Cité
du Vatican, 12 février 2014 (VIS). Lundi dernier s'est tenue à
Jérusalem une réunion plénière de la Commission de travail Israël
Saint-Siège, pour poursuivre la négociation en vertu de l'article
10,2 de l'Accord fondamental. Les travaux se sont déroulés sous la
présidence de M.Zeev Elkin, Vice Ministre israélien des affaires
étrangères, et Mgr.Antonio Camilleri, Sous Secrétaire aux
relations avec les états. Il a été question des quelques points
restant relatifs au Single Document et les parties ont pu se
féliciter des progrès accomplis depuis juin dernier. Le prochain
rendez-vous est fixé en juin au Vatican.
Home - VIS Vatican - Réception du VIS - Contactez-nous - Calendrier VIS
Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
dernières 5 nouvelles
mercredi 12 février 2014
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité
du Vatican 12 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
Mgr.Nelson
Francelino Ferreira, Evêque de Valença (superficie 3.996,
population 380.000, catholiques 275.000, prêtres 31, religieux 91),
au Brésil. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Sao Sebastiao do
Rio de Janeiro (Brésil), il succède à Mgr.Elias James Manning,
OFM.Conv, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.
Le
P.Antônio Carlos Cruz Santos, MSC, Evêque de Caicó
(superficie9.372, population 301.000, catholiques 288.000, prêtres
41, diacres 21, religieux 63), au Brésil. L'Evêque élu, né en
1961 à Rio de Janeiro (Brésil), a prononcé ses voeux religieux en
1988 et a été ordonné prêtre en 1992. Il était jusqu'ici
Supérieur Pro provincial de son ordre. Licencié en philosophie, il
a occupé diverses fonctions au sein de sa congrégation.
Hier
mardi 11 février, il a nommé:
Mgr.Daniel
Fernando Sturia Berhouet, SDB, Archevêque de Montevideo (superficie
540, population 1.404.000, catholiques 889.000, prêtres 258, diacres
40, religieux 631), en Uruguay. Jusqu'ici Auxiliaire de ce même
diocèse, il succède à Mgr.Nicolás Cotugno Fanizzi, SDB, dont la
renonciation a été acceptée pour limite d'âge.
Mgr.Edward
Bernard Scharfenberger, Evêque d'Albany (superficie 26.975,
population 1.374.000, catholiques 337.200, prêtres 248, diacres 105,
religieux 774), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en
1948 à Brooklyn (USA) et ordonné prêtre en 1973, était jusqu'ici
Vicaire épiscopal de ce même diocèse. Il succède à Mgr.Howard
James Hubbard, dont la renonciation a été acceptée pour limite
d'âge. Docteur en droit civil et licencié en théologie, il a été
curé de paroisse et juge ecclésiastique.
Le
P.John Joale Tlhomola, SCP, Evêque de Mohale's Hoek (superficie
5.799, population 693.000, catholiques 416.200, prêtres 16,
religieux 94), au Lesotho. L'Evêque élu, né en 1966 à Pulane Ha
Mosiuoa (Lesotho), a prononcé ses voeux religieux en 1995 et a été
ordonné prêtre en 1998. Jusqu'ici Directeur Général de l'institut
Servants of Christ the Priest (Afrique du Sud), il succède à
Mgr.Sebastian Koto Khoarai, OMI, dont la renonciation a été
acceptée pour limite d'âge. Il a été curé de paroisse, économe
et enseignant de séminaire.
Mgr.Andrzej
Jerzy Zglejszewski, Auxiliaire de l'Evêque de Rockville Centre
(USA). L'Evêque élu, né en 1961 à Bialystok (Pologne) et ordonné
prêtre en 1990, était jusqu'ici Co-chancelier de ce même diocèse.
lundi 10 février 2014
LE CHRETIEN DOIT PORTER LA LUMIERE DU CHRIST
Cité
du Vatican, 9 février 2014 (VIS). A
midi, le Pape François a récité l'angélus avec les fidèles
réunis Place St.Pierre et, avant la prière mariale, il a commenté
l'Evangile du jour dans lequel Jésus dit à ses disciples: Vous êtes
le sel de la terre... Vous êtes la lumière du monde. "Si nous
pensons à qui Jésus avait devant lui quand il disait ces
paroles, cela nous surprend un peu. Qui étaient ses disciples?
C'était des pécheurs, des gens simples... Mais Jésus les regarde
avec les yeux de Dieu, et son affirmation se comprend simplement
comme une conséquence des béatitudes. Il veut dire: si vous êtes
pauvres en esprit, doux, au cœur pur, miséricordieux...vous serez
le sel de la terre et la lumière du monde. Pour mieux
comprendre ces images, il faut savoir que la loi hébraïque
prescrivait de mettre un peu de sel sur chaque offrande présentée à
Dieu, comme signe d'alliance. La lumière, ensuite pour Israël était
le symbole de la révélation messianique qui triomphe sur les
ténèbres du paganisme. Les chrétiens, nouvel Israël -a ajouté le
Pape- reçoivent donc une mission à l'égard de tous les hommes:
avec la foi et la charité, ils peuvent orienter, consacrer, rendre
féconde l'humanité. Nous tous baptisés, nous sommes des disciples
missionnaires et nous sommes appelés à devenir dans le monde un
évangile vivant: avec une vie sainte, nous donnerons de la saveur
aux différents milieux et nous les défendrons de la corruption,
comme le fait le sel. Qui plus est, nous porterons la lumière du
Christ par le témoignage d'une vraie charité". Mais si nous
chrétiens perdons la saveur et privons notre présence de sel et de
lumière, nous perdons en efficacité. Comme elle est belle cette
mission de donner la lumière au monde!...et de conserver la lumière
que nous avons reçue de Jésus... Le chrétien devrait être une
personne lumineuse, qui apporte la lumière...une lumière qui n'est
pas la sienne, mais qui est un cadeau de Dieu, le cadeau de Jésus.
Nous portons cette lumière. Si le chrétien éteint cette lumière,
sa vie perd son sens, il n'est plus chrétien que par son nom".
Le Pape a conclu en demandant aux fidèles sur la place s'ils
voulaient être une lumière allumée ou éteinte, et quand ceux-ci
ont répondu: allumée, il a dit: C'est Dieu qui nous donne cette
lumière et nous la donnons aux autres. Etre une lampe allumée,
voilà quelle est la vocation chrétienne".
DIGNITE DES PERSONNES MALADES
Cité
du Vatican, 9 février 2014
(VIS). Après l'angélus, le Pape a rappelé que
le 11 février, en la fête de la Vierge de Lourdes, on célèbrera
la Journée mondiale des malades, "une occasion propice pour
mettre au centre de la communauté les personnes malades", et a
demandé à tous de prier pour eux et pour ceux qui leur sont
proches. "Nous pouvons, en particulier, imiter l'attitude de
Jésus envers les malades, les malades de tous types. Le Seigneur
prend soin de tous, partage leur souffrance et ouvre le cœur à
l'espérance". Il a aussi remercié tous ceux qui travaillent
dans le domaine de la santé pour leur travail précieux. "Ceux-ci
rencontrent chaque jour chez les malades non seulement des corps
marqués par la fragilité, mais des personnes auxquelles on peut
offrir de l'attention
et des réponses
adéquates. La dignité de la personne ne se réduit jamais à ses
facultés ou capacités, et n'est pas moindre quand la personne est
fragile, invalide ou à besoin d'aide. Je pense aussi aux familles où
il est normal de
prendre soin de qui est malade, mais parfois les situations peuvent
être plus lourdes... Beaucoup m'écrivent, et je voudrais
aujourd'hui assurer toutes ces familles de ma prière, et je leur
dis: n'ayez pas
peur de la fragilité! Aidez-vous les uns les autres avec amour, et
vous sentirez la présence consolante de Dieu". L'Evêque
de Rome a ensuite évoqué les Jeux olympiques d'hiver qui se
déroulent actuellement à Sochi en Russie et a salué les
organisateurs et les athlètes en exprimant le souhait que ces jeux
soient "une vraie fête du sport et de l'amitié". Enfin,
le Pape a évoqué les sinitrés des catastrophes naturelles dans
différents pays, comme à Rome aussi. "Je suis proche d'eux. La
nature nous lance le défi d'être solidaires et attentifs à
protéger la création, pour prévenir aussi, autant que possible,
les conséquences les plus graves".
PRIERE POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION AU SRI LANKA
Cité
du Vatican, 8 février 2014
(VIS). A l'occasion des 75 ans de consécration du
Sri Lanka à la Vierge Marie, les fidèles de l'île sont venus en
pèlerinage à Rome où ils ont été salués par le Pape en la
Basilique vaticane. Le Saint-Père a rappelé
que peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, l'archevêque
de Colombo, Mgr.Jean-Marie Masson, fit le vœu de construire une
église en l'honneur de la Vierge si l'île n'était pas envahie par
les troupes étrangères, et comme ce fut le cas, après le conflit,
le sanctuaire de Notre-Dame de Lanka fut érigé à Tewatte. "La
Vierge Marie est toujours proche de nous et regarde chacun de nous
avec un amour maternel et nous accompagne toujours dans notre chemin.
N'hésitez pas à recourir à elle si besoin, surtout quand le poids
de la vie avec tous ses problèmes se fait sentir. Votre
patrie est appelée la Perle de l'océan indien pour sa beauté
naturelle et sa forme. On dit que la perle est formée par les larmes
de l'huitre. Malheureusement beaucoup de larmes ont été versées
ces dernières années en raison du conflit interne qui a fait tant
de victimes et de dommages. Il n'est pas facile, je sais, de guérir
les blessures et collaborer avec l'adversaire d'hier pour construire
ensemble demain, mais c'est la seule voie
qui nous donne une espérance d'avenir, de développement et de paix.
C'est pourquoi, soyez sûrs que vous avez
une place particulière dans ma prière. Je supplie le Seigneur de
vous accorder le don de la paix et de la réconciliation, et de vous
aider dans la tentative d'assurer un avenir meilleur pour tous les
habitants du Sri Lanka". Le Pape a conclu en confiant les
fidèles à l'intercession maternelle de Marie, Notre Dame de Lanka
et en leur demandant de prier pour lui.
PROMULGATION DE DECRETS
Cité
du Vatican, 8 février 2014 (VIS). A la suite de l'audience accordée
hier au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour
les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets
relatifs:
AU
MARTYRE
du
serviteur de Dieu Francesco Zirano, prêtre et franciscain italien
(1564 - 1603), tué en haine de la foi en Algérie.
du
serviteur de Dieu Paul Yun Ji-Chung, laïc coréen et ses 1123
compagnons, tués en haine de la foi entre 1791 et 1888.
AUX
VERTUS HEROIQUES
du
serviteur de Dieu Jesús María Echevarría y Aguirre, évêque
mexicain (1858 - 1954), fondateur de l'Institut des Soeurs
catéchistes de Guadalupe.
Du
serviteur de Dieu Faustino Ghilardi (Guglielmo Giacomo), prêtre et
franciscain italien (1858 - 1937).
de
la servante de Dieu María Rocío de Jesús Crucificado (María José
Rodríguez Xuárez de la Guardia), religieuse espagnole (1923 -
1956).
ENVOYE SPECIAL AU PANAMA
Cité
du Vatican, 8 février 2014 (VIS). Aujourd'hui a été rendue
publique la lettre latine (16 janvier) par laquelle le Saint-Père a
nommé le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la
Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements,
son Envoyé spécial à la clôture de l'année jubilaire du
cinquième centenaire de l'érection du premier diocèse d'Amérique
(Santa María la Antigua), au Panama (14 - 15 février).
AUDIENCES
Cité
du Vatican, 10 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
Le
Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour
le culte divin et la discipline des sacrements.
Le
Cardinal Agostino Vallini, Vicaire Général de Rome.
Mgr.Gerhard
Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la
foi.
Mgr.Cesare
Nosiglia, Archevêque de Turin (Italie).
Samedi
8 février, il avait reçu:
Le
Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les
évêques.
Dix-neuf
prélats de la Conférence épiscopale polonaise en visite Ad Limina:
Mgr.Andrzej
Dziega, Archevêque de Szczecin - Kamien, accompagné de son
Auxiliaire, Mgr.Marian Blazej Kruszylowicz, OFM.Conv.
Mgr.Edward
Dajczak, Evêque de Koszalin - Kolobrzeg, accompagné de son
Auxiliaire, Mgr.Krzysztof Zadarko.
Mgr.Stefan
Regmunt, Evêque de Zielna Gora - Gorzow, accompagné de son
Auxiliaire, Mgr.Tadeusz Litynski, et de l'ex Auxiliaire, Mgr.Pawel
Socha, CM.
Mgr.Slawoj
Leszek Glodz, Archevêque de Gdansk, accompagné de son prédécesseur,
Mgr.Tadeusz Gocloweski, CM.
Mgr.Ryszard
Kasyna, Evêque de Pelplin, accompagné de son Auxiliaire,
Mgr.Wiesslaw Smigiel.
Mgr.Andrzej
Wojciech Suski, Evêque de Torun, accompagné de son Auxiliaire,
Mgr.Jozef Szamocki.
Mgr.Wojciech
Ziemba, Archevêque de Warmia, accompagné de son Auxiliaire,
Mgr.Jacek Jezierski.
Mgr.Jan
Styrna, Evêque d'Elblag, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Jozef
Wysocki.
Mgr.Jerzy
Mazur, SVD, Evêque d'Elk, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Romuald
Kaminski.
Le
Cardinal Julián Herranz.
Vendredi
après-midi 7 février, il avait reçu le Cardinal Angelo Amato, SDB,
Préfet de la Congrégation pour les causes des saints.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité
du Vatican 10 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
L'Abbé
Moses Hamungole, Evêque de Monze (superficie 61.160, population
1.682.000, catholiques 302.205, prêtre 81, religieux 166), en
Zambie. L'Evêque élu, né en 1967 à Kafue (Zambie) et ordonné
prêtre en 1994, était jusqu'ici Directeur des programmes
anglophones de Radio Vatican. Licencié en communications sociales,
Secrétaire de l'AMECEA, Président de SIGNIS Afrique, il succède à
Mgr.Emilio Patriarca dont la renonciation a été acceptée pour
limite d'âge.
Le
P.Demetrio Jiménez Sánchez Mariscal, OSA, Prélat de Cafayate
(superficie 46.847, population 64.542, catholiques 57.352, prêtre
13, diacres 1, religieux 31), en Argentine. L'Evêque élu, né en
1963 à Cerralbos (Espagne), a été ordonné prêtre en 1987 et a
prononcé ses voeux religieux en 1988. Jusqu'ici Vicaire Régional de
son ordre en Argentine, il succède à Mgr.Mariano Anastasio Moreno
García, OSA, dont la renonciation a été acceptée pour limite
d'âge. Licencié en philosophie et diplômé en sciences
religieuses, il a été curé de paroisses et professeur près
diverses institutions universitaires catholiques.
Hier
dimanche, il a nommé Mgr.Fabio Fabene (Italie), Sous Secrétaire du
Synode des évêques.
Samedi
dernier, 8 février, il avait nommé l'Abbé John Keenan, Evêque de
Paisley (superficie 580, population 372.800, catholiques 88.600,
prêtre 58, diacres 6, religieux 37), en Ecosse (GB). L'Evêque élu,
né en 1964 à Glasbow (GB) et ordonné prêtre en 1995, était
jusqu'ici Curé de la paroisse St.Patrick d'Anderston (GB). Licencié
en droit et en théologie, il a été aumônier d'université et
depuis l'an dernier responsable des vocations du diocèse de Glasgow.
AVIS
Cité
du Vatican, 10 février 2014 (VIS). Demain
étant jour férié au Vatican, le prochain bulletin du VIS sera
diffusé mercredi 12 février.
vendredi 7 février 2014
LE PAPE REÇOIT L'EPISCOPAT POLONAIS
Cité
du Vatican, 7 février 2014 (VIS). Le Saint-Père s'est adressé ce
matin aux évêques polonais ayant conclu leur visite Ad Limina,
évoquant d'abord en leur présence Jean-Paul II qui sera
prochainement canonisé: "Un grand pasteur qui tout au long de
sa mission a fourni un exemple lumineux de l'abandon à Dieu et à
Marie, de la complète consécration à l'Eglise et à la cause de
l'homme... Du Ciel, il nous accompagne en nous rappelant l'importance
de la communion spirituelle et pastorale entre les évêques",
qui sont appelés à bâtir une paix d'amour fraternel et à en être
des exemples. "Un tel exemple ne peut qu'être fécond et offrir
aux fidèles la force de l'espérance". Puis il a confié que
ses entretiens particuliers lui ont confirmé que "l'Eglise
dispose en Pologne d'un grand potentiel de foi, de prière, de
charité et de pratique chrétienne...qui favorise la formation
spirituelle des personnes, une pratique religieuse engagée, une
grande disponibilité des laïcs et des religieux à collaborer aux
structures ecclésiales et sociales. Face à un certain fléchissement
de la vie chrétienne, "il faut du discernement, mais aussi en
chercher les causes, ainsi que les moyens de répondre à de nouveaux
enjeux, telles l'idée d'une liberté illimitée, la mise en doute de
la vérité, la non reconnaissance du droit de l'Eglise à s'opposer
à un relativisme agressif".
Puis
le Pape a abordé la question de la famille et du mariage, "souvent
considéré comme une gratification affective pouvant être
constituée et modifiée selon le voeu et la sensibilité de chacun.
Cette vision erronée touche et influence malheureusement les
chrétiens, causant un recours facile au divorce ou à la séparation.
Les pasteurs sont donc appelés à réfléchir aux moyens d'aider les
personnes vivant ces situations, de manière à ce qu'elles ne se
sentent pas exclues de la miséricorde divine, de l'amour fraternel
des autres chrétiens et de la sollicitude de l'Eglise en vue de leur
salut. Réfléchissez à comment les aider à ne pas abandonner la
foi, et à faire grandir leurs enfants dans la vie chrétienne".
La préparation des jeunes au mariage doit "leur faire découvrir
la beauté de cette union, fondée sur l'amour et la
responsabilité... Comment aider aussi les familles à vivre" et
à affronter les différentes situations. Par ailleurs, les jeunes
sont comme les personnes âgées une espérance pour l'Eglise. Ils
jouissent de nouvelles possibilités de communication, "qui dans
le même temps réduisent leurs rapports inter-personnels, le contact
direct, l'échange et le partage des valeurs. Il y a chez les jeunes
une angoisse existentielle à laquelle il fait pouvoir répondre".
Or "la religion chrétienne n'est pas abstraite. Elle est
connaissance du Christ et rapport personnel avec le Dieu d'Amour. Il
faut donc insister sur la formation à une foi vécue dans la joie de
se savoir aimés et de pouvoir aimer". Ensuite, il a parlé des
vocations qui, en Pologne, bénéficient de bonnes universités et de
bons séminaires: "Dans le ministère sacerdotal, le témoignage
risque d'être offusqué ou dilué par manque d'esprit missionnaire,
de volonté de sortir...vers les périphéries, pour apporter à qui
l'attend la Bonne Nouvelle. Ce style apostolique requiert l'esprit de
pauvreté et d'abandon, afin d'être libres d'annoncer et de
témoigner de la charité". Les vocations religieuses, notamment
féminines, subissent une décroissance préoccupante. "C'est un
phénomène complexe aux diverses causes. Puissent les instituts
religieux féminins continuer à être, adaptés à notre temps, des
lieux d'affirmation et de maturation spirituelle. Les religieuses
doivent être prêtes à affronter tous les enjeux de leur mission, y
compris les plus exigeants...comme mettre en valeur leurs talents et
charismes". Enfin, a souligné le Saint-Père, "malgré le
développement économique du pays, de très nombreuses personnes
sont dans le besoin en Pologne... Beaucoup de familles, surtout les
familles nombreuses, ne disposent pas des moyens de faire grandir et
d'éduquer les enfants. Les évêques doivent leur être proches,
même si l'Eglise fait déjà beaucoup en matière d'assistance, que
ce soit au pays ou à l'étranger". Les évêques doivent
continuer d'encourager leurs prêtres, leurs religieux et tous leurs
fidèles à vivre ce qu'il a appelé la fantaisie de la charité.
"N'oubliez pas ceux qui, pour diverses raisons, quittent le pays
pour se construire une vie à l'étranger. Leur nombre croissant et
leurs besoins exigent plus d'attention de la part de l'épiscopat. Il
faut les accompagner afin qu'ils conservent la foi et les traditions
religieuses du peuple polonais".
SESSION DE LA COMMISSION PALESTINE SAINT-SIEGE
Cite
du Vatican, 7 février 2014 (VIS). Hier s'est tenue à Ramallah
(territoires palestiniens de Cisjordanie) une session plénière de
la Commission Palestine Saint-Siège, chargée d'élaborer l'Accord
global prévu par celui signé le 15 février 2000. Guidés par
M.Hanna Amireh, Chef du Département des affaires religieuses du
Gouvernement palestinien, et par Mgr.Antoine Camilleri, Sous
Secrétaire pour les rapports avec les états, les travaux ont étudié
et approuvé le travail accompli par le groupe technique. Les parties
ont constaté avec satisfaction les progrès accomplis dans la
rédaction du projet de document, traitant des aspects essentiels de
la vie de l'Eglise catholique en Palestine. Il a été décidé de
poursuivre l'effort de complément des procédures
constitutionnelles nécessaires à la signature de l'Accord. Les
Autorités palestiniennes ont renouvelé leur bienvenue au
Saint-Père, qui s'apprête à visiter la Terre Sainte.
AUDIENCES
Cité
du Vatican, 7 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
Mgr.Ricardo
Ezzati Andrello, SDB, Archevêque de Santiago de Chile et Président
du Comité permanent de la Conférence épiscopale chilienne,
accompagné de Mgr.Alejandro Goić Karmelić, Evêque de Rancagua et
Vice Président, de Mgr.Cristián Caro Cordero, Archevêque de Puerto
Montt et Membre, de Mgr.Fernando Natalia Chomalí Garib, Archevêque
de Concepción et Membro, et de Mgr.Ignacio Francisco Ducasse Medina,
Evêque de Valdivia et Secrétaire Général.
M.Gjoko
Gjorgjevski, Ambassadeur de Macédoine, en visite de congé.
Quinze
prélats de la Conférence épiscopale polonaise en visite Ad Limina:
Mgr.Józef
Piotr Kupny, Archevêque de Wrocław, accompagné de son Auxiliaire,
Mgr.Andrzej Siemieniewski.
Mgr.Stefan
Cichy, Evêque de Legnica, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Marek
Mendyk.
Mgr.Ignacy
Dec, Evêque de Swidnica, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Adam
Bałabuch.
Mgr.Wiktor
Paweł Skworc, Archevêque de Katowice.
Mgr.Jan
Kopiec, Evêque de Gliwice, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Gerard
Alfons Kusz.
Mgr.Andrzej
Czaja, Evêque d'Opole, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Paweł
Stobrawa.
Mgr.Wacław
Depo, Archevêque de Częstochowa.
Mgr.Henryk
Marian Tomasik, Evêque de Radom, accompagné de son Auxiliaire,
Mgr.Adam Odzimek.
Mgr.Grzegorz
Kaszak, Evêque de Sosnowiec.
jeudi 6 février 2014
MESSAGE POUR LA J.M.J. 2014
Cité
du Vatican, 6 février 2014 (VIS). Voici le
message du Saint-Père, daté du 21 janvier et intitulé
"Heureux les pauvres de cœur, car le
Royaume des Cieux est à eux", en préparation à la XXIX
Journée mondiale de la jeunesse:
"Bien
chers jeunes, l’extraordinaire rencontre que nous avons vécue à
Rio de Janeiro, lors de la XXVIII JMJ, est encore imprimée dans ma
mémoire: Une grande fête de la foi et de la fraternité! La
population brésilienne nous a accueillis à bras ouverts, comme la
statue du Christ Rédempteur qui, du haut du Corcovado domine la
magnifique baie de Copacabana. Au bord de la mer, Jésus a renouvelé
son appel pour que chacun de nous devienne son disciple-missionnaire,
qu’il le découvre comme le trésor le plus précieux de sa vie et
partage cette richesse avec les autres, proches et lointains,
jusqu’aux extrêmes périphéries géographiques et existentielles
de notre temps. La prochaine étape du pèlerinage intercontinental
des jeunes sera à Cracovie, en 2016. Pour rythmer notre marche,
j’aimerais, durant les trois années qui viennent, réfléchir avec
vous sur les Béatitudes que nous pouvons lire dans l’Evangile
selon Matthieu. Cette année nous commencerons par méditer la
première: Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des Cieux est
à eux. Pour 2015 je propose: Heureux les cœurs purs, car ils
verront Dieu, et en 2016, le thème sera: Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
La
force révolutionnaire des Béatitudes. Cela fait toujours du bien de
lire et de méditer les Béatitudes. Jésus les a proclamées au
cours de sa première grande prédication, au bord du lac de Galilée.
Il y avait une grande foule et il est monté sur la colline, pour
instruire ses disciples, c’est pourquoi cette prédication est
appelée e discours sur la montagne. Dans la Bible, la montagne est
perçue comme le lieu où Dieu se révèle, et Jésus en prêchant
sur la colline se présente comme le maître divin, comme le nouveau
Moïse. Et que révèle-t-il? Jésus révèle le chemin de la vie, ce
chemin qu’il parcourt lui-même, plus encore, qu’il est lui-même,
et il le propose comme le chemin du vrai bonheur. Pendant toute sa
vie, de sa naissance dans la grotte de Bethléem jusqu’à sa mort
sur la croix et sa résurrection, Jésus a incarné les Béatitudes.
Toutes les promesses du Royaume se sont accomplies en lui. En
proclamant les Béatitudes Jésus nous invite à le suivre, à
parcourir avec lui la voie de l’amour, la seule qui conduise à la
vie éternelle. Ce n’est pas une route facile, mais le Seigneur
nous assure de sa grâce et il ne nous laisse jamais seuls. La
pauvreté, les afflictions, les humiliations, les luttes pour la
justice, les fatigues de la conversion quotidienne, les combats pour
vivre l’appel à la sainteté, les persécutions et bien d’autres
défis sont présents dans notre vie. Mais si nous ouvrons la porte
au Christ, si nous le laissons entrer dans notre histoire, si nous
partageons avec lui nos joies et nos souffrances, nous ferons
l’expérience d’une paix et d’une joie que seul Dieu, amour
infini, peut nous donner. Les Béatitudes de Jésus sont porteuses
d’une nouveauté révolutionnaire, d’un modèle de bonheur
contraire à celui qui nous est communiqué habituellement par les
médias, par la pensée dominante. Pour la mentalité du monde, c’est
un scandale que Dieu soit venu se faire l’un d’entre nous, qu’il
soit mort sur une croix! Dans cette logique mondaine, ceux que Jésus
proclame bienheureux sont considérés comme perdants, faibles. Au
contraire le succès à tout prix, le bien être, l’arrogance du
pouvoir, l’affirmation de soi au dépens des autres, sont exaltés.
Jésus nous interpelle pour que nous répondions à son offre de vie,
pour que nous décidions quelle voie nous voulons parcourir pour
arriver à la vraie joie. Il s’agit d’un grand défi pour la foi.
Jésus n’a pas eu peur de demander à ses disciples s’ils
voulaient vraiment le suivre ou s’ils préféraient s’en aller
par d’autres chemins. Et Simon surnommé Pierre a eu le courage de
répondre: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie
éternelle. Si vous aussi savez dire oui à Jésus, votre vie de
jeune se remplira de sens, et ainsi, elle sera féconde.
Le
courage du bonheur. Mais que signifie au juste le mot bienheureux?
Cela veut dire vraiment heureux. Alors, dites-moi: Aspirez-vous
vraiment au bonheur? A une époque où l’on est attiré par tant
d’apparences de bonheurs, on risque de se contenter de peu, ou
d’avoir une idée de la vie en miniature. Au contraire, aspirez à
de grandes choses. Elargissez vos cœurs. Comme disait le bienheureux
Pier Giorgio Frassati, vivre sans foi, sans patrimoine à défendre,
sans soutenir une lutte continue pour la vérité, ce n’est pas
vivre mais vivoter. Nous ne devons jamais vivoter, mais vivre. Le
jour de sa béatification, le 20 mai 1990, Jean-Paul II l’a appelé
l’homme des Béatitudes. Si vraiment vous laissez émerger les
aspirations les plus profondes de votre cœur, vous vous rendrez
compte qu’il y a une soif inextinguible de bonheur en vous, et
c’est cela qui vous permettra de distinguer et de refuser les
nombreuses offres “à bon prix” que vous rencontrez autour de
vous. Quand nous recherchons le succès, le plaisir, la possession
égoïste et que nous en faisons des idoles, nous pouvons, certes,
expérimenter des moments d’ivresse, une fausse impression de
satisfaction, mais à la fin nous devenons esclaves, nous ne sommes
jamais satisfaits, nous sommes poussés à vouloir toujours plus. Et
c’est vraiment triste de voir une jeunesse repue, mais molle. Saint
Jean écrivait aux jeunes en leur disant: Vous êtes forts, la parole
de Dieu demeure en vous et vous avez vaincu le Mauvais. Les jeunes
qui choisissent le Christ sont forts, ils se nourrissent de sa parole
et ils ne se goinfrent pas d’autres choses. Ayez le courage d’aller
à contre-courant. Ayez le courage du vrai bonheur! Dites non à la
culture du provisoire, de la superficialité et du rejet, qui ne vous
estime pas capables d’assumer des responsabilités et d’affronter
les grands défis de la vie!
Heureux
les pauvres de cœur. La première Béatitude, le thème de la
prochaine Journée mondiale, déclare bienheureux les pauvres de
cœur, parce que le Royaume des Cieux leur appartient. En des temps
où de nombreuses personnes souffrent à cause de la crise
économique, associer la pauvreté et le bonheur peut sembler un
contre sens. Comment pouvons-nous concevoir la pauvreté comme une
bénédiction? Essayons d’abord de comprendre ce que signifie
pauvres de cœur. Quand le Fils de Dieu s’est fait homme, il a
choisi la voie de la pauvreté, du dépouillement. Comme le dit Paul
aux philippiens: Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans
le Christ Jésus. Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même,
prenant condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes.
Jésus est Dieu qui se dépouille de sa gloire. Nous voyons ici le
choix de la pauvreté de Dieu. De riche qu’il était, il s’est
fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté. C’est le mystère
que nous contemplons dans la crèche, en voyant le Fils de Dieu dans
une mangeoire, puis sur la croix, où le dépouillement arrive à son
comble. L’adjectif grec Ptochós (pauvre) n’a pas seulement une
signification matérielle, mais veut dire mendiant. Il est relié au
concept juif d’Anawim, les pauvres du Seigneur, qui évoque
humilité, conscience de ses propres limites, de sa propre condition
existentielle de pauvreté. Les Anawim se fient au Seigneur, ils
savent qu’ils dépendent de lui. Comme a bien su le voir sainte
Thérèse de l’Enfant Jésus, dans son Incarnation Jésus se
présente comme un mendiant, un nécessiteux en quête d’amour. Le
Catéchisme de l’Eglise catholique parle de l’homme comme d’un
“mendiant de Dieu et il nous dit que la prière est la rencontre de
la soif de Dieu avec notre soif. Saint François d’Assise a très
bien compris le secret de la Béatitude des pauvres de cœur. En
effet, quand Jésus lui parla en la personne du lépreux et du
Crucifié, il reconnut la grandeur de Dieu et l’humilité de sa
propre condition. Dans sa prière le Poverello passait des heures à
demander au Seigneur: Qui es-tu? Qui suis-je? Il se dépouilla d’une
vie aisée et insouciante pour épouser Dame Pauvreté, pour imiter
Jésus et suivre l’Evangile à la lettre. François a vécu
l’imitation du Christ pauvre et l’amour pour les pauvres de façon
indissociable, comme les deux faces d’une même médaille.
Vous
pourrez donc me demander: Comment pouvons-nous concrètement
transformer cette pauvreté de cœur en un style de vie qui influence
réellement notre existence? Je vous réponds en trois points.
Essayez avant tout d’être libres en face des choses. Le Seigneur
nous appelle à un style de vie évangélique caractérisé par la
sobriété, à ne pas céder à la culture de la consommation. Il
faut rechercher ce qui est essentiel, apprendre à se dépouiller des
mille choses superflues et inutiles qui nous étouffent.
Détachons-nous du désir de posséder, ne faisons pas de l’argent
une idole, pour ensuite le gaspiller. Mettons Jésus à la première
place. Lui peut nous libérer de l’idolâtrie qui nous rend
esclaves. Chers jeunes, ayez confiance en Dieu! Il nous connaît, il
nous aime et ne nous oublie jamais. De même qu’il prend soin du
lys des champs, il ne nous laissera manquer de rien. Pour vaincre la
crise économique, il faut aussi être prêt à changer de style de
vie, et à éviter les nombreux gaspillages. De même qu’il est
nécessaire d’avoir le courage du bonheur, il faut avoir aussi le
courage de la sobriété.
Deuxièmement,
pour vivre cette Béatitude nous avons tous besoin d’une conversion
en ce qui concerne les pauvres. Nous devons prendre soin d’eux,
être sensibles envers leurs nécessités spirituelles et
matérielles. A vous les jeunes, je confie d’une façon
particulière la tâche de remettre la solidarité au centre de la
culture humaine. Face aux anciennes et aux nouvelles formes de
pauvreté, comme le chômage, l’émigration, les dépendances en
tout genre, nous avons le devoir d’être attentifs et vigilants, et
de vaincre la tentation de l’indifférence. Pensons aussi à ceux
qui ne se sentent pas aimés, qui n’ont pas d’espoir pour
l’avenir, qui renoncent à s’engager dans la vie parce qu’ils
sont découragés, déçus, craintifs. Nous devons apprendre à
rester avec les pauvres. N’ayons pas la bouche pleine de belles
paroles sur les pauvres. Rencontrons-les, regardons-les dans les
yeux, écoutons-les. Les pauvres sont pour nous une occasion concrète
de rencontrer le Christ lui-même, de toucher sa chair souffrante.
Mais
les pauvres ne sont pas seulement des personnes à qui nous pouvons
donner quelque chose. Eux aussi ont beaucoup à nous offrir et à
nous apprendre. Nous avons tant à apprendre de la sagesse des
pauvres ! Pensez qu’un saint du XVIII siècle, Benoît Joseph
Labre, qui dormait dans les rues de Rome et vivait des dons faits par
les gens, était devenu le conseiller spirituel d’un grand nombre
de personnes, parmi lesquelles même des nobles et des prélats.
D’une certaine façon, les pauvres sont comme des maîtres pour
nous. Ils nous montrent qu’une personne ne vaut pas tant par ce
qu’elle possède ou par ce qu’elle a sur son compte en banque. Un
pauvre, une personne privée de biens matériels, conserve toujours
sa dignité. Les pauvres peuvent nous en apprendre beaucoup aussi sur
l’humilité et la confiance en Dieu. Dans la parabole du Pharisien
et du Publicain, Jésus présente ce dernier comme un modèle parce
qu’il est humble et se reconnaît pécheur. De même la veuve qui
jette deux petites pièces dans le trésor du temple est un exemple
de la générosité de celui qui n’ayant pratiquement rien, donne
tout.
Parce
que le Royaume des Cieux est à eux. Le thème central de l’Evangile
de Jésus est le Royaume de Dieu. Jésus est le Royaume de Dieu en
personne, il est l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. C’est dans le cœur
de l’homme que s’installe le Royaume de Dieu et que son règne
avance. Le Royaume est à la fois un don et une promesse. Il nous est
déjà donné en Jésus, mais il doit encore s’accomplir en
plénitude. C’est pourquoi nous prions le Père chaque jour: Que
ton règne vienne. Il existe un lien profond entre pauvreté et
évangélisation, entre le thème de la dernière Journée mondiale
de la Jeunesse (Allez donc, de toutes les nations faites des
disciples) et celui de cette année (Heureux les pauvres de cœur,
car le Royaume des Cieux est à eux). Le Seigneur désire une Eglise
pauvre et qui évangélise les pauvres. Quand il envoya les Douze en
mission, Jésus leur dit: Ne vous procurez ni or, ni argent, ni menue
monnaie pour vos ceintures, ni besace pour la route, ni deux
tuniques, ni sandales, ni bâton, car l’ouvrier mérite sa
nourriture. La pauvreté évangélique est la condition fondamentale
pour que le Royaume de Dieu s’étende. Les joies les plus belles et
spontanées que j’ai vues au cours de ma vie sont celles de
personnes pauvres et qui ont peu de choses à quoi tenir.
L’évangélisation de notre temps sera possible seulement à
travers la contagion de la joie. Comme nous l’avons vu, la
Béatitude des pauvres de cœur oriente notre rapport avec Dieu, avec
les biens matériels et avec les pauvres. Face à l’exemple et aux
paroles de Jésus, nous sentons combien notre conversion est
nécessaire, afin que la logique de l’être plus l’emporte sur
celle de l’avoir plus ! Les saints peuvent vraiment nous aider à
comprendre le sens profond des Béatitudes. La canonisation de
Jean-Paul II le deuxième dimanche de Pâques, est en ce sens un
événement qui remplit notre cœur de joie. Ce sera lui le grand
patron des JMJ, dont il a été l’initiateur et le leader. Et il
restera pour vous tous, dans la communion des saints, un père et un
ami. Au mois d’avril prochain nous fêterons également le
trentième anniversaire de la remise aux jeunes de la Croix du Jubilé
de la Rédemption. C’est justement à partir de cet acte symbolique
de Jean-Paul II que commença le grand pèlerinage des jeunes qui,
depuis lors, continue de traverser les cinq continents. Beaucoup se
souviennent des paroles avec lesquelles, le dimanche de Pâques 1984,
le Pape accompagna son geste: Très chers jeunes, au terme de cette
Année Sainte, je vous confie le signe même de cette année
jubilaire: la Croix du Christ! Apportez-la au monde comme signe de
notre Seigneur Jésus-Christ pour l'humanité, et annoncez à tous
que le Salut et la Rédemption ne se trouvent que dans le Christ,
mort et ressuscité. Chers jeunes, le Magnificat, le cantique de
Marie, pauvre de cœur, est aussi le chant de quiconque vit les
Béatitudes. La joie de l’Évangile jaillit d’un cœur pauvre,
qui sait exulter et s’émerveiller pour les œuvres de Dieu, comme
le cœur de la Vierge, que toutes les générations appellent
bienheureuse. Mère des pauvres, Etoile de la nouvelle
évangélisation, qu’Elle nous aide à vivre l’Evangile, à
incarner les Béatitudes dans notre vie, et à avoir le courage du
bonheur".
REJETER LE BONHEUR A BAS PRIX
Cité
du Vatican, 6 février 2014 (VIS). Le
Conseil pontifical pour les laïcs a publié une présentation du
message du Pape pour la XXIX Journée mondiale de la jeunesse:
"Il
s’agit là du premier message que le Pape François adresse aux
jeunes, s’insérant ainsi dans la tradition inaugurée par le
bienheureux Jean-Paul II et poursuivie par Benoît XVI à l’occasion
de chaque JMJ. Après l’extraordinaire JMJ vécue à Rio de Janeiro
en juillet 2013, le Pape continue le dialogue avec les jeunes du
monde et leur présente les thèmes des trois prochaines éditions de
l’événement, pour lancer l’itinéraire de préparation
spirituelle qui au long des trois prochaines années conduira à la
célébration internationale à Cracovie, en juillet 2016. Les thèmes
des trois prochaines JMJ sont extraits des Béatitudes évangéliques
et montrent combien le Saint-Père considère ce passage de
l’Evangile selon Matthieu, comme un point fondamental de référence
pour la vie des chrétiens, appelés à en faire un programme de vie
concret. Dans ce message, le Saint-Père rappelle aux jeunes que
Jésus lui-même nous a montrés la voie à parcourir, en incarnant
les Béatitudes durant toute sa vie. Vivre les Béatitudes
aujourd’hui est, pour les jeunes, un véritable défi à suivre le
Christ en allant à contre courant et en témoignant de cette
nouveauté révolutionnaire. Puisqu’il est impossible d’être
chrétiens et avoir une idée de la vie en miniature, le Pape exhorte
les jeunes à refuser les offres de bonheur à bas prix, mais à
avoir le courage du bonheur authentique que seul Dieu peut nous
donner. Le Pape François explique ensuite aux
jeunes ce que signifie être pauvres de cœur, entrant ainsi dans le
vif du sujet de la prochaine Journée mondiale de la jeunesse. Jésus
lui-même a choisi la voie du dépouillement et de la pauvreté et le
Pape adresse aux jeunes une invitation pressante à l’imiter, en
leur montrant l’exemple de Saint-François d’Assise. Les jeunes
chrétiens sont appelés à une conversion, à embrasser un style de
vie évangélique marqué par la sobriété, la recherche de
l’essentiel et la solidarité concrète envers les pauvres. En
effet, les pauvres, explique le Pape, d’un côté sont “la chair
souffrante” du Christ que nous sommes tous interpelés à toucher
personnellement, mais d’un autre côté ils peuvent devenir de
vrais maîtres de vie, en ayant souvent beaucoup à offrir sur le
plan humain et spirituel. Le Pape souligne aussi le lien étroit
entre le thème de la JMJ de Rio (Allez donc, de toutes les nations
faites des disciples) et la Béatitude des pauvres de cœur. En
effet, explique le Pape, la pauvreté évangélique est la condition
fondamentale pour que le Royaume de Dieu s’étende. Des cœurs les
plus simples jaillit souvent la joie authentique qui est le moteur
même de l’évangélisation. Il rappelle enfin le trentième
anniversaire de la remise aux jeunes de la Croix du Jubilée de la
Rédemption, exactement le 22 avril prochain. C’est justement à
partir de cet acte symbolique de Jean-Paul II que commença le grand
pèlerinage des jeunes qui, depuis lors, continue de traverser les
cinq continents. Et le Pape François déclare aux jeunes qu’après
sa canonisation, un événement qui remplit notre cœur de joie,
Jean-Paul II restera le grand patron des JMJ, dont il a été
l’initiateur et le leader".
INCENDIE DANS UNE BANLIEUE DE BUENOS AIRES
Cité
du Vatican, 6 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un
télégramme de condoléances à l'Archevêque de Buenos Aires
(Argentine), à la suite d'un incendie qui a dévasté la banlieue de
la capitale argentine. Survenu à Barracas, il a provoqué de graves
dommages, causé la mort de plusieurs personnes dont des pompiers, et
fait des blessés. Il prie pour le repos éternel des défunts, leurs
familles, les blessés et tous ceux qui sont frappés par ce grave
incident. Et invoque sur tous la protection de Notre Dame de Luján.
LE SAINT-SIEGE ENTEND REPLIQUER AU COMITE DES NATIONS-UNIES
Cité
du Vatican, 6 février 2014 (VIS). Hier sur
Radio Vatican, l'Observateur Permanent près les institutions de
l'ONU à Genève a commenté les Observations conclusives de la 65
session du Comité des Nations-Unies pour les droits de l'enfant,
très critiques sur la question des abus sexuels sur mineurs de la
part du clergé, et réclamant une révision de l'enseignement de
l'Eglise en matière de contraception et avortement. Voici
l'intervention de Mgr.Silvano Tomasi:
"Attendons
certes d'abord de lire et d'analyser ces conclusions et
recommandations des membres du Comité. Mais la première impression
est de surprise, face au jugement négatif d'un document qui semble
avoir été préparé dès avant l'audition du Saint-Siège, qui
avait fourni une réponse détaillée sur divers points non contenu
par le document final, manifestement pas pris en considération... Il
ne tient effectivement pas compte des réponses détaillées fournies
sur divers points, puisqu'elles ne figurent pas dans le document ou
ne semblent pas avoir été sérieusement considérées. De fait il
ne tient pas compte du travail réalisé ces dernières années par
le Saint-Siège, des mesures prises par l'Etat de la Cité du Vatican
comme dans de nombreux pays par les Conférences épiscopales. Il
manque donc une mise à jour des efforts pris à divers niveaux en
faveur de la protection de l'enfant. Des efforts qu'il me semble
difficile de trouver aussi affirmés dans d'autres institutions ou
pays. Les faits sont les faits et ils ne peuvent être manipulés. Il
n'est par ailleurs pas possible de répondre immédiatement à des
observations, parfois fort discourtoises, du document. Le Saint-Siège
y répondra comme membre à part entière d'une Convention qu'il a
ratifié, dans le respect de la lettre et à l'exclusion de positions
idéologiques extérieures à celle ci. Dans son préambule, la
Convention cite la protection de la vie, de l'enfant né ou à
naître, alors que les Recommandations entendent que le Saint-Siège
modifie sa position vis à vis de l'avortement. Il est vrai qu'un
enfant mort n'a plus de droits! On est donc en présence d'une
contradiction des objectifs de la Convention sur la protection de
l'enfant, qui est de le protéger. Ce Comité a rendu un mauvais
service aux Nations-Unies en tentant d'introduire la requête faite
au Saint-Siège de changer l'enseignement de l'Eglise. Il n'est pas
négociable. Il est dommage que le Comité n'ait pas perçu dans sa
globalité la nature du Saint-Siège, qui lui a pourtant clairement
exprimé sa détermination à soutenir les objectif de la Convention
tout en définissant et protégeant avant tout les valeurs
fondamentales qui assurent la véritable protection de l'enfant.
L'introduction aux Observations salue pourtant la clarté des
réponses reçues de la part du Saint-Siège, qui n'a pas tenté
d'éviter certaines questions. Sur la base de sa disponibilité, là
où n'existait pas d'information directe immédiatement disponible on
a pensé fournir des explications ultérieures, comme le font en
l'occasion tous les gouvernements. Le débat semblait donc
constructif et devoir le rester. C'est pourquoi l'impression retirée
par la délégation du Saint-Siège lors des entretiens mais aussi de
la lecture des recommandations conclusives, permet d'avancer que ce
document était pré-confectionné. Il ne paraît donc pas refléter
la clarté des échanges et présenter des adjonctions imprudentes.
Face à l'évidence, et parce qu'il n'a rien à cacher, le
Saint-Siège continuera son action d'explication de ses positions, en
répondant aux interrogations qui demeurent. Car l'objectif
fondamental qu'on entend poursuivre et atteindre est la protection de
l'enfant. Il y aurait 40 millions d'abus sexuels sur mineurs de par
le monde, et ceux commis par le clergé catholique constitue somme
toute une très faible proportion. L'Eglise a répondu et réagi.
Elle continue de le faire, en insistant sur la transparence et
l'intolérance, car un seul abus sur enfant constitue un cas de
trop!".
AUDIENCES
Cité
du Vatican, 6 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:
Mgr.Zbigniew
Kiernikowski, Evêque de Siedlce (Pologne).
Mme.Wafaa
Ashraf Moharram Bassim, Ambassadeur d'Egypte, venue présenter ses
lettres de créance.
Mgr.Franco
Coppola, Nonce apostolique en Centrafrique.
Dix-neuf
prélats de la Conférence épiscopale polonaise en visite Ad Limina:
Mgr.Józef
Michalik, Archevêque de Przemyśl, accompagné de ses Auxiliaires,
Mgr.Adam Szal et Mgr.Stanisław Jamrozek.
Mgr.Jan
Franciszek Wątrobą, Evêque de Rzeszów.
Mgr.Marian
Rojek, Evêque de Zamość - Lubaczów.
Mgr.Stanisław
Budzik, Archevêque de Lublin, accompagné de ses Auxiliaires,
Mgr.Mieczysław Cisło, Mgr.Artur Grzegorz Miziński et Mgr.Józef
Wróbel, SCI.
Mgr.Krzysztof
Nitkiewicz, Evêque de Sandomierz, accompagné de l'ex Auxiliaire,
Mgr.Edward Marian Frankowski.
Mgr.Zbigniew
Kiernikowski, Evêque de Siedlce, accompagné de son Auxiliaire,
Mgr.Piotr Sawczuk.
Mgr.Edward
Ozorowski, Archevêque de Białystok, accompagné de son Auxiliaire,
Mgr.Henryk Ciereszko.
Mgr.Antoni
Pacyfik Dydycz, OFM.Cap, Evêque de Drohiczyn.
Mgr.Janusz
Bogusław Stepnowski, Evêque de Łomża, accompagné de son
Auxiliaire, Mgr.Tadeusz Bronakowski, et de son prédécesseur
Mgr.Stanisław Stefanek, S.Chr.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité
du Vatican 6 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a:
Nommé
l'Abbé Ham Lim Moon, Auxiliaire de l'Evêque de San Martín
(Argentine). L'Evêque élu, né en 1955 à Suwon (Corée du Sud) et
ordonné prêtre en 1984, était jusqu'ici Curé de la paroisse
Sts.Cosme et Damien de Buenos Aires (Argentine). Licencié en
théologie, il a curé de paroisse et membre du Presbyterium.
Confirmé
le Cardinal Stanislaw Rylko comme Président du Conseil pontifical
pour les laïcs.
Confirmé
Mgr.Josef Clemens comme Secrétaire du Conseil pontifical pour les
laïcs.
Nommé
Membres du Conseil pontifical pour les laïcs, le Cardinal Christoph
Schönborn (Autriche), le Cardinal Angelo Scola (Italie), le Cardinal
John Njue (Kenya), le Cardinal Reinhard Marx (Allemagne), le Cardinal
Willem Jacobus Eijk Pays-Bas), le Cardinal Antonio G.Tagle
(Philippins), et le Cardinal Joao Braz de Aviz (Curie), Mgr.Charles
Joseph Chaput (USA), Mgr.Orani Joao Tempesta (Brésil), M.Yago de La
Cierva (Espagne), Mme.Irene Egle Laumenskaite (Lituanie), M.Fabrice
Adjadj (Suisse), Mme.Jocelyne Khoueiry (Liban), M.Franco Miano
(Italie) et Mme.Geneviève Sanze (Centrafrique).
Nommé
Consulteurs du Conseil pontifical pour les laïcs, Mgr.Alberto
Taveira Corrêa (Brésil). Mgr.Filippo Santoro (Italie), Mgr.Anders
Arborelius (Suède), Mgr.Christoph Hegge (Allemagne), l'Abbé Arturo
Cattaneo (Italie), le P.Hans Stapel (Brésil), Mme.Alejandra Keen von
Wuthenau (Pérou), M.Laurent Landete (France), M.Mimmo Muolo
(Italie), Mme.Marguerite A.Peeters (USA), Mme.Silvia Recchi
(Cameroun) et Mme.Maite Uribe Bilbao (Salvador).
mercredi 5 février 2014
EUCHARISTIE ET INITIATION CHRETIENNE
Cité
du Vatican, 5 février 2014 (VIS). Le Pape François a consacré la
catéchèse de cette audience générale à l'Eucharistie comme coeur
de l'initiation chrétienne et source de vie pour l'Eglise: "Comme
lors de la Cène, la parole et le pain ne font qu'un dans la messe,
lorsque tous les signes et toutes les paroles de Jésus annonçant le
pain rompu et le calice anticipèrent le sacrifice de la Croix... En
grec Eucharistie signifie action de grâce, remerciement, le
remerciement extrême que le Christ adresse au Père pour son amour
et sa miséricorde. Le mot Eucharistie résume tout, comme geste de
Dieu et geste de l'homme, geste de Jésus-Christ, vrai homme et vrai
Dieu... L'Eucharistie est bien plus d'un simple banquet, du mémorial
de la Pâque du Seigneur. Mystère central du salut, elle n'est pas
une commémoration mais chaque fois la reproposition de la Passion,
c'est à dire de la mort et de la résurrection du Christ.
L'Eucharistie est aussi le sommet de l'action salvatrice de Dieu
puisque, pain rompu pour nous, le Christ y déverse sa miséricorde
et son amour. Ainsi se renouvellent nos coeurs, nos vies et notre
rapport au Christ comme avec nos frères". Puis le Pape a conclu
en demandant au Seigneur de maintenir vive sa présence au sein de
l'Eglise et de guider nos communautés selon la volonté du Père,
dans la charité et la communion. Ceci doit advenir durant toute la
vie et commencer dès le jour de la première communion. Il est donc
capital que les enfants se préparent bien à ce sacrement et que
tous communient car il s'agit du premier pas dans l'appartenance au
Christ, après le baptême et la confirmation".
SOLIDARITE AVEC LES VICTIMES DES INONDATIONS
Cite
du Vatican, 5 février 2014 (VIS). Après sa catéchèse, le Pape a
évoqué les nombreuses personnes qui, en Italie, Rome compris, sont
victimes d'inondations et privées de leurs foyers. Il a appelé
l'assemblée à prier pour ces personnes auxquelles il faut également
porter secours matériellement. Puis il a salué les évêques amis
de la Communauté de Sant'Egidio participant à une semaine d'étude
et de formation organisée par l'Université pontificale de la
Ste.Croix, leur recommandant d'accentuer leur engagement missionnaire
et l'annonce de l'Evangile aux plus pauvres. Enfin, le Saint-Père a
précisé avoir rencontré les malades dans la Salle Paul VI à cause
de la pluie incessante.
EN REPONSE AU COMITE DES DROITS DE L'ENFANT
Cité
du Vatican, 5 février 2014 (VIS). En début
d'après-midi, la Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé le
communiqué suivant: "Au terme de sa 65 session, le Comité des
Nations-Unies pour les droits de l'enfant a publié ses observations
conclusives sur les rapports présentés par le Saint-Siège, le
Congo, l'Allemagne, le Portugal, la Russie et le Yémen. Le
Saint-Siège prend acte des observations le concernant. Elles feront
l'objet d'une étude attentive à chacun des niveaux avancés par le
document du Comité, dans le respect de la Convention et en tenant
compte de l'échange d'opinions qui s'est déroulé le 16 janvier
dernier. Il constate et déplore cependant, sur certains points des
dites Observations, une tentative d'interférer sur l'enseignement de
l'Eglise catholique, sur la dignité de la personne et sur l'exercice
de la liberté religieuse. Ceci étant, le Saint-Siège réitère son
ferme engagement à protéger les enfants et à défendre leurs
droits, en accord avec les principes de la Convention sur les droits
de l'enfant, mais aussi dans le respect des valeurs morales et
religieuses de la doctrine catholique".
VISITE DE LA REINE ELISABETH
Cité
du Vatican, 5 février 2014 (VIS). Hier
soir, la Salle de Presse du Saint-Siège a confirmé le communiqué
de Buckingham Palace précisant le programme du prochain séjour
italien de SM la Reine Elisabeth II. Le 3 avril, le Saint-Père
recevra la souveraine, qui avait rencontré Benoît XVI à Londres en
2010 et Jean-Paul II au Vatican en 2000. Elle se rend en Italie à
l'invitation du Président de la République, une invitation qui
avait été reportée l'année dernière à cause de la santé de la
reine et du prince Philippe. A la cérémonie d'ouverture du
pontificat du Pape François, la Reine de Grande-Bretagne avait
délégué le Duc de Gloucester.
LE PERE LOMBARDI RECOMPENSE
Cité
du Vatican, 5 février 2014 (VIS). Le
Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a reçu ce matin à
Madrid (Espagne) le prix Bravo, décerné chaque année par la
commission pour la communication de la Conférence épiscopale
espagnole. Il récompense les professionnels des différents media
s'étant distingués par leur service à la dignité humaine, dans la
défense des droits humains et des valeurs évangéliques. Le
P.Federico Lombardi, SJ, a été distingué pour le service qu'il
rend à l'Eglise en oeuvrant au rapprochement de l'institution
ecclésiale et des media. Au cours de son séjour madrilène, il
assistera à l'assemblée des délégués diocésains de la
communication, devant lesquels il expliquera ce que signifie être
porte parole au Vatican.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité
du Vatican 5 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Santo
Gangemi, Nonce apostolique au Mali, déjà Nonce en Guinée.
mardi 4 février 2014
PRESENTATION DU MESSAGE DE CAREME
Cité
du Vatican, 4 février 2014 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse,
le Cardinal Robert Sarah, Préfet du Conseil pontifical Cor Unum,
assisté de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire du dicastère, de
Mgr.Segundo Tejado Muñoz, Sous Secrétaire, et de M.et Mme.Dotta,
missionnaires en Haïti, a présenté le premier message de Carême
du Pape François. Le Cardinal a tout d'abord annoncé qu'il
retournera en mars en Haïti pour inaugurer une école et assurer la
population de la solidarité papale.
Puis
il a expliqué que ce message reprenait un thème cher au Saint-Père,
mis en exergue de la vie chrétienne dès le début du pontificat, le
lien étroit entre toute pauvreté humaine et celle du Christ: "La
vision chrétienne de la pauvreté ne recouvre pas celle du sens
commun, qui n'y voit généralement qu'une dimension sociologique, le
manque de biens matériels. Le concept d'Eglise pauvre pour les
pauvres est souvent évoqué pour contester l'Eglise, en lui
opposant" ce caractère à celui "de prédication et de
vérité, de prière et de défense de la doctrine et de la morale...
La première référence du chrétien pour comprendre la pauvreté
est de savoir qu'il s'est fait pauvre pour nous enrichir de sa
pauvreté... Son choix des pauvres nous montre qu'il existe une
dimension positive de la pauvreté, exprimée dans l'Evangile par la
formule bienheureux les pauvres. C'est une dimension qui implique un
dépouillement et une renonciation, possibles car la richesse
véritable de Jésus est d'être le Fils. N'allons pas croire nous
donner bonne conscience en déplorant le manque de biens matériels
d'autrui ou en dénonçant la pauvreté comme système. La pauvreté
touche jusqu'au coeur de l'homme car le Fils s'est abaissé pour
accomplir la volonté du Père au secours des hommes ses frères,
assoiffés de salut. Ainsi le chrétien entre-t-il dans une dynamique
de pauvreté et de don parce qu'il est riche d'être fils de Dieu...
C'est pourquoi ce message quarésimal distingue nettement entre
pauvreté et misère. Ce n'est pas la pauvreté comme valeur
évangélique que nous entendons combattre mais la misère... Le Pape
distingue la misère matérielle, la misère morale et la misère
spirituelle". La première consiste à vivre dans l'indignité
humaine, et l'Eglise se met au service des besogneux. La misère
morale réside dans la soumission au vice et au péché, qui peut
conduire à la misère matérielle. Elle touche toujours à la misère
spirituelle, qui frappe lorsqu'on s'éloigne de Dieu en refusant son
amour. Je crois, a ajouté le Cardinal, qu'une aussi large "vision
de la pauvreté, de la misère et de l'aide que l'Eglise apporte aux
victimes, nous aide à mieux percevoir l'homme et ses besoins, sans
tomber dans une réduction anthropologique qui prétendrait résoudre
les problèmes de l'homme en solutionnant son bien-être physique ou
social... L'option préférentielle pour les pauvres doit avant tout
se traduire par une attention religieuse... Pour ne pas transformer
l'Eglise en une ONG...notre regard de qui est dans le besoin ne doit
découler que de la misère spirituelle qui se cache souvent dans le
coeur des gens et qui le tourmente, même s'il dispose de biens
matériels... Et si nous voulons vraiment comprendre le message du
Pape, il convient de le décliner dans son sens anthropologique. Par
nature, l'homme est fils de Dieu. C'est cela sa richesse. La faute
majeure de la culture contemporaine est de croire dans un homme
heureux sans Dieu. En rejetant ainsi ce qu'il y a de plus profond
dans la personne, on nie ce qui la lie de façon existentielle au
Père qui donne la vie... C'est un crime de priver un pauvre de la
présence de Dieu, mais aussi de considérer que l'homme peut vivre
comme si Dieu n'existait pas, en niant la dimension de créature et
la profonde appartenance de l'homme à Dieu... Le développement ne
saurait donc se limiter à créer des besoins nouveaux induits, mais
de prendre au sérieux la personne".
PREMIER MESSAGE DE CAREME DU PAPE FRANÇOIS
Cité
du Vatican, 4 février 2014 (VIS). Ce matin
a été présenté le message du Pape pour le Carême 2014, intitulé
"Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté"
(tiré de la seconde épître aux corinthiens), et daté du 26
décembre dernier. En voici le texte intégral:
"Chers
frères et sœurs, je voudrais vous offrir, à l’occasion du
Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin
personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la
formule de saint Paul: Vous connaissez en effet la générosité de
notre Seigneur Jésus Christ. Lui qui est riche, il est devenu pauvre
à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les
encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem
qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de
Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui? Que signifie, pour nous
aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre
dans un sens évangélique?
La
grâce du Christ. Ces paroles nous disent avant tout quel est le
style de Dieu. Dieu ne se révèle pas par les moyens de la puissance
et de la richesse du monde, mais par ceux de la faiblesse et la
pauvreté: Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous.
Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en
puissance et en gloire, s’est fait pauvre. Il est descendu parmi
nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé,
comme vidé, pour nous devenir semblable en tout. Quel grand mystère
que celui de l’Incarnation de Dieu! C’est l’amour divin qui en
est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d’être
proche et qui n’hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses
créatures bien-aimées. La charité, l’amour, signifient partager
en tout le sort du bien-aimé. L’amour rend semblable, il crée une
égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait
Dieu pour nous. Jésus en effet, a travaillé avec des mains d’homme,
il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une
volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la
Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout
semblable à nous, hormis le péché. La raison qui a poussé Jésus
à se faire pauvre n’est pas la pauvreté en soi mais, dit saint
Paul, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Il ne s’agit
pas d’un jeu de mots, ni d’une figure de style. Il s’agit au
contraire d’une synthèse de la logique de Dieu, de la logique de
l’amour, de la logique de l’Incarnation et de la Croix. Dieu n’a
pas fait tomber sur nous le salut depuis le haut, comme le ferait
celui qui donne en aumône de son superflu avec un piétisme
philanthropique. Ce n’est pas cela l’amour du Christ !
Lorsque Jésus descend dans les eaux du Jourdain et se fait baptiser
par Jean Baptiste, il ne le fait pas par pénitence, ou parce qu’il
a besoin de conversion ; il le fait pour être au milieu des
gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous,
qui sommes pécheurs, et pour se charger du poids de nos péchés.
Voilà la voie qu’il a choisie pour nous consoler, pour nous
sauver, pour nous libérer de notre misère. Nous sommes frappés par
le fait que l’Apôtre nous dise que nous avons été libérés, non
pas grâce à la richesse du Christ, mais par sa pauvreté. Pourtant
Paul connaît bien la richesse insondable du Christ, établi héritier
de toutes choses. Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à
laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches? C’est justement
sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon
Samaritain qui s’approche de l’homme laissé à moitié mort sur
le bord de la route. Ce qui nous donne la vraie liberté, le vrai
salut, le vrai bonheur, c’est son amour de compassion, de tendresse
et de partage. La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le
fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos
péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La
pauvreté du Christ est la plus grande richesse. Jésus est riche de
sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui
à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la
gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent
aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur
amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être
le Fils. Sa relation unique avec le Père est la prérogative
souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter
son joug qui est doux, il nous invite à nous enrichir de cette riche
pauvreté et de cette pauvre richesse qui sont les siennes, à
partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils
dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né. Léon Bloy a
dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas
être des saints. Nous pourrions également dire qu’il n’y a
qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en
enfants de Dieu et en frères du Christ.
Notre
témoignage. Nous pourrions penser que cette voie de la pauvreté
s’est limitée à Jésus, et que nous, qui venons après lui,
pouvons sauver le monde avec des moyens humains plus adéquats. Il
n’en est rien. A chaque époque et dans chaque lieu, Dieu continue
à sauver les hommes et le monde grâce à la pauvreté du Christ,
qui s’est fait pauvre dans les Sacrements, dans la Parole, et dans
son Eglise, qui est un peuple de pauvres. La richesse de Dieu ne peut
nous rejoindre à travers notre richesse, mais toujours et seulement
à travers notre pauvreté personnelle et communautaire, vivifiée
par l’Esprit du Christ. A l’exemple du Maître, nous les
chrétiens, nous sommes appelés à regarder la misère de nos
frères, à la toucher, à la prendre sur nous et à œuvrer
concrètement pour la soulager. La misère ne coïncide pas avec la
pauvreté; la misère est la pauvreté sans confiance, sans
solidarité, sans espérance. Nous pouvons distinguer trois types de
misère: La misère matérielle, la misère morale et la misère
spirituelle. La misère matérielle est celle qui est appelée
communément pauvreté et qui frappe tous ceux qui vivent dans une
situation contraire à la dignité de la personne humaine, ceux qui
sont privés des droits fondamentaux et des biens de première
nécessité comme la nourriture, l’eau et les conditions d’hygiène,
le travail, la possibilité de se développer et de croître
culturellement. Face à cette misère, l’Eglise offre son service,
sa Diakonia, pour répondre aux besoins et soigner ces plaies qui
enlaidissent le visage de l’humanité. Nous voyons dans les pauvres
et les laissés- pour- compte le visage du Christ. En aimant et en
aidant les pauvres nous aimons et nous servons le Christ. Notre
engagement nous pousse aussi à faire en sorte que, dans le monde,
cessent les atteintes à la dignité humaine, les discriminations et
les abus qui sont si souvent à l’origine de la misère. Lorsque le
pouvoir, le luxe et l’argent deviennent des idoles, ils prennent le
pas sur l’exigence d’une distribution équitable des richesses.
C’est pourquoi il est nécessaire que les consciences se
convertissent à la justice, à l’égalité, à la sobriété et au
partage. La misère morale n’est pas moins préoccupante. Elle
consiste à se rendre esclave du vice et du péché. Combien de
familles sont dans l’angoisse parce que quelques-uns de leurs
membres, souvent des jeunes, sont dépendants de l’alcool, de la
drogue, du jeu, de la pornographie. Combien de personnes ont perdu le
sens de la vie, sont sans perspectives pour l’avenir et ont perdu
toute espérance! Et combien de personnes sont obligées de vivre
dans cette misère à cause de conditions sociales injustes, du
manque de travail qui les prive de la dignité de ramener le pain à
la maison, de l’absence d’égalité dans les droits à
l’éducation et à la santé. Dans ces cas, la misère morale peut
bien s’appeler début de suicide. Cette forme de misère qui est
aussi cause de ruine économique, se rattache toujours à la misère
spirituelle qui nous frappe, lorsque nous nous éloignons de Dieu et
refusons son amour. Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui
nous tend la main à travers le Christ, car nous pensons nous suffire
à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec. Seul
Dieu nous sauve et nous libère vraiment. L’Evangile est l’antidote
véritable contre la misère spirituelle: Le chrétien est appelé à
porter en tout lieu cette annonce libératrice selon laquelle le
pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand
que notre péché et qu’il nous aime gratuitement, toujours, et
selon laquelle nous sommes faits pour la communion et pour la vie
éternelle. Le Seigneur nous invite à être des hérauts joyeux de
ce message de miséricorde et d’espérance. Il est beau
d’expérimenter la joie de répandre cette bonne nouvelle, de
partager ce trésor qui nous a été confié pour consoler les cœurs
brisés et donner l’espérance à tant de frères et de sœurs qui
sont entourés de ténèbres. Il s’agit de suivre et d’imiter
Jésus qui est allé vers les pauvres et les pécheurs comme le
berger est allé à la recherche de la brebis perdue, et il y est
allé avec tout son amour. Unis à lui, nous pouvons ouvrir
courageusement de nouveaux chemins d’évangélisation et de
promotion humaine.
Chers
frères et sœurs, que ce temps de Carême trouve toute l’Eglise
disposée et prête à témoigner du message évangélique à tous
ceux qui sont dans la misère matérielle, morale et spirituelle.
C'est un message qui se résume dans l’annonce de l’amour du Père
miséricordieux, prêt à embrasser toute personne, dans le Christ.
Nous ne pourrons le faire que dans la mesure où nous serons
conformés au Christ, lui qui s’est fait pauvre et qui nous a
enrichi par sa pauvreté. Le Carême est un temps propice pour se
dépouiller, et il serait bon de nous demander de quoi nous pouvons
nous priver, afin d’aider et d’enrichir les autres avec notre
pauvreté. N’oublions pas que la vraie pauvreté fait mal: Un
dépouillement sans cette dimension pénitentielle ne vaudrait pas
grand chose. Je me méfie de l’aumône qui ne coûte rien et qui ne
fait pas mal. Que l’Esprit Saint, grâce auquel nous sommes
pauvres, et nous faisons tant de riches, démunis de tout, et nous
possédons tout, nous soutienne dans nos bonnes intentions et
renforce en nous l’attention et la responsabilité vis-à-vis de la
misère humaine, pour que nous devenions miséricordieux et artisans
de miséricorde. Avec ce souhait je vous assure de ma prière, afin
que tout croyant et toute communauté ecclésiale puisse parcourir
avec profit ce chemin de Carême. Je vous demande également de prier
pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous
garde".
Inscription à :
Articles (Atom)
Copyright © VIS - Vatican Information Service
En conformité avec les normes internationales relatives à la Propriété Intellectuelle et aux Droits d'Auteur, les nouvelles contenues dans les envois du Vatican Information Service peuvent être reproduites intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source (VIS - Vatican Information Service).
En conformité avec les normes internationales relatives à la Propriété Intellectuelle et aux Droits d'Auteur, les nouvelles contenues dans les envois du Vatican Information Service peuvent être reproduites intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source (VIS - Vatican Information Service).