Home - VIS Vatican - Réception du VIS - Contactez-nous - Calendrier VIS

Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

dernières 5 nouvelles

VISnews  Twitter Go to YouTube

lundi 8 avril 2013

LA PATIENCE DE DIEU

Cité du Vatican, 8 avril 2013 (VIS). Hier, dimanche de la divine miséricorde, en la basilique St-Jean-de-Latran, à 17h30, le Pape François a célébré la messe à l'occasion de sa prise de possession de sa chaire d'Evêque de Rome. Plusieurs personnes représentant la communauté ecclésiale romaine lui ont ensuite prêté obéissance: six cardinaux, deux pour chacun des trois ordres, épiscopal, presbytéral et diaconal, en représentation de tout le Collège cardinalice, le Cardinal vicaire Agostino Vallini, le Vice-régent ainsi qu'un Evêque auxiliaire, un curé, un vicaire paroissial, un diacre, un religieux, une religieuse, une famille et deux jeunes (garçon et fille).

Le Pape a consacré son homélie à la patience de Dieu, évoquant l'Evangile du jour dans lequel l'apôtre Thomas fait l'expérience de la miséricorde de Dieu "qui a un visage concret, celui de Jésus...ressuscité. Thomas n'a pas confiance en ce que lui disent les apôtres... Il veut voir... Et quelle est la réaction de Jésus? La patience: Jésus n'abandonne pas Thomas l'entêté dans son incrédulité. Il lui donne le temps d'une semaine, il ne ferme pas la porte, il attend. Et Thomas reconnaît sa propre pauvreté, son peu de foi. Mon Seigneur et mon Dieu: par cette invocation simple mais pleine de foi, il répond à la patience de Jésus. Il se laisse envelopper par la miséricorde divine, il la voit en face dans les plaies des mains et des pieds...et il retrouve la confiance: il est un homme nouveau, non plus incrédule, mais croyant". De même, Pierre a renié Jésus trois fois, "juste au moment où il devait lui être plus proche; et quand il touche le fond, il rencontre le regard de Jésus qui, avec patience, sans paroles, lui dit: Pierre n'aies pas peur de ta faiblesse, aie confiance en moi. Et Pierre comprend, sent le regard d'amour de Jésus et pleure. Qu'il est beau ce regard de Jésus, quelle tendresse! Frères et sœurs, ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu!". L'histoire se répète avec les deux disciples d'Emmaüs qui, "le visage triste, cheminent vainement sans espérance. Mais Jésus ne les abandonne pas. Ils parcourent le chemin avec eux et pas seulement! Avec patience, il explique les Ecritures qui le concernaient et reste avec eux pour partager le repas. C'est le style de Dieu: il n'est pas impatient comme nous, nous qui voulons souvent tout et tout de suite, même avec les personnes. Dieu est patient avec nous car il nous aime, et qui aime comprend, espère...ne coupe pas les ponts, sait pardonner. Souvenons-nous de cela dans notre vie de chrétiens: Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés! Lui n'est jamais loin, et si nous revenons à Lui, il est prêt à nous embrasser".

Le Pape a ensuite ajouté que la relecture de la parabole du Père miséricordieux l'impressionnait. "Elle m'impressionne car elle me donne toujours une grande espérance. Pensez au plus jeune fils qui était dans la maison de son père; il était aimé. Et pourtant, il veut sa part d'héritage, s'en va et dépense tout, arrive au niveau le plus bas...et quand il a touché le fond, il a la nostalgie de la chaleur de la maison paternelle et revient. Et le Père? Avait-il oublié son fils? Non, jamais... Avec patience et amour, avec espérance et miséricorde, il n'avait pas cessé un instant de penser à lui, et à peine l'aperçoit-il au loin, il court à sa rencontre et l'embrasse avec tendresse, la tendresse de Dieu, sans un mot de reproche: il est revenu! Voilà quelle est la joie du Père. Dans le fait d'embrasser son fils, il y a toute cette joie: il est revenu! Dieu nous attend toujours, il ne se fatigue pas.. Jésus nous montre cette patience miséricordieuse de Dieu pour que nous retrouvions confiance, espérance, toujours! Le grand théologien...Romano Guardini disait que Dieu répond à notre faiblesse avec sa patience et c'est le motif de notre confiance, de notre espérance". Aujourd'hui, "la patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à Lui, quelle que soit l'erreur, quel que soit le péché dans notre vie. Jésus invite Thomas à mettre la main dans ses plaies... C'est précisément dans les plaies de Jésus que nous sommes assurés, là que se manifeste l'amour immense de son cœur... Saint Bernard se demandait: mais sur quoi puis-je compter? Sur mes mérites? Et il répond: mon mérite est la miséricorde de Dieu. Cela est important: le courage de m'en remettre à la miséricorde de Jésus, de compter sur sa patience, de me réfugier toujours dans les plaies de son amour".

"Peut-être, l'un de nous pense-t-il: mon péché est si grand, mon éloignement de Dieu est comme le plus jeunes fils de la parabole, mon incrédulité est comme celle de Thomas; je n'ai pas le courage de revenir, de penser que Dieu puisse m'accueillir et qu'il m'attende. Mais Dieu t'attend; il te demande simplement le courage d'aller à Lui. Combien de fois dans mon ministère pastoral, on m'a répété: Père, j'ai beaucoup de péchés. L'invitation que j'ai toujours faite est: Ne crains pas, va le voir, il t'attend, il s'occupera de tout... Pour Dieu, nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants, et même nous sommes ce qu'il a de plus important, même si nous sommes pécheurs, nous sommes ce qui lui tient le plus à cœur. Adam -a expliqué le Pape- après son péché, ressent de la honte; il se sent nu, il sent le poids de ce qu'il a fait. Cependant Dieu n'abandonne pas: si l'exil de Dieu commence à cet instant, avec le péché, il y a déjà la promesse d'un retour, la possibilité de revenir à Lui...C'est justement en ressentant mon péché, en regardant mon péché, que je peux voir et rencontrer la miséricorde de Dieu, son amour et aller vers Lui pour recevoir son pardon... Laissons-nous envelopper de la miséricorde de Dieu; ayons foi en sa patience qui nous donne toujours du temps; ayons le courage de revenir à sa maison, de demeurer dans les plaies de son amour en se laissant aimer par Lui, de rencontrer sa miséricorde dans les sacrements. Nous sentirons sa tendresse, si belle, nous sentirons son affection et nous serons, nous aussi, davantage capables de miséricorde, de patience, de pardon et d'amour".

Après la messe, et depuis la loggia centrale de la basilique St-Jean-de-Latran, le Pape François a salué les milliers de personnes présentes, plus nombreuses encore que celles qui étaient présentes à la cérémonie. "Chers frères et sœurs, bonne nuit! -a-t-il dit-. Je vous remercie beaucoup de votre compagnie à la messe d'aujourd'hui. Merci beaucoup! Je vous demande de prier pour moi: j'en ai besoin. Ne m'oubliez pas, s'il vous plaît. Merci à vous tous. Et allons en avant tous ensemble, le peuple et l'évêque; tous ensemble; toujours en avant avec la joie de la résurrection de Jésus. Il est toujours à nos côtés. Que le Seigneur vous bénisse". Après avoir béni les fidèles, le Pape s'est retiré en disant:"merci beaucoup. Et à très bientôt".

LA BEATITUDE DE LA FOI

Cité du Vatican, 7 avril 2013 (VIS). Au cours du dimanche concluant l'octave de Pâques, appelé par Jean-Paul II dimanche de la divine miséricorde, le Pape a salué les fidèles réunis Place St.Pierre pour l'Angélus par les paroles de Jésus ressuscité: "La paix soit avec vous", et a expliqué que cette paix était plus qu'un salut ou un simple vœu. "C'est un don -a-t-il dit- et même le don précieux que le Christ offre à ses disciples après être passé par la mort et les enfers". C'est une paix "qui est le fruit de la victoire de l'amour de Dieu sur le mal,...du pardon. La véritable paix, la paix profonde, provient de l'expérience de la miséricorde de Dieu".

Le Saint-Père a ensuite évoqué les apparitions de Jésus à ses disciples enfermés dans le Cénacle. La première fois, il manquait Thomas qui n'a pas cru ce que lui ont raconté les apôtres. La deuxième fois, où Thomas était présent, Jésus lui dit après que celui-ci a touché ses plaies: Parce que tu as vu, tu as cru. Heureux celui qui croit sans avoir vu. Le Pape a ajouté: "Et qui étaient ceux qui avaient cru sans avoir vu? D'autres disciples, d'autres hommes et femmes de Jérusalem qui, bien que n'ayant pas rencontré Jésus ressuscité, crurent au témoignage des apôtres et des femmes. C'est une parole sur la foi très importante, que nous pouvons appeler la béatitude de la foi. En tout temps et en tout lieu, bienheureux sont ceux qui, par la Parole de Dieu proclamée dans l'Eglise et témoignée par les chrétiens, croient que Jésus Christ est l'amour de Dieu incarné, la Miséricorde incarnée. Et cela vaut pour chacun de nous!".

Avec la paix, Jésus donne à ses disciples l'Esprit Saint, "pour qu'ils répandent dans le monde le pardon des péchés, ce pardon que seul Dieu peut donner et qui a coûté le sang de son Fils. L'Eglise est envoyée par le Christ ressuscité pour transmettre aux hommes la rémission des péchés, et faire grandir ainsi le Règne de l'amour, semer la paix dans les cœurs, pour qu'elle s'affirme aussi dans les relations, les sociétés et les institutions. Et l'Esprit du Christ ressuscité chasse la peur du cœur des apôtres et les poussent à sortir du Cénacle pour apporter l'Evangile. Ayons davantage de courage, nous aussi, pour témoigner notre foi dans le Christ ressuscité! Nous ne devons pas avoir peur d'être chrétiens et de vivre en chrétiens!".

AUDIENCES

Cité du Vatican, 8 avril 2013 (VIS). Aujourd'hui, le Saint-Père a reçu en audiences:

-Le Cardinal Mauro Piacenza, Préfet de la Congrégation pour le clergé.

-Mgr.Charles Daniel Balvo, Nonce apostolique au Kenya.

-Mgr.Héctor Rubén Aguer, Archevêque de La Plata (Argentine).

-M.Nikolaus Schneider, Président de l'Eglise évangélique en Allemagne.

Samedi 6 avril, il avait reçu en audiences:

-Le Cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

-Le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

DES EGLISES ORIENTALES

Cité du Vatican, 8 avril 2013 (VIS). S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, Patriarche d'Alexandrie des Coptes, avec le consentement du Synode, en conformité à l'art. 85 §2,2 du Code des Canons des Eglises orientales, a transféré, en en faisant part au Siège Apostolique, l'Evêque de la Curie patriarcale, S.E. Mgr.Botros Fahim Awad Hanna, titulaire de Mareotes, au Siège éparchial de Minya des Coptes (Egypte).

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 8 avril 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Brian Udaigwe Nonce apostolique au Bénin.

-Mgr.Michael O. Jackels, Archevêque métropolite de Dubuque (superficie: 45.074; population: 979.560; catholiques: 206.843; prêtres: 216; religieux: 861; diacres permanents: 91), aux Etats-Unis. L'Archevêque élu est né en 1954 à Rapid City (Etats-Unis) et a été ordonné prêtre en 1981. Il était jusqu'ici Evêque de Wichita (Etats-Unis). Il a été vicaire paroissial, vice-directeur du bureau des vocations, professeur de religion, directeur diocésain de la pastorale pour les hispaniques, directeur de l’éducation catholique, maître des cérémonies, chapelain, vicaire auxiliaire pour la vie religieuse, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il succède à Mgr.Jerome G. Hanus, O.S.B., dont la renonciation à la charge pastorale a été acceptée conformément au canon 401 §2 CDC.

-Mgr.John T. Folda, Evêque de Fargo (superficie: 92.650; population: 396.000; catholiques: 89.400; prêtres: 120; religieux: 126; diacres permanents: 43), aux Etats-Unis. L'Evêque élu est né en 1961 à Omaha (Etats-Unis) et a été ordonné prêtre en 1989. Il était jusqu'ici Recteur du séminaire de Seward. Il a été curé, Consulteur diocésain, directeur diocésain de l’éducation religieuse, cérémoniaire épiscopal. Il est membre de la Conférence catholique du Nebraska, du Conseil financier diocésain et de comité éthique.

-Mgr.Reynaldo Gonda Evangelista, Evêque de Imus (superficie: 1.287; population: 2.843.000; catholiques: 2.433.000; prêtres: 261; religieux: 701), aux Philippines. Il était jusqu'ici Evêque de Boac (Philippines).

Le 6 avril, il avait nommé le P.José Rodríguez Carballo, O.F.M., Secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique (Vatican). L'Archevêque élu, né en 1953 à Lodoselo (Espagne) et ordonné prêtre en 1977, était jusqu'ici Ministre général de l'Ordre franciscain des Frères mineurs. Il est diplômé en théologie biblique et a obtenu un doctorat en Ecritures Saintes. Il est aussi Président de l'union des Supérieurs généraux.

vendredi 5 avril 2013

AGIR AVEC DETERMINATION CONTRE LES ABUS SEXUELS

Cité du Vatican, 5 avril 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience Mgr.Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Selon un communiqué de ce dicastère, le Pape a demandé à la Congrégation d'agir avec détermination sur les cas d'abus sexuels, dans la continuité de la ligne voulue par Benoît XVI, encourageant surtout les mesures de protection des mineurs, l'aide à ceux qui par le passé ont subi de telles violences, les procédures à l'encontre des coupables, et l'engagement des Conférences épiscopales dans la formulation et la mise à jour des directives nécessaires dans ce domaine si important pour le témoignage de l'Eglise et sa crédibilité. Le Saint-Père a assuré que dans son attention et sa prière pour les personnes qui souffrent, les victimes d'abus sont présentes d'une façon particulière.

MODERNISATION ET ENTREE DANS LE MONDE NUMERIQUE DE LA REVUE ITALIENNE LA CIVILTA CATTOLICA

Cité du Vatican, 5 avril 2013 (VIS). Ce matin dans la Salle de Presse du Saint-Siège, s'est tenue une conférence de présentation de la nouvelle version papier et numérique de la revue italienne La Civiltà Cattolica. Sont intervenus: Mgr.Claudio Maria Celli, Président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr.Antoine Camilleri, Sous-secrétaire pour les relations avec les Etats et le P.Antonio Spadaro, S.J., Directeur de la revue.

"La Civiltà Cattolica -a expliqué le P.Spadaro- est la revue la plus ancienne d'Italie qui n'a jamais interrompu ses publications. Elle est publiée depuis 163 ans tous les quinze jours avec des fascicules de plus de cent pages. C'est une revue culturelle qui contient des articles écrits seulement par des jésuites. Ses rédacteurs sont des spécialistes mais utilisent un langage pour les non spécialistes. La revue née en 1850, cherche à partager une expérience intellectuelle éclairée par la foi et profondément inscrite dans la vie culturelle, sociale, économique, politique, artistique et scientifique actuelle. Elle n'entend pas partager ses réflexions au sein du seul monde catholique, mais avec quiconque cherche des sources de formation fiables, capables de faire réfléchir et mûrir son jugement... Par tradition et nature, La Civiltà Cattolica est une forme haute de journalisme culturel en se situant dans un territoire aux frontières difficiles... Nous n'entendons pas simplement suivre et commenter les événements culturels ou les réflexions déjà formulées. Dans la mesure où cela est possible, nous voulons deviner ce qui va se passer, anticiper les tendances et les phénomènes, en prévoir l'impact, maintenir constante l'attention de nos lecteurs".

Evoquant les changements que connaîtra la revue, le P.Spadaro a d'abord rappelé que "de 1850 à 1933, la revue ne signait pas ses articles pour signifier qu'ils étaient l'expression non d'un seul mais d'une communauté, le 'collège des écrivains', actuellement composé de sept jésuites. Aujourd'hui, plus que jamais toutefois, la culture est diversifiée. La présence de signatures internationales de pères jésuites et la variété des sujets traités augmenteront donc, par rapport au passé, même si la revue reste toujours une 'cuisine' maison à l'intérieur d'une rédaction stable".

"La Civiltà Cattolica n'a pas changé de format depuis 1970. C'est la première fois en 163 ans de vie de la revue, qu'elle est soumise à un véritable projet coordonné qui va du nouveau style du titre...jusqu'à la déclinaison pour les tablettes tactiles. Le véritable fil conducteur graphique de la revue, de sa fondation à aujourd'hui, est le caractère d'écriture Bodoni, que l'on a conservé et valorisé en passant du Bodoni Poster au Bodoni Normal... En revanche le caractère d'écriture interne a changé passant du Simoncini Garamond au Cardo, plus rond et clair, permettant une lecture plus reposante... Au niveau de la structure, disparaissent les chroniques dans un monde où celles-ci sont confiées aux quotidiens, ainsi qu'aux blogs et aux tweets en temps réel. Nous insisterons, en revanche, sur les ponts, c'est-à-dire les réflexions, les critiques, les raisonnements, même sur les faits les plus actuels, grâce à la rubrique 'Focus' avec des articles liés à l'actualité de caractère politique, économique, international, de société et du droit. La réflexion sur l'Eglise aura une place permanente au centre de la revue. De nouvelles rubriques mobiles feront leur apparition telles que 'Profil' et 'Interview'... La revue sera aussi disponible sur toutes les tablettes avec des applications pour iPad, iPhone, Android, Kindle Fire et Windows 8. Il est déjà possible de télécharger les deux derniers numéros de la revue: le dernier de l'ancienne version et le premier de la nouvelle".

"Aujourd'hui communiquer signifie moins transmettre de nouvelles, mais davantage être des témoins et partager d'autres points de vue et idées. C'est pourquoi, le contenu de la revue dans sa forme essentielle virtuelle est rendue ouverte aux réseaux sociaux pour le plaisir, le partage, le commentaire, le débat, dans les formes possibles de son environnement: non pas sur notre site mais sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. De plus, grâce à la collaboration de Google, un projet a été lancé pour que tous les fascicules publiés de 1850 à 2008 soient accessibles sur le web. Google avait en effet numérisé les volumes dans le cadre de son projet Google Books, à travers des accords avec plusieurs bibliothèques en Europe et aux Etats-Unis. Les volumes qui ont encore le copyright seront rendus disponibles avec notre autorisation".

AUDIENCES

Cité du Vatican, 5 avril 2013 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu en audience:

Mgr.Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.

Le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 5 avril 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Gintaras Grusas Archevêque de Vilnius (superficie: 9.644; population: 830.000; catholiques: 547.000; prêtres: 169; religieux: 249) en Lituanie. L'Archevêque élu, né en 1961 à Washington DC (USA) et ordonné prêtre en 1994, était jusqu'ici Evêque militaire en Lituanie. Ingénieur en informatique diplômé de l'Université de Los Angeles en Californie, licencié en droit canon en 1999, il obtient son Doctorat en 2001 à l'Université pontificale Saint-Thomas d'Aquin "Angelicum" à Rome. Il a été Secrétaire général de la Conférence épiscopale lituanienne, Recteur du Grand séminaire de Vilnius, et Président et membre de différentes commissions ecclésiastiques dans son pays et notamment la Commission bilatérale pour l'accomplissement des accords entre le Saint-Siège et la Lituanie. En 2010, il a été désigné Ordinaire militaire de Lituanie et a reçu l'ordination épiscopale la même année. Il succède au Cardinal Audrys Backis dont la renonciation à la charge pastorale de l'archidiocèse a été acceptée pour limite d'âge.

jeudi 4 avril 2013

TELEGRAMME DE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE ARGENTIN

Cité du Vatican, 4 avril 2013 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir, par le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat, un télégramme de condoléances à l'Archevêque de Buenos Aires, Mgr.Mario Aurelio Poli, suite aux inondations en Argentine, ayant dévasté Buenos Aires et La Plata, provoquant jusqu'à présent 56 morts et d'important dégâts. Voici le texte:

"Le Pape François, profondément attristé d'apprendre les graves dommages causés par les pluies torrentielles des jours derniers, prie le Seigneur pour le repos éternel des défunts et fait part de sa paternelle proximité spirituelle aux personnes qui ont subi des dommages et à leurs proches. Le Saint-Père invite aussi les institutions civiles et ecclésiales, ainsi que les personnes de bonne volonté, à apporter avec charité et esprit de solidarité chrétienne l'aide nécessaire à tous ceux qui ont perdu leur maison ou leurs biens. Avec ces sentiments, le Souverain Pontife accorde aux personnes touchées et à ceux qui leur portent secours sa réconfortante bénédiction apostolique, en signe de proximité avec le bien aimé peuple argentin".

ETRUSCANNING: TOMBE EN 3D AUX MUSEES DU VATICAN

Cité du Vatican, 4 avril 2013 (VIS). Les Musées du Vatican ont été aujourd'hui le siège de la présentation et de l'inauguration de l'installation de réalité virtuelle consacrée à la reconstruction de la célèbre tombe Regolini-Galassi de la nécropole de Cerveteri (Italie) dont le mobilier funéraire se trouve au Musée grégorien étrusque (Musées du Vatican). L'installation fait partie de l'Etruscanning 3D, un projet européen (Framework Culture 2007) pour l'expérimentation de technologies numériques innovatrices en vue d'une documentation sur la culture étrusque. Ce projet s'appuie sur la collaboration du Musée Allard Pierson (musée archéologique de l'Université d'Amsterdam), du Musée national des antiquités de Leiden (Pays-Bas), du Musée gallo-romain de Tongeren (Belgique), du Conseil national des recherches ITABC de Rome (Italie) et de la société Visal Dimension de Ename (Belgique). Les Musées du Vatican et la Direction archéologique d'Etrurie méridionale Y sont également associés.

La tombe, découverte intacte en 1836, peut actuellement être visitée sur réservation. Son installation dans les Musées du Vatican a fait l'objet d'une reconstruction en 3D telle qu'elle devait être à l'âge étrusque (moitié du VII siècle av. J-C) juste après sa fermeture. A l'intérieur, on y a replacé virtuellement les objets du mobilier funéraire qui font de cette tombe l'une des plus célèbres de la période orientalisante étrusque. Le replacement virtuel des objets dans leur contexte n'a pas été une opération facile. Il existe, en effet, encore aujourd'hui de nombreux doutes sur leur emplacement dans l'espace originel. Au moment de sa découverte, la documentation ne fut pas méthodique; dessins et représentations furent réalisés a posteriori, après l'enlèvement des objets. C'est pourquoi il a fallu récupérer et interpréter toutes les sources iconographiques et documentaires disponibles afin de proposer la reconstruction la plus plausible. Ici, la 3D a été utilisée non seulement comme moyen de communication et de divulgation finale, mais aussi comme instrument de vérification et d'interprétation. De même que la tombe, les objets conservés aux Musées du Vatican ont été reconstruits en 3D par des techniques de photogrammétrie et de graphiques informatiques. Bien qu'ils aient été, pour la plus grande partie, bien conservés, ils ont fait l'objet d'une opération de restauration numérique délicate à travers des procédés interprétatifs basés sur l'observation, l'étude des sources et l'analyse de cas comparatifs. Certaines décorations manquantes ont été réintégrées, quand cela était possible, avec un bon degré de crédibilité et les matériaux ont été virtuellement reportés tels qu'ils devaient être dans leur aspect originel.

L'élément le plus novateur de l'application est l'interaction:le public a la possibilité d'explorer l'espace virtuellement reconstruit, de s'approcher des objets, de les toucher et d'écouter les récits des défunts (une femme au rang de princesse et un homme incinéré dans la tombe de droite). Tout cela sans utiliser de manettes, souris, clavier ou console mais par le seul mouvement du corps, en se déplaçant dans l'espace en face de la projection. L'application est visualisée en haute définition sur un grand écran holographique de 3 mètres de largeur. Elle se compose de deux fenêtres d'affichages principales. La plus grande, centrale, est consacrée à l'exploration en immersion de la tombe reconstruite en 3D avec les objets replacés à l'intérieur. La seconde, sur la droite, est un menu dynamique des objets qui se trouvent à proximité immédiate de l'usager au fur et à mesure de son déplacement dans l'espace virtuel. La bande sonore a été composée pour cette application et mêle des sonorités anciennes au langage musical contemporain, sans intentions philosophiques mais seulement suggestives. Les timbres musicaux sont en partie réels (enregistrement de flûtes), en partie synthétiques (cloches, clochettes, tambours), mélangés à des bruits qui rappellent la vie réelle (chars, galops de chevaux, feu, vagues).

Cette application a remporté le premier prix de l'exposition d'archéologie virtuelle internationale 'Archeovirtual' de Paestum (Italie) en 2012. Celui-ci a été conféré par un comité scientifique international et par le public.

AUDIENCES

Cité du Vatican, 4 avril 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

Le Cardinal James Michael Harvey, Archiprêtre de la basilique papale de St.Paul-hors-les-murs.

Mgr.Piero Marini, Président du Comité pontifical pour les congrès eucharistiques internationaux.

mercredi 3 avril 2013

LES FEMMES, COMMUNICATRICES DE LA RESURRECTION

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). La Résurrection, centre du message chrétien et les deux manières, la profession de foi et le récit par lequel il se transmet, ont été les deux sujets abordés par le Pape François reprenant les catéchèses de l'Année de la foi des audiences générales des mercredis. Comme désormais à son habitude, le Saint-Père a fait le tour de la Place St.Pierre en voiture ouverte pour saluer les dizaines de milliers de personnes venues l'écouter, dont beaucoup présentaient leur enfant pour qu'il les prennent dans ses bras. Après avoir chaleureusement salué les fidèles, le Pape a prié avec eux et après leur avoir dit "Bonjour", il a commencé sa catéchèse en citant le célèbre passage de l'Epître de saint Paul aux Corinthiens: "Si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine".

"Malheureusement, on a souvent cherché à assombrir la foi en la Résurrection de Jésus, et même parmi les croyants des doutes se sont insinués, un peu comme cette foi à l'eau de rose, comme on dit; ce n'est pas la foi forte. Et cela par superficialité, par indifférence parfois, occupés par mille choses que l'on croit plus importantes que la foi, ou par une vision seulement horizontale de la vie. Mais c'est justement la Résurrection qui nous ouvre à une espérance plus grande, parce qu'elle ouvre notre vie et la vie du monde à l'avenir éternel de Dieu, au vrai bonheur, à la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus. Et cela nous amène à vivre avec plus de confiance les réalités quotidiennes, à les affronter avec courage et avec détermination. La Résurrection du Christ apporte un nouvel éclairage à ces réalités quotidiennes. La Résurrection du Christ est notre force!"

Expliquant ensuite les deux formes de transmission de l'événement de la Résurrection dans le Nouveau Testament, le Pape François a parlé en premier lieu de la profession de foi, c'est-à-dire des formules synthétiques qui indiquent le centre de la foi. Par exemple, celles contenues dans la Lettre aux Corinthiens ou dans la Lettre aux Romains dans laquelle saint Paul écrit: Si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. "Depuis les premiers pas de l'Eglise, la foi dans le mystère de la mort et de la Résurrection de Jésus est bien solide et claire", a encore dit le Pape qui a toutefois préféré s'arrêter sur les témoignages sous forme de récit, soulignant que les premiers témoins de cet événement furent d'abord les femmes. Ce sont elles qui à l'aube se rendent au sépulcre pour embaumer le corps de Jésus et qui trouvent le premier signe: la tombe vide. Elles rencontrent ensuite le messager divin qui leur dit: Jésus de Nazareth, le Crucifié, n'est pas ici. Il est ressuscité. "Les femmes -a ajouté le Pape- sont poussées par l'amour et savent accueillir cette annonce avec foi: elles croient, et la transmettent immédiatement, ne la gardent pas pour elles, elles la transmettent. La joie de savoir que Jésus est vivant, l'espérance qui remplit le cœur, ne peuvent être contenues. Cela devrait aussi être ainsi dans nos vies. Sentons la joie d'être chrétiens! Nous croyons en un Ressuscité qui a vaincu le mal et la mort! Ayons le courage de sortir pour apporter cette joie et cette lumière dans tous les lieux de notre vie! La Résurrection du Christ est notre plus grande certitude; c'est notre trésor le plus précieux! Comment ne pas partager avec les autres ce trésor, cette certitude? Elle n'est pas seulement pour nous, nous devons la transmettre, la donner aux autres, la partager avec les autres. C'est justement notre témoignage".

Le Pape a aussi évoqué un autre élément de la profession de foi du Nouveau Testament: le fait que l'on se souviennent seulement des hommes, les apôtres, mais pas des femmes. "Cela parce que, selon la loi juive de l'époque, les femmes et les enfants n'étaient pas considérés comme des témoins fiables, crédibles. Dans les Evangiles, au contraire, les femmes ont un rôle premier, fondamental. Nous pouvons recueillir ici un élément en faveur de l'historicité de la Résurrection: si c'était un fait inventé, dans le contexte de l'époque, il n'aurait pas été lié au témoignage des femmes. Les évangélistes, au contraire, racontent simplement ce qu'il s'est passé: les premiers témoins sont les femmes. Cela signifie que Dieu ne choisit pas selon les critères humains: les premiers témoins de la naissance de Jésus sont les bergers, des gens simples et humbles; les premiers témoins de la Résurrection, ce sont les femmes. Et cela est beau. Et cela est un peu la mission des femmes: des mamans, des femmes! Rendre témoignage aux enfants, aux petits-enfants, que Jésus est vivant, qu'il est le Vivant, le Ressuscité.
Mamans et femmes, portez ce témoignage!".

"Cela nous fait réfléchir aussi sur la façon dont les femmes, dans l'Eglise et sur le chemin de la foi, ont eu et ont encore aujourd'hui un rôle particulier pour ouvrir les portes au Seigneur, pour le suivre et communiquer son visage, parce que le regard de foi a toujours besoin du regard simple et profond de l'amour. Les apôtres et les disciples ont plus de mal à croire en Jésus Ressuscité, les femmes non: Pierre court au sépulcre mais s'arrête à la tombe vide; Thomas doit toucher de ses mains les plaies de Jésus. Dans notre chemin de foi aussi, il est important de savoir et de sentir que Dieu nous aime, de ne pas avoir peur de l'aimer. La foi se professe avec la bouche et avec le cœur, avec la parole et avec l'amour".

Le Saint-Père a rappelé qu'après les apparitions aux femmes, d'autres suivirent où Jésus se fit présent d'une nouvelle façon: "c'est le Crucifié, mais son cœur est glorieux; il n'est pas revenu à la vie terrestre, mais bien dans une condition nouvelle. Au début, ils ne le reconnaissent pas, et c'est seulement à travers ses paroles et ses gestes que leurs yeux s'ouvrent: la rencontre avec le ressuscité transforme, donne une nouvelle force à la foi, un fondement inébranlable. Pour nous aussi, il existe de nombreux signes par lesquels le Ressuscité se fait reconnaître: les saintes Ecritures, l'eucharistie, les autres sacrements, la charité, ces gestes d'amour qui apportent un rayon du Ressuscité. Laissons-nous illuminer par la Résurrection du Christ, laissons-nous transformer par sa force, pour qu'à travers nous dans le monde les signes de mort laissent la place aux signes de vie". A la fin, voyant que sur la Place se trouvaient de nombreux jeunes, le Pape a ajouté: "Jeunes garçons et filles, apportez à tous cette certitude: le Seigneur est vivant et marche à côté de nous dans la vie. Voilà quelle est votre mission! Apportez cette espérance. Soyez ancrés à cette espérance: cette ancre qui est dans le ciel. Tenez fort la corde, soyez ancrés et apportez en avant l'espérance. Vous, témoins de Jésus, portez en avant le témoignage que Jésus est vivant et cela nous donnera l'espérance, il donnera l'espérance à ce monde un peu vieilli par les guerres, par le mal, par le péché. En avant les jeunes!".

CELEBRATIONS PRESIDEES PAR LE PAPE EN AVRIL ET MAI

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). Voici le calendrier des célébrations présidées par le Saint-Père pour les mois d'avril et de mai 2013:

AVRIL

-dimanche 7, II dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde, 17h30, messe pour l'installation de l'Evêque de Rome sur la Chaire romaine, basilique St.Jean-de-Latran.

-dimanche 14,17h30, messe en la basilique St.Paul-hors-les-murs

-dimanche 21, 9h30, messe pour les ordinations sacerdotales en la basilique St.Pierre

-dimanche 28, 10h, messe et confirmations, Place St.Pierre

MAI

-samedi 4, 18h, chapelet en la basilique Ste.Marie-Majeure

-dimanche 5, 10h, messe pour les confraternités, Place St.Pierre

-dimanche 12, 9h30, messe et canonisations des bienheureux Antonio Primaldo et ses compagnons, Laura de Santa Catalina de Siena et Maria Guadalupe Garcia Zavala, Place St.Pierre

-samedi 18, veille de la Pentecôte, 18h, veillée avec les mouvements ecclésiaux, Place St.Pierre

-dimanche 19, dimanche de Pentecôte, 10h, messe avec les mouvements ecclésiaux, Place St.Pierre.

LE PAPE PRIE SUR LA TOMBE DU BIENHEUREUX JEAN-PAUL II

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). A l'occasion du huitième anniversaire de la mort du bienheureux Jean-Paul II (2 avril 2005), le Pape François s'est rendu hier soir sur sa tombe dans la Basilique Saint-Pierre. Accompagné du Cardinal Angelo Comastri, Archiprêtre de la basilique, et de son Secrétaire personnel, Mgr.Alfred Xuereb, le Saint-Père a prié un long moment à la chapelle Saint-Sébastien où se trouve la sépulture du bienheureux, ainsi que les tombes du bienheureux Jean XXIII et de saint Pie X. "De même que la visite à la tombe de saint Pierre et aux Grottes vaticanes -dit une note de la Salle de Presse du Saint-Siège-, la visite de ce soir dans la basilique exprime la profonde continuité spirituelle du ministère pétrinien des Papes que le Pape François vit et sent intensément, comme il l'a aussi montré dans sa rencontre et ses nombreux appels téléphoniques à son prédécesseur Benoît XVI".

VISITE DU PAPE A LA NECROPOLE VATICANE

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). Lundi 1 avril en fin d'après-midi, le Pape est allé se recueillir sur la tombe de saint Pierre qui se trouve dans la nécropole sous la basilique vaticane. Il s'est arrêté pour prier dans la chapelle Clémentine, lieu le plus proche de la sépulture du premier apôtre qui se trouve exactement au-dessous de l'autel central et de la coupole de la basilique. Le Saint-Père a parcouru l'allée centrale de la nécropole accompagné du Cardinal Angelo Comastri, Archiprêtre de la basilique St.Pierre, de Mgr.Vittorio Lanzani, Délégué de la Fabrique de St.Pierre et de MM.Pietro Zanader et Mario Bosco, responsables de la nécropole. Il s'est ensuite rendu aux Grottes vaticanes pour rendre hommage aux tombes des papes des siècles passés qui s'y trouvent: Benoît XV, Pie XI, Pie XII, Paul VI et Jean-Paul I.

SOLIDAIRES AVEC LES AUTISTES

Cité du Vatican, 2 avril 2013 (VIS). A l'occasion de la célébration, ce 2 avril, de la 6 Journée mondiale de l'autisme, Mgr.Zygmunt Zimowski, Président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé a publié le message suivant:

"Très chers frères et très chères sœurs, à l'occasion de la 6 Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, qui est célébrée cette année pendant le temps liturgique en correspondance des fêtes de Pâques, le Conseil Pontifical des Services de Santé entend manifester le souci de l'Eglise pour les personnes autistes et pour leurs familles, en invitant les communautés chrétiennes et toutes les personnes de bonne volonté à exprimer une solidarité authentique à leur égard. Je voudrais baser ma réflexion sur l'attitude de Jésus en marche vers Emmaüs aux côtés des deux disciples. Le regard égaré –et plus encore, émerveillé- qui rythme le pas de Cléophas et de Simon, pourrait être le même que celui qui marque le visage et le cœur des parents ayant un ou une enfant autiste, ou fortement lui ressembler. Autisme: un mot qui fait peur aujourd'hui encore, bien que dans les nombreux soins qui, traditionnellement, excluaient les handicaps un progrès ait été fait pour accepter dans la société les personnes différentes, pour démanteler beaucoup de préjugés relatifs aux personnes handicapées et jusqu'à leurs familles. Définir une personne comme autiste semble comporter automatiquement un jugement négatif sur celle qui en est atteint et, implicitement, une sentence d'éloignement définitif de la société. Par ailleurs, la personne semble être dans l'incapacité de communiquer à autrui de façon profitable -comme si, parfois, elle se trouvait sous une cloche de verre– l'univers intérieur qui est le sien, un univers merveilleux pour nous, mais impénétrable. Et c'est cette image typique et stéréotypée de l'enfant autiste qui doit être entièrement revue. Comme une sorte de fil rouge, l'Eglise a toujours, depuis sa naissance, manifesté son attention à cet aspect de la médecine, en apportant des témoignages concrets au niveau universel. Un témoignage, surtout, est l'Amour au-delà du stigmate, ce stigmate social qui isole le malade, le faisant se sentir un corps étranger: je me réfère ici à ce sentiment de solitude dont on parle souvent dans la société moderne mais qui est encore plus présent dans le monde actuel de la santé, un monde parfait dans sa technicité, mais toujours plus absent et privé de cette dimension affective qui, au contraire, devrait caractériser chaque acte ou parcours thérapeutique.
Face aux problèmes et aux difficultés que ces enfants et leurs parents doivent affronter, c'est avec humilité que l'Eglise propose un itinéraire au frère souffrant, en l'accompagnant avec compassion et tendresse tout au long de son parcours tortueux au plan humain et psycho-relationnel, en ayant recours aux paroisses, aux associations, aux mouvements ecclésiaux et aux personnes de bonne volonté. Très chers frères et très chères sœurs, il faut nécessairement que le fait de se mettre à l'écoute s'accompagne d'une solidarité fraternelle authentique. Il doit toujours y avoir une attention globale à la personne fragile, comme c'est le cas du malade autiste: une attention qui se concrétise dans le sentiment de proximité que chaque agent de la santé –suivant le rôle particulier de chacun– doit savoir transmettre à son malade et à sa famille, pour que l'autiste ne se sente pas un simple numéro, en faisant en sorte de donner corps à une situation où le chemin est partagé, un chemin fait de gestes, de comportements, de mots –même s'ils ne sont pas éblouissants– qui suggèrent une quotidienneté proche de la normalité. Ce qui signifie écouter l'exhortation, impérieuse, à ne pas perdre de vue la personne dans son intégralité: aucune procédure, aussi parfaite soit-elle, ne pourra se révéler efficace si elle est vidée du sel de l'Amour, de cet Amour que chacun de ces malades vous demande, lorsque vous le regardez dans les yeux. A la fin, le meilleur bilan qui viendra nous enrichir sera leur sourire, la sérénité d'une famille qui voit un être cher au cœur d'un engrenage complexe auquel, en vertu de sa tâche spécifique, chacun de nous est appelé à contribuer pour gérer sa vie, de même que le partage, un partage réel. Dans la pratique, il s'agit d'accueillir les enfants autistes dans les différents secteurs des activités sociales, éducatives, catéchétiques, liturgiques d'une façon qui corresponde à leurs capacités relationnelles et y soit proportionnelle. Pour ceux qui ont reçu le don de la foi, cette solidarité devient présence aimante et proximité généreuse à celui qui souffre, à l'exemple et à l'imitation de Jésus-Christ, le bon Samaritain, qui, avec sa passion, sa mort et sa résurrection, a racheté l'humanité.
En cette Année de la Foi, le désir du Conseil pontifical pour les Services de Santé est de partager avec les personnes qui souffrent à cause de l'autisme, l'espérance et la certitude qu'avec l'Amour nous pouvons reconnaître le Christ Ressuscité chaque fois qu'il se fait notre prochain sur le chemin de la vie. Une référence pour nous sera l'affirmation suivante de Jean-Paul II, auquel nous demandons d'intercéder et dont nous célébrons précisément aujourd'hui le huitième anniversaire de son retour à la Maison du Père: "La qualité de la vie au sein d'une communauté se mesure en grande partie par l'engagement dans l'assistance aux plus faibles et aux personnes plus indigentes, et dans le respect de leur dignité d'hommes et de femmes. Le monde des droits ne peut pas être uniquement l'apanage des personnes saines. La personne atteinte de handicap doit elle aussi être aidée à réaliser toutes ses potentialités d'ordre physique, psychique et spirituel. Ce n'est que si les droits des plus faibles sont reconnus qu'une société peut prétendre être fondée sur le droit et la justice”.
Que les mots que le Saint-Père François dans les premiers jours de son pontificat a prononcés pour manifester sa proximité aux pauvres et aux personnes souffrantes nous éclairent en permanence: "nous devons tout faire pour garder vivante dans le monde la soif d'absolu, en ne permettant pas que prévale une vision de la personne humaine à une seule dimension, selon laquelle l'homme se réduit à ce qu'il produit et ce qu'il consomme: c'est là l'un des pièges plus dangereux de notre temps”. Tout en souhaitant une collaboration de tous pour pouvoir répondre de façon chorale et généreuse aux nombreuses instances qui nous parviennent de nos frères atteints d'autisme et de leurs famille, je confie leurs souffrances, leurs joies et leur espérance à la médiation de Marie, Mère du Christ et Santé des malades qui, en se tenant au pied de la Croix, nous a enseigné à nous arrêter près de toutes les croix de l'Homme d'aujourd'hui. Aux personnes autistes, à leurs familles et à tous ceux qui sont engagés à les servir, je tiens à redire ma proximité et ma prière et j'envoie mes vœux sincères et affectueux pour une Pâque sereine et joyeuse, dans la paix du Seigneur Ressuscité".

REGINA COELI: LE POUVOIR DE LA GRACE

Cité du Vatican, 1 avril 2013 (VIS). Lundi midi, le Pape François a récité le Regina Coeli avec les fidèles réunis Place St.Pierre. "Bonjour et bonnes Pâques à tous -a-t-il dit-. Je vous remercie d'être venus aujourd'hui encore si nombreux pour partager la joie de Pâques, mystère central de notre foi. Que la force de la Résurrection du Christ puisse atteindre chaque personne -spécialement ceux qui souffrent- et toutes les situations qui ont le plus besoin de confiance et d'espérance".

"Le Christ a vaincu le mal de façon pleine et définitive, mais c'est à nous qu'il revient, à nous les hommes de tous les temps, d'accueillir cette victoire dans notre vie et dans les réalités concrètes de l'histoire et de la société... C'est vrai, le baptême qui nous rend fils de Dieu, l'eucharistie qui nous unit au Christ, doivent devenir vie, c'est-à-dire se traduire en attitudes, comportements, gestes, choix. La grâce contenue dans les sacrements pascals est un potentiel de renouvellement énorme pour l'existence personnelle, pour la vie des familles, pour les relations sociales. Mais tout passe à travers le cœur humain: si je me laisse atteindre par la grâce du Christ ressuscité, si je lui permets de changer cet aspect en moi qui n'est pas bon, qui peut me faire mal et aux autres, je permets à la victoire du Christ de s'affirmer dans ma vie, d'élargir son action bénéfique. Voilà quel est le pouvoir de la grâce! Sans la grâce nous ne pouvons rien. Sans la grâce nous ne pouvons rien! Et avec la grâce du baptême et de la communion eucharistique, je peux devenir un instrument de la miséricorde de Dieu, de cette belle miséricorde de Dieu!".

"Exprimer dans la vie le sacrement que nous avons reçu: voilà quelle est notre engagement quotidien, mais je dirais aussi notre joie quotidienne! La joie de se sentir des instruments de la grâce du Christ, comme des sarments de la vigne qu'il est lui-même, animé par la lymphe de son Esprit! Prions ensemble, au nom du Seigneur mort et ressuscité, et par l'intercession de la Vierge Marie, pour que le mystère pascal puisse opérer profondément en nous et à notre époque, pour que la haine fasse place à l'amour, le mensonge à la vérité, la vengeance au pardon, la tristesse à la joie". Après la prière mariale, le Pape a salué en italien les pèlerins des différents continents en leur souhaitant de passer un lundi de Pâques tranquille, "où résonne avec force l'annonce joyeuse de Pâques: le Christ est ressuscité! Et il a conclu par ses mots: "Bonnes Pâques à tous et bon déjeuner!"

SESSION PLENIERE DE LA COMMISSION PONTIFICALE BIBLIQUE

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). La Commission pontificale biblique tiendra sa session plénière annuelle du 8 au 12 avril, à la Maison Sainte-Marthe de la Cité du Vatican, sous la présidence de Mgr.Gerhard Ludwig Müller. Le P.Klemens Stock, S.J., Secrétaire général dirigera les travaux de cette assemblée. La réunion conclura le thème d'étude: Inspiration et vérité dans la Bible. "Depuis quelques années -informe un communiqué de cet organisme- la commission a décidé de concentrer ses efforts pour vérifier de quelle façon le thème de l'inspiration et de la vérité se manifestent dans les différents livres des saintes Ecritures. L'objectif de cette réflexion est d'offrir une contribution positive pour que, dans une compréhension approfondie des concepts d'inspiration et de vérité, la Parole de Dieu soit accueillie par tous les fidèles, d'une façon toujours plus adéquate à ce don particulier dans lequel Dieu se communique lui-même et invite les hommes à la communion avec Lui".

LE CARDINAL OLORUNFEMI PREND POSSESSION DE SON TITRE

Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS). Le Bureau des célébration liturgiques du Souverain Pontife a fait savoir aujourd'hui que dimanche 7 avril à 12h, le Cardinal John Olorunfemi Onaiyekan, Archevêque d'Abudja (Nigeria), prendra possession du titre de Saint-Saturnin, à Rome.
Copyright © VIS - Vatican Information Service