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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 3 avril 2013

LES FEMMES, COMMUNICATRICES DE LA RESURRECTION

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). La Résurrection, centre du message chrétien et les deux manières, la profession de foi et le récit par lequel il se transmet, ont été les deux sujets abordés par le Pape François reprenant les catéchèses de l'Année de la foi des audiences générales des mercredis. Comme désormais à son habitude, le Saint-Père a fait le tour de la Place St.Pierre en voiture ouverte pour saluer les dizaines de milliers de personnes venues l'écouter, dont beaucoup présentaient leur enfant pour qu'il les prennent dans ses bras. Après avoir chaleureusement salué les fidèles, le Pape a prié avec eux et après leur avoir dit "Bonjour", il a commencé sa catéchèse en citant le célèbre passage de l'Epître de saint Paul aux Corinthiens: "Si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine".

"Malheureusement, on a souvent cherché à assombrir la foi en la Résurrection de Jésus, et même parmi les croyants des doutes se sont insinués, un peu comme cette foi à l'eau de rose, comme on dit; ce n'est pas la foi forte. Et cela par superficialité, par indifférence parfois, occupés par mille choses que l'on croit plus importantes que la foi, ou par une vision seulement horizontale de la vie. Mais c'est justement la Résurrection qui nous ouvre à une espérance plus grande, parce qu'elle ouvre notre vie et la vie du monde à l'avenir éternel de Dieu, au vrai bonheur, à la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus. Et cela nous amène à vivre avec plus de confiance les réalités quotidiennes, à les affronter avec courage et avec détermination. La Résurrection du Christ apporte un nouvel éclairage à ces réalités quotidiennes. La Résurrection du Christ est notre force!"

Expliquant ensuite les deux formes de transmission de l'événement de la Résurrection dans le Nouveau Testament, le Pape François a parlé en premier lieu de la profession de foi, c'est-à-dire des formules synthétiques qui indiquent le centre de la foi. Par exemple, celles contenues dans la Lettre aux Corinthiens ou dans la Lettre aux Romains dans laquelle saint Paul écrit: Si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. "Depuis les premiers pas de l'Eglise, la foi dans le mystère de la mort et de la Résurrection de Jésus est bien solide et claire", a encore dit le Pape qui a toutefois préféré s'arrêter sur les témoignages sous forme de récit, soulignant que les premiers témoins de cet événement furent d'abord les femmes. Ce sont elles qui à l'aube se rendent au sépulcre pour embaumer le corps de Jésus et qui trouvent le premier signe: la tombe vide. Elles rencontrent ensuite le messager divin qui leur dit: Jésus de Nazareth, le Crucifié, n'est pas ici. Il est ressuscité. "Les femmes -a ajouté le Pape- sont poussées par l'amour et savent accueillir cette annonce avec foi: elles croient, et la transmettent immédiatement, ne la gardent pas pour elles, elles la transmettent. La joie de savoir que Jésus est vivant, l'espérance qui remplit le cœur, ne peuvent être contenues. Cela devrait aussi être ainsi dans nos vies. Sentons la joie d'être chrétiens! Nous croyons en un Ressuscité qui a vaincu le mal et la mort! Ayons le courage de sortir pour apporter cette joie et cette lumière dans tous les lieux de notre vie! La Résurrection du Christ est notre plus grande certitude; c'est notre trésor le plus précieux! Comment ne pas partager avec les autres ce trésor, cette certitude? Elle n'est pas seulement pour nous, nous devons la transmettre, la donner aux autres, la partager avec les autres. C'est justement notre témoignage".

Le Pape a aussi évoqué un autre élément de la profession de foi du Nouveau Testament: le fait que l'on se souviennent seulement des hommes, les apôtres, mais pas des femmes. "Cela parce que, selon la loi juive de l'époque, les femmes et les enfants n'étaient pas considérés comme des témoins fiables, crédibles. Dans les Evangiles, au contraire, les femmes ont un rôle premier, fondamental. Nous pouvons recueillir ici un élément en faveur de l'historicité de la Résurrection: si c'était un fait inventé, dans le contexte de l'époque, il n'aurait pas été lié au témoignage des femmes. Les évangélistes, au contraire, racontent simplement ce qu'il s'est passé: les premiers témoins sont les femmes. Cela signifie que Dieu ne choisit pas selon les critères humains: les premiers témoins de la naissance de Jésus sont les bergers, des gens simples et humbles; les premiers témoins de la Résurrection, ce sont les femmes. Et cela est beau. Et cela est un peu la mission des femmes: des mamans, des femmes! Rendre témoignage aux enfants, aux petits-enfants, que Jésus est vivant, qu'il est le Vivant, le Ressuscité.
Mamans et femmes, portez ce témoignage!".

"Cela nous fait réfléchir aussi sur la façon dont les femmes, dans l'Eglise et sur le chemin de la foi, ont eu et ont encore aujourd'hui un rôle particulier pour ouvrir les portes au Seigneur, pour le suivre et communiquer son visage, parce que le regard de foi a toujours besoin du regard simple et profond de l'amour. Les apôtres et les disciples ont plus de mal à croire en Jésus Ressuscité, les femmes non: Pierre court au sépulcre mais s'arrête à la tombe vide; Thomas doit toucher de ses mains les plaies de Jésus. Dans notre chemin de foi aussi, il est important de savoir et de sentir que Dieu nous aime, de ne pas avoir peur de l'aimer. La foi se professe avec la bouche et avec le cœur, avec la parole et avec l'amour".

Le Saint-Père a rappelé qu'après les apparitions aux femmes, d'autres suivirent où Jésus se fit présent d'une nouvelle façon: "c'est le Crucifié, mais son cœur est glorieux; il n'est pas revenu à la vie terrestre, mais bien dans une condition nouvelle. Au début, ils ne le reconnaissent pas, et c'est seulement à travers ses paroles et ses gestes que leurs yeux s'ouvrent: la rencontre avec le ressuscité transforme, donne une nouvelle force à la foi, un fondement inébranlable. Pour nous aussi, il existe de nombreux signes par lesquels le Ressuscité se fait reconnaître: les saintes Ecritures, l'eucharistie, les autres sacrements, la charité, ces gestes d'amour qui apportent un rayon du Ressuscité. Laissons-nous illuminer par la Résurrection du Christ, laissons-nous transformer par sa force, pour qu'à travers nous dans le monde les signes de mort laissent la place aux signes de vie". A la fin, voyant que sur la Place se trouvaient de nombreux jeunes, le Pape a ajouté: "Jeunes garçons et filles, apportez à tous cette certitude: le Seigneur est vivant et marche à côté de nous dans la vie. Voilà quelle est votre mission! Apportez cette espérance. Soyez ancrés à cette espérance: cette ancre qui est dans le ciel. Tenez fort la corde, soyez ancrés et apportez en avant l'espérance. Vous, témoins de Jésus, portez en avant le témoignage que Jésus est vivant et cela nous donnera l'espérance, il donnera l'espérance à ce monde un peu vieilli par les guerres, par le mal, par le péché. En avant les jeunes!".

CELEBRATIONS PRESIDEES PAR LE PAPE EN AVRIL ET MAI

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). Voici le calendrier des célébrations présidées par le Saint-Père pour les mois d'avril et de mai 2013:

AVRIL

-dimanche 7, II dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde, 17h30, messe pour l'installation de l'Evêque de Rome sur la Chaire romaine, basilique St.Jean-de-Latran.

-dimanche 14,17h30, messe en la basilique St.Paul-hors-les-murs

-dimanche 21, 9h30, messe pour les ordinations sacerdotales en la basilique St.Pierre

-dimanche 28, 10h, messe et confirmations, Place St.Pierre

MAI

-samedi 4, 18h, chapelet en la basilique Ste.Marie-Majeure

-dimanche 5, 10h, messe pour les confraternités, Place St.Pierre

-dimanche 12, 9h30, messe et canonisations des bienheureux Antonio Primaldo et ses compagnons, Laura de Santa Catalina de Siena et Maria Guadalupe Garcia Zavala, Place St.Pierre

-samedi 18, veille de la Pentecôte, 18h, veillée avec les mouvements ecclésiaux, Place St.Pierre

-dimanche 19, dimanche de Pentecôte, 10h, messe avec les mouvements ecclésiaux, Place St.Pierre.

LE PAPE PRIE SUR LA TOMBE DU BIENHEUREUX JEAN-PAUL II

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). A l'occasion du huitième anniversaire de la mort du bienheureux Jean-Paul II (2 avril 2005), le Pape François s'est rendu hier soir sur sa tombe dans la Basilique Saint-Pierre. Accompagné du Cardinal Angelo Comastri, Archiprêtre de la basilique, et de son Secrétaire personnel, Mgr.Alfred Xuereb, le Saint-Père a prié un long moment à la chapelle Saint-Sébastien où se trouve la sépulture du bienheureux, ainsi que les tombes du bienheureux Jean XXIII et de saint Pie X. "De même que la visite à la tombe de saint Pierre et aux Grottes vaticanes -dit une note de la Salle de Presse du Saint-Siège-, la visite de ce soir dans la basilique exprime la profonde continuité spirituelle du ministère pétrinien des Papes que le Pape François vit et sent intensément, comme il l'a aussi montré dans sa rencontre et ses nombreux appels téléphoniques à son prédécesseur Benoît XVI".

VISITE DU PAPE A LA NECROPOLE VATICANE

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). Lundi 1 avril en fin d'après-midi, le Pape est allé se recueillir sur la tombe de saint Pierre qui se trouve dans la nécropole sous la basilique vaticane. Il s'est arrêté pour prier dans la chapelle Clémentine, lieu le plus proche de la sépulture du premier apôtre qui se trouve exactement au-dessous de l'autel central et de la coupole de la basilique. Le Saint-Père a parcouru l'allée centrale de la nécropole accompagné du Cardinal Angelo Comastri, Archiprêtre de la basilique St.Pierre, de Mgr.Vittorio Lanzani, Délégué de la Fabrique de St.Pierre et de MM.Pietro Zanader et Mario Bosco, responsables de la nécropole. Il s'est ensuite rendu aux Grottes vaticanes pour rendre hommage aux tombes des papes des siècles passés qui s'y trouvent: Benoît XV, Pie XI, Pie XII, Paul VI et Jean-Paul I.

SOLIDAIRES AVEC LES AUTISTES

Cité du Vatican, 2 avril 2013 (VIS). A l'occasion de la célébration, ce 2 avril, de la 6 Journée mondiale de l'autisme, Mgr.Zygmunt Zimowski, Président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé a publié le message suivant:

"Très chers frères et très chères sœurs, à l'occasion de la 6 Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, qui est célébrée cette année pendant le temps liturgique en correspondance des fêtes de Pâques, le Conseil Pontifical des Services de Santé entend manifester le souci de l'Eglise pour les personnes autistes et pour leurs familles, en invitant les communautés chrétiennes et toutes les personnes de bonne volonté à exprimer une solidarité authentique à leur égard. Je voudrais baser ma réflexion sur l'attitude de Jésus en marche vers Emmaüs aux côtés des deux disciples. Le regard égaré –et plus encore, émerveillé- qui rythme le pas de Cléophas et de Simon, pourrait être le même que celui qui marque le visage et le cœur des parents ayant un ou une enfant autiste, ou fortement lui ressembler. Autisme: un mot qui fait peur aujourd'hui encore, bien que dans les nombreux soins qui, traditionnellement, excluaient les handicaps un progrès ait été fait pour accepter dans la société les personnes différentes, pour démanteler beaucoup de préjugés relatifs aux personnes handicapées et jusqu'à leurs familles. Définir une personne comme autiste semble comporter automatiquement un jugement négatif sur celle qui en est atteint et, implicitement, une sentence d'éloignement définitif de la société. Par ailleurs, la personne semble être dans l'incapacité de communiquer à autrui de façon profitable -comme si, parfois, elle se trouvait sous une cloche de verre– l'univers intérieur qui est le sien, un univers merveilleux pour nous, mais impénétrable. Et c'est cette image typique et stéréotypée de l'enfant autiste qui doit être entièrement revue. Comme une sorte de fil rouge, l'Eglise a toujours, depuis sa naissance, manifesté son attention à cet aspect de la médecine, en apportant des témoignages concrets au niveau universel. Un témoignage, surtout, est l'Amour au-delà du stigmate, ce stigmate social qui isole le malade, le faisant se sentir un corps étranger: je me réfère ici à ce sentiment de solitude dont on parle souvent dans la société moderne mais qui est encore plus présent dans le monde actuel de la santé, un monde parfait dans sa technicité, mais toujours plus absent et privé de cette dimension affective qui, au contraire, devrait caractériser chaque acte ou parcours thérapeutique.
Face aux problèmes et aux difficultés que ces enfants et leurs parents doivent affronter, c'est avec humilité que l'Eglise propose un itinéraire au frère souffrant, en l'accompagnant avec compassion et tendresse tout au long de son parcours tortueux au plan humain et psycho-relationnel, en ayant recours aux paroisses, aux associations, aux mouvements ecclésiaux et aux personnes de bonne volonté. Très chers frères et très chères sœurs, il faut nécessairement que le fait de se mettre à l'écoute s'accompagne d'une solidarité fraternelle authentique. Il doit toujours y avoir une attention globale à la personne fragile, comme c'est le cas du malade autiste: une attention qui se concrétise dans le sentiment de proximité que chaque agent de la santé –suivant le rôle particulier de chacun– doit savoir transmettre à son malade et à sa famille, pour que l'autiste ne se sente pas un simple numéro, en faisant en sorte de donner corps à une situation où le chemin est partagé, un chemin fait de gestes, de comportements, de mots –même s'ils ne sont pas éblouissants– qui suggèrent une quotidienneté proche de la normalité. Ce qui signifie écouter l'exhortation, impérieuse, à ne pas perdre de vue la personne dans son intégralité: aucune procédure, aussi parfaite soit-elle, ne pourra se révéler efficace si elle est vidée du sel de l'Amour, de cet Amour que chacun de ces malades vous demande, lorsque vous le regardez dans les yeux. A la fin, le meilleur bilan qui viendra nous enrichir sera leur sourire, la sérénité d'une famille qui voit un être cher au cœur d'un engrenage complexe auquel, en vertu de sa tâche spécifique, chacun de nous est appelé à contribuer pour gérer sa vie, de même que le partage, un partage réel. Dans la pratique, il s'agit d'accueillir les enfants autistes dans les différents secteurs des activités sociales, éducatives, catéchétiques, liturgiques d'une façon qui corresponde à leurs capacités relationnelles et y soit proportionnelle. Pour ceux qui ont reçu le don de la foi, cette solidarité devient présence aimante et proximité généreuse à celui qui souffre, à l'exemple et à l'imitation de Jésus-Christ, le bon Samaritain, qui, avec sa passion, sa mort et sa résurrection, a racheté l'humanité.
En cette Année de la Foi, le désir du Conseil pontifical pour les Services de Santé est de partager avec les personnes qui souffrent à cause de l'autisme, l'espérance et la certitude qu'avec l'Amour nous pouvons reconnaître le Christ Ressuscité chaque fois qu'il se fait notre prochain sur le chemin de la vie. Une référence pour nous sera l'affirmation suivante de Jean-Paul II, auquel nous demandons d'intercéder et dont nous célébrons précisément aujourd'hui le huitième anniversaire de son retour à la Maison du Père: "La qualité de la vie au sein d'une communauté se mesure en grande partie par l'engagement dans l'assistance aux plus faibles et aux personnes plus indigentes, et dans le respect de leur dignité d'hommes et de femmes. Le monde des droits ne peut pas être uniquement l'apanage des personnes saines. La personne atteinte de handicap doit elle aussi être aidée à réaliser toutes ses potentialités d'ordre physique, psychique et spirituel. Ce n'est que si les droits des plus faibles sont reconnus qu'une société peut prétendre être fondée sur le droit et la justice”.
Que les mots que le Saint-Père François dans les premiers jours de son pontificat a prononcés pour manifester sa proximité aux pauvres et aux personnes souffrantes nous éclairent en permanence: "nous devons tout faire pour garder vivante dans le monde la soif d'absolu, en ne permettant pas que prévale une vision de la personne humaine à une seule dimension, selon laquelle l'homme se réduit à ce qu'il produit et ce qu'il consomme: c'est là l'un des pièges plus dangereux de notre temps”. Tout en souhaitant une collaboration de tous pour pouvoir répondre de façon chorale et généreuse aux nombreuses instances qui nous parviennent de nos frères atteints d'autisme et de leurs famille, je confie leurs souffrances, leurs joies et leur espérance à la médiation de Marie, Mère du Christ et Santé des malades qui, en se tenant au pied de la Croix, nous a enseigné à nous arrêter près de toutes les croix de l'Homme d'aujourd'hui. Aux personnes autistes, à leurs familles et à tous ceux qui sont engagés à les servir, je tiens à redire ma proximité et ma prière et j'envoie mes vœux sincères et affectueux pour une Pâque sereine et joyeuse, dans la paix du Seigneur Ressuscité".

REGINA COELI: LE POUVOIR DE LA GRACE

Cité du Vatican, 1 avril 2013 (VIS). Lundi midi, le Pape François a récité le Regina Coeli avec les fidèles réunis Place St.Pierre. "Bonjour et bonnes Pâques à tous -a-t-il dit-. Je vous remercie d'être venus aujourd'hui encore si nombreux pour partager la joie de Pâques, mystère central de notre foi. Que la force de la Résurrection du Christ puisse atteindre chaque personne -spécialement ceux qui souffrent- et toutes les situations qui ont le plus besoin de confiance et d'espérance".

"Le Christ a vaincu le mal de façon pleine et définitive, mais c'est à nous qu'il revient, à nous les hommes de tous les temps, d'accueillir cette victoire dans notre vie et dans les réalités concrètes de l'histoire et de la société... C'est vrai, le baptême qui nous rend fils de Dieu, l'eucharistie qui nous unit au Christ, doivent devenir vie, c'est-à-dire se traduire en attitudes, comportements, gestes, choix. La grâce contenue dans les sacrements pascals est un potentiel de renouvellement énorme pour l'existence personnelle, pour la vie des familles, pour les relations sociales. Mais tout passe à travers le cœur humain: si je me laisse atteindre par la grâce du Christ ressuscité, si je lui permets de changer cet aspect en moi qui n'est pas bon, qui peut me faire mal et aux autres, je permets à la victoire du Christ de s'affirmer dans ma vie, d'élargir son action bénéfique. Voilà quel est le pouvoir de la grâce! Sans la grâce nous ne pouvons rien. Sans la grâce nous ne pouvons rien! Et avec la grâce du baptême et de la communion eucharistique, je peux devenir un instrument de la miséricorde de Dieu, de cette belle miséricorde de Dieu!".

"Exprimer dans la vie le sacrement que nous avons reçu: voilà quelle est notre engagement quotidien, mais je dirais aussi notre joie quotidienne! La joie de se sentir des instruments de la grâce du Christ, comme des sarments de la vigne qu'il est lui-même, animé par la lymphe de son Esprit! Prions ensemble, au nom du Seigneur mort et ressuscité, et par l'intercession de la Vierge Marie, pour que le mystère pascal puisse opérer profondément en nous et à notre époque, pour que la haine fasse place à l'amour, le mensonge à la vérité, la vengeance au pardon, la tristesse à la joie". Après la prière mariale, le Pape a salué en italien les pèlerins des différents continents en leur souhaitant de passer un lundi de Pâques tranquille, "où résonne avec force l'annonce joyeuse de Pâques: le Christ est ressuscité! Et il a conclu par ses mots: "Bonnes Pâques à tous et bon déjeuner!"

SESSION PLENIERE DE LA COMMISSION PONTIFICALE BIBLIQUE

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). La Commission pontificale biblique tiendra sa session plénière annuelle du 8 au 12 avril, à la Maison Sainte-Marthe de la Cité du Vatican, sous la présidence de Mgr.Gerhard Ludwig Müller. Le P.Klemens Stock, S.J., Secrétaire général dirigera les travaux de cette assemblée. La réunion conclura le thème d'étude: Inspiration et vérité dans la Bible. "Depuis quelques années -informe un communiqué de cet organisme- la commission a décidé de concentrer ses efforts pour vérifier de quelle façon le thème de l'inspiration et de la vérité se manifestent dans les différents livres des saintes Ecritures. L'objectif de cette réflexion est d'offrir une contribution positive pour que, dans une compréhension approfondie des concepts d'inspiration et de vérité, la Parole de Dieu soit accueillie par tous les fidèles, d'une façon toujours plus adéquate à ce don particulier dans lequel Dieu se communique lui-même et invite les hommes à la communion avec Lui".

LE CARDINAL OLORUNFEMI PREND POSSESSION DE SON TITRE

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). Le Bureau des célébration liturgiques du Souverain Pontife a fait savoir aujourd'hui que dimanche 7 avril à 12h, le Cardinal John Olorunfemi Onaiyekan, Archevêque d'Abudja (Nigeria), prendra possession du titre de Saint-Saturnin, à Rome.

dimanche 31 mars 2013

LA MISERICORDE DE DIEU PEUT AUSSI FAIRE FLEURIR LA TERRE LA PLUS ARIDE


Cité du Vatican, 31 mars 2013 (VIS). Aujourd’hui, dimanche de Pâques à 10h15, place St.Pierre, le Saint-Père a célébré la messe de la Résurrection du Seigneur, première messe pascale du nouvel Evêque de Rome. Les fidèles romains et des pèlerins du monde entier, plus de 250.000 personnes, ont participé à cette célébration qui a commencé par le rituel du Resurrexit avec l’ouverture d’une image du Ressuscité placée à côté de l’autel papal. Le Pape n’a pas prononcé d’homélie, puisqu’après la messe il adresse son message de Pâques au cours de la bénédiction Urbi et Orbi. La fête de la Résurrection du Seigneur est connue pour être très fleurie et la place St.Pierre n’a pas manqué de faire honneur à cette tradition cette année encore. Plus de 40.000 fleurs, offertes par les cultivateurs hollandais, ont transformé les abords de l’autel papal en un magnifique jardin. On a pu y voir notamment des narcisses jaunes et des liliacées blanches, couleurs de Pâques et du drapeau pontifical, représentant la pureté du sacrifice de Jésus et la gloire de sa résurrection, ainsi que des fleurs de couleur rose symbolisant la lumière du Christ ressuscité qui détruit les ténèbres.

A midi, le Pape François s’est adressé, depuis la loggia centrale de la basilique St.Pierre, aux fidèles réunis sur la Place et à tous ceux qui suivaient l’évènement par la radio, la télévision ou d’autres moyens de communication, et a prononcé son discours pascal. "La miséricorde de Dieu peut faire fleurir aussi la terre la plus aride", a dit le Pape, qui a prié pour la paix au Moyen-Orient "en particulier entre Israéliens et Palestiniens, qui travaillent à trouver la route de la concorde, afin qu’ils reprennent avec courage et disponibilité les négociations"-, en Irak, en Syrie, au Mali, au Nigeria, dans la région orientale du Congo, en République centrafricaine et en Corée du Nord. Voici le texte complet prononcé par le Pape:

"Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bonne fête de Pâques! Bonne fête de Pâques! C’est une grande joie pour moi de pouvoir vous faire cette annonce: le Christ est ressuscité! Je voudrais qu’elle arrive dans chaque maison, dans chaque famille, spécialement là où il y a plus de souffrance, dans les hôpitaux, dans les prisons… Surtout je voudrais qu’elle atteigne tous les cœurs, parce que c’est là que Dieu veut semer cette Bonne Nouvelle: Jésus est ressuscité, c‘est l’espérance pour toi, tu n’es plus sous la domination du péché, du mal! L’amour a vaincu, la miséricorde a vaincu! La miséricorde l’emporte toujours! Nous aussi, comme les femmes disciples de Jésus, qui allèrent au tombeau et le trouvèrent vide, nous pouvons nous demander quel sens a cet événement. Que signifie: Jésus est ressuscité? Cela signifie que l’amour de Dieu est plus fort que le mal et que la mort elle-même; cela signifie que l’amour de Dieu peut transformer notre vie, faire fleurir ces zones de désert qui sont dans notre cœur. Et cela, l’amour de Dieu peut le faire. Ce même amour par lequel le Fils de Dieu s’est fait homme et est allé jusqu’au bout du chemin de l’humilité et du don de soi, jusqu’aux enfers, jusqu’à l’abîme de la séparation de Dieu, ce même amour miséricordieux a inondé de lumière le corps mort de Jésus, l’a transfiguré, l’a fait passer dans la vie éternelle. Jésus n’est pas retourné à la vie d’avant, à la vie terrestre, mais il est entré dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec notre humanité, il nous a ouvert à un avenir d’espérance. Voilà ce qu’est Pâques: c’est l’exode, le passage de l’homme de l’esclavage du péché, du mal à la liberté de l’amour, du bien. Parce que Dieu est vie, seulement vie, et sa gloire c’est nous, l’homme vivant. Chers frères et sœurs, le Christ est mort et ressuscité une fois pour toutes et pour tous, mais la force de la Résurrection, ce passage de l’esclavage du mal à la liberté du bien, doit se réaliser en tout temps, dans les espaces concrets de notre existence, dans notre vie de chaque jour. Que de déserts, aujourd’hui encore, l’être humain doit-il traverser! Surtout le désert qui est en lui, quand manque l’amour de Dieu et du prochain, quand manque la conscience d’être un gardien de tout ce que le Créateur nous a donné et nous donne. Mais la miséricorde de Dieu peut aussi faire fleurir la terre la plus aride, peut redonner vie aux ossements desséchés. Alors, voici l’invitation que j’adresse à tous: accueillons la grâce de la Résurrection du Christ! Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons-nous aimer par Jésus, laissons la puissance de son amour transformer aussi notre vie; et devenons des instruments de cette miséricorde, des canaux à travers lesquels Dieu puisse irriguer la terre, garder toute la création et faire fleurir la justice et la paix.

Et demandons ainsi à Jésus ressuscité, qui transforme la mort en vie, de changer la haine en amour, la vengeance en pardon, la guerre en paix. Oui, le Christ est notre paix et par lui implorons la paix pour le monde entier! Paix pour le Moyen-Orient, en particulier entre Israéliens et Palestiniens, qui ont du mal à trouver la route de la concorde, afin qu’ils reprennent avec courage et disponibilité les négociations pour mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis trop longtemps. Paix en Irak, pour que cesse définitivement toute violence, et, surtout, pour la Syrie bien aimée, pour sa population blessée par le conflit et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation. Que de sang a été versé! Et combien de souffrances devront encore être infligées avant qu’on réussisse à trouver une solution politique à la crise? Paix pour l’Afrique, théâtre encore de conflits sanglants. Au Mali, afin qu’il retrouve unité et stabilité; et au Nigéria, où malheureusement ne cessent les attentats qui menacent la vie de tant d’innocents et où de nombreuses personnes, même des enfants, sont retenues en otage par des groupes terroristes. Paix dans l’est de la République Démocratique du Congo et en République Centrafricaine, où nombreux sont ceux qui sont contraints à laisser leurs maisons et vivent encore dans la peur. Paix en Asie, surtout dans la Péninsule coréenne, pour que soient surmontées les divergences et que mûrisse un esprit renouvelé de réconciliation. Paix au monde entier, encore si divisé par l’avidité de ceux qui cherchent des gains faciles, blessé par l’égoïsme qui menace la vie humaine et la famille, égoïsme qui continue la traite de personnes, l’esclavage le plus répandu en ce vingt-et-unième siècle; la traite des personnes est vraiment l’esclavage le plus répandu de ce vingt-et-unième siècle! Paix au monde entier, déchiré par la violence liée au trafic de drogue et par l’exploitation inéquitable des ressources naturelles! Paix à notre Terre! Que Jésus ressuscité apporte réconfort aux victimes des calamités naturelles et fasse de nous des gardiens responsables de la création! Chers frères et sœurs, à vous tous qui m’écoutez de Rome et de toutes les parties du monde, j’adresse l’invitation du Psaume: Rendez grâce au Seigneur: Il est bon! Eternel est son amour! Oui, que le dise Israël: Eternel est son amour!"

Ensuite, le Pape François a prononcé quelques mots en italien, au lieu de saluer dans les différentes langues, pour souhaiter bonnes Pâques au monde entier. Voici ce qu’il a dit: "Chers frères et sœurs, rassemblés de toutes les parties du monde sur cette Place, cœur de la chrétienté, et vous tous qui êtes reliés à travers les moyens de communication, je renouvelle mes vœux : Bonne fête de Pâques! Apportez dans vos familles et vos pays le message de joie, d’espérance et de paix, que chaque année, en ce jour on renouvelle avec force. Le Seigneur ressuscité, vainqueur du péché et de la mort soit votre soutien à tous, en particulier aux plus faibles et aux plus nécessiteux. Merci pour votre présence et le témoignage de votre foi. Une pensée et un merci tout particulier pour le don de ces très belles fleurs qui viennent des Pays-Bas. A tous je répète affectueusement : que le Christ ressuscité guide chacun de vous et l’humanité tout entière sur les sentiers de la justice de l’amour et de la paix". Enfin, le Saint-Père a donné sa bénédiction Urbi et Orbi, à la ville et au monde.

VEILLEE PASCALE: NOUS AVONS PEUR DES SURPRISES DE DIEU!


Cité du Vatican, 31 mars 2013 (VIS). Hier à 20h30, en la basilique St. Pierre, le Saint-Père a présidé la veillée pascale. La célébration a commencé dans l’atrium de la basilique avec la bénédiction du feu et la préparation du cierge pascal. Après la procession jusqu’à l’autel avec le cierge pascal allumé et le chant de l’Exultet, s’est déroulée la liturgie de la Parole, la liturgie baptismale et la liturgie eucharistique concélébrée par les cardinaux.

Au cours de la célébration, le Pape a administré les sacrements d’initiation chrétienne (baptême, confirmation et première communion) à quatre personnes provenant d’Italie, d’Albanie, de Russie et des Etats-Unis. Après la proclamation de l’Evangile, il a commenté, dans son homélie, l’Evangile des saintes femmes qui se rendent au sépulcre, rencontrent les anges et trouvent la tombe vide. "Nous avons peur des surprises de Dieu; nous avons peur des surprises de Dieu! Il nous surprend toujours!", a dit le Pape. Voici le texte intégal de son homélie:

"Chers frères et soeurs, dans l’évangile de cette nuit lumineuse de la Vigile pascale, nous rencontrons en premier les femmes qui se rendent au tombeau de Jésus avec les aromates pour oindre son corps. Elles viennent pour accomplir un geste de compassion, d’affection, d’amour, un geste traditionnel envers une personne chère défunte, comme nous le faisons nous aussi. Elles avaient suivi Jésus, l’avaient écouté, s’étaient senties comprises dans leur dignité et l’avaient accompagné jusqu’à la fin, sur le Calvaire, et au moment de la déposition de la croix. Nous pouvons imaginer leurs sentiments tandis qu’elles vont au tombeau: une certaine tristesse, le chagrin parce que Jésus les avait quittées, il était mort, son histoire était terminée. Maintenant on revenait à la vie d’avant. Cependant dans les femmes persistait l’amour, et c’est l’amour envers Jésus qui les avait poussées à se rendre au tombeau. Mais à ce point il se passe quelque chose de totalement inattendu, de nouveau, qui bouleverse leur cœur et leurs programmes et bouleversera leur vie: elles voient la pierre enlevée du tombeau, elles s’approchent, et ne trouvent pas le corps du Seigneur. C’est un fait qui les laisse hésitantes, perplexes, pleines de questions: Que s’est-il passé?, Quel sens tout cela a-t-il?. Cela ne nous arrive-t-il pas peut-être aussi à nous quand quelque chose de vraiment nouveau arrive dans la succession quotidienne des faits? Nous nous arrêtons, nous ne comprenons pas, nous ne savons pas comment l’affronter. La nouveauté souvent nous fait peur, aussi la nouveauté que Dieu nous apporte, la nouveauté que Dieu nous demande. Nous sommes comme les Apôtres de l’Evangile: nous préférons souvent garder nos sécurités, nous arrêter sur une tombe, à la pensée pour un défunt, qui à la fin vit seulement dans le souvenir de l’histoire comme les grand personnages du passé. Nous avons peur des surprises de Dieu; nous avons peur des surprises de Dieu! Il nous surprend toujours! Frères et sœurs, ne nous fermons pas à la nouveauté que Dieu veut porter dans notre vie! Ne sommes-nous pas souvent fatigués, déçus, tristes, ne sentons-nous pas le poids de nos péchés, ne pensons-nous pas que nous n’y arriverons pas? Ne nous fermons pas sur nous-mêmes, ne perdons pas confiance, ne nous résignons jamais: il n’y a pas de situations que Dieu ne puisse changer, il n’y a aucun péché qu’il ne puisse pardonner si nous nous ouvrons à Lui.

Mais revenons à l’Evangile, aux femmes et faisons un pas en avant. Elles trouvent la tombe vide, le corps de Jésus n’y est pas, quelque chose de nouveau est arrivé, mais tout cela ne dit encore rien de clair: cela suscite des interrogations, laisse perplexes, sans offrir une réponse. Et voici deux hommes en vêtement éclatant, qui disent: Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Ce qui était un simple geste, un fait, accompli bien sûr par amour –le fait de se rendre au tombeau– maintenant se transforme en événement, en un fait qui change vraiment la vie. Rien ne reste plus comme avant, non seulement dans la vie de ces femmes, mais aussi dans notre vie et dans l’histoire de l’humanité. Jésus n’est pas mort, il est ressuscité, il est le Vivant! Il n’est pas seulement revenu à la vie, mais il est la vie même, parce qu’il est le Fils de Dieu, qu’il est le Vivant. Jésus n’est plus dans le passé, mais il vit dans le présent et est projeté vers l’avenir, il est l’aujourd’hui éternel de Dieu. Ainsi la nouveauté de Dieu se présente aux yeux des femmes, des disciples, de nous tous: la victoire sur le péché, sur le mal, sur la mort, sur tout ce qui opprime la vie et lui donne un visage moins humain. Et c’est un message adressé à moi, à toi, chère sœur et cher frère. Combien de fois avons-nous besoin que l’Amour nous dise: pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts? Les problèmes, les préoccupations de tous les jours tendent à nous faire replier sur nous-mêmes, dans la tristesse, dans l’amertume… et là se trouve la mort. Ne cherchons pas là Celui qui est vivant! Accepte alors que Jésus Ressuscité entre dans ta vie, accueille-le comme ami, avec confiance: Lui est la vie! Si jusqu’à présent tu as été loin de Lui, fais un petit pas: il t’accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, accepte de risquer: tu ne seras pas déçu. S’il te semble difficile de le suivre, n’aies pas peur, fais-lui confiance, sois sûr que Lui, il t’est proche, il est avec toi et te donnera la paix que tu cherches et la force pour vivre comme Lui le veut.

Il y a un dernier élément simple de l’Evangile de cette lumineuse Vigile pascale que je
voudrais souligner. Les femmes rencontrent la nouveauté de Dieu: Jésus est ressuscité, il est le Vivant ! Mais devant le tombeau vide et les deux hommes en vêtement éclatant, leur première réaction est une réaction de crainte: elles baissaient le visage vers le sol -note saint Luc-, elles n’avaient pas non plus le courage de regarder. Mais quand elles entendent l’annonce de la Résurrection, elles l’accueillent avec foi. Et les deux hommes en vêtement éclatant introduisent un verbe fondamental: Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée… Et elles se rappelèrent ses paroles. C’est l’invitation à faire mémoire de la rencontre avec Jésus, de ses paroles, de ses gestes, de sa vie; et c’est vraiment le fait de se souvenir avec amour de l’expérience avec le Maître qui conduit les femmes à dépasser toute peur et à porter l’annonce de la Résurrection aux Apôtres et à tous les autres. Faire mémoire de ce que Dieu a fait et fait pour moi, pour nous, faire mémoire du chemin parcouru; et cela ouvre le cœur à l’espérance pour l’avenir. Apprenons à faire mémoire de ce que Dieu a fait dans notre vie. En cette Nuit de lumière, invoquant l’intercession de la Vierge Marie, qui gardait chaque événement dans son cœur, demandons que le Seigneur nous rende participants de sa Résurrection: qu’il nous ouvre à sa nouveauté qui transforme, aux surprises de Dieu; qu’il fasse de nous des hommes et des femmes capables de faire mémoire de ce qu’il accomplit dans notre histoire personnelle et dans celle du monde; qu’il nous rende capables de le sentir comme le Vivant, vivant et agissant au milieu de nous; qu’il nous enseigne chaque jour à ne pas chercher parmi les morts Celui qui est vivant. Amen."

INTENTIONS DE PRIERE POUR AVRIL


Cité du Vatican, 31 mars 2013 (VIS). L'intention de prière générale du Saint-Pere pour Avril est: "Pour que célébrer et prier publiquement soit source de vie nouvelle pour les croyants. ".
Son intention missionnaire est: "Pour que les Eglises particulières des territoires de mission soient signe et instrument d’espérance et de résurrection."

AVIS


Cité du Vatican, 31 mars 2013 (VIS). Bien qu’habituellement, lors des fêtes de la Semaine Sainte, le service du VIS soit suspendu, cette année, de façon exceptionnelle, le Vatican Information Service a retransmis toutes les activités du nouveau Pape François au cours du Triduum pascal. Demain lundi 1 avril et mardi 2, jours fériés au Vatican, il n’y aura pas de bulletin du VIS. La transmission reprendra mercredi 3 avril.

samedi 30 mars 2013

VENDREDI SAINT: EN CETTE NUIT UNE SEULE PAROLE DOIT DEMEURER, C’EST LA CROIX ELLE-MEME

Cité du Vatican, 30 mars 2013 (VIS). Hier, Vendredi saint, à 17 h, le Pape François a présidé en la Basilique St.Pierre la célébration de la Passion du Seigneur. La liturgie de la Parole, relatant tout le récit de la Passion selon saint Jean, a été suivie de l’homélie et de la prière universelle. Le rite s’est poursuivi avec l’adoration de la Croix et s’est terminé par la communion.

Le soir à 21 h 15’, le Saint-Père s’est rendu au Colisée pour y présider, pour la première fois, le chemin de croix. Cette année les textes des méditations et prières accompagnant chaque station ont été écrits par deux jeunes Libanais sous la direction du Cardinal Bechara Boutros Raï, O.M.M., Patriarche d’Antioche des Maronites du Liban. Les images des livrets distribués aux fidèles, reproduisaient des stations de chemin de croix réalisées par un franciscain anonyme de Bethléem du XIX siècle. Plus de cent mille personnes étaient présentes, dont beaucoup de jeunes et un groupe important venu du Liban. Le Pape a suivi la cérémonie, retransmise en mondovision, depuis une petite estrade placée sur la colline du Palatin. Deux jeunes du diocèse de Rome et deux Libanais tenaient les torches aux côtés de la croix qui a été successivement portée par le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Sa Sainteté pour le diocèse de Rome, deux familles d’Italie et d’Inde, une personne en fauteuil roulant, deux séminaristes chinois, deux frères franciscains de la Custodie de Terre Sainte, deux religieuses nigérianes et deux libanaises, et deux jeunes du Brésil. Au terme du chemin de croix, le Pape a prononcé les paroles suivantes:

"Chers frères et sœurs, je vous remercie d’avoir participé nombreux à ce moment d’intense prière. Et je remercie aussi tous ceux qui se sont unis à nous par les moyens de communication, spécialement les personnes malades et les personnes âgées. Je ne veux pas ajouter beaucoup de paroles. En cette nuit une seule parole doit demeurer, c’est la Croix elle-même. La Croix de Jésus est la Parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde. Parfois il nous semble que Dieu ne répond pas au mal, qu’il demeure silencieux. En réalité Dieu a parlé, a répondu, et sa réponse est la Croix du Christ: une Parole qui est amour, miséricorde, pardon. Elle est aussi jugement: Dieu nous juge en nous aimant. Rappelons nous cela: Dieu nous juge en nous aimant. Si j’accueille son amour je suis sauvé, si je le refuse je suis condamné, non par lui, mais par moi-même, parce que Dieu ne condamne pas, lui aime et sauve seulement. Chers frères et sœurs, la parole de la Croix est aussi la réponse des chrétiens au mal qui continue à agir en nous et autour de nous. Les chrétiens doivent répondre au mal par le bien, en prenant sur eux la croix, comme Jésus. Ce soir nous avons entendu le témoignage de nos frères du Liban: ce sont eux qui ont composé ces belles méditations et prières. Nous les remercions de tout cœur pour ce service et surtout pour le témoignage qu’ils nous donnent. Nous l’avons vu quand le Pape Benoît est allé au Liban: nous avons vu la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette Terre et de l’amitié de tant de nos frères musulmans et de beaucoup d’autres. Ce fut un signe pour le Moyen Orient et pour le monde entier: un signe d’espérance. Alors continuons ce chemin de croix dans la vie de tous les jours! Marchons ensemble sur le chemin de la Croix, marchons en portant dans le cœur cette parole d’amour et de pardon. Marchons en attendant la Résurrection de Jésus qui nous aime tant. Il est tout amour!"

OSTENSION EXTRAORDINAIRE DU SAINT SUAIRE

Cité du Vatican, 30 mars 2013 (VIS). Aujourd’hui, Samedi saint, de 17h15 à 18h40, en la cathédrale de Turin, sera exposé de façon exceptionnelle le Saint Suaire. Cette initiative a lieu dans le cadre de l’Année de la foi proclamée par le Pape Benoît XVI. Cette ostension sera retransmise par la RAI en mondiovision.

A cette occasion, le Pape François a adressé un message-vidéo dont voici le texte intégral: "Chers frères et sœurs, je me place, moi aussi avec vous devant le Saint Suaire, et je remercie le Seigneur qui nous offre cette possibilité avec les moyens d’aujourd’hui. Même si cela se fait sous cette forme, il ne s’agit pas d’une simple observation, mais d’une vénération, c’est un regard de prière. Je dirais davantage: c’est se laisser regarder. Ce visage a les yeux clos, c’est le visage d’un défunt, et pourtant mystérieusement il nous regarde, et dans le silence il nous parle. Comment est-ce possible? Comment se fait-il que le peuple fidèle, comme vous, veuille s’arrêter devant cette icône d’un homme flagellé et crucifié? Parce que l’homme du Suaire nous invite à contempler Jésus de Nazareth. Cette image –imprimée dans la toile– parle à notre cœur et nous pousse à gravir le Mont du Calvaire, à regarder le bois de la croix, à nous immerger dans le silence éloquent de l’amour. Laissons-nous donc rejoindre par ce regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre cœur. Ecoutons ce qu’il veut nous dire, dans le silence, en passant au-delà de la mort-même. A travers le Saint Suaire nous parvient la Parole unique et ultime de Dieu: l’Amour fait homme, incarné dans notre histoire; l’Amour miséricordieux de Dieu qui a pris sur lui tout le mal du monde pour nous libérer de sa domination. Ce visage défiguré ressemble à tant de visages d’hommes et de femmes blessés par une vie qui ne respecte pas leur dignité, par des guerres et des violences qui frappent les plus faibles… Pourtant le visage du Suaire communique une grande paix; ce corps torturé exprime une souveraine majesté. C’est comme s’il laissait transparaître une énergie contenue mais puissante, c’est comme s’il nous disait: aies confiance, ne perd pas l’espérance; la force de l’amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout. Pour cela, contemplant l’homme du Suaire, je fais mienne, en ce moment, la prière que saint François d’Assise prononça devant le Crucifié: Dieu Très-Haut et glorieux, viens éclairer les ténèbres de mon cœur; donne-moi une foi droite, une espérance solide et une parfaite charité; donne-moi de sentir et de connaître, Seigneur, afin que je puisse l’accomplir, ta volonté sainte qui ne saurait m’égarer. Amen."

vendredi 29 mars 2013

A DE JEUNES DETENUS: COMME PRETRE ET COMME EVEQUE, JE DOIS ETRE A VOTRE SERVICE


Cité du Vatican, 29 mars 2013 (VIS). Hier, Jeudi saint, à 17 h, le Pape François a quitté le Vatican pour se rendre à l’Institut pénal pour mineurs de Casal del Marmo en périphérie de Rome où il a célébré, à 17 h 30’ la messe In Coena Domini, première célébration du Triduum pascal, pour une cinquantaines de jeunes détenus. Au cours de la célébration, il a lavé les pieds de dix garçons et deux filles, et a dit dans son homélie que son devoir était d’aider les autres: "Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur". Au moment du lavement des pieds, le Pape François s’est agenouillé six fois, et chaque fois, il a fait couler de l’eau sur leurs pieds, les a séchés et les a embrassés. Une des filles à qui il a lavé les pieds était italienne et l’autre provenait d’un pays de l’Europe de l’est. Voici l’homélie que le Pape a prononcé après la lecture de l’Evangile:

"Ceci est émouvant. Jésus qui lave les pieds à ses disciples. Pierre ne comprenait rien, il refusait. Mais Jésus lui a expliqué. Jésus –Dieu- a fait cela! Et il explique à ses disciples: Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c’est un exemple que je vous ai donné pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous. C’est l'exemple du Seigneur: Il est le plus important et Il lave les pieds, parce qu'entre nous celui qui est le plus haut doit être au service des autres. Et c’est un symbole, un signe, non? Laver les pieds c’est dire: je suis à ton service. Et nous aussi, entre nous, ne devons-nous pas nous laver les pieds tous les jours les uns aux autres; mais qu’est-ce que cela signifie? Que nous devons nous aider les uns les autres. Parfois je me suis fâché avec l’un ou avec l’autre... mais... laisse tomber, laisse tomber, et s'il te demande un service, fais-le. Nous aider les uns les autres: voilà ce que Jésus nous enseigne et c’est ce que je fais, et je le fais de tout cœur, parce que c'est mon devoir. Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c'est un devoir qui me vient du fond du cœur: je l'aime. J'aime cela et j’aime le faire parce que c’est ainsi que le Seigneur m'a enseigné. Mais vous aussi aidez-vous: aidez-vous toujours. Les uns les autres. Et ainsi, en nous aidant, nous nous ferons du bien. Maintenant nous allons faire cette cérémonie de nous laver les pieds et pensons, que chacun de nous pense: Est-ce que je suis vraiment disposée, est-ce que je suis disposé, à servir à aider l'autre? Pensons seulement à cela. Et pensons que ce signe est une caresse de Jésus, que nous fait Jésus, parce que Jésus est venu justement pour cela: pour servir, pour nous aider."

Ont concélébré avec le Saint-Père: le Cardinal Agostino Vallini, le Substitut de la Secrétairerie d’Etat, Mgr.Giovanni Angelo Becciu, le Secrétaire du Pape, Mgr.Alfred Xuereb et l’aumônier de la prison, le P.Gaetano Grego. La messe s’est déroulée dans la chapelle du "Père miséricordieux", et près de 50 jeunes y ont assisté parmi lesquels 11 filles, tous détenus de cette prison. Après la cérémonie, le Pape François a rencontré les jeunes dans le gymnase, en présence, entre autres, de la ministre de la Justice italienne, Mme Paola Severino. Les enfants de la prison ont offert au Pape un crucifix en bois et un prie-Dieu, fait par eux dans les ateliers de l’Institut.

Avant de partir, le Pape a remercié les jeunes de leur accueil et leur a dit: "Ne vous laissez pas voler votre espérance, en avant toujours!". Un des enfants lui a demandé pourquoi il avait décidé de venir à Casal del Marmo et le Pape lui a répondu: "C’est un sentiment venu du cœur; j’ai ressenti cela. J’ai demandé : Où se trouvent ceux qui m’aideront le plus à être humble et à être serviteur comme doit l’être un évêque? Où se trouvent ceux qui aimeront que je leur rende visite? On m’a répondu: Peut-être à Casal del Marmo. Et quand on me l’a dit, je suis venu ici. C’est cela qui est venu du cœur, et seulement. Les choses du cœur ne s’expliquent pas, elles viennent d’elles-mêmes. Merci, hein!". Au moment de partir, il a dit aux enfants: "Maintenant je m’en vais, merci beaucoup de votre accueil. Priez pour moi et ne vous laissez pas voler l’espérance. En avant toujours! Merci beaucoup!".

VARIATIONS DANS LES ARMOIRIES DU PAPE FRANÇOIS



Cité du Vatican, 29 mars 2013 (VIS). Le site internet du Vatican a publié la nouvelle version des armoiries du Pape avec une modification de l’étoile qui compte huit branches au lieu de cinq, représentant les huit béatitudes. De plus, la fleur de nard, représentant saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, a été modifiée et ressort davantage. Enfin, la devise du Saint-Père "Miserando atque eligendo", a été inscrite sur un parchemin blanc au revers rouge. Le symbole des Jésuites reste le même. Pour plus d’informations sur ce blason, vous pouvez vous rendre sur http://visnews-fr.blogspot.it/, du mardi 19 mars, "Le blason du Pape François".

jeudi 28 mars 2013

SOYEZ DES PASTEURS PENETRES DE L'ODEUR DE LEURS BREBIS

Cité du Vatican, 28 mars 2013 (VIS). A 9 h 30' en la Basilique vaticane, en présence de quelque 10.000 fidèles, le Pape a présidé la messe chrismale, célébrée aujourd'hui dans toutes les cathédrales du monde. Plus de deux mille cardinaux, archevêques, évêques et prêtres se trouvant à Rome ont concélébré. Au cours de son homélie, il a évoqué l'onction, thème central des lectures. "Ceux qui reçoivent l'onction -a dit le Pape- ont en commun qu'elle est pour oindre le peuple des fidèles de Dieu dont ils sont les serviteurs... L’image de l’huile qui se répand...est l’image de l’onction sacerdotale qui, à travers celui qui est oint, arrive jusqu’aux confins de l’univers". Le Pape a aussi dit aux prêtres que "l'insatisfaction chez certains, qui finissent par être tristes, des prêtres tristes, et transformés en collectionneurs d'antiquités ou de nouveautés" vient de ce qu'ils sortent peu d'eux mêmes et oignent avec parcimonie perdant ainsi "le meilleur de notre peuple". "Voilà ce que je vous demande: soyez des pasteurs pénétrés de l’odeur de leurs brebis, qui sentent cette odeur".

"On reconnaît un bon prêtre à sa façon d’oindre son peuple", a aussi dit le Saint-Père. "C’est ainsi que nous devons faire l’expérience de notre onction, son pouvoir et son efficacité rédemptrice: aux périphéries où se trouve la souffrance, où le sang est versé, il y a un aveuglement qui désire voir, il y a des prisonniers de tant de mauvais patrons. Ce ne sont pas précisément dans les auto-expériences ou les introspections répétées que nous rencontrons le Seigneur: les cours pour s’aider soi-même dans la vie peuvent être utiles, mais vivre passant d’un bord à l’autre, de méthode en méthode, pousse à devenir pélagiens, à minimiser le pouvoir de la grâce qui s’actualise et croît dans la mesure selon laquelle, avec foi, nous sortons pour nous donner nous-mêmes et pour donner l’Evangile aux autres".

Se souvenant, avec tous les prêtres, du jour de son ordination comme ministre sacré, le Pape a ajouté: "Le prêtre célèbre en chargeant sur ses épaules le peuple qui lui est confié, et en portant leurs noms gravés en son cœur. Revêtir notre humble chasuble peut bien nous faire sentir, sur les épaules et dans notre cœur, le poids et le visage de notre peuple fidèle, de nos saints et de nos martyrs, qui en cette période sont si nombreux. De la beauté de la chose liturgique, qui n’est pas seulement un ornement et un goût pour les vêtements, mais la présence de la gloire de notre Dieu resplendissant en son peuple vivant et consolé, considérons-en maintenant l’action!... Le Seigneur le dira clairement: son onction est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les malades, pour ceux qui sont tristes et seuls. L’onction, chers frères, n’est pas destinée à nous parfumer nous-mêmes, ni davantage pour que nous la conservions dans un vase, parce que l’huile deviendrait rance et le cœur amère".

"Quand nos fidèles reçoivent une huile de joie, on s’en rend compte: lorsqu’ils sortent de la messe, par exemple, avec le visage de ceux qui ont reçu une bonne nouvelle. Nos fidèles apprécient l’Evangile annoncé avec l’onction, lorsque l’Evangile que nous prêchons, arrive jusqu’à sa vie quotidienne, lorsqu’il touche...aux extrémités de la réalité, lorsqu’il illumine les situations limites, les périphéries où le peuple fidèle est exposé à l’invasion de ceux qui veulent saccager sa foi. Les fidèles nous en remercient parce qu’ils ressentent que nous avons prié avec les réalités de leur vie quotidienne, leurs peines et leurs joies, leurs peurs et leurs espérances. Et lorsqu’ils ressentent que le parfum de l’Oint, du Christ, arrive à travers nous, ils sont encouragés à nous confier ce qu’ils veulent faire arriver jusqu’au Seigneur. Lorsque nous sommes dans ce rapport avec Dieu et avec son peuple et que la grâce passe à travers nous, alors nous sommes prêtres, médiateurs entre Dieu et les hommes. Ce que j’entends souligner c’est que nous avons toujours à raviver la grâce et discerner en chaque demande, parfois inopportune, parfois seulement matérielle ou même banale...le désir de nos fidèles de recevoir l’onction par l’huile parfumée car ils savent que nous la détenons. Deviner et ressentir, à la manière du Seigneur, l’angoisse pleine d’espérance de la femme hémorroïsse lorsqu’elle toucha le bord de son manteau". Enfin, le Saint-Père s'est adressé aux fidèles laïcs: "soyez proches de vos prêtres par l’affection et par la prière afin qu’ils soient toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu".

Après l'homélie, les prêtres ont renouvelé leurs promesses sacerdotales puis le Pape a béni l'huile destinée aux catéchumènes et aux malades, et le Saint Chrême qui sera utilisé pour les sacrements de baptême, de confirmation et d'ordination sacerdotale.

PROMULGATION DE DECRETS

Cité du Vatican, 28 mars 2013 (VIS). Mercredi 27 mars 2013, le Pape François a reçu en audience le Cardinal Angelo Amato, S.D.B., Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au cours de laquelle il a autorisé la promulgation des décrets suivants:

MIRACLES attribués à l'intercession de

-Maria Teresa Bonzel (au siècle: Regina Cristina Guglielmina), religieuse allemande et fondatrice des Pauvres sœurs franciscaines de l'adoration perpétuelle (1830-1905)

Reconnaissance du MARTYRE de

-Manuel Basulto Jiménez, évêque espagnol, et 5 compagnons, tués en haine de la foi en 1936 et 1937

-Giuseppe Massimo Moro Briz et 4 compagnons, prêtres espagnols, tués en haine de la foi en 1936

-Vladimir Ghika, prêtre turc, tué en haine de la foi en 1954

-Joaquin Jovani Marin et 14 compagnons, prêtres ouvriers espagnols, tués en haine de la foi de 1936 à 1938

-Andrea da Palazuelo (au siècle: Michele Francesco Gonzalez Ganzalez), prêtre espagnol profès de l'Ordre des Frères mineurs capucins, et 31 compagnons, tués en haine de la foi de 1936 à 1937

-Giuseppe Girotti, prêtre italien profès de l'Ordre des Frères prédicateurs, tué en haine de la foi à Dachau, en Allemagne en 1945

-Stefan Sandor, laïc hongrois profès de la Société de Saint François de sales, tué en haine de la foi en 1953

Rolando Rivi, séminariste italien, tué en haine de la foi en 1945

Reconnaissance des VERTUS HEROIQUES de

-Eladio Mozas Santamera, prêtre espagnol, fondateur des Sœurs Joséphines de la Sainte Trinité (1837-1897)

-Manuel Aparici Navarro, prêtre espagnol (1902-1964)

-Moses Lira Serafin, prêtre mexicain profès des Missionnaires du Saint-esprit, fondateur de la Congrégation des missionnaires de la charité de Marie Immaculée (1893-1950)

-Generoso del Ss.mo Crocifisso (au siècle: Angelo Fontanarosa), prêtre italien profès de la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ (1881-1966)

-Olinto Marella, prêtre italien (1882-1969)

-Antoine Kowalczyk, frère polonais laïc de la Congrégation des missionnaires oblats de la bienheureuse Vierge Marie Immaculée (1866-1947)

-Silvia Cardoso Ferreira da Silva, laïque portugaise (1882-1950)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 28 mars 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Mario Aurelio Poli, Archevêque métropolite de l'archidiocèse de Buenos Aires (superficie: 203; population: 2.891.082; catholiques: 2.647.000; prêtres: 834; religieux: 2379; diacres permanents: 7), en Argentine. L'Evêque élu, né en 1947 à Buenos Aires (Argentine) et ordonné prêtre en 1978, est actuellement président de la Commission épiscopale pour la catéchèse et la pastorale biblique. Il a été Supérieur du Grand séminaire, Directeur de l'Institut des vocations San José, membre du Collège des consulteurs et du conseil presbytéral, professeur d'histoire ecclésiastique à la Faculté de théologie de l'Université catholique pontificale argentine. En 2002, il a été nommé Evêque auxiliaire de Buenos Aires et a reçu l'ordination épiscopale. Au sein de la Conférence épiscopale argentine, il a été membre de la Commission épiscopale pour l'éducation catholique et de la Commission épiscopale pour les ministères.

mercredi 27 mars 2013

PREMIERE AUDIENCE GENERALE DU PAPE FRANCOIS: APPRENDRE A SORTIR DE NOUS-MEMES

Cité du Vatican, 27 mars 2013 (VIS). "Je suis heureux de vous accueillir à ma première audience générale", a dit le Pape François aux milliers de fidèles présents place St.Pierre pour participer à la première catéchèse de l'Evêque de Rome. "C'est avec gratitude et vénération -a-t-il poursuivi- que je prends le témoin des mains de mon prédécesseur Benoît XVI. Après Pâques, nous reprendrons les catéchèses de l'Année de la Foi. Aujourd'hui, je voudrais m'arrêter sur la Semaine sainte. Avec le dimanche des Rameaux, nous avons commencé cette semaine, centre de toute l'année liturgique, pendant laquelle nous accompagnons Jésus dans sa Passion, sa mort et sa résurrection".

"Mais -a demandé le Pape- que signifie vivre la Semaine sainte pour nous? Que signifie suivre Jésus dans son chemin sur le calvaire vers la croix et la résurrection? Dans sa mission terrestre, Jésus a parcouru les routes de Terre sainte; il a appelé douze personnes simples pour qu'elles restent avec lui, qu'elles partagent son chemin et qu'elles continuent sa mission...; il a parlé à tous sans distinction, aux grands et aux humbles..., aux puissants et aux faibles; il a porté la miséricorde et le pardon de Dieu; il a guéri, consolé, compris; il a donné l'espérance; il a porté à tous la présence de Dieu qui s'intéresse à tout homme et toute femme, comme le fait un bon père et une bonne mère envers chacun de ses enfants. Dieu n'attend pas qu'ils viennent à Lui, mais c'est Lui qui est allé vers nous... Jésus a vécu les réalités quotidiennes des gens les plus communs...: il a pleuré devant les souffrances de Marthe et Marie pour la mort de leur frère Lazare...; il a aussi vécu la trahison d'un ami. En Lui, Dieu nous a donné la certitude qu'il est avec nous, au milieu de nous... Jésus n'a pas de maison car sa maison ce sont les gens, c'est nous, sa mission est d'ouvrir à tous les portes de Dieu, d'être la présence d'amour de Dieu".

Pendant la Semaine sainte, nous vivons "le sommet...de ce plan d'amour qui parcourt toute l'histoire des rapports entre Dieu et l'humanité. Jésus entre à Jérusalem pour faire le dernier pas, par lequel il résume toute son existence: il se donne totalement, ne garde rien pour lui, pas même la vie. Lors de la dernière Cène avec ses amis, il partage le pain et distribue le calice pour nous. Le Fils de Dieu s'offre à nous, remet dans nos mains son Corps et son Sang pour être toujours avec nous... Et dans le jardin des Oliviers, comme pendant son procès devant Pilate, il n'oppose pas de résistance, il se donne... Jésus ne vit pas cet amour qui conduit au sacrifice de façon passive ou comme une fatalité; certes, il ne cache pas son trouble humain profond face à une mort violente, mais il s'en remet avec une pleine confiance au Père...pour montrer son amour pour nous. Chacun peut dire: Jésus m'a aimé et il s'est livré pour moi, pour moi. Que signifie tout cela pour nous? Cela signifie qu'il s'agit de ma route, de la tienne, de notre route. Vivre la Semaine sainte en suivant Jésus pas seulement avec émotion, cela veut dire apprendre à sortir de nous-mêmes...pour aller à la rencontre des autres, pour aller vers les périphéries de l'existence, nous bouger, nous les premiers, vers nos frères et nos sœurs, surtout ceux qui sont les plus éloignés, les oubliés, ceux qui ont le plus besoin de compréhension, de consolation, d'aide".

"Vivre la Semaine sainte c'est entrer toujours plus dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n'est pas avant tout celle de la douleur et de la mort, mais celle de l'amour et du don de soi qui donne vie. C'est entrer dans la logique de l'Evangile. Suivre, accompagner le Christ, rester avec Lui exige de sortir: de soi-même, d'une façon routinière de vivre la foi, de la tentation de se renfermer dans ces schémas qui finissent par fermer l'horizon de l'action créative de Dieu. Dieu est sorti de lui-même pour venir au milieu de nous...pour nous apporter la miséricorde...qui sauve et donne l'espérance. Nous aussi, si nous voulons le suivre et rester avec Lui, nous ne devons pas nous contenter de rester dans l'enceinte des quatre-vingt-dix-neuf brebis; nous devons sortir, chercher avec Lui la brebis perdue, celle qui est la plus éloignée".

"Souvent -a souligné le Saint-Père- nous nous contentons de quelques prières, d'une messe dominicale distraite et non constante, de quelque geste de charité, mais nous n'avons pas ce courage de sortir pour apporter le Christ. Nous sommes un peu comme saint Pierre. Dès que Jésus parle de passion, de mort et de résurrection, de don de soi, d'amour vers tous, l'apôtre le prend à part et le réprimande. Ce que dit Jésus bouleverse ses plans, apparaît inacceptable, met en difficulté les sécurités qu'il s'était construites, son idée du Messie. Et Jésus...adresse à Pierre peut-être une des paroles les plus dures des Evangiles: Passe derrière moi Satan! Parce que tu ne penses pas selon Dieu, mais selon les hommes. Dieu pense avec miséricorde; Dieu pense comme le père qui attend le retour de son fils et qui va à sa rencontre, qui le voit venir alors qu'il est encore loin... signe qu'il l'attendait tous les jours depuis la terrasse de sa maison. Dieu pense comme le samaritain qui ne passe pas près du malchanceux en le plaignant ou en regardant de l'autre côté, mais en le secourant sans rien demander en échange, sans lui demander s'il était juif, samaritain, riche ou pauvre... La Semaine sainte est un temps de grâce que le Seigneur nous donne pour ouvrir les portes de notre cœur, de notre vie, de nos paroisses, des mouvements, des associations, et sortir à la rencontre des autres, nous rendre proches pour porter la lumière et la joie de notre foi. Sortir toujours, avec l'amour et la tendresse de Dieu!".

Après la catéchèse et les résumés en différentes langues à la charge des lecteurs, le Pape a salué tous les groupes en italien. C'est aussi dans cette langue qu'il s'est adressé, entre autres, aux universitaires qui participent à la rencontre internationale organisée par la Prélature de l'Opus Dei, en les remerciant de leurs prières et de leur affection pour le Pape. "Par votre présence dans le monde universitaire -leur a-t-il dit- chacun de vous réalise ce que souhaitait saint Josemaría Escrivá: C'est au milieu des choses les plus matérielles de la terre, que nous devons nous sanctifier, en servant Dieu et tous les hommes".

APPEL A LA PAIX EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Cité du Vatican, 27 mars 2013 (VIS). A la fin de l'audience générale, le Pape François a lancé un appel à la paix en République centrafricaine: "Je suis -a-t-il dit- avec attention ce qu'il se passe en ce moment en République centrafricaine et je souhaite assurer de ma prière tous ceux qui souffrent, en particulier les familles des victimes, les blessés et les personnes qui ont perdu leur maison et qui ont été contraintes de fuir. Je lance un appel pour que cessent immédiatement les violences et les pillages, et qu'au plus vite, une solution politique à la crise soit trouvée, pour redonner la paix et la concorde à ce cher pays depuis trop longtemps marqué par les conflits et les divisions".

INSTALLATION SUR LA CHAIRE DE L'EVEQUE DE ROME

Cité du Vatican, 27 mars 2013 (VIS). La célébration eucharistique de prise de possession de la Chaire romaine de l'Evêque de Rome, François, aura lieu en la Basilique St.Jean-de-Latran, dimanche 7 avril, deuxième dimanche de Pâques ou de la miséricorde, à 17h30.

UN DVD SUR L'ELECTION DU PAPE FRANCOIS

Cité du Vatican, 27 mars 2013 (VIS). "Francesco - Elezione di un Papa che viene dalla fine del mondo (François - Election d'un Pape qui vient du bout du monde)" est le titre du documentaire réalisé par le Centre Télévisé du Vatican, en collaboration avec la maison de production 'Officina della Communicazione' et le journal italien "Corriere della sera", qui sera en vente en DVD dans les kiosques italiens, vendredi 2 avril. Le documentaire retrace la renonciation de Benoît XVI, les journées du Siège Vacant et le Conclave qui conduit à l'élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio comme nouveau Pape. Il reconstruit, à travers des images et interviews inédites à quatre cardinaux (Angelo Comastri, Archiprêtre de la basilique St.Pierre; Oscar Rodriguez Maradiaga, Archevêque de Tegucigalpa en Honduras; Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la Culture; et Angelo Sodano, Doyen du Collège cardinalice), les phases les plus importantes de cette période, jusqu'à la rencontre samedi dernier à Castel Gandolfo entre les deux Pontifes. Le DVD qui sera distribué avec le "Corriere della sera" coûtera en Italie 10,90 €. Réalisé en un temps record, il a été présenté ce matin à la Salle de Presse du Saint-Siège par Mgr.Claudio Maria Celli, Président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr.Dario Edoardo Vigano, Directeur du CTV et M.Ferruccio De Bortoli, Directeur du "Corriere della sera".

mardi 26 mars 2013

MESSE IN COENA DOMINI, SIMPLE ET INTIME


Cité du Vatican, 26 mars 2013 (VIS). La messe du Jeudi saint célébrée par le Pape François à la chapelle de l'Institut pénal pour mineurs de Casal del Marmo à Rome, sera, selon son souhait, une cérémonie très simple, a dit aujourd'hui le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le P.Federico Lombardi, S.J.. Concélébreront avec le Saint-Père: le Cardinal Agostino Vallini, son vicaire pour le diocèse de Rome, et le Père Gaetano Greco, aumônier de cet institut. Deux diacres seront aussi présents: un tertiaire capucin, Fra Roi Jenkins, et le père colombien Pedro Acosta.

50 jeunes prendront part à la messe, parmi lesquels 11 filles; tous hébergés à l'institut. Le Pape lavera les pieds de douze d'entre eux, de nationalité et confessions religieuses diverses. Les lectures et la prière universelle seront également lues par les jeunes de l'institut.

Après la messe, le Pape rencontrera les jeunes et le personnel de l'Institut dans le gymnase, soit près de 150 personnes. Est également prévue la présence de la ministre de la Justice, Mme Paola Severino, accompagnée de la Responsable du Département de la Justice des mineurs, Mme Caterina Chinnici, du Commandant de la police pénitentiaire de l'Institut, M.Saulo Patrizi, et de la Directrice de l'Institut, Mme Liana Giambartolomei.

Les jeunes offriront au Pape François un crucifix et un prie-Dieu, fabriqués par eux dans le laboratoire artisanal de Casal del Marmo, tandis que le Saint-Père leur offrira des œufs de Pâques et des 'colombes' (gâteau pascal traditionnel italien). Vu le caractère intime de la visite pastorale, la présence des journalistes sera limitée à l'extérieur du bâtiment et il n'y aura pas de transmission télévisée en direct.

LE PAPE FRANCOIS ADRESSE SES VOEUX AU GRAND RABBIN DE ROME ET LUI DEMANDE DE PRIER POUR LUI

Cité du Vatican, 26 mars 2013 (VIS). Le Pape François a envoyé un télégramme à M.Riccardo Di Segni, Grand Rabbin de Rome pour la fête de Pessa'h, la Pâque juive, qui tombe cette année le 26 mars. Il a remercié le Grand Rabbin de sa présence aux célébrations du début de son ministère et a souhaité que soient étendus à toute la communauté juive de Rome ses "meilleurs vœux pour la grande fête de Pessa'h".

"Que Dieu Tout-Puissant, qui a libéré votre peuple de l'esclavage de l'Egypte pour le conduire à la terre promise, continue de vous libérer de tout mal et de vous accompagner avec sa bénédiction. Je vous demande de prier pour moi, alors que je vous assure de ma prière, certain de pouvoir approfondir nos liens d'estime et d'amitié réciproque".

Le télégramme a été publié en première page du site web de la communauté juive romaine sur lequel on peut lire que le Rabbin Di Segni a accueilli avec grand plaisir les félicitations du Pape qu'il remerciera d'ici peu exprimant à son tour au Pape ses meilleurs vœux pour la Pâques chrétienne.

MESSAGE DE PAQUES DES CHEFS DES EGLISES CHRETIENNES DE JERUSALEM

Cité du Vatican, 26 mars 2013 (VIS). Dans leur message de Pâques, les chefs des Eglises chrétiennes de Jérusalem invitent les fidèles du monde entier à venir en pèlerinage en Terre Sainte et lancent un appel œcuménique à visiter ces Eglises et à "marcher avec les pierres vivantes de cette Terre sur les traces du Christ ressuscité. Que la présence chrétienne ici dans la Ville mère de notre foi -dit le texte- continue d'être un phare de lumière du Christ ressuscité, dont les premiers disciples furent témoins devant le sépulcre vide".

"Nous invitons -poursuit le texte- tous les hommes de foi et de bonne volonté dans le monde, en particulier ceux qui ont charge d'autorité, à lutter pour la justice et la paix entre les nations. Nous prions en particulier pour la Syrie, le Liban, la Palestine et Israël, l'Egypte, en Irak et partout où se trouvent des agitations politiques. Nous prions pour toutes les victimes de la violence et de l'oppression, pour les prisonniers, pour ceux qui vivent dans l'insécurité, et ceux qui sont évacués et réfugiés, surtout ici dans notre terre". Les chefs chrétiens concluent en demandant à tous ceux qui ne peuvent se rendre en Terre Sainte de soutenir "les peuples de cette terre dans leurs prières, en particulier la présence chrétienne qui ne cesse de diminuer".

ARMES ET DROITS DE L'HOMME

Cité du Vatican, 26 mars 2013 (VIS). "Il faut adopter un traité qui interdise le transfert d'armes lorsqu'il y a violation des droits de l'homme ou humanitaires", a dit Mgr.Francis Chullikatt, Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, au cours de la Conférence finale de cet organisme sur le Traité du commerce des armes, qui a lieu jusqu'au 28 mars à New-York. Dans son intervention, le prélat a invité les délégations des différents pays à travailler ensemble de façon consensuelle pour donner vie à un traité historique qui contrôle le commerce international des armes et a rappelé que depuis le début des négociations le Saint-Siège a sollicité "un traité sur le commerce des armes fort, efficace et crédible qui ait un impact réel et durable chez tous les peuples qui souhaitent vivre dans un monde plus sûr et protégé".

Le Saint-Siège a toujours "souligné qu'un système international responsable du commerce des armes devrait fournir une forte protection contre le transfert des armes dans les pays qui les utilisent contre la population civile en violation des accords internationaux en matière de lois sur les droits humanitaires et les droits de l'homme. De plus, le Saint-Siège a demandé aux délégations de réorienter la régulation du commerce des armes en passant d'une optique qui privilège le pur intérêt économique à une autre qui accorde une importance primordiale aux intérêts humains et à la protection de la vie humaine et des familles", a conclu Mgr.Chullikatt.

lundi 25 mars 2013

CEREMONIES DE LA SEMAINE SAINTE


Cité du Vatican, 25 mars 2013 (VIS). Voici les cérémonies liturgiques que le Pape François présidera durant la Semaine Sainte:

Jeudi 28: Jeudi Saint. A 9 h 30' en la Basilique vaticane, messe chrismale.
A 17 h 30', messe In Coena Domini célébrée au centre de détention pour mineurs de Casal del Marmo.

Vendredi 29: Vendredi Saint. A 17 h en la Basilique vaticane, célébration de la Passion.
A 21 h 15', Via Crucis au Colisée.

Samedi 30: Samedi Saint. A 20 h 30' en la Basilique vaticane, Veillée pascale.

Dimanche 31: Dimanche de Pâques. A 10 h 15' Place St.Pierre, messe de Pâques, suivie à midi du message et de la bénédiction Urbi et Orbi.

DEUX LIVRES DU PAPE FRANÇOIS

Cité du Vatican, 25 mars 2013 (VIS). "Guérir de la corruption" et "L'humilité est le chemin qui conduit à Dieu", tels sont les titres de deux livres de Jorge Mario Bergoglio, désormais publiés en italien et présentés ce matin à Rome par le curateur de l'oeuvre M.Lorenzo Fazzini (Editrice Missionaria Italiana). Ont pris part à la présentation, Don Luigi Ciotti, fondateur de l'association de sensibilisation à la lutte contre les mafias et de promotion de la légalité, Mlle Lucetta Scaraffia, historienne et journaliste de L'Osservatore Romano, et le P.Antonio Spadaro, SJ, Directeur de la revue Civiltà Cattolica. Ces ouvrages de l'ancien Archevêque de Buenos Aires, proposés à son synode diocésain, s'inspirent de la spiritualité ignacienne et des Exercices Spirituels dans l'analyse des mécanismes animant la corruption, dans la société comme dans l'Eglise. L'auteur y propose des solutions, notamment l'exigence d'une vie ecclésiale à l'enseigne de la charité fraternelle. Le premier livre est à caractère principalement moral. Il part du constat de la corruption diffuse dans la société argentine et dans le monde, identifie la racine du mal et le différencie du péché. Une note finale est signée de Piero Grasso, l'ancien Président de la procure anti-Mafia et nouveau Président du sénat italien. Le second, qui est strictement spirituel, est une introduction à l'oeuvre de Dorothée de Gaza, un père de l'Eglise du VI siècle, consacrée à la pratique de l'humilité. Il comprend une note finale de Don Enzo Bianchi, Prieur de la communauté de Bose, qui actualise le message de saint Dorothée à travers la lecture qu'en donne le Pape François.

AUDIENCES


Cité du Vatican, 25 mars 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

M.Héctor Federico Ling Altamirano, Ambassadeur du Mexique, en visite de congé.

MUSEES DU VATICAN

Cité du Vatican, 25 mars 2013 (VIS). Le Jardin Carré du Vatican, créé au XVI siècle par Paul III Farnèse, est depuis aujourd'hui accessible aux visiteurs des Musées du Vatican. Réalisé par l'architecte Jacopo Meleghino (de Ferrare), il s'agit d'un classique jardin à l'italienne de 7.735 mètres carrés, conçu comme agrément du palais du Belvédère, où les Papes résidaient parfois. Divisé en quatre parterres bordés d'allées, doté de vases monumentaux et de bancs, cet espace vert offre une belle vue sur la coupole de St.Pierre et le bois couvrant une partie de la colline vaticane. Le Jardin Carré est longé au nord par la pinacothèque des musées.
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