique, "dans laquelle le vicaire du Christ parle à l'Eglise de toujours... Il n'écrit pas de manière isolée mais est assisté par l'Eglise, par les personnes qui l'aident à approfondir sa foi et sa pensée... Ceci est très important car Pierre n'écrit pas comme sujet privé mais Ex Persona Ecclesiae, comme un homme d'Eglise investi d'une responsabilité et qui parle au nom de l'Eglise" et en communion avec elle. "Il est tout aussi important que soient cités en fin de cette lettre Sylvain et Marc, du groupe des amis de Paul. Les approches de Pierre et de Paul se rencontrent en eux. Il ne s'agit pas d'une théologie strictement pétrinienne s'opposant à une paulinienne, mais de la théologie de l'Eglise, de la foi de l'Eglise dans sa diversité de tempérament, de pensée et de style... Ces différences sont positives, comme il est bon aujourd'hui qu'il y ait une variété de charismes et d'approches, non en conflit mais unis dans la même foi".

"Pierre écrit de Rome. C'est important car cela montre que Rome a un évêque, d'où découle le primat attaché à ce siège, choisi par le Seigneur car la ville était la capitale du monde... Après avoir échappé à la prison d'Hérode...Pierre confia l'Eglise judéo-chrétienne de Jérusalem à Jacques pour prendre en charge l'Eglise des gentils, l'Eglise universelle... Il savait qu'il finirait martyr... Et pourtant il n'hésita pas à aller à Rome", porteuse d'universalité et d'une charge martyrologique... Si la croix peut prendre différentes formes, le chrétien ne peut que suivre le Crucifié en acceptant la perspective du martyre. Pierre définit ses lecteurs des étrangers dispersés... Ici encore apparaît le paradoxe de la gloire et de la croix. Ces élus sont étrangers et dispersés. Nous sommes tous élus car Dieu nous connaît de tout temps, dès avant que nous venions au monde. Il nous choisit comme chrétiens, catholiques, prêtres...et nous lui répondons. Reconnaître que Dieu nous a choisis n'est pas triomphalisme mais gratitude... De même être élus va de pair avec le statut d'étrangers et de dispersés. Les chrétiens sont l'un et l'autre, et nous voyons chaque jour qu'ils appartiennent à la catégorie sociale la plus persécutée...à cause de leur non conformisme, de leur rejet de l'égoïsme et du matérialisme. Mais les chrétiens ne sont pas simplement des étrangers. Nous appartenons à des peuples chrétiens et sommes fiers d'avoir contribué à la création d'une grande culture... Mais les chrétiens sont de plus en plus des étrangers dans la société", une minorité parfois. "Il fait partie de notre être chrétien de se sentir étrangers... Nous tentons de vivre selon la Parole, tout en respectant ce que les autres pensent. Ce respect nous caractérise".

Puis il a évoqué trois termes: régénérés, héritage et protégés par la fois. Régénéré, qui s'étend à l'être tout entier, ne dépend pas de ma seule volonté. C'est une action de Dieu, qui m'aide à me transformer, à renaître, à entrer aussi dans une famille nouvelle, Dieu comme Père, l'Eglise comme Mère, les baptisés comme frères et soeurs. Ensuite, "nous sommes des héritiers, non d'un pays déterminé mais de la terre de Dieu, de l'avenir de Dieu...ce qui veut dire que, comme chrétiens, nous avons un avenir... Comme chrétiens nous savons que cet avenir est l'arbre de l'Eglise. Il n'est pas moribond mais croît en permanence, et nous n'avons aucun motif pour être inquiets", d'écouter les prophètes de malheur dont parlait Jean XXIII, pour qui l'Eglise née d'un grain de moutarde devait maintenant mourir après deux mille ans de croissance. Comme il existe un faux optimisme, il existe un faux pessimisme, celui qui voudrait que le christianisme soit terminé. Non, c'est un nouveau départ qui se présente. Il y eut un faux optimisme après le Concile, celui de croire bon que couvents et séminaires se vident. Non, ce n'était pas bon, c'était un phénomène grave et dangereux...et il faut en être conscients, sans équivoque. Soyons en conscients, si l'Eglise meurt des péchés des hommes, à cause de leur incrédulité, elle renaît aussi. Enfin, être protégés par la foi. Oui, la foi est comme une sentinelle qui préserve notre intégrité...et nous devons lui en être reconnaissants. La foi nous protège et nous aide, nous guide et nous offre sécurité. Dieu ne nous abandonne jamais".

AUDIENCE A L'ORDRE DE MALTE


Cite du Vatican, 9 février 2013 (VIS). Ce matin en la Basilique vaticane, Benoît XVI a accueilli l'Ordre souverain et militaire de Malte, qui fête ses neuf siècles d'existence. C'est par un privilège du 15 février 1113 que Pascal II reconnut la fraternité hospitalière de Jérusalem, intitulée à St.Jean-Baptiste et placée sous la protection de l'Eglise. Il s'agit d'un ordre de droit ecclésiastique jouissant du privilège d'élire librement ses supérieurs. Après avoir salué par le Grand Maître Fra Matthew Festing et le Cardinal Patron Paolo Sardi, qu'il a remercié d'un don pour ses oeuvres caritatives, le Saint-Père a prononcé le discours dont voici la partie centrale:

"Cet important anniversaire revêt une signification spéciale dans le contexte de l’Année de la foi durant laquelle l’Eglise est appelée à renouveler la joie et l’engagement à croire en Jésus-Christ, unique Sauveur du monde. A cet égard, vous êtes appelés, vous-aussi, à accueillir ce temps de grâce pour mieux connaître le Seigneur et pour faire resplendir la vérité et la beauté de la foi par le témoignage de votre vie et de votre service dans l’aujourd’hui de notre temps. Votre Ordre, depuis sa fondation, s’est distingué par sa fidélité à l’Eglise et au Successeur de Pierre tout comme par sa physionomie spirituelle constitutive, caractérisée par un idéal religieux élevé. Continuez à cheminer sur cette voie en témoignant de façon concrète de la force transformante de la foi. En raison de la foi, les Apôtres abandonnèrent tout pour suivre Jésus et allèrent ensuite par le monde entier, obéissant ainsi au commandement qu’ils avaient reçu d’annoncer l’Evangile à toute créature, sans aucune crainte ils annoncèrent à tous la force de la croix et la joie de la résurrection du Christ dont ils furent les témoins directs. En raison de la foi les martyrs donnèrent leur vie, montrant la vérité de l’Evangile qui les avait transformés et rendus capables d’aller jusqu’au don suprême, fruit de l’amour, en pardonnant à leurs persécuteurs. En raison de la foi aussi, au cours des siècles, les membres de votre Ordre se sont consacrés d’abord à l’assistance des malades à Jérusalem puis à secourir les pèlerins de Terre Sainte exposés à de graves dangers, en écrivant des pages lumineuses de charité chrétienne et de défense de la chrétienté. Au XIX siècle, l’Ordre s’ouvrit à des champs d’activités plus vastes dans le domaine de l’assistance et dans celui du service des malades et des pauvres mais sans jamais renoncer à ses idéaux originels, en particulier à celui d’une vie spirituelle intense de chacun de ses membres. C’est dans cette direction que doit se poursuivre votre engagement avec une attention particulière à la consécration religieuse des Profès qui constitue le cœur de l’Ordre".

"N’oubliez jamais vos racines...ni votre engagement à la perfection chrétienne via la profession des trois vœux... La vocation du profès, encore aujourd’hui, doit être l'objet d’un grand soin avec la préoccupation pour la vie spirituelle de tous. En cela, votre Ordre, en regard d’autres réalités engagées dans le domaine international en faveur de l’assistance aux malades, de la solidarité et de la promotion humaine, se distingue par son inspiration chrétienne qui doit toujours orienter l’engagement social de ses membres. Sachez conserver et cultiver ce caractère qui vous est propre et travailler avec une ardeur apostolique renouvelée, dans une attitude toujours en syntonie avec le magistère de l’Eglise. Votre œuvre précieuse et bénéfique, déployée en différents secteurs et réalisée en différentes parties du monde, centrée en particulier sur le service du malade au travers de structures hospitalières et sanitaires, n'est pas une simple philanthropie mais l'expression efficace et le témoignage vivant de l'amour évangélique... L'amour du prochain correspond au commandement du Christ et à son exemple, s'il se fonde sur un amour véritable envers Dieu. Il est ainsi possible pour le chrétien, par son engagement, de faire expérimenter aux autres la tendresse bienveillante du Père céleste grâce à une conformation toujours plus profonde au Christ. Pour donner l'amour a ses frères, il est nécessaire de le recueillir au feu de la charité divine, par la prière, l'écoute constante de la Parole de Dieu et une existence centrée sur l'Eucharistie. Votre vie quotidienne doit être pénétrée de la présence de Jésus, sous le regard de qui vous êtes appelés à mettre aussi les souffrances des malades, la solitude des anciens, les difficultés des infirmes. Allant à la rencontre de ces personnes, vous servez le Christ... Continuez à opérer dans la société et dans le monde au long des grandes voies balisées par l'Evangile: la foi, c'est-à-dire le témoignage d'adhésion au Christ et d'engagement pour la mission évangélique, qui vous stimule pour acquérir une présence toujours plus vivante dans la communauté ecclésiale et vous conduise à une conscience toujours plus forte de votre appartenance au peuple de Dieu. Faîtes la charité, expression de fraternité dans le Christ au travers des œuvres de miséricorde pour les malades, les pauvres, ceux qui ont besoin d'amour, de compassion et d'assistance, les affligés par la solitude, par le désarroi et les nouvelles pauvretés matérielles et spirituelles. Ces idéaux sont bien exprimés par votre devise Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum. Ces mots synthétisent bien le charisme de votre Ordre qui, en tant que sujet international, ne vise pas à exercer quelque pouvoir ou influence de nature mondaine, mais désire exercer en pleine liberté sa mission propre pour le bien intégral de l'homme, qui est esprit et corps, attentif à chacun comme à la communauté, surtout à ceux qui ont le plus besoin d'espérance et d'amour".
 

AUDIENCES

Cité du Vatican, 9 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

Dix prélats de la Conférence épiscopale du Latium (Italie), en visite Ad Limina:

Mgr.Fabio Bernardo D'Onorio, Archevêque de Gaeta.

Mgr.Delio Lucarelli, Evêque de Rieti.

Mgr.Giuseppe Petrocchi, Evêque de Latina-Terracina-Sezze-Priverno.

Mgr.Lino Fumagalli, Evêque de Viterbo.

Mgr.Lorenzo Loppa, Evêque d'Anagni-Alatri.

Mgr.Romano Rossi, Evêque de Civita Castellana.

Mgr.Ambrogio Spreafico, Evêque de Frosinone-Veroli-Ferentino.

Mgr.Luigi Marrucci, Evêque de Civitavecchia.

Mgr.Gerardo Antonazzi, Evêque élu de Sora-Aquino-Pontecorvo.

Dom Pietro Vitorelli, OSB, Abbé de l'abbaye territoriale de Montecassino.

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 12 février 2013 (VIS). Hier, le Saint-Père a nommé Mgr.Robert J.Coyle, Auxiliaire de l'Ordinaire militaire pour les Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1964 à New York (USA) et ordonné prêtre en 1991, était jusqu'ici Curé de la paroisse du Corpus Domini de Mineola (USA). Officier de marine, il a été durant dix ans aumônier militaire.

Samedi dernier, 9 février, il avait:

Nommé l'Abbé Domingo Buezo Leiva, Vicaire apostolique d'Izabal (superficie 9.038, population 413.339, catholiques 175.000, prêtres 30, religieux 45), au Guatemala. L'Evêque élu, né en 1962 à Zulia (Guatemala) et ordonné prêtre en 1988, était jusqu'ici Vicaire épiscopal de ce même diocèse. Licencié en théologie, il est depuis 1998 curé de paroisse et chargé de la pastorale diocésaine.

Elévé Mgr.Leonardo Sapienza (Italie), Régent de la Préfecture de la Maison pontificale, au rang de protonotaire apostolique participant.

AVIS

Cité du Vatican, 12 février 2013 (VIS). Les erreurs graphiques relevées dans le bulletin VIS d'hier ont été causées par une surcharge du réseau numérique vatican.

lundi 11 février 2013

BENOIT XVI RENONCE AU PONTIFICAT SUPREME

Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). Peu après 11 h 30' heure de Rome, à la conclusion du consistoire pour les nouvelles causes de canonisation, Benoît XVI a repris la parole. S'adressant aux Cardinaux présents, il a annoncer sa décision de renoncer au pontificat suprême. Voici la traduction officielle du texte, daté d'hier dimanche, lu en latin par le Saint-Père: "Frères très chers, je vous ai également convoqués à ce consistoire...pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise".

"Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, dans la souffrance et la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi au point que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié".

"C’est pourquoi, parfaitement conscient de la gravité de lacte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de l'apôtre Pierre, qui m’a été confié par le biais des Cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de Saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire".

"Du fond du cœur je vous remercie pour tout l’amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Eglise de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu’elle assiste de sa bonté maternelle les Cardinaux dans l’élection du Souverain Pontife. Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Eglise de Dieu par une vie consacrée à la prière".

LA SOLIDARITE DU SACRE COLLEGE

Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). Au nom des Cardinaux présents, le Cardinal Doyen a tenu à réagir à l'annonce du Pape: "c'est avec stupeur et incrédulité que nous venons de l'écouter. Vos paroles étaient remplies de tout l'attachement que vous avez toujours porté à l'Eglise, à la sainte Eglise de Dieu que vous aimez tant. Permettez moi de dire pour ce cénacle apostolique comme au nom de tous vos collaborateurs que nous vous sommes plus que jamais proches, comme nous l'avons été au long de ces huit années d'un pontificat lumineux".

"Je me souviens du 19 avril 2005, lorsque je vous ai demandé à l'issue du conclave su vous acceptiez votre élection canonique au pontificat suprême, et de acceptation à la grâce du Seigneur et sous les auspices de Marie, la mère de l'Eglise. Ce jour ci, comme elle, vous avez dit oui et ouvert ce beau pontificat dans la continuité de l'histoire de l'Eglise dont vous avez tant parlé, et dans le sillage de vos 265 prédécesseurs...de l'apôtre Pierre, le simple pêcheur de Galilée, jusqu'aux grands Papes du siècle passé, de saint Pie X au bienheureux Jean-Paul II".

"Très Saint-Père, avant le 28 février, jour que vous avez fixé pour terme d'un ministère pétrinien fait de tant d'amour et accompli avec tant d'humilité, nous aurons l'occasion de mieux vous exprimer notre attachement, à l'instar de tant de pasteurs et de fidèles, de tant de personnes de bonne volonté et de responsables de par le monde. Et puis nous aurons encore la joie d'entendre votre voix de père et de pasteur ce mercredi des Cendres, le lendemain lors de la rencontre avec le clergé romain, aux prochains angélus dominicaux".

"Ceci dit, votre mission se poursuivra puisque vous nous avez assurés de votre proximité et de votre témoignage dans la prière. Comme les étoiles du ciel, celle de votre pontificat continuera donc à briller parmi nous. Nous restons près de vous et attendons votre bénédiction".

PRESENTATION A LA PRESSE DE LA RENONCIATION PAPALE

Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). En débit d'après-midi près la Salle de Presse du Saint Siège, le P.Federico Lombardi, SJ, a fait un exposé de la situation avant de répondre aux journalistes. Voici les moments principaux de l'intervention du Directeur: "Dans sa déclaration, le Pape précise avoir pris en compte un contexte particulièrement frénétique et rapide, où la quantité des événements et des problèmes nécessitent une plus grande vigueur que par le passé, une vigueur qu'il a vu diminuer ces derniers mois. La phrase où il se dit parfaitement conscient de sa décision est importante. Il déclare formellement renoncer au ministère d'Evêque de Rome et de Successeur de Pierre, dans le respect du droit. Le canon 332,2 du CIC dit qu'en cas de renonciation, l'acte est valide si elle est consentie librement et manifestée selon les formes. Il n'est pas besoin que qui que ce soit l'accepte. Les deux conditions sont donc la liberté et la manifestation publique, en l'occurrence un consistoire public. Benoît XVI conserve la plénitude de ses fonctions jusqu'au 28 février à 20 h, heure à laquelle s'ouvre la vacance du siège apostolique, selon les normes de la constitution apostolique Universi Domini Gregis de Jean-Paul II".

"La déclaration du Saint-Père est cohérente avec ce qu'il avait dit dans le livre interview intitulé La lumière du monde. Le journaliste Peter Seewald lui avait posé deux questions sur une perspective de renonciation à la papauté à cause d'une situation délicate du pontificat. Benoît XVI avait répondu ne pas l'envisager parce que, avait-il dit, on ne peut fuir devant le danger. Ce n'était pas selon lui le moment de s'en aller devant la crise des abus sexuels du clergé. Dans une telle situation il convenait de résister pour surmonter la difficulté. Telle était sa pensée. Un Pape ne pourrait se retirer que dans un climat serein, ou s'il ne réussit plus à accomplir ses fonctions correctement, non face au danger dans l'espoir que d'autres s'en chargent... La seconde question était: Peut on imaginer un cas dans lequel vous pourriez estimer opportun de que le Pape se retire. Benoît XVI avait répondu: Oui, s'il parvient à la claire conclusion de ne plus être en mesure d'accomplir le devoir qui lui a été confié, physiquement, intellectuellement et spirituellement. Il aurait alors le droit et probablement aussi le devoir de renoncer à ses fonctions".

"Avec le début de la Sede Vacante, le Pape gagnera d'abord Castelgandolfo. Puis, lorsque seront achevés les travaux d'aménagement en cours, il s'installera dans l'ancien couvent des soeurs de clôture des jardins vaticans. Tout le monde a accueilli l'annonce papale avec admiration. C'est la preuve d'un grand courage, de sa liberté d'esprit, d'une grande conscience de ses responsabilités. Par son pontificat, Benoît XVI a montré sa sollicitude pour les problèmes qui se posent à l'Eglise et au monde".

En principe, le 1 mars débutera l'iter portant à l'élection du nouveau Pape. La date de convocation du conclave n'est pas encore connue, mais comme il n'y aura pas les Novendiales (offices pour le Pontife défunt et ses funérailles), ce qui permet de penser que le successeur de Benoît XVI sera élu pour Pâques. Benoît XVI n'aura aucun rôle dans le conclave de mars 2013, ni dans la gestion de l'Eglise durant la vacance du siège apostolique. La Constitution apostolique ne prévoit d'ailleurs aucune rôle pour le Pape qui s'est retiré.

RETOUR AU 19 AVRIL 2005

Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). Il y aura bientôt huit ans, le 19 avril 2005, Cardinal Joseph Ratzinger, Doyen du Sacré Collège, fut élu Souverain Pontifie. Le 264 Successeur de l'Apôtre Pierre prit le nom de Benoît XVI.

A 18 h 43', après l'apparition de la fumée blanche, le Cardinal Protodiacre Jorge Arturo Medina Estévez annonça depuis la loggia centrale de la Basilique vaticane:

Annuntio vobis gaudium magnum;
habemus Papam:
Eminentissimum ac Reverendissimum Dominum,
Dominum Josephum
Sancatae Romanae Ecclesiae Cardinalem Ratzinger
qui sibi nomen imposuit Benedictum XVI

C'est avec une grande joie que je vous annonce que
nous avons un Pape,
Le très éminent et très révérend Seigneur Joseph,
Cardinal, de la Sainte Eglise de Rome, Ratzinger
Qui s'est imposé le nom de Benoît XVI.

Le Conclave ayant conduit à l'élection de Benoît XVI s'était ouvert la veille, lundi, en la Chapelle Sixtine après l'Extra Omnes intimé à 17 h 25' par le Maître des Cérémonies et le serment des 115 Cardinaux électeurs. Une première fumée noire était apparue dès 20 h 04'.

Le matin du mardi 19, la seconde fumée noire est sortie à 11 h 52'. Puis la fumée blanche est apparue sur le toit de la Sixtine à 17 h 50'. A 18 h 48', précédé de la croix processionnelle, le Pape Benoît XVI est apparu à la loggia centrale. Avant de prononcer la bénédiction Urbi et Orbi, il a salué la foule rassemblée Place-St.Pierre et dans la Via della Conciliazione: "Chers frères et soeurs, après le grand Pape Jean-Paul II, les Cardinaux m'ont élu moi, un humble et simple ouvrier de la Vigne du Seigneur. Je suis consolé de savoir que le Seigneur sait oeuvrer et agit aussi avec des instruments insuffisants. Et avant tout, je m'en remets à vos prières. Dans la joie du Seigneur ressuscité, confiants dans son aide permanente, nous devons aller de l'avant. Le Seigneur nous aidera et Marie sa Mère sera avec nous. Merci".


COMPOSITION DU CONCLAVE

Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). Le conclave qui élira le successeur de Benoît XVI sera régi par l'Ordo Rituum Conclavis de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, en son paragraphe 27. Le Cardinal Camerlingue, qui préside aux sorts de l'Eglise durant la vacance du siège apostolique est le Cardinal Tarcisio Bertone, nommé par Benoît XVI le 4 avril 2007. Les Cardinaux électeurs européens sont 61, latino-américains 19, nord-américains 14, africains 11, asiatiques 11, pour 1 seul provenant de l'Océanie. Ces chiffres peuvent encore varier en fonction de la date d'entrée en conclave, car le Cardinal Walter Kasper atteindra ses 80 ans le 5 mars. Le plus grand groupe est celui des Cardinaux italiens (21). Benoît XVI a créé 67 Cardinaux, les 50 restants étant de son prédécesseur. Le 28 février prochain, les 117 Cardinaux votants logeront reclus dans la Domus S.Marthae du Vatican, par décision de Jean-Paul II, d'où ils gagneront la Chapelle Sixtine pour les votes. Durant tout le conclave ils sont absolument coupés du monde extérieur. Quant au poêle de la chapelle, il fonctionnera selon le système ancestral pour annoncer l'issue des votes.

vendredi 8 février 2013

CONFERENCE SUR LE TRAITE DE L'ELYSEE

Cite du Vatican, 8 février 2013 (VIS). Au nom du Pape, le Cardinal Secrétaire d'Etat a fait parvenir hier un message à la conférence qui se tient près l’Université pontificale grégorienne à l’occasion du cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée, organisée par les ambassades de France et d’Allemagne près le Saint-Siège ("Cinquante années d’amitié franco-allemande au service de l’Europe. L’Union Européenne, un modèle pour d’autres réconciliations?"). Le Cardinal Tarcisio Bertone y écrit notamment que la commémoration d’une étape importante de réconciliation et de compréhension entre français et allemands, rappelle aussi "l’engagement personnel des pères du traité, Charles De Gaulle et Konrad Adenauer. Déjà avant la signature du traité, les deux grands protagonistes de l’Europe d’après guerre, avec leur participation à une messe de réconciliation en la cathédrale de Reims, soulignèrent que la politique se fonde sur des principes qu’elle ne peut pas se donner à elle-même. La loi morale naturelle, inscrite par le Créateur dans le cœur de l’homme, les valeurs et les droits humains modelés par l’Evangile constituent le fondement d’une politique qui se met vraiment au service de la justice et de la paix, ainsi que du progrès de la famille humaine tout entière. C’est sur ce fondement qu’à l’avenir l’action politique devra aussi se construire, afin que tout ce qui a été atteint ensemble ne soit pas sapé par de nouveaux défis et par des intérêts particuliers aveugles, ou ne soit pas non plus abandonné. La paix est une tâche qui dure et qui doit toujours être accomplie à nouveau". C'est dans ces sentiments que le Saint-Père invoque sur les participants, ainsi que sur la France et l’Allemagne, la protection divine pour un avenir de paix et de liberté de toute l’Europe. Parmi les participants, Mme.Annegret Kramp-Karrenbauer, Ministre Président du Land de Sarre et Chargée des relations franco-allemandes, M.Michel Barnier, Commissaire européen pour le marché intérieur et les services financiers, M.Jacques Santer, ancien Président de la Commission européenne.

DECES DU CARDINAL CHELI

Cite du Vatican, 8 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un télégramme de condoléances à l'Evêque d'Asti (Italie), à la suite du décès, à 94 ans, du Cardinal Giovanni Cheli, Président émérite du Conseil pontifical pour la pastorale des migrations. Il y rappelle sa carrière de Curie, son service en Secrétairerie d'Etat, puis ses fonctions d'Observateur près les Nations-Unies, et enfin sa présidence du Conseil pour la pastorale des migrations. Il laisse également le souvenir d'une existence entièrement vécue à l'enseigne de sa vocation sacerdotale, attentive aux besoins des fidèles et en particulier à la formation chrétienne de la jeunesse. La messe de funérailles du Cardinal Cheli sera présidée par le Cardinal Doyen, demain à 17 h à l'autel de la Cathedra de la Basilique vaticane.

AUDIENCES

Cité du Vatican, 8 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

Le Cardinal Willem Jacobus Eijk, Archevêque d'Utrecht (Pays-Bas).

Dix prélats de la Conférence épiscopale du Latium (Italie), en visite Ad Limina:

Mgr.Vincenzo Pelvi, Ordinaire militaire.

Mgr.Vincenzo Apicella, Evêque de Velletri-Segni.

Mgr.Marcello Semeraro, Evêque d'Albano.

Mgr.Gino Reali, Evêque de Porto-Santa Rufina.

Mgr.Ernesto Mandara, Evêque de Sabina-Poggio Mirteto.

Mgr.Domenico Sigalini, Evêque de Palestrina.

Mgr.Mauro Parmeggiani, Evêque de Tivoli.

Mgr.Raffaello Martinelli, Evêque de Frascati.

Dom Mauro Meacci, OSB, Abbé de l'abbaye territoriale de Subiaco.

Le P.Emiliano Fabbricatore, OSBI, Archimandrite et Exarque de l'abbaye territoriale de Grottaferrata.

Le Cardinal Angelo Sodano, Doyen du Sacré Collège.


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 8 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Michele Pennisi, Archevêque de Monreale (superficie 1.509, population 233.010, catholiques 229.892, prêtres 134, diacres 7, religieux 190), en Italie. Jusqu'ici Evêque de Piazza Armerina (Italie), il succède à Mgr.Salvatore Di Cristina, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

jeudi 7 février 2013

CULTURE ET PASTORALE DE LA JEUNESSE

Cite du Vatican, 7 février 2013 (VIS). A l'occasion de leur assemblée plénière, consacrée aux cultures émergentes parmi les jeunes, le Pape a reçu le Conseil pontifical pour la culture, qu'il a salué pour son apport "à l'action de l'Eglise auprès de la jeunesse. La jeunesse est une réalité complexe qu'on ne saurait limiter à un univers culturel homogène". Il s'agit plutôt d'un horizon "caractérisé par une pluralité de visions, de perspectives de de stratégies". Or on enregistre dans la société un climat d'instabilité diffuse. "L'incertitude et la fragilité de nombre de jeunes les pousse souvent à la marginalité, les rendant presque invisibles et absents dans les mécanismes socio-culturels... La sphère affective et émotionnelle est fortement marquée par ce climat, qui s'exprime notamment par des phénomènes apparemment contradictoires comme la mise en spectacle de la vie privée ou un repli individualiste voire narcissique... La dimension religieuse, la foi et l'appartenance à l'Eglise sont souvent vécues comme une affaire privée. Certes les manifestations positives ne manquent pas, comme le volontariat ou des expériences de foi profonde et sincère. Un peu partout dans le monde, on "enregistre des efforts pour bâtir une société respectueuse de la liberté et de la dignité de tous, des petits et des faibles avant tout. Réconfortants, ils aident à dresser un tableau précis et objectif des cultures émergentes dans la jeunesse. On ne saurait se contenter de lire les comportements culturels des jeunes à l'aide de critères préfixés devenus des lieux communs, ou de les analyser à l'aide de méthodes dépassés qui partent de catégories culturelles obsolètes. Nous sommes en présence d'une réalité complexe mais fascinante qui doit être comprise en profondeur et abordée avec empathie. Il faut savoir en identifier axes et développements". Avec leurs expressions culturelles et leurs attentes, beaucoup de jeunes dans le Tiers Monde sont "un défi lancé à la société globale de la consommation, à la culture des privilèges acquis par un petit nombre d'occidentaux. Ces cultures émergentes sont d'autant plus importantes qu'elles révèlent un appel à l'aide ou une provocation que l'Eglise comme la société ne sauraient ni ignorer ni négliger".

Puis Benoît XVI a rappelé avoir plusieurs fois parlé d'alarme éducative, qui intéresse "plusieurs dimensions de la personne et de ses relations fondamentales...comme les difficultés d'emploi, de fidélité face aux responsabilités. Il s'agit pour l'avenir du monde et de l'humanité d'un appauvrissement qui n'est pas seulement socio-économique mais avant tout spirituel. Sans espérance, les jeunes n'avanceraient pas et n'entreraient pas dans les dynamiques de l'histoire, avec leur vitalité et leur capacité d'anticipation. On se retrouverait dans un monde replié sur lui même, sans confiance en soi ni regard positif sur le lendemain. Conscients de tant de problèmes, qui touchent aussi à la foi et à l'appartenance à l'Eglise, nous devons renouveler notre confiance dans la jeunesse et réaffirmer l'intérêt que l'Eglise porte à sa condition et à ses modes culturels. L'Eglise doit en faire des points incontournables de son action pastorale... Confiante dans les jeunes et dans leur énergie, l'Eglise place en eux ses espoirs. Elle a besoin de leur vitalité pour continuer avec un nouvel élan la mission que le Christ lui a confiée. J'espère donc vivement que l'Année de la foi soit également pour les jeunes une occasion de redécouvrir et renforcer leur amitié avec le Christ, de qui vient la joie et l'enthousiasme nécessaires à la transformation des cultures et des sociétés".

AUDIENCE A LA FRATERNITE ST.CHARLES BORROMEE

Cite du Vatican, 7 février 2013 (VIS). Hier, le Saint-Père a brièvement reçu les membres de la Fraternité sacerdotale St.Charles Borromée, une société de vie apostolique née du mouvement Communion et Libération et fondé avant d'être prêtre Mgr.Massimo Camisasca, aujourd'hui Evêque de Reggio Emilia-Guastalla (Italie). Etaient présents l'Abbé Paolo Sottopietra, supérieur de la Fraternité, et l'Abbé Julián Carrón, Président de CL. Evoquant le défunt fondateur, Benoît XVI a rappelé "sa foi, sa joie, sa force et la richesse de ses idées, sa créativité dans la foi. Une amitié est née entre nous et grâce à lui j'ai mieux connu la communauté... J'ai également connu Massimo Camisasca, avec qui nous avons discuté de tant de choses. J'ai connu sa créativité artistique, sa capacité à voir et interpréter les signes des temps, sa grande compétence de prêtre éducateur... C'est donc bien de voir grandir une fraternité sacerdotale dans l'esprit de saint Charles Borromée qui demeure un modèle de grand pasteur, stimulé par l'amour du Christ et attentif aux petits qu'il aime en faisant croître la foi et grandir l'Eglise. Votre société est désormais solide et elle suscite des vocations. Mais il y a besoin d'ouverture afin de trouver, d'accompagner, d'aider et guider ces vocations vers la maturité. De ce grand effort de formation je remercie Mgr.Camisasca. L'éducation est plus que jamais fondamentale pour la croissance de la vérité, pour la croissance de notre conscience d'être fils de Dieu et frères du Christ".

AUDIENCES

Cité du Vatican, 7 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

Mme.Annegret Kramp-Karrenbauer, Ministre Président du Land de Sarre (Allemagne).

Le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

Copyright © VIS - Vatican Information Service